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Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/160

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Rue de la Hautière
Sixième arrondissement. Paroisse de Sainte-Anne, numéros impairs, à partir du no 25 (Maison du Marin), et numéros pairs, depuis le no 40 ; le reste est de la paroisse Notre-Dame.
De la rue de la Brasserie au chemin de la Bigottière, limite des communes de Chantenay et Nantes.

« La Haultière » est le nom d’un vieux château féodal, dont on voit encore des restes à l’angle formé par la rue de ce nom et le chemin de la Bigottière. Il appartint à la famille Carré de Lusançay, autrefois unique propriétaire de tout le canton.

On a englobé dans cette voie une partie du chemin du moulin des Poules qui dut prendre son nom de ce moulin, car dans un acte de 1825, relatit au clos des Perrières, nous avons trouvé un plan manuscrit où se voit le Moulin des Poules, situé au-dessus de ce clos dont il était séparé par ledit chemin, lequel conduisait au quartier des Corderies et venait se briser contre la corderie Chala.

En 1889, les habitants firent une pétition pour obtenir la suppression de la rue du Moulin des Poules, qui devint, le 9 mai, la rue de la Hautière.

Il y a l’avenue de la Hautière, qui va de la place Charles-Lechat à la rue Amiral du Chaffault.




Rue des Hauts-Pavés
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Similien.
De la place Viarme à la route de Vannes.

Au milieu du XVIIIe siècle tout au moins, les actes de l’État Civil lui donnent de préférence le titre de rue des Pavés, le nom actuel ne se rencontre que plus tard.

La léproserie de Saint-Lazare, fondée par les Ducs de Bretagne, était située à l’entrée de la route de Vannes. Elle fut abandonnée en 1569 et ses revenus, d’abord joints à ceux de l’Hôtel-Dieu, furent attribués en 1672 à l’ordre de Saint-Lazare et du Mont-Carmel. La chapelle reconstruite au XVIIe siècle existe toujours, elle est devenue une maison