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Rue Meuris
Sixième arrondissement. Paroisse de Notre-Dame.
Du quai de la Fosse, no 102, à la rue de la Brasserie.

Le nom du ferblantier de Nantes, qui se signala en 1793 à la tête de son bataillon à Nort, poste qu’il n’abandonna qu’au dernier moment pour se replier avec 42 hommes seulement sur Nantes, où il continua son opiniâtre défense contre les Vendéens, remplaça ceux de petite rue de Launay, de rue Sablée, de rue d’Iéna, attribués à cette voie.

Dans une pétition du mois d’août 1814, les sieurs Dubigeon, Robert et autres, se refusent à livrer passage sur cette voie, dont ils peuvent prouver la propriété. En 1838, les propriétaires offrent de céder le terrain si on veut élargir leur rue ; renouvelée en 1841, l’offre ne fut acceptée qu’en 1844.




Rue du Général Meusnier
Cinquième arrondissement Paroisse de Saint-Nicolas.
De la place Lafayette à la rue Mercœur.

D’une pièce de l’an X, la rue est déclarée à l’étude, et il faut remonter jusqu’en 1870-1871 pour rencontrer des travaux définitifs d’alignement.

Elle a reçu le 21 septembre 1872, le nom du général qui se distingua en 1792. L’annexe du Lycée de garçons fut inaugurée le 2 novembre 1880.




Boulevard Michelet
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Félix.
Du boulevard Amiral-Courbet au Petit-Port.

Une décision du 25 août 1886 lui donna le nom de Jules Michelet, né à Paris le 21 août 1798, mort à Hyères le 9 février 1874. M.  et Mme Michelet vinrent habiter en 1852 la propriété de la Haute-Forêt, après que le coup d’État eut fait à l’historien des loisirs inattendus, en lui enlevant sa chaire du Collège de France. Au fond du verger se dressait un cèdre