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ADÉNIE — ADESMIE

Flandre. On cannait surtout de lui le Jiomnn de l’enfance d’Oqier le Danois et le Jioman de Pépin et de Berthe. ADÉNIE (du çr. adèn, glande) n. f. Patliol. Maladie earactérisée parlliypertropliiedes ganglions lymphatiques. Co serait une variété de la leucoctthémie. V. ce mot. ADÉNINC (du gr. adèn, glande) n. f. Leucomaïne résultant do l’action des acides minéraux sur la nucliine ; elle est isomère de l’acide cyanhydrique. Adenis (Jules), liitérateur et auteur dramatique français, né et mort à Paris (1823-1900). lia écrit pour le théâtre plusieurs pièces, soit seul, soit en collaboration. , citer particulièrement : Philanlhropie el Repentir (1S55), vaudeville ; une Bonne pour tout faire 1I86O), vaudeville ; .Sy/yie (18641, opéra-comique ; ta Fiancée rf’A6j/dos 1 18651, opéracn quatre actes ; la (rrand*fan/e(lS67), opéra-comique ; la Jolie Fille de Penh (1867), opéra ; la Czarine (1868), drame en cinq actes : les Trois Souhaits (1874), opéracomique ; l’Officier de fortune (18751, drame en cinq actes ; le Trompette de Chamboran (1877), opéra-comique ; l’Abime de Traiias (1879), drame en cinq actes ; la Fée des bruyères (Bruxelles, 1877 ; Paris, 1880), opéra-comique en trois actes ; le Portrait (1883), opéra-comique en deux actes : les Templiers (Bruxelles, 1886), opéra en cinq actes et sept tableaux. Jules Adenis a aussi écrit quefquesnouvoUes : Œuvre de rédemption ; la Taverne de l’Y ; un Voijaqe interrompu ; Ophir le Charmeur ; etc. — Son fils EuGENE-FÉLix, né à Paris en 1854, a débuté dans la carrière littéraire et dramatique par la Vision de Racine, à-propos en vers, joué à 1 Odéon (1876). Il a donné ensuite Madame Dunazon (1877), une Mission délicate (1878), les Deux Saisons (1880), comédies en un acte, en vers : puis, à divers théâtres : la Perdrix, comédie en trois actes (1887), en collaboration avec Henri GiUet ; Jacques Callot, drame en cinq actes (1896). Eugène Adenis a écrit, dans le genre lyrique ; Acis et Galatée, cantate couronnée par l’Institut ; Loreley, poèmo qui obtint le prix de la ville de Paris en 1882, et Saint-Mégrin (Bruxelles, 1886), opéra en quatre actes.

ADÉNISATION (si — du gr. adèn, glande) n. f. Aspect glandulaire que prend un organe par suite d’altération. ADÉNITE (du gr. adèn, glande) n. f. Inflammation des glandes et ganglions et, plus particulièrement, des ganglions lympuatiques.

— Encycl. Vadénite résulte d’une infection produite dans le territoire des vaisseaux lymphatiques qui aboutissent aux ganglions : écorchure, piqûre, etc. L’adénite peut être sous la dépendance d’une maladie générale sans lésion appréciable de la peau, scarlatine, variole, syphilis, etc. L’adénite aiguë est caractérisée par le gonflement et la douleur des ganglions. La suppuration arrive erisuite, si les soins manquent. On emploie les lotions antiseptiques, l’onguent morcuriel, les vésicatoires, la teinture d’iode, les cataplasmes de fécule. Quand le pus est formé, il faut l’évacuer au moyen d’une incision. L’adénite chronique peut être le résultat d’irritations locales répétées de la peau. L’ancienne adénite scrofuleuse est d’origine tuberculeuse ; elle peut être également due à la syphilis. Pour les adénites chroniques non syphilitiques, le traitement doit s’adresser à l’état général : une nourriture fortifiante, l’huile de foie do morue, la vie au bord de la mer ; les applications locales déjà citées, sauf les cataplasmes et les vésicatoires, peuvent être utilisées. ADÉNIUM {om’ — de Aden, ville) n. m. Genre de plantes dicotylédones, famille des apocynacées. Cette plante vénéneuse croît en Arabie, oii on lui donne le nom d’aden. ADÉNOCARPE ’dugr. adèn, glande, et karpos. fruit) n.m. Plantes de la famille des légumineuses, qui croissent sur les bords de la Méditerranée, en Afrique et aux Canaries. (Quelques-unes sont ornementales.

ADÉNOGAULE (du gr. adèn, glande, et kaulos, tige) n, m. Genre de plantes composées hélianthoïdées. Les cinq espèces de ces herbes élevées habitent le Chili, l’Amérique boréale, l’Inde et le Japon.

