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abandonné par les Propriétaires riverains à la fin du mois de février.

Le 31 décembre 1856, on lui donnait le nom de Toussaint Guillaume, comte de la Motte Piquet, lieutenant général des armées navales, né à Rennes en 1720. Il se signala de 1737 à 1783 en de nombreux combats, et en particulier à la bataille d’Ouessant et au combat de Fort-Royal. Il mourut en 1791 à Brest.




Rue Pierre-Landais
Quatrième arrondissement. Paroisse de la Madeleine.
De la rue Alain-Barbe-Torte à la rue Arthur-III

Ouverte en 1905, cette rue a été construite sur l’emplacement de l’ancien canal Pelloutier ; ultérieurement, elle sera prolongée jusqu’au quai Léon-Bureau.

Pierre Landais, natif d’un faubourg de Vitré, fils d’un pauvre artisan, tailleur, Grand trésorier de Bretagne, avait d’abord été valet de garde-robe de François II ; il sut s’élever rapidement aux honneurs, qu’il mérita du reste par une administration de vingt-cinq ans réellement remarquable. Les seigneurs bretons, jaloux de son pouvoir, conspirèrent contre lui, et, pour éviter la révolte, le Duc préféra leur sacrifier son fidèle serviteur qui fut arrêté, renfermé dans la grosse tour Saint-Nicolas, et condamné à être pendu en 1485, au gibet de la prée de Biesse ; son corps, descendu, fut déposé en l’église collégiale de Nantes.




Rue de l’Angle
Troisième arrondissement. Paroisse de Saint-Nicolas.
De la rue du Couëdic à la rue La Pérouse.

Ouverte en 1787, la rue fut dénommée ainsi pour rappeler la mémoire de Paul-Antoine-Marie Fleuriot de l’Angle, né au Château de Kerlouet (Côtes-du-Nord) en 1744, mort en Océanie, à l’Ile Maama, en 1787.