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Page:Nouveau - Valentines et autres vers, 1921.djvu/93

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VALENTINES


Quand on nous déposa sur terre,
Vous fites un léger faux pas,
Le seul qu’on vous vit jamais faire ;
Encor, même à l’œil trop sévère,
Peut-être ne l’était-il pas ?

Car, dans l’ombre où s’éteint le rêve
De mes désirs réalisés,
Ton ivresse que l’Art relève
Ouvrait, ô noble Fille d’Eve,
La volière à tous les baisers !