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AUTOCOPISTE — AUTOGRAPHOMÈTRE

interc.ilt’c dans i

rourants alternatifs do haute fréquence, tels que ceux croduits par la décharge oscillante des condensateurs, aui donne jusqu’à un billion d’alternaiices par seconde, t’induction se produit aussi bien quand le corps est voisin du circuit inducteur sans contact, que quand il est intercalé dans ce circuit. Le courant induit peut être suffisant pour porter au rouge blanc plusieurs lampes à incandescence, sans que le sujet éprouve aucun malaise. Avec les courants alterna-

tifs de faible fréquence (100

à I.OOO alternances par se-

conde, comme les courants

industriels) et la même in-

tensité (plus de 3.000 mil-

liamporos), les organismes

les plus résistants sont fou-

droyés.

AUTOCOPISTE {piss —

du gr. autos, soi-même, et

de copiste) n. m. Appareil

autographique dans lequel

la pierre était remplacée

par une feuille de parche-

min, recouverte de gélatine

ot tondue sur un châssis.

— Encïcl. On a perfec-

tionné cet appareil primitif

en le remplaçant par uno

couche de gélatine de 2 à

3 centimètres d’épaisseur ;

c’est ce qui constitue le

chromographe on polycopie, t^J^,’ ;^^,^,", ;, : à laide duquel on reproduit ^^, soK-noni un grand nombre de copies ^ rint,i,-ieiir d’un document. Cet appa- d’une lampe

reil a été inventé par un Au- s’allume) trichiendu nom do Schmitt,

Otto Lelm a depuis perfec-

tionné le polycopie, en remplaçant la gélatine par un papier spécial.

AUTOCRATE, TRICE (gr. autokratês ; de autos, soimême, ot kralos, puissance) n. Celui, celle dont la puissance est indépendante et absolue : /.’aotockate de toutes les Rnssies. ii Le fém. est peu usité.

— Par en. : L’Etat, cet adtocr4TE sans pareil, a des droits contre tous, et contre lui personne n’a de droits. (Renan.)

— Chez les Athéniens, Général investi d’une sorte de dictature.

— adj . Qui exerce l’autorité d’un autocrate : Souverain AUTOCRATE.

AUTOCRATIE (si) n. f. Gouvernement d’un autocrate : Z’AUTOCBATIE est l’exercice d’un droit plus étendu que le droit de propriété.

— Par est. Tout gouvernement, toute autorité, toute influence despotique : Le despotisme des assemblées est cent fois pire que /’autocratie rf’roi seul. (Proudh.) Autocratie de la nature. Suivant Stahl, Influence de la nature ou du principe vital sur les maladies, sur leur cours ot leur durée.

— Encycl. Le mot autocratie est employé aujourd’hui fiar les écrivains politiques pour désigner un pouvoir poitique prétendant ne relover que de lui-même, no tenant aucun compte dos lois, ne reconnaissant aucune limite humaine à son autorité, ni la suprématie d’une autre autorité sur la sienne propre.

C’est en Russie que ce mode de gouvernemont, différent par certains côtés du despotisme (v. ce mot), ot plus absolu encore que lui, a été surtout étudié, et c’est surtout pour désigner le gouvernement russe que les publicistes européens emploient le mot autocratie, pour désigner le tsar, fo mot autocrate. Au xvl’ siècle, le diplomate et voyageur Herberstein écrivait ; ■ Le tsar est tout. La vie, la fortune des laïques et du clergé, des soigneurs et des citoyens, dépendent do sa volonté suprême. Il ignore la contradiction, car les Russes sont persuadés que le grand prince est l’exécuteur des décrets célestes A très peu de chose près, ces assertions sont encore exactes. Si la Russie est le seul pays d’Europe où existe le régime autocratique, l’autocratie est également pratiquée dans certains pays d’Afrique et d’Asie (Maroc, Siam), où rien ne vient limiter plus quo dans l’empire des tsars l’autorité du souverain. il n’en est pas de mémo on Chine, où certaines traditions, certains usages, restreignent parfois cette autorité ; aussi l’empereur de la Chine est-il un despote ; ce n’est déjà plus un autocrate. V. gouvernement.

