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BARG DETTE

BARING

Ja Bargouziit, affluent du Baïkal ; 1-550 liab. Pêcheries, Aux environs, sources thermales et bains ; lacs ajuers qui fournissent les sels purgatifs de Sibérie. — Le district est peuplé de 22.300 Lab.

BARGUETTE [ghéf — rad. bartje) n. f. Bateau plat ser-BARGUIGNAGE {f/hï. ct ijn mil.) u. m. Fam. Hésitation, itîuicur à se décider : Allotis ! pas tant de barguiunage ! BARGUIGNER {f/Ji mil. — du bas lat. barcaniare, marchander ) V. a. Fam. Rester longtemps à se déterminer : A t^uoi ào>tiantBA.RGmoyEii.e( (mif tourner autoui’(lupot ?{’Mo.) BARGUIGNEUR, EUSE {f/n mil. — rad. barf/uiff/ter) u. Fam. Personne lente à se déterminer : Les bakguigneubs sont insupportables.

BARGUILLE [fjln, et II mil) n. f. Nom vulgaire de la chenevotic.

BaRGYLOS, compagnon de Bcliérophon. Il fut tué, dun <-oup de pied, par Pégase. Bellcrophoo donna son nom à la ville de Banjylia (ou Banjijla), en Carie. Barhadj, ville de l’Inde anglaise (provinces du Nord-Ouest [prov. de Gorakpour]), sur la Rapti, sous-affluent du Gange ; U.TOO hab. Marché.

Barhalgandj, ville de l’Inde anglaise {provinces du Nord-Ouest (prov. de GorakpourJ), sur le Gogra, affluent du Gange ; 6.000 hab. Exportation de céréales. Barham ( Richard Harris), écrivain anglais, plus connu -SOUS sou pseudonyme littéraire de Thomas Ingoldsby, né â Cantorbéry en 1788, mort à Londres en 1S45. Il collabora à la Revue d Edimbourg, au Blackwood-Magazine cl aux MisceÙany, de Bentley, où ont paru ses œuvres les plus populaires : les Légendes d’Lngoldsby. On lui doit aussi un roman populaire : Mon Cousin Nicolas. BARHAMPOUR. Géogr. V. lîIiKUAMPOUR. BARHYDROMÊTRE (du gr. barus. pesant, hudôr, eau, et inriron, mesure) n. m. Instrument destiné à mesurer la pression exercée par l’eau â diverses profondeurs.

— Encycl. Cet appareil est dû au sergent Parcevaux (1860). Il se compose essentiellement d’un tube fermé à une de ses extrémités et muni à l’autre d’une soupape pouvant s’ouvrir de l’extérieur vers l’intérieur. .Si on plonge ce lube verticalement dans l’eau, la soupape est ouverte sous l’influence de la pression, et l’eau pénètre dans le tube. Quand on le retire, la soupape se referme et emprisonne dans ce tube l’eau et l’air qui s’y trouvent. — C’est un véritable manomètre à air comprimé. L’instrument peut être gradué à l’avance.

BARI n. f. Nef sacrée des Egyptiens.

— u. m. Nom donné à un textile originaire des Philippines et fourni par la corypka umbra artifera. (Ce textile remplace le chanvre et le lin.)

Bari délie Puglie (le Barium des Romains), ville et port d’Italie, ch.-l. de la prou, de Bari, dans l’ancien royaume de Naples : 60.000 nab. Archevêché, lycée, etc. Fabriques d’huiles, do savon, de passementeries, corroirics, tanneries, commerce de transit, foires. Ruines de l’ancien château fort. Patrie de Piccini . il La PRovrNcii ou TERRE DE Bari (Apulle. Fouille), située sur le littoral de la mer Adriatique, compte 791.000 hab. en 3 eircondarios ; le circondario de Bari est peuplé lui-même do

352.000 hab.

Bari, ville de l’Inde anglaise

(Rajpoutana, principauté do Dliôlpour), ch.-l. de district ; 11.500 hab. Bari, contrée de l’Afrique équa- ^^ B.m .Mie Vii>litoriaie (pays dos Derviches), arrosée ~ par les affluents de droite du Nil Blanc ct peuplée par les Bans.

