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CIALES CIBYRA / ga^na le grade de lioutenant-oolonel. avec lequel il fit la campagne de l’indépendance italienne (184S-1849). Après Novare, il resta dans l’armée pièmoutaise, commanda une briçrade pendant l’expédition de Crimée, et fut nommé général de division en 1859. En 1860, il était à la tête do farmée qui envahit les Marches, remporta la victoire do Castellidardo et alla occuper le royaume de Naples. En 1866.^1 commanda l’armée du bas Pô, et occupa la Yénétie après Sadowa. En 186". il formait un cabinet qui n’eut qu’une durée éphémère. De 1870 à 1S73, il accompagna à Madrid, comme ambassadeur eitraordinaire.le duc d’Aoste, devenu roi d’Espagne. Pe 1870 à 1S7S et de isso à issi. il a été ambassadeur à Paris. GlALES, boui^ des AnliII< (île do Porto-Rico]. sur u :. neuve côtier ; 12.950 bab. Café. GlAMPI (Lcgronzio Vincenzo), compositeur dramati-’ /^ que italien, né près de Plaisance en 1719. 11 était fort cialdini. jeune lorsqu’il fit représenter ses deux premiers opéras : l’.Krcadia in Brenta, et fîertoldo in corte. Celui-ci obtint un énorme succès et fut joué en 1753 à rOpéra de Paris, par une troupe de chanteurs bouffes italiens. Favart s’en empara et écrivit sur cette musique son livret de Xinetle a la cour. En 1748, Ciampi fit représenter à I^ondres gli Tre ciuisbei ndicoli (1748) ; Adriano in Stria (1750) ; il Trionfo ai Camillo (1750) ; Didone (1754). Il donna encore en Italie : Da un ordine nasce un disordine ; Leonora (avec Logroscino) ; l’Aviore ingegnoso ; Béatrice ; FJaminia. On connaît aussi de cet artiste une messe solennelle et divers autres ouvrages. GlAMPI (Francesco), violoniste et compositeur italien, né à Massa di Sorrento en 1704, écrivit et fit représenter plusieurs opéras àVenise, dont les plus connus sont ; Onaino 11729) ; Adriano in 5iria(1748) ; il Négligente (1749) ; Catone in Utica (1756) ; Gionjuir (1761) ; Amore in caricatura (1761) : Antigono (1762). On lui doit aussi une messe et un Miserere à huit voix avec instruments. GlANCXANA, ville du royaume d’Italie (Sicile [prov. de Girgentr). près du fleuve côtier Platani ; 5.800 hab. . ClAMO d’Enza, comm. d’Italie (Emilie [prov. de Rcggio neir Emilia]), sur VEnza^ affluent du Pô ; 3.S00 hab. CI-APRÈS loc. adv. V . CI. ClAUCEMER, théologien français. . Chauchemer. CIBAIRE (lat. cibarius ; de cibus, aliment) adj. Qui a rapport aux aliments. (Vieux.) ii Se dit de l’appareil de mastication et de déglutition chez les insectes. (Peu usité.) CiBALIS, viile de l’anc. basse Pannonie, entre la Save et la Drave. Patrie des empereurs Valentinien et Valens. Défaite de Licinius par Constantin, en 323. Auj. la ville de Vinkovcit dans l’Esclavonie (Austro-Hongrie). CtbaO (mokts), massif montagneux des Antilles (île d’Haïti) ; son point culminant, le Pîco de Yaque, atteint 2.955 mètres. De ce massif sortent les principaux fleuves d’Haïti : l’Artibonite, etc. Les flancs des monts Cibao recèlent des mines d’or. CîBARRE n. m . Dans les tirs à longue distance. Homme chareé d’indiquer sur la cible l’endroit que vient de frapper la baule, en y appliquant une rondelle de papier appelée ;ja5tille, au moyen d’une petite palette clouée à l’extrémité d’un long manche. (C’est un terme employé surtout en Suisse.) CZBATION [si-on — du lat. cibare, nourrir) n. f . Opération chimique qui donne à une substance plus de corps, plus de consistance. CXBAODIÈIlE {bô) n. f . Filet de pôcho appelé aussi FOLLES, pour prendre les mulets. GiBBER (Colley), poète comique et acteur anglais, né à Londres en 1671, mort en 1757. Il quitta l’armée pour le théâtre, eut du succès comme comique, puis devint directeur de Drury-Lane et poète-lauréat. Il a composé une quinzaine do pièces, qui sont une peinture originale des mœurs de son temps : le Dernier expédient de l’amour ; L’amour fait un homme ; le 3fari insouciant ; lo Non-jureur, imité du Tartufe, etc. Ses œuvres ont paru à Londres, en 1777. — Son fils, Théophile Cibber, né en 1703, mfTt »Ti it :^^. a composé quelques pièces médiocres, et p ; ’. nom : Vies des poètes de la Grande-Bretagne ti Londres, 1753), ouvragequ’ilachetadel’Ecosfca. ^ .. .