1895) sous son appellation actuelle. Une plaque de bronze, scellée sur la façade du bâtiment ancien des Entrepôts de la Chambre de Commerce, à l’angle de la rue Bisson, rappelle le fait qui a amené la substitution de ce nom, en voici la lecture : « Le 15 septembre 1858, le trois-mâts Maurice, de la Maison Le Boterf et Greslé, de Nantes, sauva 67 naufragés du steamer allemand Austria, incendié en mer. Suit l’énumération de l’équipage, en tête duquel figure le capitaine Renaud. (Délibérations du Conseil Municipal 4 février et 22 mars 1895. »
- Premier arrondissement. Paroisse de Saint Similien.
- Du pont Morand à la route de Rennes.
La rue, qui a été dénommée le 27 octobre 1837, et qu’on disait autrefois rue route de Rennes, n’a commencé à se dessiner que vers 1764, et jusqu’en 1783 on dit toujours, en parlant d’elle, « la nouvelle rue de Bretagne, le nouveau chemin de Rennes ». En 1838 ses habitants adressèrent une requête à la Ville pour lui demander d’étendre à cette voie les améliorations entreprises sur les autres chemins conduisant à la ville, et de les prolonger jusqu’au Pont du Cens.
C’était un but de promenades pour nos pères, et les dimanches et jours de fête on se rendait en foule au « Tivoli Nantais », lieu de rendez-vous, là où s’est élevé depuis l’Etablissement des Frères de la rue de Bel-Air.
Nombreuses sont les cours qu’on rencontre sur cette voie, aux nos 15, 18, 20, 78 où la cour est en même temps un passage faisant communiquer avec la rue de la Carterie.
C’est la route nationale no 137, de Bordeaux à Saint-Malo.
On peut reporter à la fin du XVIIIe siècle, vers 1765, l’ouverture des travaux de la banlieue entre le Port Communeau et le Gué Moreau : La grande route de Rennes fut ouverte en 1774. Trois directions, semble-t-il, ont existé successivement : 1o En 1732, la route se confondait avec celle de Vannes