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RENEFICIABLl

BENFEY

Los bénéflcos occlô-’ot du 2 nov. 1789. odobénôncesprordonl, copondani, ils par l’Etat aux

i l.i i.liipart des . prédica-

. Dans les entreprises de travaux publics ou ,, lo bthiéfice est la rémunération calculée à rai- . 100 que l’on accorde à l’ontroproneur comme lo ses débours. Ces débours comprennent les de matériaux et la main-d’œuvre ; TintérOt i avancées doit égalomont liguror dans le béné-

Lo ln-iieiicc «^st toujours compté en industriel ou un commerçant a pu prendre sur son be ïcv) pour fairi ? dos approvisionnements ou acheter du tériel. Ces approvisionnements ou ce matériel pour le moment, en déduction de son bénéfice immédiat, mais ils préparent d’autres bénéfices pour l’avenir ; il est vrai que, par suite de circonstances imprévues ou de calculs mal faits, ils peuvent provoquer des pertes.

Dans la comptabilité agricole, selon qu’on évalue à telle ou telle valeur la paille et le fumier produits par la fermn, une opération peut être constituée « en pertes » ou « on bénéfices ». Dans toutes les industries, le prix de revient est difficile à établir, parce qu’il se compose de coeflicionts multiples : il faut donc toujours faire une large mar^o pour l’imprévu, et compter de la manière la plus pessimiste los bénéfices probables. Un des préjugés courants est qu’il faut s’efforcer de ne pas partager le bénéfice avec des intermédiaires : or l’activité de l’échange est tout entière basée sur ce partage du bénéfice. Si le producteur veut le garder tout entier pour lui, il court le risque de ne’ point trouver d’acheteurs en gros qui lui remboursent imcapitaux, qui le garantissent contre tous grand nombre de clients, qui lui ouvrent des

r chaque atfaii

débouchés. Or, gagr les aff’aires est l’àm

— Stn. Bénéfice, émolument, gain, lucre, profit. lirnrfice et profit font penser aux avantages, au bien-ùtro dont ils sont la source ; mais le bénéfice est plus considérablo que le profit. Quelquefois, aussi, le mot " bénéfice i> n’emporte que l’idée de la quantité dont les produits surpassent la mise de fonds ou les avances. Emolument est peu usité, et il participe plus ou moins de l’idée attachée au mot salaire ; il s’agit toujours de l’argent obtenu en faisant ce (lui est propre à une fonction, à une charge. Gain éveille l’idée de l’argent qu’on acquiert ou du succès que l’on obtient. Enfin, lucre ne se dit que du gain pécuniaire, et il lo pivsenii- comme obtenu par une avidité basse et hon-

— Anton. Désavantage, perte, préjudice. BÉNÉFICIABLE adj. Susceptible de produire du béné-

rioo : uiiiiiiKTcr BiiNÉFiciABLE. (Peu usité.)

BÉNÉFICIAIRE adj. Qui a rapport aux bénéfices, qui est possédé à titre de bénéfice : Propriété bénéficiaire.

— Dr. Qui hérite ou accepte un héritage sous bénéfice d’inventaire : Hi-ritier bénéficiaire. Il Substantiv. : Le bénéficiaire est tenu des dettes du défunt jusqu’à concurrence des forces de la succession,

— n. Dr. canon. Celui, celle" qui jouit d’un bénéfice ecclésiastique. Il On dit mieux, dans ce sens, bénéficier, ère.

— Dr. féod. Celui, celle qui possédait un bénéfice.

— Théàtr. Personne au profit de qui l’on donne une représentation.

— n. m. Dans l’armée romaine, Titre de tous ceux qui avaient obtenu une récompense ou un privilège. (Dans les documents anciens, ce litre est suivi du nom du chef qui a accorde cotte faveur ou beneficiwn.)

