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— Par ext. Tout homme qui porto l'habit ecclésiastique. — Abbé régulier, Supérieur de religieux, qui était régulier lui-même, et portait l'habit de son ordre. n Abbé chef d'ordre, Supérieur d'une abbaye chef d'ordre, comme Cluny, Cîteaux, etc. Il Abbé commendataire, Laïque ou ecclésiastique séculier qui tenait une abbaye en commende. Il Abbé in partibus, Celui dont le monastère avait été détruit ou était occupé par les infidèles. Il Abbé crossé et mitré, Abbé qui avait une autorité pleinement épiscopale, et qui, comme les évêques, portait la crosse et la mitre. u Abbé coadjuteur, Celui qui était adjoint à un abbé pour l'aider à remplir ses fonctions, et qui lui succédait ordinairement. n Abbé de cour, Abbé qui fréqUentait plutôt la cour que l'église. Il Abbé in mino-ribus, Abbé qui n'est encore que dans les ordres mineurs. il Abbé général. Ce titre a été porté par le supérieur des méchitaristes (église arménienne) et par ceux de Cîteaux et de Cluny. C'est aussi le nom que l'on donnait, en Angleterre, aux abbés mitrés et crossés.

— Abbé du peuple, Magistrat populaire qui fut créé à Gênes en 1270. (Cette dignité fut abolie en 1339, et remplacée par le dogat.) — Abbé, Jeu dans lequel celui qui le conduit, appelé abbé, est imité par les joueurs, dans chacun de ses actes. — S'empl. adjectiv. : Père ABBÉ. PROV. et FIG. : Nous l'attendrons comme les moines font l'abbé, S'il n'arrive pas à l'heure de dîner, nous nous mettrons à table sans lui. n Le moine répond comme l'abbé chante, Les inférieurs ont l'habitude de pren- Abbé de cour dre le ton et les habitudes de leur (xvute siècle). supérieur. Il Être comme l'abbé Ro-gnonet , qui de sa soutane ne put faire un bonnet, Ne savoir tirer aucun parti d'une position avantageuse, et gâter la meilleure affaire par sa maladresse. Il n n'y a point de plus sage abbé que celui qui a été moine, L'homme qui a obéi est celui qui sait le mieux commander. — ENCYCL. Abbé a désigné à l'origine des personnages vénérables par leurs vertus et leur science. Quand saint Antoine, au ive siècle, eut donné l'impulsion à l'ordre monastique, on appliqua le nom d'abbé aux solitaires que la foule respectait pour leur austérité. Mais on ne tarda pas à l'attribuer spécialement au supérieur des cénobites, qu'on appelait encore higoumène et archimandrite. L'Orient n'a gardé que ces deux derniers termes ; l'Occident les a rejetés pour s'attacher à celui d'abbé. Toutefois, seuls les bénédictins et les chanoines réguliers do Saint-Augustin ont appelé leurs supérieurs de ce nom : les autres ordres religieux ont eu recours aux expressions de prieur, gardien, provincial, etc. La règle de saint Benoît attribue à l'abbé (soumis primitivement, avec tout son monastère, à l'ordinaire) les pouvoirs les plus étendus : il consulte ses moines, sans être obligé de suivre leur avis ; il a la direction spirituelle et l'administration temporelle de son abbaye, guide ses moines dans la voie de la piété, règle leur travail, pourvoit à leurs besoins •, il est 1 intermédiaire du couvent avec l'extérieur ; il se fait aider dans