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I


Autour de la jeune Église,
Par les prés et les clôtures
Et les vieilles routes pures,
La nuit comme une eau s’épuise.

II


C’est l’aube toute divine
Et la plage violette,
Avec des voiles en fête
Au ciel tel qu’une marine.

III


Guerre et semaille, avalanche
De nos thèmes et nos mythes,
Par les labours sans limites
Sommeillent pour les revanches.

IV


Mais le sang petit et pâle
Que l’aurore a dans les veines,
Ô seigneur ! est-ce nos peines
Ou votre pitié fatale ?