Page:Notions de Logique.djvu/13

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

que l’attribut ne convient pas au sujet, il faut ajouter une négation au verbe.

Ainsi quand je dis, Dieu est tout-puissant, j’exprime un jugement affirmatif. Dieu est le sujet de la proposition ; tout-puissant, l’attribut ; est, le verbe, lien ou nœud qui joint les deux idées. Quand je dis, L’homme n’est pas tout-puissant, j’exprime un jugement négatif. L’homme est le sujet de cette proposition ; tout-puissant, l’attribut ; la convenance des deux idées est niée au moyen de l’adverbe ne pas ajouté au verbe.

On trouve ces trois choses, le sujet, le verbe et l’attribut, dans toutes les propositions. Ainsi en disant : Pierre court, c’est comme si l’on disait : Pierre est courant. Le sujet Pierre et l’attribut courant sont unis affirmativement.

La proposition est universelle, quand le sujet est pris universellement, comme lorsqu’on dit : Tous les hommes sont mortels.

La proposition est particulière, quand le sujet est pris particulièrement. Exemple : Quelques hommes sont vertueux.

La proposition est singulière, quand elle a pour sujet un seul individu. Exemple : Pierre est courageux.

Il y a des propositions qui méritent une attention spéciale : ce sont celles qu’on nomme définitions.