Page:Nouveau - Poésies d’Humilis et vers inédits, 1924.djvu/97

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Chère tribu, petit peuple qui grandissez,
Mère qui d’une main délicate emplissez
De feuilles et de fruits les faïences fleuries,
Père au sourire plein de chaudes causeries,
Servante qui tournez au bruit clair des sabots
Si vous êtes sereins, même avec des tombeaux,
Si vous gardez entier l’amour de la famille,
Dont la laine encor moins ,que l’honneur vous habille,
Si vous restez amis, quoi n’est-ce pas un peu
Parce qu’à tous vos soins vous savez mêler Dieu,
Qu’il vous tient sous son aile et qu’il vous a plu d’être
Unis par Jésus-Christ et bénis par son prêtre