AUTOCRATIQUE adj. Qui a rapport à l’autocratie ; qui a le caractère de l’autocratie ; .Sous l’ancien réi/ime, le gouvernement était personnel, autocratique. (Proudh.)

— En T. do méd. Qui a lieu spontanément ; Symptômes autocratiques.

AUTOCRATIQUEMENT adv. Comme un autocrate, d’une maiiicro aiitoLTaiique.

AUTODAFÉ ( mot espagnol Icgèrom. corrompu : autodc-fé, acte de foi) n. m. Proclamation et exécution solennelles d’un jugement prononcé par l’Inquisition sur un impie, un juif ou un hérétique. (Se dit surtout des exécutions par le feu.) Il PI. Des autodafés.

— Par métaph. Destruction d’un objet par le feu : Cet auteur a fait un autodafé des poésies de sa Jeunes.^.

— Encvcl. Dans Vautodafé, le tribunal de l’Inquisition rendait solennellement ses sentences sur ceux qu il avait eu à juger. Les innocents étaient acquittés et remis en liberté ; ceux qui avaient été condamnés à l’abjuration, abjuraient ; d’autres étaient frappés de diverses peines (austérités, emprisonnement, amendes au profit do l’Etat), et on livrait au bras séculier, qui lui-même les livrait au bourreau, ceux qu’on nommait les " opiniâtres » et les " relaps » , c’est-à-dire, d’une part, les hérétiques qui refusaient de rétracter leurs erreurs, et, d’autre part, ceux qui étaient convaincus de récidive, après une première sentence moins sévère. Les autodafés étaient généraux, ou particuliers. Los premiers étaient plus solennels, et il y figurait un grand nombre de condamnés. Le peuple était avide de ces tragiques spectacles ; ils faisaient partie, en quelque sorte, des fêtes publiques, célébrées à l’occasion d’un grand événement, comme le mariage où la naissance d’un prince. Les condamnés portaient une sorte de tunique de laine grise, appelée san-benito. Pour les mahométans et les juifs, le san-benito était de toile jaune. Tous étaient coiffés d’un bonnet de carton., terminé en pointe, et décoré, comme la tunique, de démons et de flammes. Le convoi se rendait, en grande pompe, au lieu où devait être lue la sentence ; ce lieu était parfois une église toute tendue de noir, parfois la place même où devait avoir lieu l’exécution. Le lecteur s’interrompait de temps en temps pour faire réciter à l’assistance des actes de foi. C’est ce qui donna son nom à toute cette triste cérémonie. On pouvait échapper, par un aveu tardif, à la peine du feu, qui était remplacée, alors, par celle de la strangulation. Il y eut des autodafés en Portugal, en Italie, mais surtout en Espagne. Là, les mœurs du pays, favorables aux spectacles sanglants, et peut-être les ’besoins du trésor public, auxquels pourvoyaient la confiscation des biens dos suppliciés et les amendes prononcées contre ceux qui échappaient à la mort, en accrurent singulièrement le nombre. On a dit qu’il avait péri par le feu près de trente-deux mille victimes au cours des trois siècles que fonctionna le tribunal de l’Inquisition. C’est le chilfre donné par Llorento. Mais Llorente, quoiqu’il ait eu à sa disposition tous les dossiers du Saint-Office espagnol, a peut-être exagéré. Le clergé n’était pas plus épargné que les simples fidèles, dans les autodafés. Deux prêtres, par exemple, furent brûlés à Tolède, le 17 août 1486. A Valladolid, le 21 mars 1559, on en exécuta deux autres, dont l’un, Augustin do Cazalla, était prédicateur de l’empereur et du roi. Déjà, en 1482, le pape Sixte IV avait, à plusieurs reprises, condamné sévèrement les procédés du redoutable tribunal. On trouve des autodafés en Espagne, dès le XIV* siècle ; ils disparaissent au xviii* siècle ; lelong règne do Charles III ne vit mourir que quatre victimes dans les flammes. C’est au xvi* siècle, surtout dans la seconde moitié, qu’ils furent le plus frémionts.