Baria, ville de l’Indo-Chine française tbasse Coclnnchine), ch.-l. de l’ari’ond. du môme nom, circonscription de Saigon, sur le fleuve coiier le Baria ; 800 hab. Commerce de bois, fabrication de boîtes de bétel. — Pop. de l’arrond. du même nom : 65.000 hab. Baria, principauté do l’Inde antilaise, dans le Kiva Kaiiia. peupl.-e de 66.800 bab. ; clL-t. Baria. Bariatinski, famille princiére russe, qui remonte â l’époque de Roweik, et qui tire son nom du village de Baria tino, d-aus la province de Kalouga. Ses membres ont rempli de hautes fonctions à la cour des grands princes et des tsars. Parmi les plus célèbres, nous citerons : Ivan Mikhaialowitch ; FedorPetrowitch,ambassadeurde Suéde en 1618 ; Jacob Petrowitch, son frère ; Danilo Afanasiewitch, qui vécut sous Alexis Mikhaialowitch et Pierre le Grand ; louri Nikivitch qui, on 1660, battit les Zaporogucs ; Ivan Sergiowitch. général, mort en 1811 ; Alexandre Ivanowitch (1814-1879), feld-maréchal, aide de camp du Isarewitch, depuis Alexandre II. (En 18r>9, il s’empara do 1 iman Shamil, et reeiu, à cette occasion, la croix do Saint-André ; il prit sa retraite en 1862.) Baric (Jules-Jean-Antoine), dessinateur et caricaturiste, né à Sainte-Catherinc-de-Fierbois (Indre-et-Loire) en 1830. Baric a fourni aux journaux illustrés, particulièrement au Journal amumnt et au Petit Journal pour rire, une foule do dessins satiriques sur les travers et les modes du jour, sur les mœurs des paysans et des soldats, sur les expositions de beaux-arts. etc. On v trouve beaucoup d’esprit et do verve et des traits do mœurs pris sur le vif. Baric a publié à part, de 1857 à 187-1, divers re-’ •ueils do ses charges. Il est également l’auteur de plusieurs opérettes et d’un drame musical en cullaboration avec Laurent do Killé.

BARICAUT ’fy - dim. do bf’rih n. m. Pelit baril, i On écrit aussi eARiuyuAUT.

BARID {rid’) U. m. Relal. Nom donué eu Perse aune mesure itinéraire équivalant à une poste. BARiE du gr. barcia, fém. de barus, grave n. f. Gramm. gr. ...i :.iit grave. (Tr. peu Uiitc.) Barier i Francois-Julicn). graveur ordinaire du roi en pierres iiucs. né ù Laval en IGSO, raorl â Paris eu I7i6. l-ilsuun orfèvre, il s’est forme sans maître, ct est parwnu à une rare habllotô dans l’exécution dos iutaiUes ot des caiïîeos. Il a grive dés sujcls microscopiques sur des BARIGA il. I. Soie que les Hollandais tiraient des Indes orientales.

BARIGEL [jel ~ ital. bariyeUo)..m. Chef des archers, à Rome et dans plusieurs villes d’Italie : Je ne peux vous mener qu’en basse Xormandie, dit le barigel. (Volt.) li On dit aussi BARISEL , et BARIZEL.

BARIGOULE n. f.

Fayou d’apprêter les

artichauts. V. arti-

chaut. „ ,

Barigue.

BARIGUE n. f. Nasse

conique, en osier, qu’on emploie à la pèche de la lamproie, de la barbottc et de l’anguille.

BARIL (n— du gallois biu tl caque tonneau) n. m. Petite barrique, petit tonneau Remplir des BARILS. H Quantité de matière contenue dans un baril l » biii

d’huile, de pondre. Cadtr tt / l// i fournirent à l’invincible A.i i i ^ > i’ trois mille barils de poi-^’^ n w/ (V. Hugo.)

— Comm. Lot de 45ii U uilk s ic I. i blanc.

— Mar. Baril de (jaleit Baril destiné aux embarcations et qui seit j faire de l’eau, il Baril de farine Quai i de farine, il Baril à boiase An* lenin poire à poudre du canonnier. Il Baril de la mèche, Petit baril

mèche à canon.

— Métrol. Ancienne mesure de capacité, qui valait Paris 18 boisseaux ou 235 litres, u Mesure encore en usage commercial, et variable : ainsi, le baril de poudre contient 50 kilogr. ; le baril de savon, 126 kilogr. ; le baril de harengs, l.Ooo poissons, etc. n Mesure de capacité autref. employée dans plusieurs pays, d’une valeur moyenne de 72 litres

— Techn. Tambour adapté à n

porte pour la faire fermer, il Cheva, à l’usage des tonneliers, ii Bar il ébarber. Petit tonneau mobile dans h-quel ou fait tourner les balles de plom*), afin de faire disparaître les bavures. BarilE, ville d’Italie méridion. i Basilicate) ; 3.880 hab uivro dans lequel on met la

■il de la i

-Empii

Barili, Bareilly ou Bareily. ville forte de rinde anglaise ipreiidence d’AgraJ, ch.-l. de la prov. de Rohilkand ; 121.000 hab. Bazars, industrie active, fabrique de tapis, broderies, écoles indoues et persanes, collège anglais. Ane. capitale des RohiUas, devenue anglaise en ISOl. — Le district de Barili compte 1.040.000 bai). Barili, comm. de l’Océanie espagnole (Philippines, île Cébu) ; 18.300 hab. Pêche active, cultures. BARILLA ou BARILLAR [rî-llar’) n. m. Nom commercial de la soude impure provenant d’Espagne et du Levant. BARILLAGE {Il mil.) n. m. Teclin. Art de construire les barils et les tonneaux, ii Mise eu baril : Barillage du vin, de. Vhuile.

