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Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, I.djvu/106

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ADRIEiN

ADULATIF

Pour être peu prononoce, la maréo ue s’y fait pas moins sentir, surtout dans le golfe de Venise, où elle atteint une amplitude de o°’,90. Lés vents du S.-K. v soufflent fréquemment et violemment en hiver, et renaent dangereuse la navigation de l’Adriatique, assez sûre pendant l’été. Deux courants sont sensibles à l’entrée du canal d’Otrante : l’un longe la côte E. dans la direction du N., l’autre la côte O. dans la direction du S.

Entre les côtes orientale et occidentale de la mer Adriatique, il existe un contraste frappant. Le littoral italien est tantôt presque droit et fort peu accidenté (depuis Otrante jusqu’au fond du golfe de Manfredonia), tantôt, grâce au voisinage de l’Apennin central, d’une élévation médiocre et d’un abord facile (entre le promontoire du mont Gargan et Rimfni), tantôt enfin, par suite des alluvions des fleuves alpestres, bas, plat, difficilement accessible (dans le golfe de Venise). Dès que les Alpes se rapprochent de la mer, le littoral se relève sur les côtes de l’Istrie, Çresqu’ile admirablement détachée entre les golfes do rieste et de Quarnero ; il est, grâce à la proximité continue des montagnes, plus articiué encore, aride, semé do rochers sur les côtes balkaniques, en avant desquelles se déroule, parallèlement au rivage, le long archipel dalmate. Aussi est-il facile de voir où la mer Adriatique reçoit des fleuves importants (c’est là où elle pénètre jusqu’à l’Italie continentale, qu’arrosent le Pô, l’Adige, la Brenta, la Piave, le Tagiiamento, l’Isonzo) et où sont les grands ports naturels : ils se trouvent sur la côte orientale, dans des échancrures telles que la baie de Durazzo et la rade d’Antivari, dans les fiords comme les Bouches do Cattaro, Spalato ou Pola, au fond des golfes comme ceux tic Fiume et de Trieste. Il y a encore de bons ports sur les côtes péninsulaires italiennes (Brindisi, etc.), mais le littoral du golfe de Venise est aujourd’hui tellement encombré par les^Uuvions, que tous les anciens ports sont à l’intérieur des terres ou sans profondeur. On a constaté, sur les rivages vénitien et dalmate, un mouvement d’affaissement sur l’Adriatique, qui contraste avec l’exhaussement continuel de la côte italienne du S.-E., vers Brindisi. Les populations riveraines, foncièrement maritimes, so livrent (sur la côte dalmate) à un cabotage très actif. Grâce aux navires du Lloyd austro-hongrois , partis do Trieste, Je mouvement commercial est important dans l’Adriatique.

h’AdrianujJi ou Adriat icum mare des anciens, qui fut mer vénitienne au moyen âge, et en grande partie napoléonienne au début duxix" siècle, n’a eu son hydrographie sérieusement étudiée que de nos jours : par la marine autrichienne de 1814 à 1822, puis en 1866, ainsi que par le capitaine anglais Smyth. V. Italie, Autriche, Euroi’k.

— BiBLioGR. : Manuel du cabotage de la mer Adriatique (Milan, 1S28) ;W.-H. Smvth, la Méditerranée {Londres, 1854, t. I").

Adrien ou Hadrien {P. MUus Hadrianus), empereur romain de la famille des Antonins, né à Rome en 76 apr. J.-C, mort à Baïa en 138. Orphelin de bonne heui-e, il eut pour tuteur son cousin Trajan. qui l’adopta et lui laissa l’empire en mourant. Une fois empereur (117) Adrien, qui avait succes-

sivement franchi tous les

degrés de la hiérarchie,

ne cessa de montrer son

souci d’assurer la tran-

quillité de l’empire. Il

débuta par le faire ren-

trer dans les limites orien-

tales qu’Auguste lui avait

données, puis s’occupa à

le fortifier par la con-

struction d’immenses ou-

vrages en Bretagne (mu-

raille d’Adrien), en Ger-

manie dans les champs

Décumates (de Mayence

à Ratisbonne) et le long

du Danube. En même

temps, il parcourait les

diverses provinces de

l’empire, en voyageur et

en archéologue autant Adrien,

qu’en administrateur, marquant son passage par la construction de monuments magnifiques (en Asie, à Athènes, etc.), et embellissait les environs de Rome et Rome même en faisant construire la villa d’Adrien, le pons .Elianus (pont Saint- Ange), son propre mausolée (qui est devenu le château Saint-Ange), etc.

