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CAMPYLANTHE — CANA

cruche d’eau, un pain, une lampe et un peu de lait, et dont on murait l’entrée.

CAMPYLANTHE (kan — du gr. kampulos, recourbé, et anlhos, fleur) n. m. Genre de scrofulariacées, renfermant des arbustes des îles Canaries, du Cap-Vert, de l’Arabie et de la région du Sind.

CAMPYLANTHÈRE {kan — du gr. kampulos, recourbé, et de anthère) n. f. Section du genre ériodendron, et syn. do PROSATE.

CAMPYLASPIS {kan, lass-piss — du gr. kampulos, recourbé, et aspis, bouclier) n. m. Genre de crustacés cumacés, famille des diastylidés, renfermant de petits animaux marins vivant à de grandes profondeurs, munis de deu.x E aires de pattes thoraciques propres à la natation et ayant i nageoire caudale très petite. L’espèce type, campylaspis longicaudata, habite les parages de Lofo^ CAHPYLE ou CAMPYLUS {kan, luss

recourbé) n. m. Genre d’msectes coléoptères serricornes, famille des élatéridés, renfermant de petits taupins de couleurs tranchées et de formes élégantes. . , , .

— Encïcl. Les campyles habitent

l’Europe ; on en connaît cinq ou six espèces, y compris celles du sousgenre campylomorphe. Le campylus

linearis est une des plus répandues en France ; le campylomorphus homalisinus habite les Alpes.

CAMPYLIE {kan — du gr. kampu-

los, recourbé) n. f. Bot. Section du genre pelabgonidm.

CAMPYLITE {kan — du gr. kampu-

los, recourbé) n. f. Espèc

kampulos,

1 entre la pyr

laquelle le phosphore et l’a

minérale

morphite

l’arsenic présentent d

portions

CAMPYLOCARPE tkan — du gr. kampulos, recourbé, et karpos, fruit) n. m. Bot. Syn. de ababette. CAMPYLOCUNE {kan — du gr. kampulos, recourbé, et kUné. lit, réceptacle) n. m. Genre de composées renfermant des herbes ou des sous-arbrisseaux velus de 1 Amérique tropicale. (On en fait quelquefois une section du genre eupatoire.)

CAMPYLODISQUE {kan, disk’) n. m. Genre d’algues de la famille des diatomacées, dont on connaît près de trente fossiles.

nbre égal

/^’S^^S^

des lignes

les torchcpots bleus, les grimpereaux, ,e en bas, pour rechercher sous ] dont ils so nourrissent. On

espèces européenne

d’espèces exotiques

CAMPYLODONTE {kan — du gr. k

pulos, recourbé, et odous, odontos, d n. m. Genre de mousses, qui a les di du péristome recourbées, et dont l’esi type croît dans la Pensylvanie.

CAMPYLOGRAMME (ton — du gr. A

Ïulos, recourbé, et gramma, tracé) n nstrument destiné à facilit(

courbes dans le tracé des plans de navires : Le campylo-GBAMME fut construit enISSS par Vingénieur français Target. CAMPYLOLÉPIDE {kan) n. m. Bot. Section du genre péricalie.

CAMPYLOMÈTRE {kan — du gr. kampulos, recourbé, et métron, mesure) n. m. Sorte de cur- ^ vimètre possédant une échelle qui permet de lire directement les longueurs parcourues par la roue de l’instrument. V. cdr-VIMÈTEE.

CAMPYLOMYZE {kan — du gr. kampulos, recourbé, et muzein, sucer) n. f. Genre d’insectes diptères némocères, famille des tipulidés, comprenant des tipules de petite taille et à trompe courbe, baoitant l’Europe boréale et moyenne. (Des deux espèces connues de campylomyzes on sait mal les mœurs ; la campulomysa aceris semble vivre sur les feuilles des érables.)

Campylometrc.

CAMPYLONÈME {kan — du gr. kampulos, recourbé, et néma, fil) n. m. Bot. Syn. de camptnème. CAMPYLONÉVRE ou CAMPYLONEORON {kan — du gr. kampulos, recourbé, et neuron, nerf, nervure) n. m. Genre de fougères-polypodiées, renfermant des espèces qui sont presque toutes originaires de l’Amérique tropicale. CAMPYLOPE {kan — du gr. kampulos, recourbé, etpous, pied) n. m. Genre de mousses croissant dans les régions chaudes et tempérées du globe. Il Autre genre. Syn. de MILLEPERTUIS.

CAMPYLOPHYTE {kan — du gr. kampulos, recourbé, et phuton, plante) adj. Se dit des plantes dans lesquelles la partie supérieure de la co-

rolle est obliquement in-

fléchie, ou contournée en

spirale, avant l’épanouis-

CAMPYLOPODES {kan)

n. f. pi. Famille de mous-

ses, ayant pour type le

genre ’campylope. — Une

CAMPYLOPODE.

