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H KM 15 IX

BKNAKtS

BËMBIX {bin-bUcss — du çr. bembix, toupie do lianes do la Cochiuchino, à fruit cha blanchâtres, qui paraît appartenir à la fan

pighiacéos.

los octaves et pendant toute la durâo du morceau, moins qu’un bécarro no vienne acciduntellemont la note afToctâo dans son état normal. Ainsi, si la clef est armée d’un bémol, ce premier bémol devant toujours ètro placé sur Ift «t, tous les ji, & quelque octave que ce boit, ... _ ,g j.j.^

s aiosos : SI, mi, ia,r^,«o/,rfo,/’o, c’est-à-diro do quinte on quinte on descendant, en commençant par le si. Quand il y a des bémols à la clef, la tonique majeur© se trouve une quarto au-dessous du dernier bémol, et, lorsqu’il y a plusieurs bémols, i’avant-dornior bémoliso toujours la tonique du toc Jour. -La s do manière d’employer le bémol

Eo/it majcui

partir do co momiMUHonibo, qui avait ot6 longtemps l’ri-

,.lH,s,H,,„V,nertc-

a,„, a effot ’quo

sur cotte note et

volo dans ses écrits et sa conduite, renonça aux let-

tres profanes etnos occupa rwn

U UclliljU.

plus que de l’Ecriture sainte

m6mo nom contenues dans la

et des P6res de l’Eglise. Comme écrivam,

1 a de la sràce

^il’-n’lif’ri"’.',," !’,',"" X|"i’,' il'("",,nr

n.iil.-l :itmitc.

n’importe quelle

r. . ■. . .Il’ .. I.. . , : ;,■■ ; .1-., ;.,.,. ,(.,li,-u), dia-

!.. :. i :: i ; 1 1, a I [isi Tioinmés parco «[u’ils sont ceusés 

a’ , I i, /’■ liime (italien), recueil de sonnets :

lui il. , I. . jaiico et la pureté du style. On lui doit,

en ouuo, .i. ., /.. ..V (-V curieuses pour l’histoire de son temps. Ses œuvres eumplèles ont été publiées à "Venise en 1729.

BembO (Jean), doge de Venise, de 1615 à 1618. Ce fut sous son gouvernement que la république accomplit l’acte le plus important de sa politique au xvin" siècle, en faisant ofticiellemont alliance avec la république de Hollande, protestante. Ce fut par représailles que l’ambassadeur d’Espagne, Bedmar, organisa l’horrible conjuration qu’Ottway a immortalisée.

BeMBO SalOMON (Pierre-Louis, comte), administrateur italien, né et mort à Venise (1825-1882). De 1850 à 1857, le comte Bembo fut assesseur de la municipalité de Venise. Après la guerre d’Italie (1859), la Vénétie reçut un nouveau gouverneur Le comte Bembo fit alors partie du conseil de la fieuteoance et devmt quel-jue temps après podestat de Ve nise En 1863 il ht un vo>age à Vienne pour demander la réalisation des réformes prom sosau énitiens et trois ans plus tard don

hez los Grecs Elle valait un pas (envi

de la plate-forme qui soutenait 1 autel "1 primitive ; par suite, autel. Silicate hydraté naturel de manganèse avec fer, zinc et magnésie.

BÉMÉSEL, ville de la Palestine ftrihu de Juda). Les habitants de cette ville s’étant révoltés contre Alexandre, roi des Juifs, ce prince prit et pilla la ville, et fit ( sous ses yeux huit cents des principaux rebelles.

BemiluCIUS, surnom de Jupiter dans les Gaules. D’après l’Antiquité expliquée, on a découvert près de l’abbaye de Flavigny, en Bourgogne, où ce dieu passe pour avoir eu un culte, une statue de Jupiter Bemilucius, figurant un ^ouno homme imberbe, à la chevelure courte.

1 pallii

BEM-NOSI

Malabar.

t portant des fruits dans [om vulgaire d’un vitex, pla

BÉMOL (do hé, et moU parce que ce signe a la figure d’un b. et qu’il a pour fonction d’affaiblir, d’amollir los sons) n. m. Nom d’un signe altératif musical ([7), qui, placé devant une iiuîn, baisse d’un dorai-ton le son de cotte note : /,,’ lu M.. : . ,’ .......... . ■ xlUutif.

