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i)

irando ot on Potito Abazio, comprond trois districts et oi-rno, sur lo littoral do la nior Noiro, los deux districts iiiliiaiiis ili ! Soukiioumsk et do Tclicrnomorls. Lo priuco

.ii.rn.’iiiTiisido à Soijak-Sou, villo do 5.000 hab.

Abb, vilh- do l’Arabie (Yémen). l’op. : environ 5.000 bab.

ABBACOMITAT n. m. Etat, qualité d’.abbacomile.

ABBACOMITC (du lat. ttbbas, abbé, et cornes, eomilis,

ABB

ABBAYE

ABBADESQUC adj. <iui appartient à 1 aidjo pend, t|ui lo caraclùriso. (Vieux.)

ABBADIE ’.I :i<-.|iii" ; .-r-lrlirc- lli.-.>l"-ji.-n f ! àNay (l ;, Vyniu-.- .mi hi-.i. ni. m-, ,, >l,,r.

(Luudros, IGOOj, écrite par ordre doGuil-

Abbadie (Antoine-Tliomson d’), voyageur français, né à liiiMiji en 18111, mort ù Paris en 1S07. iTvisitalo lîrésil, rKi ;ypio, ot lit des i’x|.l.irations dans l’Ktliiopio ot dans le pays des (îallas, de is ;i7 à 184S. Il fut élu membre do l’Ai-adcniie des si-iences en 1867, et alla, en 18S2, observer ù .Saint-lJoniinguo le passage do Vénus sur le soleil. Son priiiei[ial ouvrage est la Géodésie de la haute Ethiopie (Pans, 187 ;!). — Son frère, Arnaud-Michel d’Abbadie, né a Uulilin en 1815, mort en 1893, a voyagé en Algérie, on Egypte, ot a exploré l’Ethiopie et le pays des dallas avec A"ntoino-Tliomson. On lui doit un récit d.o .son voyage intitulé : Douze ans dans la haute Ethiopie (Paris, 1808).

Abbaretz, comm. du départ, do la Loire-Inf’", arr. et à 21 kil. de Châteaubriant, canton de Nozay, à la source de risae, affl. g. do la Vilaine ; 2.700 hab.

AbbaS, oncle paternel de Mahomet, né en 5GG, mort l’an 32 do l’hégire (652). Il fit d’abord la guerre à son neveu, l’accusant d’imposture, tomba en son pouvoir au comliat de Bedr, et lo servit depuis avec un inaltérable dévDiicinrnt. — T’n de ses arrière-petits-tils, Aboul-Abbas, fut K’ ( lu-1 dr lillnstro dynastie des Abbassides.

AbbasI", du le firanrf, schah do Perso (de 1585 à 1628), do la dvnasiiu dus Séhs Proclamé schah de Perso par les uubb s du Khorassan du vivant mcme do son i)ero Melumm(d Konda Bendéh (lo82) il devint bientôt le nin(r< lit il h lu 1 ^^ lum et s ucLupa do le paciher 11

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t, né prés iso à •0 do

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aCL dillLiLiii’s princes une alliance oflenbne et delensivo contre] empire ottoman qui détenait une partie do ses Etats (1600). En 1602, il chasse les Turcs de son royaume et consacrf la ruine de leur dumiiialiyii en Perse par la victoire de Shibled ((Mitro .Sulianièh et Tauris). Le royaume put alors ’, O’ iouir d’une tranquillité in- ^’^ ^-^^ connuedepuislongtcmps. Abbas Io<-, te Grand. En lG-22, Abbas I" enleva

