- Sixième arrondissement. Paroisse de Sainte-Anne.
- Du quai d’Aiguillon au quai de la Piperie.
Le chemin, qui devint la rue en question, aurait été tracé vers 1781-1785. Si nous nous reportons aux réclamations formulées à cette époque par les propriétaires riverains, on avait promis une voie d’accès pour parvenir à Nantes ; ils renouvellent leurs plaintes contre l’inviabilité du chemin de la Sécherie, c’est ainsi qu’on le nomma d’abord, envahi à chaque instant par les eaux, et ces plaintes se prolongent jusque vers 1853. Un comte Pierre-Antoine de Lusançay, officier supérieur de marine, fut adjoint au maire dans la mairie Bertrand-Geslin, né au château du Faou (Morbihan), le 4 mai 1766.
Est-ce à lui qu’il faut reporter la dénomination ?
- Mêmes arrondissement et paroisse.
- De la Hautière à la rue des Garennes.
Le nom fut donné le 31 décembre 1856, à cette avenue autrefois signalée par une plantation de magnolias, détruite par le froid rigoureux qui un hiver saccagea en même temps notre Jardin des Plantes.
- Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Clément.
- De la rue Stanislas-Baudry à la rue Henri-IV.
Plusieurs noms ont été attribués à cette rue : elle fut dite rue des Ursules, rue du Séminaire, rue Pigalle, rue du Lycée, rue du Collège royal, puis, à nouveau et définitivement, rue du Lycée ; un instant, vers 1788, on la dénomma aussi rue de l’Aubépin. Les premières appellations rappellent les divers établissements qui s’y sont succédés.
Les Ursulines : les religieuses, qui avaient demandé,