ses fonctions par des dignitaires à sa nomination (prieur, hospitalier). Les abbés tendirent de bonne heure à s'exempter de l'obédience épiscopale ; les uns obtinrent l'exemption pas-sive leur conférant simplement la juridiction sur leurs religieux ; d'autres l'exemption active leur attribuant la juridiction sur toute la population laïque ou monacale dépendante de l'abbaye. La distinction entre exempts et non exempts n'existe plus. L'exemption ne saurait aller contre les droits de l'évêque, qui seul peut autoriser l'établissement d'un monastère dans son diocèse et permettre aux religieux d'y prêcher et d'y confesser. L'abbé est élu par les moines de son abbaye. L'élection se fait par inspiration, quand les moines acclament d'une seule voix celui qu'ils choisissent pour supérieur. L'élection a lieu par compromis, si les moines désignent des délégués chargés de choisir l'abbé. Enfin, il y a l'élection au scrutin secret. L'abbé doit se faire confirmer dans les trois mois par son propre évêque ou, s'il est exempt, par son supérieur général ou par le pape. La société laïque ne tarda pas à faire tous ses efforts pour s'arroger le droit de nommer le supérieur du monastère. En France, le concordat de l516 entre Léon X et François Ier attribua ce droit au roi d'une manière générale, à la simple condition pour lui de faire son choix parmi les religieux du même ordre. Pour les abbés à la nomination du roi, la confirmation était remplacée par les lettres de provision que leur octroyait le pape. Pour les abbés généraux ou chefs d'ordre, le droit d'élection fut maintenu ; il n'en pouvait être autrement, le pouvoir de ces abbés s'étendant bien au delà des limites du royaume. Le droit d'élection fut également maintenu pour les abbés temporaires. Ces derniers avaient été institués dans le but de restreindre le pouvoir considérable des abbés ; car, élus à temps, ils pouvaient moins abuser de leur autorité. Parfois l'administration du monastère était confiée à un abbé commendataire. Celui-ci avait la jouissance des droits temporels attachés au titre d'abbé, administrait le temporel et était tenu, en principe, à la visite de son ab-baye ; mais le plus souvent il se faisait remplacer par des custodinos. On sait à quels noms on vit plus tard l'accole-ment singulier du titre d'abbé : Chaulieu, Prévost, Voise-non, de Bernis, Delille, etc. Primitivement, l'abbé pouvait n'être pas prêtre, parce que d'abord c'était l'évêque seul qui conférait aux religieux du monastère les ordres sacrés ; mais, dès la fin du ve siècle, les abbés furent munis du pouvoir de conférer à leurs moines la tonsure et les ordres mineurs, parfois même le sous-diaconat, et dans ces conditions, il eût été inconvenant que l'abbé ne fût pas prêtre. En pratique, il le fut ordinairement dès le ive siècle ; au ixe, le concile de Rome de 826 en fit une loi. De bonne heure, les abbés jouent un rôle considérable dans la vie de l'Eglise. Au vie siècle, plusieurs apparaissent dans les conciles comme représentants de leurs évêques. C'est au huitième concile de Tolède (653) qu'ils signent en leurs noms propres ; de là cet usage se