— BiBLioGR. ; Louis Tanon, Histoire des tribunaux de l’Inquisition en Fi’ance (1893). V. Inquisition. Autodafé (un). Sous ce titre, Robert-Fleury a peint l’une de ses toiles les plus célèbres. Elle a été exposée au Salon de 1845. Elle fait partie d’une collection particulière. Ce tableau — où sont figurés deux hommes en croix ot livrés aux flammes, un inquisiteur, des pénitents et des bourreaux, dos victimes attendant leur tour — est peint surtout avec trois couleurs : rouge, blanc, noir, dont le contraste, énergiquement marqué, produit un olfet lugubre.

AUTODIDACTE (du gr. autos, soi-même, et didaskein, en.seigner) adj. Se dit de celui qui a appris seul tout ce qu’il sait. Il Qui s’apprend sans maître, qui est inné : La notion du bien 7noral est autodidacte.

— Substantiv. Personne autodidacte : Parmi les autodidactes les plus remarquables, on- cite Valentin Vuval et le philologue ^Volf.

AUTODIDACTIQUE (rad. autodidacte) adj. Se dit de ce qu’on apprend sans niaitre : Notions autodidactiques. AUTODIDAGMATIQUE adj. Qui a rapport à l’autodidaxie : Procédi/s autodidagmatiques.

AUTODIDAXIE ( rad. autodidacte) n. f. Action, talent d’apprendro sans maître.

AUTODYNAMIE (du gr. autos, soi-même, ot dunnmis. puissance) n. f. Etat, faculté do l’être qui tire sa puissance, son action de lui-même : Z’autodynamie de Dieu. AUTODYNAMIQUE (rad. autodynamie) adj. Qui est produit par la luree propre dune chose, sans agent extérieur. AUTO-EXCITATRICE (du gr. autos, soi-même, et do excitatrice ) n. f. et adj. Se dit des machines dynamo-électriques dans lesquelles le courant continu, indispensalilo pour aimanter les inducteurs, est fourni par unojiiachine excitatrice montée sur le même axe que la machine principale, ou par une partie du courant induit que l’on redresse à cet elTet.

AUTOFÉCONDATION [si — du gr. autos, soi-même, et de fécondation) n. f. Action de se féconder soi-même, en parlant do doux éléments de sexes difi’érents, appartenant à uno même plante, et dont l’union donne naissance à un œuf fécond. Ce pliénomêno se rencontre dans certains ordres d’animaux, les inniatodes et les cestodes, par exemple. AUTOGAZOGÊNE (du gr. autos, soi-même, et de gazogène ) II. m. Laui]>e qui produit d’elle-même le gaz nécessaire à raliniontation de la flamme.

AUTOGÈNE (du gr. autos, soi-même, et génos, naissance) adj. Pliilos. Qui a été fait par soi-même, qui existe par soimême : ’ Dieu est autogène.

— Physiol. Se dit des parties qui se développent d’une manière distincte et sans intervention étrangère. En anatomie pathologique, les éléments autogènes d’une tumeur sont ceux qui lui donnent ses caractères propres. AUTOGÉNIE ou AUTOGÉNÈSE (rad. autogène) n. f. Philos. Etat de l’être qui ne doit son existence, son être qu’à lui-même : Z’autogénie est un des attributs de Dieu.

— Physiol. Doctrine dont les théories admettaient la formation d’un élément anatomique dans un milieu liquide, sans préexistence d’aucun autre élément anatomique. L’autogénèse servait, autrefois, pour expliquer l’apparition des ovules, des épithéliums, etc. La science a montré que ces éléments proviennent de la segmentation d’éléments préexistants.