aux Portugais, avec l’aide de la Compagnie anglaise des Indes, l’ile dOrniuz. L’administration intérieure du schah Abbas dépas.sa en perfection ot en sagesse celle de ses prédécesseurs. Ispalian, choisie comme capitale, s’cmuellil beaucoup. De nombreux travaux publics furent entrepris ; la^^riculture reçut des encouragements. Equitable et sévère, Abbas chassa des administrations et des tribunaux les itrévaricateurs et les gens tarés. Très attaché à la relii,’ion chiite, il eut l’esprit assez largo pour laisser aux Arméniens le libre exercice do leur culte, et pour se montrer bienveillant envers les autres chrétiens. On lui rcproclio avec raison d’avoir fait assassiner un de ses fils et crever les yeux aux deuxautres ; mais ses sujets, étrangers aux intrigues do la cour, l’adoraient. Il est con-

sidéré comme lo plus grand roi de la Pi

— BiBLiOGR. : Ant. de (i.’iaj. //- ,. - ./ - t/randi-s fiuerres et victoires obtenues / ,’ ' .(/has

(Rouen, 1646) ; Tavernier, - , , I’ i . , llvclyn

Philip Shirley, Stemmata .S/i." ;. i. !. ;.- : LuniiL^, 1m1 ;.

Abbas II, schah de Perse, do la dynastie des Scfis,

• fils do Schab-Séfi, né en 1632, mort en 1666. Il monta

sur 11’ trûnn drs iiiii, et sut do bonne heure se concilier

touhs l.’s sviiip ;i(liii ^. Il montra de la bienveillance aux

voy ;iLMiiis ii,iii. ;;tiv (liai. lui et Tavernier, et do la toléran. T -hmi > li -> . lu imhus. Lorsqu’il rit sa seule expédition [iiiii( ;iii-r, iii>iii lr [■(■■-uliat l’ut la conquête do Kand. -iliar. |in-r jui l’cim-, |i ;tr Al.ii :is !’■■■, mais retombée SOUS

la iK ii :i(i.>ii ni..’ji.lr, Ir^ j. :( -.ans lurent étonnés do voir

les oiih’hTs |.rr]ii.srs ,1 [.’i lu uni 1 1 m’e dos vivros pa^^cr co

Alil

H

K|iit>r

. ..iirouiic dùsU : be N ;idir-KouIy-KIian, l’anc

il a lui, lia. Ir irii.Ui souvent .. i> nr sesjours.

Ir P.i’se de la dynastie des s de Tliahmasp ÎI, et il fut l’âge de huit mois (1732), par

hamelier qui devait lui suc-

s*lc nom de Nadir-Schah,

Abbas-MIRZA, vali-ahd ou prince héritier de Perse i ;sr.-i8 :j ;j). n sallia à Napoléon I" pour lutter contre les

usses et débuta par des succès ; mais il fut battu par eux

après los défaites do l’ompcrour ot dut signer, on 1811, un traité désavantageux. Vainqueur dos Turcs los années suivantes, il conclut avec oux la paix d’Erzcroum (1823). Doux ans après, il reprit la lutte contro les Russes, fut vaincu on 1826 ot signa, en 1828, lo traité do Tourkinantchaï, qui donna à la Russie une partie du territoire persan. Son père, Feth-Ali, régnait encore quand il mourut.

AbbaS-PACHA, vice-roi d’Egypte (1813-1854), petit-fils do iMéliémel-Ali et fils de Tossoun-pacha. A la mort d’ibrabim-iiacha (isis,, Abbas .b-vint pacha d’Egypte. Anl,ipailiiqiie aux n’Iinim-s iiiï.pirccj, par les idées curo- ■■ ’ , en Egypte, lo

p ;ir s’c-xecuter,

ir( !-roi. Mais 

I irn.ot suivit «1. hùmet-Ali. Il Llabiir une ligue télégrare yuez et Lo Caire. Lors do à Abd-lil-Medjid un corps t contre les Russes. Abbas-

UJ.p

)mtt-i-clivnfdeG,dhan’}. 11 lini !. et reçut en récompense (185 :îj il écarta toujours dos affaires li

. nègre

t^AIi

Âbbas-pacha Uilmi.

faisait l’afro chaque année sur les confias tic la partie méridionale do ses Etats.