CAMPYLOPTÈRE ou

CAMPYLOPTERUS (kan,

pté-russ — du gr. kampu-

los, enroulé, et ptêron, aile)

n. m. Genre d’oiseaux passereaux

trochilidés, renfermant des colibris à bec long légèremon arqué, à ailes falquées, à queue longue ou efagee (Oi connaît vingt espèces de campvlopteres des région chaudes de l’Amérique. Dans 1 Amérique centrale, vit li campylopterus Delattrei.)

CAMPYLORHYNQUE ou CAMPYLORHYNCHUS {kan rin-kuss — du gr. kampulos, recourbé, et rhugkhos, bec n. m. Genre d’oiseaux passereaux dentirostres, famille de sylviadés, tribu des troglodytinés, renfermant de petite formes propres à l’Amériau"

~ . - ij. ;^,

Canipjl ft re

ténuirostres, famille c

de la

les genres dont les

dedans. — Une cam-

. de MILLEPEKTCIS.

branches les

connaît vingt-six espè-

ces ; celle qui remonte le

plus au nord est le cam-

pylorhynchus affinis ; le

campyiorhynchus variega-

tus est du Brésil ; le com-

pylorhtjnchus megalopte-

rus est du Mexique.

CAMPYLORUTIS {kan,

tiss — dugr. kampulos, re-

courbé, et rutis, ride) n.m.

Bot. Section du genre

CAMPYLOSOME {kan

— du gr. knjitpulos,

des cirrhipèdes à corps flexible. CAMPYLOSPERMÉES {kan, spèr — du gr. kamp’^ courbé, et sperma, graine) n. f. pi. Bot. Div’ famille des ombellifères, compl

côtés de la graine se recourbe

PYLOSPERMÉE.

CAMPYLOSPORE {kan, spor’ — du gr. kampi hé, et spora, semence) « . .-.

CAMPYLOSTACHYDE {kan, sla-kid’ — du gr. kampulos, recourbé, et stakhus, épi) n. f. Genre de verbénacées, renfermant une espèce fondée pour des arbrisseaux qui croissent dans l’Afrique australe.

CAMPYLOTHÉQUE {kan, tèk’ — du gr. kampulos, recourbé, et t/iéké, gaine) n. f. Bot. Syn. de cobêop.’îide. CAMPYLOTROPE {kan — du gr. kampulos, recourbé, et tropos, direction) adj. Bot. Se dit d’un ovule végétal dont l’axe est courbé de telle sorte que le micropyle soit rapproché du hile. (On observe des ovules campylotropes chez les crucifères et les caryophyllées.)

— n. m. Syn. de LEspÉoiiZE.

CAMPYNÈME {kan, nèm’— du gr. kampulos, recourbé, et néma, fil) n. m. Genre d’amaryllidacées, renfermant une espèce qui croît à Van-Diémen, et que l’on a quelquefois rapportée aux familles des mélanthacées ou des narcissées.

CamUCCINI (Vincent), peintre d’histoire, né et mort à Rome [1775-1844]. Jusqu’à trente ans, il étudia les anciens maîtres italiens, surtout Raphaël, suivit ensuite 1 impulsion donnée à la peinture par David, alors en Italie, et chercha principalement ses inspirations dans l’antiquité. Malgré la haute réputation dont il jouit de son temps, Camuccini est considéré aujourd’hui comme un arrangeur habile, plutôt que comme un artiste de génie. Il fut longtemps inspecteur général des musées du pape, conservateur des collections du Vatican. Ses meilleurs tableaux sont : Horatius Codés ; Romulus et Bémus enfants ; le Départ de Régulas pour Carthage ; la Mort de Virginie On cite aussi de lui des portraits ; entre autres, ceux de Pio VII et du duc de Blacas.

CAMUL n. m. Espèce de poivrier des Moluques (piper malamiri). Il On dit aussi camelanne, camelaun. CamulOGENUS, chef gaulois de la nation anlerque, élu par les Parisii et autres tribus confédérées do la Seine, pendant la révolte de Vercingétorix. Il défendit Lutèce contre Labiénus, lieutenant de César, mais_ il fut écrasé avec toute son armée et périt dans l’action (52 av. J.-C). Son nom signifie en langue celtique «fils de Camulus • (le dieu do la guerre). C’est donc, probablement, un surnom dû à ses talents militaires. CaiuuluS, dieu de la guerre, chez les Gaulois. Il figure sur des inscriptions, arnié d’un bouclier et d’une pique. CÂMUNDÂ (se prononce tchdmoundd), forme démoiaque dans laquelle s’incarne la déesse Dourgâ po 440