AUTOGNOSE ou AUTOGNOSIE {tog-no — du gr. autos. .soi-même, et gnôsis. conuaissanco) n. f. Connaissance do soi-même, il On dit aussi hé.vutognosie. AUTOGNOSIQUE (tog-no) adj. Qui appartient à l’auto-AUTOGONIE (du gr. autos, soi-même, et gonos, génération ) n. f. Nom donné par Haîckel à une formation d’organismes inférieurs très simples dans un milieu organique, et par la combinaison de corps inorganiques. "V. genèse. AUTOGRAPHE (du gr. autos, soi-même, et graphein, écrire) adj. Qui est écrit de la main même de l’auteur ; Lettre autographe.

— Qui reproduit l’écriture manuscrite : Imprimeur autographe.

— n. m. Ecrit autographe. (Se dit spécialement des écrits émanant de personnages célèbres à un titre quelconque, et recueillis par les collections publiques ou les amateurs) : Certains autographes atteignent des prix élevés.

— Celui qui reproduit les écritures autographes : Un At :T0GRAPHE habile.

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— Encycl. Parmi les curiosités de cabinet, les lettres et les documents autographes méritent une attention particulière, non seulement à cause de l’intérêt nui s’attache à tout ce qui rappelle la personne même des hommes célèbres, aux reliques en général, mais encore parce que ces monuments sont souvent des sources de renseignements précieux qu’on chercherait vainement dans les documents imprimés.

Le goût des autographes a existé de toute anticfuité, et l’on a toujours forl recherché les livres corrigés de la main de leurs auteurs. La plus grande collection de pièces dont la trace se rencontre dans l’antiquité est celle de Mutianus, ami de Vespasien et de Pline 1 Ancien, et qui fut trois fois consul. Le Dialogue des orateurs, do Tacite, nous apprend que ce Mutianus publia, d’après ses collections, quatorze volumes do lettres et d’Ac/a, auxquels Pline paraît avoir fait des emprunts.

Les Chinois sont la nation aufographophile par excellence. Chez eux, ce n’est pas seulemeut un petit groupe d’initiés, mais le peuple tout entier, qui est passionné pour les autographes.

Comme musée autographique, on vante surtout un grand temple de Pékin, dédié à Confucius, qui n’a pour touto décoration que des autographes d’hommes illustres. Les murailles sont tapissées de pancartes, dont l’écriture est do la main des empereurs qui ont régné depuis deux mille ans ; car c’est une coutume qui remonte aux temps les plus anciens, que tout empereur, en montant sur le trône, écrive de sa propre main deux sentences à la gloire du grand Koung-Fou~Tseu fConfucius).

Au Japon, la passion des autographes est poussée aussi loin qu’en Chine, et l’on y retrouve également l’usage d’en décorer l’intérieur des édifices et des maisons, d’en orner les éventails, les coffrets, les porcelaines, etc. L’engouement des amateurs pour les autographes a éveillé l’ingéniosité des faussaires. Du jour où les autographes sont entrés dans le commerce, on en a fabriqué. Les faux autographes sont assez nombreux pour qu’on ait pu en établir une classilication. On a distingué les faux par imitation et les faux par invention. La question de l’authenticité d’un autographe est toujours délicate à trancher. On l’a vu à propos de ces papiers connus des amateurs sous le nom de fonds Leletlier, parce qu’ils avaient été trouvés en 1840 au milieu de dossiers provenant de la famille Letellier et faisant parti© de la bibliothèque d’Hozier, le généalogiste. Ces pièces étaient signées Rabelais, Charles V, Agnès Sorel, Talbot, Jacques Cœur, Bayard, etc., et contenaient deux lignes do Mohèro. Des érudits comme le bibliophile Jacob, Lalanne, Jules Fontaine, attaquèrent ou défendirent ces autographes dans la presse et dans des brochures. Pour quelques-uns, la question reste encore douteuse ; mais la plupart ont disparu des collections, et les autres ne circulent quo marqués d’un signe à l’emporte-pièce, qui les désigne aux soupçons des collectionneurs.