Abbas-PACHA HILMI, khédive d’Egypte, no en 1871. Fils aiiM’ il.i Uli..li.’ Méhémct-Towfik, il rit ses études au ThercMaiiiiiÉi d-- i.’iinc. Lorsque son père mourut, en

1802, b- |r ■ priiM-n

partit puur Le Cairo et reçut du iSultan lo firman d’investiture à la date du 26 mars. Il sut gagner les symi.atliiès populairt ! s eu ahulissant ou en réduisant quelques taxes, et manifesta l’intention do s’afi’ranchir de la tutelle anglaise. En janvier 1893, il voulut faire acte do souveraineté en congédiantquatre minis- tres ; mais lord Cromer intervint. Forcé de transiger et de céder, il déclara qu’il suivrait désormais les conseils de l’Angleterre dans toutes les occasions importantes. En juillet 1893, il se rendit à Constantinople, où fut reçu par le Sultan. En 1895, il épousa une jeune esclave circassienno, Ikbal-Hanem, et remplaça son ministre Nubar-pacha par Mustapha-Fehmi-pacha, tout dévoué à l’Angleterre. Sur l’injonction de cette puissance, il laissa puiser dans la réserve de la caisse de la Dette l’argent nécessaire à l’expédition anglo-égyptienne qui s’empara de Dongola, au Soudan, en 1 896. Ce procédé illégal fut condamné .par les tribunaux. Abbassides, deuxième dynastie des califes arabes successeurs de Mahomet, fondée en 750 par Aboul-Abbas, descendant d’Abbas, oncle du Prophète. Avant lui déjà, la postérité d’Abbas avait combattu les Ommiades, dont les Arabes acceptaient difficilement la domination, et s’était fait désigner comme héritier éventuel du droit au califat ; avec lui, elle se substitua aux Ommiades, et étendit son pouvoir sur le monde musulman tout entier. Après Anbar et Koufa, BaD :dad, fondée en 762, devint la résidence des califes aboassides, qui, au nombi’e de trente-sept, régnèrent jusqu’en 1258, époque où un petit-fils do Gengis-Khan, Honlagou, mit fin à leur domination.

Ces califes se sont de très bonne heure désintéressés des affaires, non seulement de l’Espagne abandonnée par eux aux Ommiades, mais encore de l’Afrique ; ils ont concentré toute leur attention sur l’Asie, à qui ils donnèrent une organisation administrative nouvelle, ot dont ils développèrent la prospérité. Au temps d’Haroun-al-Raschid (78G-809), l’empire abbasside fut à la tête de la civilisation ; mais ta décadence ne tarda pas à commencer. Dès la seconde moitié du ix« siècle, le défaut d’unité des populations gouvernées par les califes et l’absence d’une loi de succession au trône ébranlèrent l’empire et en amenèrent lo démembrement ; un siècle plus tard, Radbi dut abandonner à une sorte de maire du palais toute la puissance temporelle, et ne plus garder pour lui que le spirituel. Dès lors, les califes de Bagdad ne régnent plus que sur leur capitale ; ils la conservèrent jusqu’au jour où s en empara Iloulagou. Celui-ci fit étrangler le calife Moustasim et mit fin à la dynastie abbasside, dont les survivants essayèrent, plus tard, de faire revivre lo pouvoir. Dans ce but, quatorze princes abbassides prirent successivement le titre de calife, mais ils n’exercèrent qu’une autorité spirituelle dont le dernier d’entre eux se dessaisit en 1517, en faveur du Sultan ottoman Selim I".

— BiuMOCR. : Quatremère, Mémoires historiques sur la dunastie des khalifes ahbasides (Paris, 1837) ; G. Weil, liistoire des califes (Manheim, 1846-1862) ; Sédillot, Histoire des Arabes (Paris, 1854).

AliiKinaoïir . . . .

