jusqu’à, La Tremperie, avec créneaux, furent rasés en 1820, jusqu’au niveau du pavé de la Place du Bouffay. En 1848, ils disparurent jusqu’à leur base et furent remplacés par un nouveau mur du quai, relié déjà à l’angle du pont de la Poissonnerie, sans qu’il fût possible de le repousser en avant de la rivière.
Les deux Tours de la Poissonnerie, démolies en 1756 et qui, avec leur forme en fer à cheval s’avançaient beaucoup dans la Loire, ont encore leur basse assez apparente aux basses eaux, en juillet et août, elles s’avancent jusqu’à près d’un tiers de la longueur du pont.
Près de ce port, un peu plus à l’est, il en existait un autre qui aurait été construit par Pierre de Dreux, et qu’on nommait « Port de Pierre de France » ; celui-ci disparut lorsque la Duchesse-Anne éleva la Tour du Château, dite Tour du Port, et la Tour de la Loire, au début du XVIe siècle. Ce port parait avoir été desservi par une ancienne porte, la Porte Drouin-Hillart, qui semble devoir se confondre avec la Porte-Charrière, près de l’église des Jacobins.
C’est à l’angle de ce quai et de la rue du Port-Maillard, que l’on aurait trouvé, en 1803, les débris d’un Temple Romain, attribué à l’époque de Néron, orné d’un péristyle de 12 colonnes de granit ; le monument était carré et pouvait avoir 48 mètres sur chaque face, dit Mellinet. Mais cette assertion a été contestée depuis.
Verger dit que Port Maillard, aurait été bâti en 1449, et que les marchands d’Orléans y contribuèrent pour 2.000 L. ; Mellinet dit, 1218.
Différents noms lui ont été attribués. Port Tararie, quai des Jacobins, quai Belidor, quai de la Liberté.
- Troisième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix, numéros impairs, et paroisse Saint-Pierre pour les numéros pairs.
- Du quai du même nom à la rue de la Juiverie.
Dans un acte du 24 juin 1735, au sujet d’une baraque en