BÉNÉFICIAL, ALE, AUX adj. Qui concerne les bénéfices

BENEFiciEL, ELLE a^ 1| . Qui produit un bénéfice, qui est vamai.’eiix : offu-e béneficiel. Charge bénéficielle. BÉNÉFICIEMENT {sî) n. m. Action de bénéficier ; ce dont

BENEFICIER

■é), ÈRE n. Dr. canon. Celui, celle qui ecclésiastique : ie bénéficiur Ji’cst pas is de l’E(/lise, il n’en a que l’administrafém. n’est usité quo dans ce sens, et

lire à titre de bénéfice :ie.î_(7ranrfs BÉNÉxles grands seigneurs. (Giiizot.) l’un bénéfice : Seigneur bénéficier.

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ro..ploila-

BÉNÉJACQ, comm. dos Basses-Pyrénées, arrond. et i. 19 kilom. do Pau, sur lo Lagorn, affl. du gave do Pau ; I.G62 hab. Jambons ; fabrique de toiles, briquetorio.

Beneke (Frédéric-Edouard), philosophe allemand, né Â Berlin on 1708, mort on 1851, fut nommé, en 1832, professeur extraordinaire dans sa ville natale. Beneke a écrit en allomand do nombreux ouvrages, qui lui ont assifrnt-

. AUcmafe-nc.

uro do capacité suisse

BÉNÉFIQUE lat. beneficus) adj. En T. d’astrol.. Qui a uns influenco bienfaisante ; Jupiter et Vénus sont des planètes

BÉ.NKFIQCES.

Beneschau " hômeîccivl’- ’ir I

BÉNESSE-MAREMNE, comm. des Landes, arrond. ot à 30 kilom. de Dax, dans le pays de Maremne ; 1.133 iiab. Ch. de f. Midi. Chcncs-liôges. Fabr. do bouchons.

BeNEST, comm. do la Charente, arrond. et à 20 kilom. do Confolens, prés de la Charente ; 1.267 hab. Poteries.

Benêt, comm. de la Vendée, arrond. et à 21 kilom. de FoHtenay-le-Comte , dans la Plaine , près du Marais ; 2.590 bab. Ch. de f. Orléans.

BENÊT (né — du lat. benedictus [s’est dit d’abord benoU pour béni]) adj. et n. Qui est d’une simpUcito niaise : Mari BENÊT. J’admire le tour que prennent les choses quand un BKNÈT les rapporte. (Mariv.)

— SVN. Benêt, badaud, niais, nigaud. V, BA.DAUD.

BenETHNASH n. m. Dernière étoile do la quouo de la grande Ourse, appelée aussi Benan.

BenE-VAGIENNA, ville d’Italie (Piémont [i Conil), entre l.-x Siiir ;i et le Tanaro ; 6.640 h ’ "

fort. 1

eu château

— Le circondario de Bénévent es ! peuplé de 104.840 hab. haprovijice du même nom, située dans l’Italie mérid. compte 247.200 hab. sur 2.118 kilom,

— Bncycl. Située sur le Calore (affl, du Vulturno), dont la vallée a toujours servi de route pour aller de Rome ou Naples à Brindes, Bénévent a été

de bonne heure fortifiée. Dans les environs, les Romains Pyrrhus une grande bataille ( :

J.-C), dan

avec succès, le"s éléphants de guerre. ’

vre et sans industrie, elle renferme de nombreu

ments, parmi lesquels

plusieurs églises en

arc de triomphe (porta Bomana) construit en l’honneur de Trajan ,

Ïji fit achever la voie ppienne do Bénévent à Brindes. CV. arc.) Le pays a formé au moyen âge un duché, qui de-

avec Naples au royaume de Piémont (1860). Bénévent (conciles de). Les deux principaux furent tenus pendant la querelle des

Cathédrale de Bénévent.

lui do 1087, le pape Victor III confirma les anathèmes lancés contre l’empereur Henri IV et l’antipape Clément III. et condamna les laïques qui disposeraient des bénéfices ecclésiastiques. Ces mesures furent confirmées, au eoncile de 1091, par Urbain II, qui ajouta de nouveaux canons relatifs â la discipline.