Non content de corriger les abus remarqués dans les provinces, de diminuer les impôts, etc., Adrien accomplit do grandes réformes dans l’administration et dans le droit : substitution des chevaliers aux affranchis dans les bureaux impériaux, réorganisation du conseil privé de l’empereur (corisilium principis), promulgation de llCdit perpétuel, rédigé par le jurisconsulte Salvius Julianus (cektte compilation judiciaire a régi l’empire jusqu’à Justinien), adoucissement du sort des esclaves, etc. Adrien a même modéré les persécutions contre les chrétiens, et n’a cessé de protéger les sciences. Quant aux lettres et aux arts, il les estimait dès sa jeunesse et les cultiva toujours avec passion, surtout pendant les dernières années de sa vie, qu’il passa dans sa célèbre villa de Tibur. V. Adhiana.

Adrien, grâce à une discipline et à une administration prévoyantes, sut donner au monde vingt et une années de paix et de prospérité. Une seule guerre eut lieu à son époque, contre les Juifs insurgés à la voix d’Akiba et de Bar-Kokaba (132-135) ; elle fut réprimée avec la plus grande cruauté. La persécution des Juifs, ses superstitions, ses débauches (on connaîtsa passion pour Antinoiis, son favori, dont il fit un dieu après sa mort), voilà ce qu’on peut reproe, (^ui laissa en mourant l’empire à Antob, Histoire d’Adrien et de i

nin le Pieux.

— BiBLIOGR.

temps (1884).

Adrien (muraille d"), grand euvrage militaire que les trois légions romaines détachées en Bretagne (Angloterre), sous le règne d’Adrien, élevèrent de l’embouchure de la Tyne au golfe de Solway, pour arrêter les Calédoniens. Le valliun Hadriani consistait en une muraille haute de 12 à 15 pieds, large de 6 à 10, dominée par environ trois cents tours de garde, défendue en avant et en arrière par des fossés très larges et très profonds, protégée enfin par un ensemble de 17 camps retranchés. La conservation de nombreux restes de ce colossal ouvrage, ijui s’opposait à toute invasion venant de l’intérieur de 1 île, a permis d’en reconstituer l’ensemble.

Adrien, opéra en trois actes, paroles d’Hoffmann, musique de Mébul, représenté pour la première fois sur le théâtre de la République et des Arts le 4 juin 1799. Le poème reproduit à peu près YAdriano de Métastase. Les récitatifs sont pleins d’ampleur et du plus beau caractère ; les chœurs surtout sont admirables. Cette partition à.’ A drien est restée l’une des plus ignorées de Méhul, et cependant, elle est de celles qui font le plus grand honneur à ce maître admirable.

Adrien (saint), martyr à Nicomédie, vers l’an 303. On l’invoque contre la peste, et l’Eglise l’honore le 8 septembre. — Trois autres personnages de ce nom ont été aussi canonisés : 1° saint Adrien, martyr à Césaréc vers 309, honoré le 5 mars ; 2** saint Adrien, qui alla prêcher la foi dans la Grande-Bretagne, et qui y mourut en 720, honoré le 9 janvier ; 3" saint Adrien, cvêque de Saint-André, en Ecosse, martyr vers 874, honoré le 4 mars. Adrien I", 97= pape, né à Rome, mort en 795, fut élu le l**^ février 772, après la mort d’Etienne III, avec l’appui du parti franc, et continua avec Charlemagne la politique d’alliance déjà pratiquée avant lui. Il a provoqué la destruction du royaume des Lombards par les Francs, a créé Charlemagne patricc de Rome, et s’est fait confirmer et atigmrutcr par lui la donation antérieurement faite à Saiiu-Pierre de l’exarchat de Ravcnnc et de la Pentapole.