- -Mcl. — La femme de Tliéophile, Sczanni ;-Mabih Cibber, née en 1716, morte on 1766, était sœur du compositeur Th. Arne. Elle débuta au théâtre en 1736 et devint une des premières tragédiennes de l’Angleterre. EU a traduit en anglais l’Oracle, comédie de Saintc-Foix. CiBDABETU. ’F-rfjrirji Gomez). chroniqueur espagnol, i !*- il remplit auprès du roi Jean II • ;• médecin. Il a laissé un recueil fi’- pour l’histoire de son époque, f des premiers modèles de l’ancienne ]

Centon epistolario del bachiller I.. ’ .dareal (1499). CIBDÉLOPHANE n. f . Oxydo naturel do for. Variété de cncht’jnile. CIBICHC ou CIBIGE u. f . Pop. Cigarette. CIBLE ’autrof. aifAf ! — do l’allemand schribe, disque) n. f . fi • — ’ ’ • vrletirdelareetdesarmesà I’ . fireUa cidlk. ii Boule creuse en ’ il. I" batt-trapp, lanco on l’air ire. LKdes mauvais plaisants. ’T ;tii fond à la distance in. - balles à chemise < :

pncrrel, il n’est I [it au tir, h’.s I r ;ni au COIl-’ Ces balles •

dos cadres r

dangereux ] , ’H *’t .’â JihlS grande vitesse, l’on a dû revenir aux cadres en bois, do préférence en peuplier, assez résistant et qui se laisse traverser sans se fendre. Avec ces- cadres en bois tendus de toile d’emballage recouverte de papier blanc, on confectionne les deux premiers modèles de cible que comporte le matériel de tir, en France : l’une, carrée, do 2 mètres de côté : l’autre, rectangulaire, de 2 mètres de haut sur 1 mètre de large. Les cibles-silhouettes sont entièrecaent en voliges de peuplier et peintes en noir sur la face qui regarde le tireur. Elles tigurent : un ïiomme debout ou à genou, dont on ne voit que le buste, et un homme couché. Dans l’ancien matériel . ces mêmes cibles étaient formées de toile recouverte de papier, tendue sur un cadre en acier, et maintenues debout par des arcs-boutants en acier. Les nouvelles cibles sont, au contraire, dressées au moyen de cordes et de piquets en "bois. Cible. Outre ces cibles réglementaires, les corps de troupes en emploient d’autres qu’ils confectionnent eux-mêmes, soit pour des tirs de perfectionnement, soit pour figurer des objectifs de combat. On se sert encore de cibles formées de plaques de fonte pour le tir réduit ; et les commissions d’expériences en organisent de très diverses, suivant les besoins de leurs études. Les cibles de l’artillerie soot généralement des pajineatix en bois dont les dimensions correspondent à celles du frojit des unités que cette arme peut avoir à combattre. Mais, souvent aussi, le tir du canon et êelui de l’infanterie sont dirigés contre dos séries de panneaux de différentes formes et grandeurs, disposés de manière à représenter des tirailleurs isolés, des groupements d’hommes divers, des cavaliers, des pièces en batterie, etc. ’V. objectif. CIBOIRE {bo-ar’ — du lat. ciborium ; gr. kibôrion, gousse de nénufar d’Egypte, et, par suite, vase ayant cette formej n. m . Sorte de vase à boire, en usage chez les anciens Grecs, il Auj., "Vase où l’on conserve les hosties pour la communion : Le saint ciboire. — Encycl. Liturg. La forme et l’usage du ciboire ont beaucoup varié, depuis les premiers temps de l’Eglise. Ce fut d’abord un pavillon sous lequel était abrtô le vase qui renfermait l’eucharistie ; plus tard, le nom passa au vase lui-même , qui prenait tantôt la forme d’une boîte, qu’il a encore chez les Grecs, tantôt celle d’une colombe ou d’une tour. Aujour-Ci’Doires. d’hui, la coupe