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Cette rue, qui va de l’église Toussaints à l’avenue de la Gare, longe au sud-est le Palais universitaire. C’est en raison de sa situation dans le voisinage de l’édifice où se tiennent les cours de la Faculté de Droit qu’elle a reçu en 1862 le nom du célèbre légiste dont les leçons illustrèrent l’Université rennaise.

Rue de Toulouse.

(Canton Nord-Ouest. Les Numéros impairs, Paroisse Saint-Sauveur ; les Numéros pairs, Paroisse Saint-Aubin.)

Elle réunit la rue de La Fayette à la rue de la Monnaie.

Elle fut ainsi appelée, en 1726, en l’honneur de Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, pair et amiral de France, nommé gouverneur général de Bretagne en 1695, en remplacement du duc de Chaulnes.

En 1792, la rue de Toulouse porta le nom de rue des Fédérés.

Pont et Boulevard de La Tour d’Auvergne.

(Canton Sud-Ouest. Du pont de La Tour d’Auvergne à la rencontre des rues Chicogné et de l’Arsenal, Paroisse Saint-Sauveur. Depuis ce point jusqu’à la rencontre des boulevards du Colombier et de Guines, Paroisse Toussaints.)

Le boulevard part de la Vilaine, près la place de Bretagne, et se prolonge en ligne droite jusqu’au pont du chemin de fer, à l’entrée du faubourg de Nantes.

Le pont et le boulevard de La Tour d’Auvergne furent ainsi nommés en 1870 en l’honneur de Henri-Théophile-Malo Corret de Kerbauffret de La Tour d’Auvergne, surnommé le premier grenadier de France, né à Carhaix (Finistère) le 25 décembre 1743, tué au combat de Ober Hausen, en Bavière, le 27 juin 1800.

De 1862 à 1870, le boulevard et le pont de La Tour d’Auvergne portèrent le nom de boulevard et pont Napoléon III.

C’est sur cette belle avenue que s’élèvent la caserne de Guines et les nouvelles salles d’armes de l’Arsenal.