— BiBLiuiiR. : Liber pontificalis (éd. Duchesne, t. I). Adrien II, los*^ pape, élu en 867, mort en 872, s’est efforcé pendant son pontificat de faire prédominer la suprématie du saint-siège dans l’ordre politique aussi bien que dansTonlre religieux. Tandis qu’il faisait condamner à Rome, par un concile, Photius, premier auteur du schisme d’Orient, il faisait proclamer par un autre concile, à Constantinople (869). la suprématie du pape sur toutes les Eglises et sa supériorité sur tous les conciles.

— BiBLioGK. : Liber pontificalis {éd. Duchesne, t. II). Adrien m (Agapit), iil’ pape, a, pendant son année de pontificat(88i-S85),énergiquement lutte contre Photius. Adrien iv (Nicolas Bbeakspear), 171* pape, né à Abbots-Langiey (Hertford), élu on 1154, mort en 1159. Il refusa de reconnaître l’organisation républicaine donnée à Rome par Arnaud de Brescia, qu’il chassa de cette ville, puis fit périr (1155). II soutint une lutte malheureuse contre Guillaume le Mauvais, roi normand des Deux-Siciles (Il54-ii56(, et commença contre Frédéric Barberousse, presque au^^sitôL après l’avoir couronné empereur à Rome (1155), la longue lutte des Guelfes et des Gibelins. Adrien IV est le seul Anglais qui ait été pape ; il était d’une origine très humble.

Adrien v (Ottoboni de Fiesch[), 188« papo, né à (i.’iies. mort à Vitorbe, régna un mois, en 1 année 1276 (H JU1II.-I8 août).

Adrien Vl lA. Florisse), 2I6« pape, né à Utrecht en 1459, mort en 1523, fut précepteur, puis ministre de Charles-Quint. Elu pape à la mort de Léon X (1522), malgré son origine flamande et son humble extraction, Adrien VI essaya sans succès de réformer le saint-siè^e, d’arrêter en Allemagne les progrès de Luther, de se tenir en dehors des divisions politiques des princes chrétiens, de réconcilier Charles-Qtiint et François I" et de les unir dans une expédition contre les Turcs. Malgré son savoir et son inépuisable charité, il déplut aux Romains par l’austérité de sa vie et ne parvint pas à bien gouverner les Etats pontificaux. Il mourut, considérant son accession au pouvoir suprême comme le plus grand malheur de sa vie. Adrien, dixième et dernier des patriarches russes, après avoir été métropolite de Kazan (1636-1700). Il lutta contre les reformes de Pierre le Grand. Son opposition, qui fut vaine, amena le tsar à supprimer l’entrée solennelle du patriarche à Moscou, cérémonie où l’empereur lui-même conduisait par la bride l’àne qui portait le prélat, puis, à la mort d’Adrien, à supprimer la dignité même de patriarche.

Adrienne Lecouvreur, drame en cinq actes et en prose, par A. Scribe et E. Legouvé, représenté pour la première lois au Théâtre-Français, le 14 avril 1849. Le sujet est l’ajnour de la princesse de Bouillon pour Maurice de Saxe. Elle a pour rivale Adrienno Lecouvreur, l’actrice en vogue de la Comédie-Française, et tout le drame repose sur cette rivalité. La scène capitale est celle où la grande tragédienne, invitée à réciter quelques vers dans une soirée que donne M°" de Bouillon, et se croyant abandonnée par son amant, qu’elle voit assidu auprès de la princesse, se trahit elle-même en jetant à la face de sa rivale ces vers de Phèdre à Œnone ;

CEQone !... et d

Qui, goûtaot d

Ont su se faire ua front qui ne rougit jamaia ! Il s’ensuit, entre la grande dame et la comédienne, une scène d’ironie et de rage où, sous des formes insolemment polies, elles se déchirent mutuellement le cœur. La comédienne sort victorieuse du salon de la princesse qui, pour se venger, lui envoie un bouquet empoisonné Maurice do Saxe, que ses créanciers ont fait emprisonnci pour dettes, délivré par la délicate générosité dAdrienne, n’c que lo temps de recevoir ses adieux et son dernier soupir.

