Page:Noufflard - Lohengrin à Florence, 1888.djvu/22

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faut. Pas la moindre pose dans ses manifestations d’enthousiasme, au contraire ce qui en formait le caractère, c’était l’oubli de toute pose : et je pourrais citer, par exemple, certaines jeunes femmes dont l’attitude franchement ravie eut bien pu faire sourire, si, en réalité, il n’était pas charmant de voir des femmes du monde, oublier le monde pour se donner tout entières aux. jouissances idéales de l’art.

Ce sont là les apparences, dira-t-on, et souvent elles sont trompeuses. Cela est vrai. Aussi n’aurais-je rien dit, si une foule de conversations et d’observations particulières n’eussent pas confirmé mes impressions. Toutes étaient de nature à prouver que tout le monde ici a senti et apprécié le lien, qui, dans Lohengrin unit la musique aux paroles et à l’action scénique. Or c’est là la véritable clé qui donne plein accès dans le monde wagnérien.