répand en France et dans la chrétienté. -- L'abbé prend place dans la hiérarchie ecclésiastique immédiatement après l'évêque. Le concile de Trente limita le privilège de voix délibérative aux généraux d'ordre et à certains abbés exempts. Il y a, en effet, une hiérarchie parmi les abbés : les exempts sont ait-dessus des non exempts, et, parmi les exempts, quelques-uns ont une importance particulière : tels les chefs d'ordre, les abbés de Cîteaux, do Cluny, du Mont-Cassin. Les deux derniers disputèrent à celui de Marmoutier le titre d' c, abbé des abbés »; le concile do Rome, en 1126, le réserva au supérieur du Mont-Cassin ; le général des clunisiens se fit appeler archiabbé ; l'abbé de Saint-Martin en Hongrie eut le même titre ; celui de Fulda se qualifiait e primat des abbés de l'Empire ». Par le temporel de son abbaye, l'abbé tient dans la société féodale un rang des plus élevés. Sans parler de la situation personnelle de certains abbés, Suger, Mathieu de Vendôme, rappelons que l'abbé de Saint-Denis siégeait au parlement de Paris, celui de Cluny au parlement do Dijon ; en Allemagne, avant la sécularisation, onze abbés portaient le titre de « princes », et dix d'entre eux sié-geaient aux diètes d'Empire. Dans le haut moyen âge, plusieurs seigneurs laïques réussirent à se faire élire abbés ; quelques-uns même ad-ministrèrent à la fois plusieurs abbayes, c'est-à-dire s'en approprièrent les revenus ; la di-rection spirituelle du monastère restait confiée au prieur. Les rois de France s'intitulaient u abbés de Saint-Martin de Tours ». L'abbé obtient parfois le privi-lège des insignes pontificaux ré-servés aux évêques. L'usage du bâton pastoral remonte aux ori-gines presque de l'ordre monas-tique ; ce n'est que dans le cours des siècles qu'il devint un insigne distinctif des évêques ; les abbés se virent obligés d'y renoncer, à moins d'obtenir un privilège du saint-siège. L'anneau n'est guère concédé aux abbés avant le xin. siècle. La mitre, d'usage ancien chez les abbés anglais (vine siè-cle), se répand au xi. siècle ; mais Clément IV régla en 1266 que les abbés exempts ne pour-raient porter que la mitre auri-phrygiée, sans perles ni pierres, par respect pour les évêques aux-quels est réservée la mitre pré-cieuse ; les abbés non exempts se contentaient de la mitre blanche. La sandale liturgique se rencontre dès le vue siècle aux pieds des abbés ; au xe, ils ne peuvent la porter que s'ils en ont obtenu la concession du souverain pontife. L'usage des insignes pontificaux est parfois limité à des cas spéciaux. L'abbé a droit au titre de « Très-Révérend Père » ; l'abbé général à celui do «Révérendissime ». L'abbé a son propre sceau, indépen-dant de celui de l'abbaye. Les abbés commendataires avaient usurpé le droit de porter le rochet. — A l'époque carolingienne, on appela abbas curix (abbé de la cour) le chapelain du souverain, et abbas castrensis (abbé de camp) le chapelain militaire. Plusieurs chapitres donnaient le nom d'abbé des fous à un chanoine chargé de signaler certaines inadvertances. Les jeux de la Fête-Dieu, à Aix (Provence), avaient leur abbé de la jeunesse; la confrérie des Cornards ou Conards, à Rouen, était gou-vernée par un abbé; à Arras, les magistrats municipaux, les juges et le peuple nommaient, chaque année, un abbé de liesse; les étudiants novices choisissaient, chaque an-née, à Paris, un abbé décoré du titre d'abbé des béjaunes. L'Ecosse eut son abbé de la déraison. En France, l'habitude de donner le nom d'« abbé e à des séculiers qui n'en avaient ni l'habit, ni la résidence, fit bientôt étendre ce titre à tout ecclésiastique qui n'en avait point d'autre. On le donne aujourd'hui même aux ecclésiastiques titrés, comme un cure ou un chanoine ; on pousse l'abus jusqu'à l'attribuer à des réguliers, tels que les franciscains. — BIBLIOGR. : Dom F. Chamard, les Abbés au moyen âge (Rev. des guest. historiq. [1885]).

ABBÉ ***, pseudonyme de l'abbé Michon, auteur du Maudit, de la Religieuse, etc.

Abbé (L'), roman de Walter Scott (1820), dont le sujet est l'évasion de Marie Stuart du château de Lochleven. L'abbé Ambroise, qui donne son nom au roman, n'y joue qu'un rôle secondaire ; le véritable héros est Roland Grieme, orphelin recueilli et élevé par la reine d'Ecosse. L'auteur revient ici à l'histoire de ce pays vers la fin du xvie siècle. Il représente non plus la lutte politique do deux races rivales, mais le choc de deux croyances religieuses. Il a merveilleusement décrit la réaction pres-bytérienne contre le catholicisme, sous la minorité ora-geuse de Jacques Pr. Il a surtout su reproduire avec beaucoup d'habileté le mélange de courage et de fai-blesse, de fierté et de coquetterie, qui forme un des traits saillants du caractère de Marie Stuart. Le dénouement est imparfait, ou plutôt, il n'y a point de dénouement. La fuite de Marie Stuart en Angleterre, après la déroute de son armée et la ruine de son parti, no termine rien, et laisse le lecteur dans la même perplexité sur le sort des autres personnages.