ADÉNOCRÉPIDE (du gr. adèn, glande, et krêpis, idos, base) n. f. Genre de plantes de la famille des euphorbiacées, croissant à Java.

ADÉNODERMtE (du gr. adèn, glande, et dei-ma, peau) n. f. Adénodermie syphilitique. Affection syphilitique des glandes de la peau.

ADËNODIASTASE itaz’ — du gr. adèn, glande, et diastasis, séparation) n. f. Séparation anormale des lobes glandulaires habituellement conglomérés, comme on le voit quelquefois pour la mamelle.

ADÉNOGRAMMA ( du gr. adèn. glande, et grnmma, lettre) n. f. Genre de plantes flcoïdées, de la tribu des molluginéos, à fleurs peti-

tes et blanches, originaires

lie l’Afrique méridionale.

ADÉNOGRAPHE (du gr.

adèn, glande, et grapheiu,

écrire^ n. m. Celui qui dé-

crit les glandes.

ADÉNOGRAPHIEn.f.Des-

cription dos glandes ; ou-

vrage qui traite desglandes.

ADÉNOGRAPHIQUE adj.

Qui concerne l’adénogra-

pliie.

ADÉNOÏDE (du gr. adèn,

glande, et eidos, forme)

adj. Qui a l’aspect du tissu

d’une elando.

— Tissu adénoïde. Cette

expression s’applique plus Adenogramma.- A. fleur ; E, fruit, particulièrement au tissu des glandes à follicules clos. L’élément conjonctif y est représenté par des réseaux do fibres fines avec des noyaux aux points de convergence. Syn. TISSU RÉTICULÉ, li Elle sort encore pourdésignerlechorion de certaines muqueuses qui est tormé par des fibres lamincusos, des fibres élastiques et un grand nombre de corps fibroplastiques. il Tumeur adénoïde. V. adénome. ADÉNOLOGADITE i du gr. adèn, glande, et lof/adés, blanc de l’œil) n. f. Nom donné à la conjonctivite des nouveaunés, inflammation des glandes de Meibomius et de laconiuuctive.

ADÉNOLOGIE (du gr. adèn, glande, et loyos, discours) n. f. Partie de la médecine qui traite des glandes. ADÉNOLOGIQUE adj. Qui a rapport à l’adénologie. ADÉNOLYMPHATOCÈLE n. f. Méd. V. LYMPHATOCÊLK. ADÉNOMALACIE (du gr. adèn, glande, etmalakos, mou) n. t". Kamuill^>^ement anormal des glandes. ADÉNOME (du gr. adèn, glande, et omos, semblable) n. m. Tumeur formée par le tissu des glandes et développée à leur niveau. Syn. tumei’R adénûiih .

— Encycl. Cette tumeur lobulée, dure, indolente, sans adhérence à la peau, survient à la suite de coups, de pressions répétées, le plus souvent sans cause connue. Les glandes mammaires, parotides, thyroïde, prostatiques, sudoripares et naso-pharyngiennes en sont les sièges les plus fréquents. L’adénome de la mamelle se trouve seulement chez la femme. Ces tumeurs mettent longtemps à se développer : elles ne deviennent dangereuses que par leur volume. Leur traitement exigé une compression méthodique, qu’on fait suivre d’une énucléation complète, si le premier moyen ne donne pas de résultat satisfaisant. ADÉNO-MÉNINGÉ, ÉE (du gr. adèn, glande, et mênigx, membrane) adj. Jiévre adéno-méninyée, Nom donné par Pinel à la fièvre typhoïde.

ADÉNONGOS {koss — du gr. adèn, glande, et ogkos, corpuscule ) n. f. Genre d’orchidées vandées, établi pour de petites plantes parasites des forêts de Java. ADÉN0NC05E (^du gr. adèn, glande, et ogkôsis, action ■ io gonfler) n. f. Méd. Tuméfaction des glandes. ADÉNO-NERVEUX, EUSE (du gr. adèn, glande, et du lat. nervus, nerf) adj. Fièvre adéno-nefveuse, Nom donné [lar Pinel à la peste.

ADÉNOPATHIE (du gr. adèn, g ;lande, et pathos, douleur) II. f. Nom générique des maladies des glandes ou gan-

^lions lymphatiques, h’adénopathie trachéo-bronchique est

1 hypertropjiio des ganglions lymphatiques, qui se trouent à la bifurcation de la trachée et autour des bronches.

— Adénopatkie angibromiqiie. Maladie des glandes annexées au tube digestif.

ADÉNOPELTIS ittss — du gr. adèn. glande, et pell. bouclier) n. m. Genre de plantes de la famille des euphorbiacées : Les ADÉNOPELTIS sottt dcs arbrisscaux du Chili.