— Mar. Ensemble des barils que porte uu navire : Sauver ’■ : B.MiILLAOt :.

BAEULLARDi ;//rt)-’ l/ ;mll.]),ou BARILLIER [ri-llè [Um.

— rad. barih n. m. Autref., Oflicier commensal de la maison du roi, préposé à la conservation des vins en tonneaux et barils.

— Mar. Maître ou commis aux vivres, désigné, au XVII siècle, sous le nom d’Officier de galère ayant soin du vin et de leau. il Ouvrier tonnelier qui travaille aux barils. (On dit aussi barillat, ct bakillecr.) BARILLE ( // mil. — espagn. barilla. même sens) n. f. Bot. Nom donné â la soude provenant de l’incinération ilsola.

— Comm. Nom

fournissent la s

à l’algue marine dont les cendres uployée dans la fabrication du

BARILLERIE (rill [Il ni., Qi ri]

il Endroit où l’on construit dos barils. BARILLET (ri-^^é [// mil.]) n. m. Petit baril : Un barillet d’cau-de-

— Anat. Cavité située en arrière

du tambour de l’oreille.

— Mar. Boîte de poche, qui ren-

ferme l’échelle en parchemin de la circonférence des cordages et gar- . f Alt du tunucli(

Barille

— Mécan. Partie du co

pompe dans laquelle joue le pTistOû.ii Cylindre de bois muni d’un clapet à la partie supérieure,

— Optiq. Alin d’éviter, lorsqu’on a démonté uu appareil d’optique, un ob-

jectif photogra-

phique, par exem-

ple, qu’on ne re-

mette les len-

tilles à l’envers,

chaque lentille

ou cliaquc grou-

pe de lentilles est

serti dans un ba-

rillet, bague de

laiton se fixant

au corps de la

monture par un

pas de vis.

—Techn. Boîte

du ressort d’une

montre ou d’une

pendule, n Etui

nui renferme le cordeau des charpentiers, w Petit étui do bois qtii rcTifcrme la joug’o des Cordiers. il Bijou en EanUet d’

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forme de petit baril, ii Dans la fabrication du gaz d’éclai- | rage, Vase à demi rempli d’eau dans lequel plongent les tuyaux venant des cornues à gaz et où s arrêtent la plupart des impuretés, et en particulier des huiles lourdes du goudron entraînées par l’opération, n Dans les filatures, Organe du métier renvideur, que l’on nomme aussi un tambourin. ] Pièce cylindri-

que du revolver, destinée à

recevoir les cartouches et

l’axe autour duquel elle

tourne.

BARILLET [ri-llé [llmU.])

n. m. Syn. de doliole. "V. ce

mot.

HABILLEUR (// mll.)u. m.

Celui qui fait des barils ;

tonnelier, ii On dit aussi ba-

KILLIER.

BarILLI (Luigi), fameux Banllet de revolver, chanteur bouffe italien, né

vers 1766, mort à Paris en 1824. C’est peut-être moins comme chanteur que comme excellent comédien, plein de verve et d’entrain, que Barilli obtint, au Théâtre-Italien de Paris, des succès pendant près de vingt ans. Il se fit i surtout applaudir dans la Locandiera, il Matrimonio se- i f/reto, le (Jantalrici villane, i Virtuosi Ambulanti, etc. Nom- i| mé, en 1809. l’un des quatre administrateurs du Théàtre-Ita- j lien, il y fit de grosses pertes, et redevint simple chanteur. ( Barilli (Maria Anna Bondini. dame), cantatrice ita- > benne excellente, née à Dresde en 1780, morte à Paris en 1813, fut élève, â Bologne, do Sartorini, et devint, sous sa direction, une chanteuse accomplie. Ayant épousé le chanteur Barilli, elle vint avec lui à Paris en 1805, débuta au Théâtre-Italien dans le Due Gemelle, et obtint un triomphe complet dans la Griselda de Paër. Dès ce moment, le public „ ne cessa de l’applaudir dans ciiacun de ses rûles nouveaux, j| grâce à la pureté de sa voix et à la délicatesse élégante de ’ son chant. Elle mourut à peine âgée de trente-trois an«. BARILLIER [ri-llé [Il mll.j) U. m. Teclm. V. barilli i v. BARILLON [Il mil. — dim. de baril) n. m. Techn. p. m baril muni de manches dont

les potiers se servent pour

transporter l’eau chargée

do terre.