Bénévent (batailles de). 1» Après ses victoires chèrement gagnées sur les Romains à Héraclée et à Ascu-Inm, et devant le refus du sénat de traiter tant que l’ennemi foulerait le sol italien, Pyrrhus, découragé, alla conquérir la Sicile. Mais, bientôt, son humeur changeante lo ramena en Italie ; il marcha rapidement contre le consul Curius Dentatus, le joignit près de Bénévent, et engagea la bataille (275 av. J.-C). Malgré ses ofi’orts, les troupes de Pyrrhus cédèrent devant les Romains. Vingt-six mille hommes restèrent sur la place, treize cents furent pris. Pyrrhus se sauva avec peine jusqu’à Tarente. Les Romains s’emparèrent do son camp, dont la savante ordonnance révéla à leurs généraux un art qu’ils ignoraient jusqu’alors.

2° Une autre grande bataille, qui décida du royaume do Naplos, fut livrée sous les murs do Bénévent on 1266, entre Charles d’Anjou, appelé par le pape, et les partisans de la maison de Souabe, guidés par Mainfroi, fils naturel de l’empereur Frédéric H. Mainfroi fut battu et tué.

BÉNÉVENT (ducs ou princes de) [589-1077]. En 589, Arduin, roi des Lombards, enleva Bénévent aux Grecs et y installa son général Zoton, avec le titre de « duc . . Lorsque le royaume des Lombards eut été détruit en 774 par Charlemagne, le duc Arichis, gendre du dernier roi, dut se soumettre ; mais son fils Grimoald reconquit son indépen-

dance, ot lo petit royaume germanique dont il avait ainsi maintenu la personnalité subsista parmi les populations latines ot grocquos cnvironnaolos. Mais, déchiré par les factions depuis 830 , démembré du duché do Sorrento en 851 , désolé par les Sarrasins, contre lesquels les empereurs vinrent souvent lo défendre, il fut conquis par les Normands, qui firent hommage do la ville au pape.

BÉNÉVENT (prince de). V. Talleyhand.

RLrJi v(,NT-L"ABBAYE, ch.-l. do cant.de la Crouse,arr.

bestiaux. Belle église romane, type du stylo roman limon sin. Ce bourg tire son nom d’une abbaya

Eglise de Bénévent-l’Abbayc.

fondée au xr s

au lieu dit Séyondélas, — Lo cant. a 10 comm. et 1 1 .037 hab.

BÉNÉVENTAIN, Etat de Bénévent : En IS06, .Vapoléon

érit/ea le BÉNÉVENTAIN en principauté^ en faveur de talley’

BenEVENTE, bourg et port de l’Amérique du Sud (Brésil (prov. do Espirito-Santo]), à l’embouchure du rio Benevenle ; 5.300 hab. Coton, canne à sucre et riz. Ce bourç fut fondé en 1565 parle missionnaire espagnol José d’Ânchieta, pour les sauvages du Brésil.

BÉNÉVOLE (lat. bénévolat ; de bene, bien, et mlo, je veu.x) adj. Bienveillant, favorablement disposé : Lecteur bénévole. Spectateur bénévole.

— Volontaire, qui fait quelque chose sans y être tenu, et parce qu’il le «veut bien » : Défenseur, protecteur BÈstvoLE de toute bonne cause, il Auditeur bénévole. Celui qu’on admet à certains cours, etc., bien qu’il ne fasse point partie do l’école, de la faculté.

— Dr. canon. Se dit d’un bénéficier qui possède un titre qu’on ne lui conteste pas, bien qu’il soit sujet à examen.

— n. m. Hist. relig. Acte par lequel un supérieur accordait une place monacale dans sa communauté à un religieux d’un autre ordre.

— Anton. Malévole, malintentiomié, malveiUant. BÉNÉVOLEMENT adv. Do son plein gré, d’une manière

lii-névole, par un sentimeut désintéressé : /tendre bénévolement un service.