Les faux autographes ont donné lieu à un certain nombre de procès. En 1869, uno condamnation fut prononcée contre un faussaire nommé Vrain Lucas, qui avait vendu un grand nombre d’autographes de sa fabrication. Parmi ces pièces se trouvaient des faux d’une supposition tellement grossière, qu’ils n’auraient dû tromper personne ; c’étaient des lettres de Marie-Madeleine à Jésus, un saufconduit de Vercingétorix, en français, etc. ; mais d’autres pièces présentaient plus de vraisemblance ; lettres de Pascal, do Newton, de La Bruyère, écrites sur des papiers empruntés à la garde de vieux volumes et dont la rédaction avait été prise dans les recueils du temps.

— BiBLioGR. : Lalanne ot Bordier, Dictionnaire des pièces autographes volées aux bibliothèques publiques de la France, précédé d’une observation sur le commerce des autographes (1851) ; Feuillet de Conches, Causeries d’un euricirr (1861-67) ; l’Amateur d’autographes, revue inensuelle diri ;^- par Etienne Charavay (1862-1887) ; de Lescure, les Autographes en France et à l’étranger [ISIO] ; Etienne Charavay, la Science des autographes, essai critique (1887). AUTOGRAPHIE [rad. autographe) n. f. Procédé au moyen duquel ou transporte sur la pierre lithographique, ou sur toute autre matière, des traits préalablement tracés sur un papier à l’aide d’une oncre grasse spéciale dite encre autoijraphique. Le tirage des exemplaires que l’on désiro obtenir se fait exactement comme pour la lithographie.

— Encycl. L’autographie permet do reproduire très exactement une écriture ou un dessin. L’encre épaisse dont on se sert se détache entièrement de la fouille de papier sur laquelle on a tracé l’original, et so fixe sur la pierre.

L’autographie a principalement pour but d’obtenir uno reproduction rapide de l’écriture ou du dessin origiaal, plutôt que d’avoir une exécution absolument correcte. Le papier autographique généralement employé so prépare avec trois couches légères de gélatine do pied do mouton, sur lesquelles on applique une couche d’empois et uno do gommo-gutte.

Los copies de lettres s’obtiennent également par l’autographie ; l’encre employée, très hygrométrique, so dédouole en quelque sorte. Une partie reste sur la feuille do papier non gommé quo l’on a liumectô d’eau et qui sert à reproduire la lettre par décalque. L’autre parti© de l’encre restant sur la feuille originale permet do lire l’écriture après l’opéi-ation. — Le transport sur le papier non gommé s opère ù l’aide d’un appareil dit presse à copier. AUTOGRAPHIER v. a. Reproduire, multiplier au moyen de laiilographie.

S’autographier, v. pr. Etre autographié. AUTOGRAPHIQUE adj. Qui a rapport à l’autographie. Papier autographiijuk. il Encre autographique. Encre employée dans les proccdés autographiques. AUTOGRAPHISME. Méd. V. URTICAIRE ARTIFICIELLE. AUTOGRAPHOMÈTRE (de autographe, et du gr. métron, mesure) n. m. Appareil permettant d’obtenir automatiquement un love topographique et un profil de nivellement.

— Encycl. Cet appareil géodôsique, imaginé par Floran de Villepigue, est monté sur un chariot à. trois roues qui est traîné sur le terrain. A l’aide d’une ingénieuse combinaison, l’appareil trace lui-même, sur un plateau circulaire horizontal, le levé topographique, représenté par une succession de lignes droites ot courbes. En même temps, le profil en long du terrain s’inscrit sur un cyhndre verti <cal et est figuré par un certain nombre de génératrices de hauteurs proportionnelles aux ordonnées du prodl.