— P :i"’ •■ "^ ’ i.’l : morceau dans un

générale, 1’ manière, le bémol mencement de la

parfois, lorsla clef est chargée de bémols, ni 5 d’un demi-ton suppu double bémol, qui produit c(

î nouvelle altération.

1 bémol : Note bé-

BÉMOLISER V. a. Marquer une note d’un bémol, ou armer la clef de bémols : Bemoliseb un si, un mi.

BEN {bèn’ — de l’ar. bàn) n. m. Nom des graines du moringa, arbre de la famille des moringéos, qui croît dans les Indes orientales et dont ou extrait l’huile.

— Huile de ben, Huile quo l’on extrait dos graines de moringa, et que l’on emploie dans la parfumerie, à cause de la propriété qu’elle a de se charger facilement de l’aromo des fleurs, et de ne pas rancir.

BEN ibèn’) n. m. Mot arabe, qui a le sens de « fils »et qui fait toujours partie des noms propres avant lesquels il se trouve placé : Abd-el-Kader BEH-Meheddin (c.-à-d. iirfel-Kader fils de Ueheddin). 11 Au fém., bent (bèn’t'j, Fille. Il PI. BENI (fils, enfants), mot qui, joint à un nom propre, désigne la tribu dont celui qui po’rte le nom ajouté est le chef ; Les BEyt-Yousouf ic-à-û. les enfants de Yousouf,

les HOMMES DE LA TRIBU DE l’ouSOuf).

Ben-A’issa, marabout de Flissa, mort en 1835. Il était bach hambah du bey de Constantine, Hadji-Ahmed. Il provoqua contre les Français un soulèvement qui fut calmé par le général Berthezène. — Son neveu, Ben-A’issa, hérita de ses fonctions auprès du bey et défendit Constantine contre les troupes françaises en 1836-1837. Il devint ensuite calife de Sahel.

BenABARRE, ville d’Espagne (Aragon [prov. de Huesca]) ; 1.900 hab. Moulins à huile et distilleries d’eaudo-vie. — Pop. du district : 27.500 hab.

BENAGE n. f. Charrue particulière, employée en Touraine. 11 Surface de terrain qu’on laboure dans une seule journée avec une charrue unique.

BeNACUS{lacos), nom antique du lac de Garde, dans la haute Italie. Des inscriptions trouvées sur les bords de ce lac, et portant le nom ethnique de Benacenses, font supposer qu’il y avait autrefois une ville de Benacus ou une na-

1 de Sv

Benadad,

Benadad n,

son fils, guerroya contre Achab, roi d’Israël, puis assiégea Joram dans Samarie,maisil fut repoussé par l’intervention du prophète Elisée. — Benadad m, fils d’Hazaël, battit Joachaz, roi d’Israël ; plus tard, il fut vaincu par Joas et obligé de rendre les villes que son père avait prises aux Israélites.

BÉNAOIR, nom d’une portion de la côte orientale d’Afrique baignée par l’océan Indien, limitée au S. par le fleuve Djouba, dont les principales villes sont ; Kismayou, Brawa et Mogadoxo (ou Moguedouchou).

— Encycl. Le pays des Bénadirs fut conquis par le sultan Seyid-Saïd de Zanzibar. II appartient encore aujourd’hui nominalement à ses successeurs.

BÉNAFOULI n. m. Variété de riz très estimée au Bengale, et i{ui répand une odeur agréable en cuisant.

Benagalbon, ville d’Espagne (Andalousie (prov. de Malagaj) ; 4.520 hab. Commerce d’huile, do fruits, de rai-

BenaguACIL, ville d’Espagne (Valence [prov. de Valence, sur la Turia]) ; 4.930 hab. Exportation de produits du sol, fabrinues de plâtre, poteries, huileries, distilleries d’eau-de-vic.

BenA’IA, un dos lieutenants et des conseillers de David, célèbre par ses exploits. David lui confia le soin d’introniser Salomon. Chargé par ce prince de tuer le traître Joab. il remplaça ce général à la tête de l’armée ; plus tard, il débarrassa Salomon de l’indocile Schimeï.

Benais, comm. d’Indre-et-Loire, arrond. et à 21 kilom. u Doit, cours supérieur de l’Ai f. de Port-Boulet k Château-Renault.

