Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/207

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

sujet d’un terrain cédé par eux pour l’agrandissement de la Motte Sainte-Pierre, et dont ils réclamaient la restitution. Ils furent dispersés en 1791, leur couvent fut vendu, et devint en 1821 un magasin à fourrage ; leurs bâtiments abritèrent une filature de coton, une raffinerie de sucre. Enfin, en 1849, Mgr Jacquemet acheta tous les restes du couvent, et en 1850 fit restaurer l’Eglise, où fut installée l’archiconfrérie de l’Immaculée Conception, puis on y appela pour la desservir les Missionnaires Nantais qui, en 1824, étaient installés rue du Boccage dans la chapelle Saint-François-de-Sales.

Ce n’est que dans le milieu du siècle dernier que la rue fut mise en communication avec le quai Richebourg et qu’on la prolongea jusqu’à la rue Rabelais.




Place Victor-Mangin
Quatrième arrondissement. Paroisse de la Madeleine.
Du boulevard Victor-Hugo au Pont de Pirmil.

Elle fut ainsi dénommée, le 25 août 1886, en souvenir de Victor-Aimé-Napoléon-Eugène Mangin, publiciste et imprimeur, né à Nantes le 19 février 1819 et mort en sa ville natale le 7 novembre 1867.

On disait auparavant place de Pirmil.

Plusieurs voies disparurent au moment où on établit et rectifia la place ; nous le notons à leur nom, entre autres la place et le quai des Pêcheurs, la rue des Neuf-Ponts.




Rue de Manille
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Donatien.
De la rue de Coulmiers au boulevard Sébastopol.

Le voisinage de la Manufacture de Tabac appelait cette dénomination, qui lui fut appliquée le 18 août 1874.

Les pourparlers pour l’ouverture des rues destinées à isoler la Manufacture datent de 1861 et 1862.