Al-Matllii

AIHiidl

llaroun-al-Ras-

Al-Amin

Al-Manioun. . - . Al-Moutasim. - . Al-Watliiq

773 Al-Mouhtadi . . 78o Al-Moutamid. . 786 Al-Moutadhid . Al-Mouktafi . . 803 Al-Mouqtadh- . 813 Al-Qahir

89i Al-Moustatuhir. 1118 902 Al-Monslarchid. 1135 908 Ar-Rachid .... lias 932 Al-Mouqt(in . . . IKiO 93 ; Al-MouStnndjul. 1170

orfj Al-Radhi 940 Al-Moustadhi . . 1180

842 Al-Mouttaqi. ... » ;* Au-Nasii- 1225

847 Al-Moustakft. . . 916 Ath-Thabir. . . . 1236 l-Moiilawakkil. 861 Al-Mouti . . . . 974 Al-Moiistansir. . lïW

Al-Momitiisir . . 862 At-Taî . - 991 Al-Moustas.im . . 1258

AUMoiislain ... 806 Al-Qadtr 1031

Abbate (Niccûlo DELL’), peintre, sculpteur et archileitu italien, né à Modène vers 1512, mort à Paris en ir.7l. Il se forma à l’école de Jules Romain. Appelé par le Primatice A Fontainebleau, il exécuta au château des peintures mythologiques ( V(e dUlysse) aujourd’hui disparues. Il fut, avec Pnmatice, le fondateur de l’écolo aito .■ de Fontainebleau u. Ses principales œuvres : Naissance du Christ, Adoration des Mages, sont à Bologne. Son nom francisé sur les Comptes des Bâtiments du roi est « Nicolas Labbo II .

ABBATIAL, ALE («i) adj. Qui appartient, qui est propre à l’abbé, ù, l’abbosso oui l’abbayo : Ùroiit AUUAtiAvx. Henri IV fit dans l’énlise auuatialb de Saint-Denis ton abjuration publique. (St-Simon.) il Qui ressomblo A un abbé : Figure aehiatialb.

~ Substantiv. Le palais abbatial, l’abbayo : Un bel abbatial. Une belle abuatialk.

I ^’abbé d’un mo-

AbbATUGCI (Jacques -Pierre), général français, né on Corse en 1726. mort en 1812. U défendit victoriousemeiit son pays ( ontro les Génois, fut moins heureux contro la France, fit sa soumission et fut nommé maréchal de camp par Louis XVI. Sous la République, il lut chargé do défendre la Corse contro Paoli et les Anglais, mais il échoua, rcu’ tra en Franco et accompagnaon Italie lo général Bonapart*-.

AbbatuccI Charles), général français, fils du précédent, né en Corse en 1771, mort en 179G. Aide de camp du général l’icliegru, Abbatucci prit une part (jloricuso aux coinltats du Caleau-Cambrésis, do Landrecics et do Menin (1701). 11 se distingua par tant do bravoure, au premier passage du Rhin, qu’il y gagna le grade de général, et lorsque Moreau, après èlro entré eu Bavière, dut battre en retraite, il chargea lo général Abbatucci do commander son arrière-gardo, puis de défendre Iluninguo contro les Autrichiens. Quand lo prince do Furstemhërg vint investir la place et proposa à Abbatucci de la lui rendre : » Gagncz-Ia, n répondit laconiquement ce dernier. En luisant une sortie, il fut blessé mortellement. — Les ailii-s détruisirent, en 1815, lo monument que Moreau avait fait élever à la plaie où était tombé cr- bci-us do 26 ans ; mais ’■(’ monument a été rtMMiifié plus tard.

Abbatucci ( Jacques- Pierre- Charles), neveu du précédent, magistrat et homme politique français, né en Corse en 1792, mort à Paris en 1857. Elu député en Corse, il fit une opposition des plus acharnées au ministère Guizot. Après la révolution de 1848, il fut nommé conseiller à la cour d’appel de Paris et conseiller àla cour de cassation. Député du

Abbatucci (Charles).

Loiret à la Constituante et à la Législative (1849), il soutint la politique du président Louis Bonaparte. Après lo coup d’Etat du 2 décembre 1851, il devint sénateur et ministre de la justice.