— Anton. De force, malgré soi, contre son gré. BenevOLI (Orazio), compositeur et contrapontiste, né

et mort à Rome (1602-1672), fut élève de Vincenzo Ugolini ot devint maître de chapelle au Vatican. Il acquit de la célébrité parlapureté de son style, et surtout par sa prodigieuse habileté dans l’art d’écrire les compositions les plus compUquées. On lui doit des messes à 12, 16, 24 et même 48 voix. BeNEZECH (Pierre), homme politique, né à Montpellier en 1775, mort à Saint-Domingue en 1802. Il était, la Révolution, directeur d’une agence d’alfaires el des Petites affiches. Le comité de Salut pu-

)lic le nomma chef de la commission des armes, et le

Directoire, ministre de l’intérieur. Il montra des talents et de l’intégrité. Mais ses relations avec le parti royaliste le firent destituer. Bonaparte, après le 18 brumaire, l’appela au conseil d’Etat, et le désigna pour accompagner Leclerc à Saint-Domingue comme préfet colonial.

(saint), cénobite de la vallée de Maurienne, au xu" siècle. D’abord berger, il aimait passionnéle calcul. La légende rapporte qu’il reçut de Dieu 6 un pont sur le Rhône à Avignon. Il icheva son œuvre en 1188. A sa mort, on plaça son corps lans la petite chapelle construite au milieu du pont. Les •uines de ce pont se voient encore aujourd’hui.

propriéta blic le no

l’ordre de

’ (Antoine), philanthrope, né en 1713 à à Philadelphie en 1784- Issu d’une ù

dres, mort à Philadelphie en 1784- Issu d’une famille française protestante, originaire de Saint-Queniin, et qui avait passé en Angleterre à la suite de persécutions religieuses, il fut d’abord destiné à la carrière commerciale. bes parents partirent, en 1731, pour l’Amérique, et s’établirent à Philadelphie. Bénezet, laissant à ses frères le soin des affaires commerciales, se consacra tout entier à l’émancipation des noirs. II est ainsi l’un des premiers qui aient travaillé à cette généreuse entreprise. Bénezet avait embrassé les principes religieux des quakers. Il fonda, à Philadephie, et soutint, avec sa fortime, une école pour

■s. On a de lui dive ment : Relation historiqw abrégé de Vétat misérable des nègres esclaves (1767).

BenfELD, ville d’Allemagne (Alsace-Lorraine, Basse-Alsace [cercle d’Erstein]), sur l’IU ; 2.325 hab. Culture de tabac, de houblon, de chanvre. Etablissement hydrothérapique. Céréales, tabac, chanvre, fourrages.

— Histoire. Jadis place forte, celte ville soutint plusieurs sièges : elle fut pillée en 1331 par le comte Ulrich de Wurtemberg, vainement assiégée par les Armagnacs en 1444, mais de nouveau attaquée et prise par les Suédois en IG’it. Elle était, avant 187 1 , ch.-l. d’un canton du Bas-Rhin, arrond . do Schlestadt. Cédée à l’Allemagne par le traité de Francfort, elle est encore ch.-l. d’un’canton de 14.000 hab.

BenFEY (Théodore), orientaliste allemand, né à Norton, près deGœttingue, eu 1809, mort en 1881. Professeur de sanscrit et de grammaire comparée à Gœttingue et correspondant de l’Académie des inscriptions et belleslettres de Paris, il était considéré comme l’un des plus savants philologues de l’Allemagne. On cite, parmi ses travaux : Lexique des racines jrecjue* (1839-1842), quia remporté â l’Institut de France le prix ’Volney ; Des rapports entre la langue égyptienne et les racines sémitiques (1844) : les Inscriptions perses, avec traduction et glossaire (1847) ; Manuel de la langue sanscrite (1852-1854) : Dictionnaire sanscrit-anglais (1866) ; Histoire de la linguis~ tique et de la philologie orientale en Allemagne depuis le commencement du six* siècte{l8&0) : Introduction à ta grammaire de la langue védique (1874) ; etc.