ADÉNO-PHARYNGIEN [gi-in ~ du

gr. aden, glande, et de pharyngien) n. m. et aaj. Qui appartient au pharynx et à la glande thyroïde : Le

muscle ADÉNO-PHARYNGIEN OU /’aDÉ-

NO-PHARYNGIKN.

ADÉNO-PHARYNGITE (du gr. adèn,

glan le, et de pharyngite) n. f. Inflammation des amygdales et de l’arriéregorge.

ADÉNOPHOREfdu gr. adèn, glande,

et phoros, qui porte) adj. Se dit des plantes ou des organes qui portent des glandes.

— n. f. Genre de plantes, de la famille des campanulacées, qu’on trouve en Sibérie et au nord de la Chine. i| Genre de plantes parasites, de la famille des fougères. ADÉNOPHTALMIE (du gr. adèn, glande, et ophthalmos, œil) n. f. Inflammation des glandes situées autour de la paupière.

ADÉNOPHYLLE (du gr. adèn, glande, et phulloyuîcuiUc) adj. Se dit de plantes odorant’es du Mexique, dont les feuilles portent des glandes résineuses. ADÉNOPODE (du gr. adèn, glande, etpous. podo. adj. Plante dont les pétioles portent des glandes. pied)

ADENORHOPIUM {om’ — du gr. adèn^ glande, et rhopè. force) n. m. Genre d’euphorbiacécs à pétales indépendants. Synonyme de jatropha.

ADÉNOS {noss) n. m. Ancien nom du coton. ADÉNOSCLÉROSE (du gr. adèn, glande, et skléros, i. m. Induration des glandes.

dur)

ADÉNOSE (du gr. adèn. glande)

!s maladies chroniques des glaiidi 

f. Nom générique

odeur) n. f.

ADÉNOSME (du gr. adèn, gland.

Genre de plantes de la famille

des acanthacées, dont les glan-

dules exhalent une odeur do

menthe. Les adénosmes pous-

sent dans les lieux humides et

sur les rivages de l’Afrique et

de l’Inde.

ADÉNOSTEMME(dugr.arfèn.

glande, et stemma, couronne)

n. f. Genre de composées araé-

à fleurs blanches, couvertes de

poils glanduleux ou glabres.

ADÉNOSTOME (du gT. adèn.

glande, et stoma, bouche) n. f.

Genre de plantes de la famille

des rosacées, originaires de la

Californie.

ADÉNOSTYLE (du gr. adèn,

glande, et stulos, pointe) n. f.

Plante de la famille des com- , , „ t, ^ posées, herbe vivace des mon- ^^ ^°- "«"’• : ^’ ^^""^ ^’■"’=*’*' tagnes de l’Europe moyenne ou australe. On en fait des inlusions contre la tou.x et les maladies de poitrine. ADÉNOTE (du gr. adèn, glande, et ons, ôtos, oreille) n. m. Genre d’antilopes dont l’espèce type {adenota Kobj, de la taille d’un chevreuil, à petites cornes arquées, habite la région des grands lacs africains.

glande, et tome, ablation)

ADÉNOTOMIQUE adj. Qui a rapport à l’adénotomie. ADENT n. m. Techn. Entaille ou partie saillante ménagé 80

sur les faces correspondantes de doux ou plusieurs pièces de bois qui doivent s’assembler exactement.

— Mar. Se dit d’une sorte d’arrêt, de point d’appui. Ainsi, on fait des adents au bout

des vergues pour fixer les têtiè-

res et les empointures des ris.

ADENTER ( rad. adent) v. a.

Joindre des pièces de bois avec

des adents.

AdÉONA, divinité qui, chez

les Romains, présidait à l’arri-

vée des voyageurs, n Une autre

déesse, Abéona, présidait au

départ.

ADÉORBE (du gr. adèios, non

dévasté, et du lat. orbis, uni-

vers] n. f. Mollusque prosobran-

che fossile de l’éocène.

ADÉPHAGE (du gr. adèphagos,

vorace ; adj. S’applique à tout animal vorace et carnassier. ADÉPHAGIE n. f. Synonyme scientifique do voracité. ADÉPHAGIQUE adj. Qui concerne l’adéphagie, qui s’y rapporte.

ADEPTE (du lat. adeptiLS. qui a acquis) n. Nom (jue l’on donnait à ceux qui connaissaient les arcanes de 1 alchimie.

— Par anal. Celui qui s’occupe spécialement d’une science, pour qui cette science ne doit pas avoir de secrets : La science théorique n’a jamais, que je sache, enrichi ses ADEPTES. (F. de Lasteyrie.) il Celui, celle qui fait partie d’une secte, d’une coterie, il Partisan d’une doctrine, d’un système, d’une idée.