— L’aîné de ses trois fils, Jh. -Charles (1816-1885), fat député à la Législative (1849), conseiller d’Etat sous l’Empire et membre de l’Assemblée nationale (1871-1876 ;;

— le second, Antoine-Dominique (1818-1878), devint général :

— le troisième, Paul-Séverln (1821-188SJ, fui à 

diverses reprises député de la Corse.

abbaye [bè-i — du lat. abbas, abbé) n. f. Monastère d’hommes ou de femmes, dont les revenus constituaient un bénéfice au profit de l’abbé ou de l’abbesse qui le dirigeait : Les ABBAYKS ont puissamment contribué au développement de l’agriculture, des lettres et des sciences. :i Le bénéfice même, le revenu dont jouissait l’abbé : Sully, tout huguenot qu’il était, avait des abbayes. (Balz.) n Les bâtiments de la communauté, du monastère.

— Abbaye en règle. Celle à laquelle on no pouvait nommer pour abbé qu’un religieux, ii Abbaye en commende, Celle à laquelle on pouvait nommer un laïque ou un abbé séculier, li Abbaye royale, Celle qui était fondée ou dotée par un roi. n Abbaye mère, Abbayo qui avait donné naissance à plusieurs monastères du mémo ordre. On l’appelait aussi " abbaye chef d’ordre ». K Abbaye élective, Abuayo qui avait le droit de nommer son supérieur.

— Abbaye de Mon te -à-regret. Argot. Jadis la potence, aujourd’hui la guillotine.

— PROV. Pour un moine l’abbaye ne faut, ne chdme pas, L’absence d’une personne ne doit pas empêcher une affaire de se conclure, une partie de plaisir d’avoir lieu.

— LiTTÉBAT. Abbaye de Théléme. Endroit où tout est en abondance, et où la vie est remplie de toutes les jouissances matérielles : La Touraine est la véritable abbaye DE Thêlème. (Balz.) [C’est une allusion à l’une des plus charmantes créations de Rabelais.] V. Thélème.

— Encycl. En France, les plus anciennes abbayes sont celles deLigugé et doMarmoutier (le grand monastère, majus monasterium), fondées au iv* siècle par saint Martin, évêquo de Tours, et celle do Lérins fondée au V* siècle par saint Honoré ou Honorât, évoque d’Arles. C’est la règle de saint Benoit qui organisa véritablement lo monachisme en Occident ; c’est d’elle que date la constitution do l’abbaye. Dès le vir siècle, la plupart des monastères, abandonnant leurs anciennes règles, simples traités d’ascétisme, adoptèrent celle de saint Benoit, qui devint obligatoire au ix° siècle. Dès lors, l’abbayo fut en (pielque sorte une institution bénédictine.

Les abbayes bénédictines demeurèrent un temps indépendantes les unes des autres. Les seules relations do dépendance étaient celles qui unissaient l’abbayo à ses prieurés ; encore arrivait-il souvent qu’un prieuré prenant do l’importance était élevé au rang d’abbaye et soustrait à l’autorité de la maison dont il dépendait d’abord.

Doux réformes eurent pour résultat do grouper les abbayes. La réforme clunisicnne tendit à n’en laisser subsister qu’une, l’abbaye mère do Cluny, ci décida que jamais un prieuré de l’ordre ne pourrait être élevé au rang d’abbaye. Toutes les abbayes no se soumirent pas i cette rétornie ; mais celles qui gardèrent leur titre ne tardèrent pas à en perdre les privilèges, puisque leur abbé fut à la nomination do l’abbé do Cluny. Les seules abbayes clunisienncs indépendantes sont celles qui, comme Hirschau en Allemagne, s’affilièrent simplement à l’ordre, après en avoir adopté les constitutions.

Dans la réforme cistercienne, les abbayes gardèrent leur titre et leur personnalité. L’abbé de Citeaux, le « chef d'ordre <>, n’eut point les autres abbés à sa nomination : il dut seulement les conlîrmcr.