Camus (Armand-Gaston), jurisconsulte, homme politique et écrivain français, né et mort à Paris (1740-1804). Avocat avant la Révolution, il fut le défenseur ordinaire du clergé de Paris. Plus tard, il s’occupa de sciences naturelles. Député de Paris aux états généraux, il fut un des promoteurs de la protestation du Jeu de paume, et prit ensuite la part principale dans la constitution civile du clergé. 11 fut nommé archiviste de l’Assemblée, et c’est grâce à lui que se forma peu à peu le dépôt des Archives nationales. Député de la Haute-Loire à la Convention, puis membre du comité de Salut public, il fit décréter qu’une commission de cinq membres irait surveiller la Conduite de Dumouriez. Il en faisait lui-même partie et fut livré aux Autrichiens. En 1795, il fut échangé contre Madame Royale, fille de Louis XVI. Il siégea aux Cinq-Cents, dont il fut président. En 1797, il quitta ce poste et conserva jusqu’à sa mort ses fonctions d’archiviste. Il refusa le portefeuille des finances, sous le Directoire. Il fut nommé membre de l’Institut, à l’époque de sa création. II a publié des Lettres sur la profession d’avocat et Bibliographie choisie des livres de droit, qui eurent de nombreuses éditions (1772, 1777, 1805), et furent publiées de nouveau par Dupin aîné. Citons encore : Manuel d Epictéte (1796) ; Histoire et procédés du polytypage et du stéréotypagel U02) ; Voyage dans les départements nouvellement réunis (1803).

Camus de MÉZIÈRES (Nicolas Le), architecte français né à Paris en 1721, mort en 1789. Il construisit, de 1763 à 1767, la halle aux blés de Paris, qui fut terminée en 1782 parLegrand et Molinos. Il publia : Becueilde différents plans et dessins concernant la nouvelle halle aux grains ; le Génie de l’architecture ou Analogie de cet art avec nos sensations {llso) : le Guide de ceux qui veulent bâtir ; Traité de la force des bois (1782). Camus de PonTCARRÉ (Geoffroy), magistrat français né en 1539, mort en 1626, conseiller au parlement de Paris sous Henri III. Henri IV le nomma président du parlement d’ALx et membre du conseil de régence. CaMUSAT (Jean), libraire-imprimeur, mort à Paris en 1639. Sa maison jouissait d’une telle vogue que, lors de sa fondation, l’Académie française le choisit comme libraire et se réunit même plusieurs fois chez lui. Très instruit, Camusat avait publié, en 1637, les Négociations et traité de paix de Caleau-Cambrésis et ce qui s’est passé en la négociation de ladite paix.

CaMUSAT (Denis-François), littérateur français né à Besançon en 1695, mort à Amsterdam en 1732. Il a laissé des ouvrages d’histoire écrits avec trop de précipitation, mais qui renferment des renseignements précieux : Mémoire !

historiques et critiques (1722) ; Bibliothèque française 

ou Histoire littéraire de la France (1723) ; Histoire critique des journaux (1734).

CAMUSERIE ( :e-ri) n. f. Etat d’un individu ou d’un nez qui est camus.

CAMUSET, ETTE { :é, zèt — dimin. de camus) adj. Un peu camus : Les brebis camusettks. (Vieux.)

— Substantiv. Personne un peu camuse : Elle m appelle son petit fanfan, son petit camcset. (La Font.) CAMUSON {zon) n. f. Fam. Fille ou femme camuse : Je lin dis des choses admirables de sa petite camdson. (M»’ de Sév.) CAMUTIE {si) n. f. Bot. Syn. de mélampode. CamUY, ville maritime des Antilles espagnoles (île de Porto-Rico), sur la côte septentrionale ; 9.130 hab. CaMWOOD n. m. Sorte de bois de teinture analogue au bois de santal. Il provient du Gabon et de Sierra-Leone, et fournit des couleurs rouges identiaues à celles que donne le santal, mais d’une moindre solidité ; leur prix est également plus élevé que les précédentes. Il On 1 appelle aussi BARWOBD.

CAN ou GANT {kan) n. m. Face la moins large d’i ngula

combattre les géants Catida (Tchanda) et Mounda. Ses images sont identiques à celles de la déesse Mahà-Kalî. CAMUNENG {nangh’) ou CAMUNIUM {om’) n. m. Bot. Syn. de aglaé.

CAMUS, USE {mu, muz - peut-être du lat. camurus, recourbé) adj. Très peu proéminent, en pariant du nez : Les Lapons ont le ne : camus et écrasé. (Bufl’.) il Qui a le nez très peu proéminent, en parlant des personnes ou des animaux : Les nègres sont camds.

