Page:Notions de Logique.djvu/17

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ralité, convient à chacun des individus qui composent cette généralité.

II. Ce qui ne convient pas à l’idée d’une généralité, ne convient à aucun des individus qui entrent dans la même généralité.

Les deux premières propositions du syllogisme se nomment Prémisses ; la plus générale des deux prémisses se nomme Majeure ; la moins générale, ordinairement la seconde, se nomme Mineure. La troisième proposition déduite des deux autres par une conséquence, légitime ou illégitime, se nomme Conclusion.

Quand les prémisses sont vraies et la conséquence légitime, c’est-à-dire contenue dans les prémisses, le syllogisme est matériellement et formellement en règle, soit par exemple les syllogismes suivants :


sur le premier principe.


Toute injustice est défendue ; Majeure.

Or, l’usure est une injustice ; Mineure.

Donc l’usure est défendue.


sur le second principe.


Nul péché n’est permis ; Majeure.

Or, tout mensonge est un péché ; Mineure.

Donc nul mensonge n’est permis.