Ce drame, outre son propre mérite, dut son grand succès à l’incomparable talent de Rachel. AdrIERS, conim. de France, dép. de la Vienne, arr. et à 21 kilom. de Montmorillon ; 2.020 hab. Eglise fortifiée. ADROGATION [si] n. f. Dr. rom. Action d’adopter une personne qui n’était pas sous la puissance paternelle, maîtresse d’elle-même, sui juris.

— Encycl. h’adrogation éiait plus solennelle que l’adoption. C’était un acte intéressant l’Etat. Elle exigeait primitivement : une enquête des pontifes sur les motifs de l’adoption, une autorisation législative donnée par les comices curiutes. et le consentement formel de l’adrogé. A la fin de la république, lorsque les comices ne se réunissaient plus, on faisait l’adrogation devant trente licteurs qui les représentaient. Enfin, à partir de Dioclétien, l’adrogaùou eut lieu par rescrit impérial. r>'adroi ;atiou avait 90

tous les effets de l’adoption ; mais, de plus, elle plaçait l-^enfants et tous les biens de l’adrogé sous la puissance <o l’adrogeant. L’adrogation des femmes et des impubères, âgés de moins de vingt-cinq ans, ne devint possible (|ua partir d’Antonin le Pieux, qui décréta en outre que l’adrogeant fournirait une caution pour les garanties des droits éventuels de l’adrogé.

ADROGÉ n. m. Celui qui avait été adrogé : Il fallait que Tadrooé appartint au se-xe masculin et fût pubère. ADROGEANT, ANTE n. Celui, celle qui prenait en adrogation ; Les créancts de l’ AXiTLOoé passaient à /’adrogeant. ADROGER (de ad, pour, et rogare, demanderl v. a. K11 T. de dr. rom., Prendre en adoption une personne suijKr^s. ADROIT, OITE (autrefuis on prononçait adret, etc. et même encore au temps de Corneille, qui fait rimer adroit»’ avec retraite — du lat. ad, à, et dextera, main droite) adj. Qui a de l’adresse dans les exercices du corps, dans le travail des mains : Bayard était adroit à tous les exercicps.

— Fig. Qui montre ou prouve de l’habileté, do la finesse : Diplomate ADROIT. Discours adroit.

— Loc. PROV. Être^adroit comme un singe, Etre très lia bile de ses mains, n Être adroit de ses mains comme un cochon de sa queue, Etre très gauche, très maladroit,

— Syn. Adroit, entendu, habile, industrieux, ingénieux. Le mot habile caractérise la conduite dans toute allai’ compliquée ou dans tout un ordre d’affaires. On nadroit que dans un acte simple ou particulier. L’adrr-M> est donc inféneîire à l’habileté. L’homme industrieiu c-a tout à la fois adroit et inventif. Celui qui est ingém- hj est seulement inventif, et le mot s’applique à de moindi' > choses. Celui qui est entendu est devenu propre à un ^<t vice à force de lettons ou d’expérience.

— Anton. Gauche, inapte, inepte, inhabile, lourd, lourdaud, maladroit, malhabile.

ADROITEMENT adv. Avec adresse, avec dextérité.

— Fig. Avec habileté, avec finesse : Une supêrioritt^ sottement négligée ne vaut pas une médiocrité adroitemi ;>t cultivée. (M"»» E. de Gir.)

ADROSTRAL (du lat. ad, auprès de, et rostrum , bp< j adj. m. Se dit d’une pièce de la mâchoire supérieure do quelques animaux.

— n. m. : Z’adrostraL.

ADROTHÉRIUM iri-om’ — du gr. adros, robuste, et / rion, bête sauvage) n. m. Genre de pachydermes fos^il (La seule espèce connue [adrotheriuindepressum^^row^ des phosphorites du Quercy [terrain éocène].) AdrUMÈTE ou HadRUMETE (lat. Badrumetw

vieille cité tyrienne située au S. de Carthage, sur la 1 orientale de la Tunisie. Elle tomba de bonne heure d ■ la dépendance de Carthage et fut conquise par Agathn. en 310 av. J.-C. Trajan fit de cette ville une colonie roni.i qui fut, dès le vi* siècle, la métropole de la Bvzacènc. 1 était beaucoup plus considérable que la ville contenir raine, qui en occupe l’emplacement.

