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Page:Nougaret - Lucette, ou les Progrès du libertinage, 1765-1766.djvu/110

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Les progrès

mais il lui ſembla que la choſe méritoit quelques réflexions. « Il ſe trompe beaucoup, ſe dit-elle tout bas, s’il croit ſe faire aimer. Il a trop l’air de ces figures que l’on voit ſur des cheminées Mais pourquoi le haïrai-je ? ne lui ſuis-je pas redevable du bonheur dont je jouis ? ne m’a-t-il pas miſe en état de vivre à mon aiſe ?… Qu’il eſt importun, lui & ſon argent ! Lucas, l’Abbé, le Marquis ont ſçu m’attendrir ; ils n’ont point à ſe recrier contre ma ſageſſe ; & je ſuis inſenſible aux diſcours du Financier ! Je veux donc lui en impoſer… Quoi ! je prétends faire l’hypocrite ! Non. Mais c’eſt bien aſſez de trois fautes… Que je ſuis folle ! Que me reviendra-t-il de mépriſer