Abbé Constantin (L'), par Ludovic Halévy (1882). Le succès de ce roman a tenu surtout à ce qu'il parut lorsque le naturalisme était à son apogée, et que les exa-gérations de l'école commençaient à provoquer la lassi-tude. Un vieux curé qui est la providence de ses pau-vres"; une châtelaine, ancienne écuyère, qui fréquente le presbytère et dont le bon curé devient le commensal ha-bituel ; un lieutenant qui épouse la soeur de la châtelaine, cela reposait des moeurs brutales de l'Assommoir et de Nana. Tout le monde est vertueux dans ce roman, mémo les personnages épisodiques : un bon notaire, la bonne vieille servante Pauline et un jeune viveur pas méchant du tout. L'historiographe de la famille Cardinal est de-venu ici l'émule de Berquin. — De ce roman une comédie

Abbé de Saint-Germain-des-Prés. (Pierre tombale du xie siècle.)

ABBÉ - ABBESSE en trois actes, en prose, a été tirée par Crémieux et De-courcelle (Gymnase, 4 nov. 1887). Les adaptateurs ont développé quelques rôles épisodiques. Cette pièce a oh-tenu un grand succès, grâce à son charme exquis et aussi grâce au talent de l'acteur Lafontaine.

Abbé Tigrane (L'), par Ferdinand Fabre (1873). L'au-teur, dans ses ouvrages, s'est surtout adonné à l'étude des moeurs ecclésiastiques. Dans ce volume, il nous montre, en l'abbé Rufin Capdopont — Tigrane n'est qu'un surnom dérivé de tigre — un homme farouche et ambitieux. Ce Tigrane, ancien porcher, est hanté par le souve-nir de Sixte-Quint. Devenu supérieur du grand sémi-naire de Lormière, il rêve d'être évêque. Ferd. Fabre peint magistralement l'humeur sombre de ce dominateur, ses rages, ses désespoirs, lorsqu'il guette de l'oeil la crosse, la mitre et l'anneau que l'Eglise est trop lente à lui jeter. 11 va sans dire que l'abbé Tigrane renverse tous les ob-stacles qui se rencontrent sur son passage. Il remplace d'abord son évêque, mort d'apoplexie ; puis il devient ar-chevêque. Le roman le quitte au moment où, devenu car-dinal, il lève les yeux encore plus haut : c'est la tiare que désire Tigrane. Cette oeuvre est remarquable par la pro-fondeur de la conception et par la vigueur des peintures.

ABBECOURT, hameau du dép. de Seine-et-Oise, comm. do Poissy. Eau minérale froide, laxative, bicarbonatée calcique et ferrugineuse.

ABBEMA (Louise), femme peintre française, née à Etampes en 1855. Elle descend de Louise Contat, la célè-bre actrice de la Comédie-Française, et du comte Louis de Narbonne, ministre de la guerre en 1791. Mn. Abbema débuta au Salon de 1874 et ne tarda pas à attirer sur elle l'attention par la franchise et la souplesse de son talent. On a d'elle des portraits, parmi lesquels il faut citer celui de Paul Mantz, des peintures décoratives, des fleurs, de 'fraîches aquarelles, des médaillons et des eaux-fortes.