Benalcazar c

turicr espagnol, i Sud, né 1 licnalcaz (Esirémadur . le Popayan on 1550. Parti en 15U pour l’Amérique avec don Pcdrarias, nommé gouvomeur du Dariep, il commença par explorer presque seul les solitudes de l’isthme do Panama, puis partit pour le Pérou avec les Pizarre, qui le chargèrent de diverses entreprises hasardeuses ; s’empara de Quito après la mort d’Atahualpa, et se mit i la recherche do régions inconnues. Il pénétra dans le pays d’un chef nommé Popayan, qu’on lui avait dit être fort riche, et y fonda Guayaquil ; puis, no trouvant pas l’or qu’il cherchait, il revint au Pérou et en repartit peu de temps après, à la recherche du pays d’Eldorado, où, au dire des Indiens, les maisons étaient couverte» do briques d’or, où les enfants jouaient dans los rues avec des palets d’or. Il no le trouva pas, pas plus que les deux autres troupes de l). Pedro Hernandcz. venant do la province de Sainte-Marthe, et do Nicolas Fcdcrmann, partie de Venezuela, qui so reocoDtrèront en 1535 sur le territoire de la Nouvelle-Grenade, en quête du pays merveilleux. Benalcazar, laissant la plus grande partie do ses compagnons, retourna alors dans le gouverneur. 11 s’y habile, et il serait à l’abri de tout i’il n’avait laissé son lieutenant Ampudia continuer le système d’exactions et de férocité qu’il avait inauguré à Quito. A la chuto de Pizarre, Benalcazar fut dépouillé de son titre de gouverneur ; à demi ruiné, il se disposait à retourner en Europe quand il mourut.

BenamARGOSA, ville d’Espagne (Andalousie [prov. do Malagaj) ; 3.340 hab. Moulins à farine et à huile.

BenamauREL, ville d’Espagne (Andalousie [prov. de Grcnadcl), sur une des sources du rio de Baza ; 2.500 hab. Exploitation de soufre.

BenAN, étoile de seconde grandeur, marquée 1) dans les catalogues et située i l’extrémité de la queue de la grande Ourse.

BenAN-ASCHA (les associés de Dieu) n. m. Nom donné parles Arabes d’s «•--t-_ 1 i j ;.- :_ ;.i_

Malagal ; ; 2.000 hab. Moulii

reproche s

I à leurs divinités.

BÉNAR n. m. Gros chariot à quatre roues, servant au transport des céréales ou des betteraves.

BenARD (dom Laurent), savant bénédictin, né à Nevers en 1573, mort à Paris en 1620. Très jeune encore, il fut mis à la tête du collège de Cluny. C’est pour le réformer qu’il fonda l’ordre des bénédictins de Saint-Maur. nom Bernard a publié les ouvrages suivants : De Vesprit des ordres religieux (Paris, 1616) ; ParénésesoaExIutrlalions sur la régie de saint Benoit (Paris, 1616) ; etc.

BÉNARD ’Charles), écrivain français, né à Sainte-Foy (Seine-Inférieure) en 1807, mort en 1898. Elève de l’Ecole normale, il a professé la philosophie en province, puis t Paris, aux lycées Bonaparte et Charleraagne. On lui doit de nombreux ouvrages, dont les principaux sont : Court d’esthétique de Hegel, anali/sé et traduit {sm-l»il) ; De la philosophie dans l’éducation classique {S6i) ; l’Enseignement actuel de la philosophie dans les Iqcées et les collèges, etc. (1863) : Logique, suivie d’une analyse des auteurs et d’im mémento ( 1858 ) ; la Philosophie ancienne, histoire générale de ses systèmes (1885).

BÉNARDE (pour bemarde, du n. pr. Bernard, qui a le sens de ■■ pauvre sire < ; proprem. » serrure de qualité inférieure .) i non forée, et qui s’ouvrr- ■’— ■■ ’•-

— Adicctiv. Serrure deux cotés. Il Cfe/-

de llnde anglaise (prov. du Nord-Ôuest), sur le Gange ; 219.467 h. — EscYCL. Cité religieuse et lettrée, Bénarès est le siège de la littérature brahmanique ; nombreux temples, quelques mosquées (celle d’.ureng-Zob). Le Gange a. dans Bénarès.près de X kilom. de lar-

lever du

foule des pèlerins,

venus de loin, qui

en amphithéâtre. Ville industrielle et commerçante , elle fabrique des soieries, des cotonnades, des draps fins ; c’est un des marchés les

filus importants de l’Inde. La région environnanto est très èrtile et très peuplée. Bénarès appartient aux Anglais