AIÉQUAT, ATE {kou-a — du lat. ad^quatus ; de ad, à, et a’(/imre, égaler) adj. Entier, d’une étend ne, d’une compréhension égaie : Une loi perd sa force obligatoire, quand la fin ADÉQUATE OU totale de cette loi a cessé. (Gousset.) Il Suivi d’un complément, il prend la prépocition À : La science, pour être complète, doit être adkquate X son objet.

— Signifie aussi synonyme, équivalknt : L’intérêt privé : et l’intérêt collectif se divergent au premier coup d’œil et sont parfaitement identiques et adéqlats. (Proudh.)

— Idée adéquate. Idée qui embrasse tout ce qui se rapporte à l’objet qu’on envisage, il Définition adéquate, l)énnition qui ne peut convenir qu’à l’obj-etdunt on s’occupe.

— n. f. Valeur égale, représentation parfaite, entière, ADÉQUATION {kou-a~si) n. f. Rapport parfait, quantité égale : /.’adéquation entre la proposition et la chose. (Ventura.)

ADÉQUATITÉ {kou-a) n. f. Qualité, état de ce qui est adéquat.

Ader ou AzER. Dans la mythologie parse, un des Izeds. celui qui préside au feu. V. Azer. Ader (Jean-Joseph), auteur dramatique français, né à Bayonne en 1796, mort en 1859. Sa première œuvre fut le Traité du mélodrame, facétie écrite en collaboration avec Armand Malitourne et Abel Hugo (1816). Il composa ensuite pour lOdéon, avec Léon Detçheverry : les Deux Ecoles ou le Classique et le Romantique (3 actes, 1825) ; avec Fontan : C Actrice ou les Deux Portraits {l acte, 18281 ; avec Emile Brousse : les Suites d’un coup d’épée (1828). Puis il écrivit, toujours en collaboration, différents vaudevilles : Gtliftte de Xarbonne {IS29) ; le Barbier du roi d’Aragon (1836) ; les Deux Normands il840), etc. AderbaÏDJAN ou Azerbaïdjan, grande prov. frontière nord-occident, de la Perse, sur la mer Caspienne ; terre élevée et montagneuse, reposant sur un plateau de 1.200 à 1.500 m. d’alt., que dominent des sommets hauts de plus de 4.000 m., et que creuse au centre la grande dépression du lac Ourmiah. Fréquemment ébranlée par de violents tremblements de terre, l’Aderbaïdjan ou terre du Feu est un pays assez bien arrosé, sillonné de nombreux cours d’eau, au climat frais et sain. Il contient des richesses minières inexploitées et des vallées fertiles, où paissent de beaux chevaux. Le pays est peuplé de 2 millions d’hab. {Aderbaidja7iis), de race iranienne, parlant un idiome turc. On y trouve des Arméniens ; la partie de l’ancien royaume d’Arménie annexée à la Perse est comprise dans l’Aderbaïdjan. Sa capitale est Tabriz. AdeRER (Adolphe), littérateur et auteur dramatique français, né à La Roche-sur- Yon en 1855. Rédacteur au Temps, particulièrement chargé de la chronique des théâtres, il a publié le Mariage d’un lieutenant (1884) ; Ludka (1890), et fait jouer, entre autres pièces : la Première du Misanthrope (1886) ; VAgneau sans tache (1887) ; le Comte rf*£’3moH(, d’après Gœthe (1890) ; un Bon Aï ?iï(1891) ; l’Un pour l’Autre (1895) ; Isora, drame en 4 actes fl895i. On doit, en outre, à cet érudit lettré le Théâtre à côté (1894), suite d’études sur les petits théâtres d’amateurs. ADERMOTROPHIE (du gr. a priv. ; derma, peau, et trophi-, nourriture, n.f. Amincissement, atrophie de la peau. ADERNE n. f. Compartiment qui termine la série des Ufl’oil

Aderno, ville

! salii 

ADESMACÉ, ÉE (du gr. adesmos, qui n’est pas lié) adj. Se du dos niullusques qui n’ont point de ligament pour réunir les valves de leur coquille. ADESMIE (du gr. ades7nos, qui n’est pas lié) n. f. Entom. Genre d’insectes coléo-

ptères hétéromères. fa-

mille des ténébrionidés,

type d’une sous-famillo

dite des adesminés. Les

adesmies sont des m-

sectes déserticoles, de

taille moyenne, noirs,

chagrinés, vermiculés,

avec des pattes posté- Adesmie.

rieures longues et fines.

On trouve au lac Ngami des adesmies noires et blanche-*. Leur distribution géographique accompagne le tracé de^ déserts de l’ancien monde.

^-Hot Plantes américaines de la famille des légumineuses