ABBÉOKOUTA ou ABEOKOUTA, ville d'Afrique (Guinée orient., côte des Esclaves), dans l'Etat d'Yorouba, sur la rive g. de la rivière d'Ogoun ; 120.000 hab. Fondée en 1825, dans une contrée salubre, sur un plateau de 167 m. d'ait., par des esclaves fugitifs, quo vinrent rejoindre des hommes libres, principalement de la nation des Egbas, cette ville a perdu en partie son caractère de république indépen-dante et est aujourd:hui comprise dans les pays de pro-tectorat britannique dépendant de la colonie de Lagos. Les habitants se livrent surtout à la culture ; mais les fabriques d'étoffes, les teintureries y sont déjà nombreuses.

ABBESSE n. f. Supérieure d'un monastère de religieuses ayant titre d'abbaye : Le corps d'Abailard fut porté au Paraclet, dont Héloïse était ABBESSE. (Hénault.) — Abbesse triennale, Celle qui n'exerçait les fonctions supérieures quo pendant trois ans. :l Abbesse perpétuelle, Celle qui était nommée à vie. if Abbesse générale, Abbesse dont l'autorité s'étendait sur plusieurs abbayes. — Le nom d'abbesse se donnait aussi à la supérieure d'un chapitre do dames, et lui conférait, à défaut d'une autorité réelle, une haute considération dans le monde. — ENCYCL. L'institution des abbesses est postérieure à celle des abbés. Les abbesses étaient autrefois élues par leurs communautés, au scrutin secret et à la majorité absolue ; on les choisissait parmi les plus anciennes et les plus capables de gouverner. Grégoire le Grand exi-geait que l'abbesse eût 60 ans ; la limite d'âge, abaissée à 30 ans par Innocent IV, a été fixée à 40 par le concile de Trente. Les abbayes de filles conservèrent longtemps, en France, ce droit d'élection, parce qu'elles n'avaient pas été comprises dans le concordat entre Léon X et François Ier. Lorsque ce roi se fut attribué la nomination aux abbayes de filles, seules les clarisses, les religieuses de l'Annonciade et celles de Sainte-Elisabeth conservè-rent le droit d'é-lection. Les ab-besses avaient l'administration du temporel, la direction géné-rale du couvent et l'exercice des droits civils et féodaux ; mais elles ne possé-daient pas do juridiction spi-rituelle . Lors -qu'elles ont eu le pouvoir d'en-tendre la con-fession de leurs I religieuses, il ne s agissait pas d'une confes-sion sacramen-telle. Pour le spirituel, elles relevaient de l'évêque diocé-sain. Celles mê-me qui étaient exemptes de l'ordinaire — ce qui n'a plus lieu aujour-d'hui — ne pouvaient cependant choisir le confesseur de leur maison sans l'assentiment de l'évêque . Elles ne pouvaient faire elles-mêmes la visite des maisons dépen-dantes de la leur ; elles nommaient à cet effet un vicaire. Comme les abbés, les abbesses perpétuelles ou élues à vie devaient être bénies par l'évêque ; celles qui n'étaient élues qu'à titre temporaire ne recevaient pas la béné-diction. Leur position et leurs immenses revenus donnaient aux abbesses un rang très élevé dans le monde ; des familles puissantes, et même souveraines, se montrèrent souvent 'jalouses d'obtenir ce titre pour une fille de leur maison. Les insignes de l'abbesse sont : la croix abbatiale, l'an-neau et la crosse. — A Fontevrault, l'abbesse était la supé-rieure non seulement des religieuses, mais des moines. Sainte Brigitte eut le même privilège.

Abbesse de Jouarre (L'), drame en cinq actes, par Ernest Renan (1886). Sous la Terreur et dans le vieux col-lège du Plessis, transformé en prison, un chevaleresque gentilhomme, le marquis d'Arcy, qui doit mourir le lende-main, rencontre l'abbesse de Jouarre, la seule femme qu'il ait véritablement aimée avant qu'elle renonçât au

Costume d'abbesse. Françoise de Ségur, abbesse de Gif. (xvino siècle.) Biblioth. nation.