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Chapitre XXXVI

Avouons-le. Si c’est sous l’influence de circonstances indéclinables que nos adversaires parlent ainsi, ils méritent qu’on leur pardonne. Nous n’avons point à nous inquiéter de ce qu’ils avancent par nécessité, non plus qu’ils n’ont eux-mêmes à prendre souci de leurs contradicteurs, puisque pour les uns et pour les autres c’est la force des circonstances qui est cause et de ce qu’on dit et des opinions qu’on a. Il ne faut donc pas reprocher à nos adversaires de produire des raisonnements où ils ne sont pour rien, s’il est vrai que ce n’est point en eux-mêmes que se trouve ni la cause des circonstances qui les pressent, ni celle de l’état d’âme où il advient que les placent