— Péch. Réservoir mé-

nagé en arrière de la chaus-

sée d’un étang, pour rece-

voir le poisson.

— Phys. Sorte de pèse-

liqueur.

BarILLON (Jean), nom- Barîllous.

mé aussi JiiHAN Ourdel,

historien, né à Issoire, mort en 1553, fut secrétain u chancelier Duprat( 1515), notaire et secrétaire du roi(i :> ; i Il a laissé une Histoire de François I, de 1515 à 1520, cuuleuant des documents intéressants. Cette histoire, inédite, est conservée en manuscrit, â la Bibliothèque nationale. BarilLON (Paul), seigneur d’Amoncourt, marquis de Branges, diplomate, né vers 1630, mort à Paris en 1691. Issu dune famille parlementaire, il était conseiller d’Etat et intendant de Picardie quand, en juin 1673, il fut envoyé comme l’un des plénipotentiaires français au congrès de Colopne. Ambassadeur à Londres de 16~7à 1689, il sut, grâce à l’habile distribution d’abondants subsides, exercer une influence considérable sur Charles II, sur ses maîtresses (particulièrement la duchesse de Portsmouth), et sur l’opposiiioû dans le parlement ; il favorisa l’avènement de Jacc|ue> II et les efforts de celui-ci en faveur du catholicisme. Honim.-* très lettré, fréquentant intimement la société que vujit M"* de Sévigné,ce fut un des plus fins diplomates du rcLLe, et sa correspondance est des plus brillantes. Elle a été publiée en partie par : Fox, Hislonj of tke règne of Jamex ihe second (1808) ; Mignet, yéfjociations relatives à la sncct.s--^ion d’Espagne (1842) ; Forneron, Louise de Keroualle, ducht.iie de Portsmouth (um).

Barillot (Léon), peintre français, né en 1844 à Mont igny-les-Metz (Lorraine). Il fut élève, à Metz, de Caiiielineau, et, à Paris, do Bonnat. Les principales œui> de cet artiste, qui s’est adonné au paysage, sont les ■^ , vantes : les Etangs de Saint-Paul-de- ^arax (1880) ; le T. peau dans un étang de Bombes (IZSI) ; la Barrière, le /’ fêré (1884) ; Embarquement de bestiaux dans le Mai’ poitevin, ot la Bergère aux trois ynoulins (1895). BARINE (mot russe) n. m. Seigneur russe : C’est un ’ HAiuxi :, ’/ni ne passe 23as ses colères sur nous. (Tourguencit.i Barine Arvède). V. Arvède Barlne. BARINÉS (rad. baris) n. m. pi. Sous-famille d’inse-ics coK-optéres rhynchophores, famille des curculionldés, renfermant des charançons compris dans les genres iirim ipaux : lissotarsus, Umnobaris, et baris. — Un barinl. Baring, célèbre famille financière de Londres, i^^"de Jean Baring, pasteur de Brème, qui s’établit en Am terre. — Un de ses fils, Franxis, né en 1740, mort en i devint membre du comité directeur de la Compagnie ■■ > Indes. —Un des fils de Francis, Alexanure, né en n ; ;, mort en 1848, négocia, en 1812, le grand emprunt fraura > au congrès d’Aix-la-Cbapelle. Robert Peel l’appela, •■i 1834, à la direction des monnaies et à la présidence du bureau du commerce. En 1835, il fut élevé à la pai’i, avec le titre de " comte Ashburtou >• , et termina beurrn--ment, en 1842, le conflit qui s’était élevé entre les Eiai-.-Unis et la Grande-Bretagne.

Baring (Francis-Tornhill>. de la même famille iie les précédents, né en 1796, mort en 1866, représenta dep’us 1826 la ville de Portsmouth à la Chambre des commun--. et fut successivement lord de la trésorerie ’iSSO-i’^chancelier de l’Echiquier (1839-1811’. et premier loi ! l’amirauté (1849-1852). — Son frère, Thomas Baring, 11 ■ lî^OO, mort en 1873, fut député de Huntingdon à la Chaniii des communes(lS44-lS73). [Il se rendit en 1852 en Amérique pour arranger â l’amiable l’affaire des pêcheries et combattit eu 1858. â la Chambre, le bill de lord Palmerston pour la suppression de la Compagnie des Indes. Comme banquier, il souscrivit de très grands emprunts. . sa mon, <a fortune s’élevait à 37.500.000 francsj— Thomas Geop’ -G, homme politique anglais, né en IseO, fïls aîné do sir Francis Tornhill traring, fut memb’re du parlement, lord do