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ronnées, une porte cintrée, que l’on peut attribuer au XVIe siècle.




Cour des Essauts
Quatrième arrondissement. Paroisse de Saint-Jacques.
Rue Saint-Jacques, no 13.

La cour fut dénommée, le 31 décembre 1856, du nom d’une maison qui existe à l’extrémité, du côté de la côte Saint-Sébastien.




Rue des États
Troisième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre.
De la rue du Château au quai du Port-Maillard.

Prend son nom des États de Bretagne qui se sont tenus, en 1651 dans la grande salle des Jacobins, s’est un instant appelée rue Simonneau, puis a repris son premier nom.

De 1757 à 1787, nous rencontrons des plaintes très vives sur le danger qu’offre cette rue « dont l’effet est le plus mauvais, dangereux, en laissant aux malfaiteurs un endroit où ils peuvent se cacher pour y attenter à la vie ou à la bourse des passants, qui enfin laisserait à des hommes malhonnêtes la liberté de se montrer aux yeux du sexe dans des postures indécentes… »

Dans une autre requête, non datée, et munie de 93 signatures, il est encore dit : « Supplient humblement les soussignés, Délibérans de la paroisse Sainte-Radegonde et autres notables et citoyens de cette Ville. Disant qu’ils ont des actions de grâce à vous rendre pour la communication sollicitée par plusieurs de vos citoyens qui va rendre ce faux-bourg intéressant et favorisera le commerce.

» Mais ils doivent vous faire remarquer. Messieurs, que ce beau projet, conçu dans les vues de l’utilité publique, deviendra inutile s’il n’est porté à sa perfection, puisqu’il faudra l’intercepter par des olivettes ou, si on le laisse subsister tel qu’il est, sera sûrement l’occasion de malheurs journaliers. Vous n’ignorez pas que cette nouvelle rue est angustrée dans beaucoup d’endroits, que vis-à-vis de la sacristie de Sainte-