— Fig. Confus, interdit, embarrassé : Demeurer camus. (On disait autrefois, en ce sens, Camus en chien d’Artois, ou comme un chien d’Artois ou de Boulogne.) ,

— Substantiv. Personne qui a très peu de nez : Un vilain camus.

CAMUS {mu) n. m. Nom vulgaire d’un poisson du genre polynème. n Nom vulgaire du dauphin commun. Camus (Jean-Pierre), évêque de Belley, né à Paris eu 1J82, mort en 1653. Sacré évêq^ue à vingt-six ans, il se démit de son siège en 1628, devint alors abbé d’Aunay, nuis vicaire général de l’archevêque de Rouen, et se retira à l’hospice des Incurables, à Paris, pour se consacrer au service des pauvres. Ce prélat pieux, charitable, se rendit fameux par la guerre qu’il fit aux moines mendiants. Il a beaucoup écrit : ses ouvrages de polémique et ses sermons, entre autres le Rabat-joie du triomphe monacal et l’Antimoine bien préparé ne manquent ni de verve ni d originalité. Il avait imaginé de composer des romans pieux pour remédier au mal causé par les romans profanes. On a aussi de lui : l’Esprit de saint François de Sales (dont il était le disciple et l’ami), etc. Camus (François-Joseph de, ou des), mécanicien, né près de Saint-Mihiel en 1672, mort en Angleterre après 1732 II construisit un grand nombre de machines ingénieuses et entra à l’Académie des sciences en 1716. On lui doit : Traité des forces mouvantes (1722), ouvrage rare et curieux ; Traité du mouvement accéléré par les ressorts qui résident dans les corps en mouvement (1728) ; etc. Camus (Charlos-Etienne-Louis), mathématicien et astronome français, né à Crécy-en-Brie .s.-et-M.) en 1099, mort en 1768, fut envoyé en 1736 dans le Nord, avec d auties savants, pour déterminer la forme de la terre ; professa la géométrie et devint membre de l’Académie des sciences et le la Société royale de Londres. Il a laissé : Traité sur l’hydraulique (1739), et Cours de mathématiques a l usage des écoles du génie et de l’artillerie (174S). moindre que la demi-brique ou

Fragment réguli

briq

Face

la plus

les navires.

CANA n. f. Ancienne mesure de capacité espagnole, d’une valeur de huit palmos, mais assez variable comme contenance, suivant les provinces où elle était en usage. Cana ou Kana, ville de l’ancienne Palestine (Galilée ftribu de Zabulon]), aujourd’hui Kefer-Kana. Elle ne renferme que 500 familles, sur un territoire fertile en vins maïs et tabac. Cana est célèbre par les noces méinorablès où, suivant l’Evangile de saint Jean, Jésus-Christ fit son premier miracle en changeant 1 eau en vin. «n montre, dans l’église actuelle, deux cruches encastrées dans un banc de maçonnerie, qui seraient, dit-on, deux des vases au moyen desquels Jésus opéra son miracle. — Une autre petite ville de ce nom se trouvait dans la tribu d’Azer, non loin de Sidon. -H est aussi question dans la Bible d’une rivière Cana, séparant les tribus de Manasse etd’Ephraïm ; aujourd’hui le iVaAr-Aiou-^a6oKraA, probablement la même rivière qui porte dans les chroniques des croisades le nom de Fleuve salé {flumen salsum). ,^_ DES NocES de). Les

ont inspiré particulièrement les peintres naturalistes de Venise et des Pays-Bas Un tableau de Jacques Bassan le vieux (Louvre) représente le festin évaneélique d’une façon assez originale. Il est gravé au trait dans les Annales du musée, de Landon. Les artistes du nord ont dépassé les Vénitiens en fait d anachronismes et de détails réalistes. Nous rappellerons les compositions d’Ambroise Francken le vieux, de Ludger Tom Ring, de "on saH^que^ie célèbre tableau de Paul Véronèse (musée du Louvre) fut apporté à Pans à la suite des campagnes d’Italie : en 1815, le gouvernement autrichien consentit, en raison de la difficulté du transport, à 1 échanger contre le Bepas chez le Pharisien de Lebrun. ° Cette merveilleuse composition, de 10 mètres environ de largeur, sur 6°,66 de hauteur, a été peinte pour le rel’octoire du couvent de San Giorgio Maggiore, à Venise ; l’artiste s’engagea à l’exécuter moyennant 324 ducats d argent, outre les dépenses de bouche et le don d’un tonneau ’ "sl’us prétexte de peindre une scène évangélique, Paul Véronèse a représenté un somptueux repas vénitien, dans salli

parmi les <

fait figur