Adry (Jean-Félicissime), bibliographe, néà ViDce^’ (Bourgogne) en 1749, mort àParis en 1818. On lui don bonnes éditions annotées de Boccace, de La Fontaine Télémaque, etc. ; une Notice sur les Elzévirs ; une Bi-’-f • littéraire de Port-Royal ; une Vie de Malebranche ; etc. ADSCAPÉAL adj. m. Se dit de l’une des pièces osseusiij de l’oreille interne.

— n. m. ; Z’adscapéal.

ADSGRIT {skri — lat. adscriptus ; de ad, auprès, et do scriptus, écrit) adj. m. Se dit, par opposition à sou^cnf, duo iota placé à la suite d’une autre voyelle. ADSTIPULATEUR n. m. Eu T. de dr. rom.. Celui qui stipule acccssûirenicnt, et à la suite d’un stipulant priii’ 1pal, le mémo objet que celui-ci. V. adstipclation. ADSTIPULATION {si) n. f. Dr. rom. Stipulation acrr soire qui accompagnait une stipulation principale, et ava 1 1 nécessairement le même objet.

— Enctcl. Sous le système de procédure des actioi’ . la loi, l’utilité de Yadstipulation résultait de l’anci- i règle qui défendait aux plaideurs de se faire représin en justice. Si l’on prévoyait qu’en raison d’une absenc de toute autre cause, on ne pourrait intenter l’acii" l’échéance, on avait lo soin de faire stipuler acces.-^u ment un adstipulateur, qui intentait l’action en temps m et ensuite rendait compte. L’adstipulateur était en rc.il un mandataire d’un genre spécial.

ADSTRICTION {ksi ~- du lat. adsirictio, même sens) n. f. Resserrement causé par un astringent.

AduaTUQUES (lat. Aduatuci ;de Arfwa/»ica, ville de Belgique, chez les Eburons), ancien peuple de la Gaule, issu des Cimbres et des Teutons, entre l’Escaut et la Meuse. (On a dit aussi Aduatiques.) — Un Addatuque (ou Auuatiqde). ADUÊITAM {tam’) n. m. Système opposé au duéitam,ou dualisme, dans la philosophie hindoustanique. (Lesaduéitamistes soutiennent que Dieu seul existe, que le monde n’est qu’une illusion. Ils ont pour adversaires les duéitamistes, qui admettent l’existence séparée de Dieu et du monde.) Adula ou AduiX f Adoidas Oros de Strabon). massif de montagnes de la Suisse, dans les Alpes Lépontiennes, compris elitre le Vorderrhein au N., le col Lukmanier et le Tessin a l’O.. le col de Jorio au S. .la route duSpliigen à 1 E. ; son sommet principal est le Rheinwaldhorn (3.398 m.). Le Hinterrhein sort d’un de ses glaciers, celui de Paradis ; ainsi peuvent se justifier les vers de Boileau : Au i’ietl du mont Adule, entre mille roseaux, I,e Rhin, tranquille et fler du progrès de ses eaux,... ADULAIRE (de Adule, montagne des Alpes) adj. Se dit d’une variété limpide de feldspath orthose qui se trouve au mont Saint-Gothard, autrefois VAdule.

— n. f . : Ujie adulaiee.

ADULATEUR, TRICE n. Celui, celle qui adule, qui flatte bassement et dans des vues intéressées ; La grandeur ne manque pat (/’adulatecrs.

— Adjectiv. : Mère adulatrice. Phrases adulatrices.

— Syn. Adulateur, flagorneur, flatteur, louangeur. Le louangeur ne loue que pour louer. Le flagorneur louo à tout propos et avec maladresse. Le flatteur loue pour plaire. L adulateur loue avec bassesse et hypocrisie. ADULATIF, IVE adj. Qui sert à aduler, qui a le caractère de l’adulation : Vers adulatifs. (Peu usité.)