couverte qui porte ce nom doit, d’après les règles de la liturgie, être en or ou eu argent doré à l’intérieur. L’eucharistie ne peut être conservée que dans un tabernacle d’autel. GiBOLA, contrée de l’Amérique du Nord, célèbre au xvi" siècle par sa richesse, et à la recherche de laquelle partit l’explorateur espagnol Diego Vasquez de Coronado, en 1540. On identifie actuellement les « sept cités merveilleuses de Cibola » avec Cibolleta et les localités voisines (Nouveau-Mexique), ou avec Zuni et ses alentours, ou avec le territoire de Chaco. GIBOLE n. f . Bot. Ancienne forme du mot ciboule. CIBOBION (gr. kibôrion, même sens) n. m . Fruit du nelumbo d’Egypte, dont on faisait des coupes après en avoir retiré les graines. CIBORIUM [om’ — mot lat.) n. m . Baldaquin soutenu par des colonnes et qui recouvrait l’autel des oasiliques chrétiennes. Il P I . Des CIBORIA. — Enctcl. Quelques auteurs ont cru trouver l’origine du ciborium dans le tabernacle ou saint des saints dont Moïse entoura l’arche dans lo désert.. D convient plutôt de voir dans ces édicules un souvenir du tombeau du Christ dans l’église du Saint-Sépulcre. L’usage du ciborium, destiné à recouvrir l’autel (tegumen altarxs, tegurium, coopertorium, umbraciilum), fut adopté par les chrétiens dès lo IV’ siècle, suivant un passage do saint Jean Chrysostomo, où il est question des voiles que l’on tenait dépliés autour do l’autel, pendant la const’-cration. Formés do tissus précieux, ils étaient attachés aux arcades et aux colonnes du ciborium. Au centre do la voûte ou du plafond de l’édi* culo était suspendue à une chaîne uuo colombe en mé-Ciborium. tal dans laquelle on renfermait les suintes hosties : de là serait venu le nom même do ciborium {de sacro cibo), dont on cherche aussi l’étymologio dans la forme en coupo renversée do la coupo’le qui surmontait les ciboria byzantins. Peu à peu. on fabriqua les ciboria avec des matières du plus grand prix. Rien n’égalait la magnilirence du ciborium dont 1 empereur Juslinion dota Sainte-Sophie. L’autel fut placé sur des marches on argent doré, les colonnes du ciborium faites do mémo matière et ornées do pierres précieuses ; au-dessus do la coupole qu’elles portaient, s élevait une croix en or enrichie do pierreries, posant 75 livres, et portée par un globe d’or du poids do 118 livres. Des lis d’or pesant lie livres pendaient do ce globe. Sur la surface concave do ce dôme, on avait figuré l’image du ciel, ot du centre descendait une boUo {pixis) renfermant les espèces eucharistiques. Des voiles suspendus aux arcades fermaient les entre-colonnemcnts. hes ciboria d’argent et dorent disparu. Quelques-uns, en marbre ou en pierre, ont sui’vécu. Parmi les plus anciens, celui de Saint-Clément à Rome, qui date du ix« siècle ; ceux des églises de Saint-Georges-au-Vélabre et des Saints-Nérée-et-Achillée , à Rome ; de Saint-Marc de Venise ; des cathédrales de Terracine, de Pérouse et de Naples, qui datent du x’ et du W siècle ; ceux de Sainte-Marie du Transtevère et de Saint-Laurent-hors-les-murs, à Rome, dont l’un est de 1145 et l’autre de 1152 ; celui de Saint-Pierre de Corneto, qui date de la tîn du xii< siècle. Quelquefois, derrière le retable de l’autel, s’élevait un baldaquin avant la forme d’un ciborium et abritant une châsse ; un éaicule de ce genre, contenant la châsse de saint Marcel, se voyait autrefois au maître-autel de Notre-Dame de Paris. CiBOT (Pierre-Martial), jésuite, missionnaire, né à Limoges en 1727, mort à Pékin en 1781, partit^ pour la Chine en 1758, et fut mathématicien de la cour. C’est à lui et au Père Amyot qu’on doit la plus grande partie des renseignements qu’on trouve dans le recueil des Mémoires concernant l’histoire, les sciences, etc., des Chinois (1776-1791). CiBOT (Frauçois-Barthélemy-Michel-Edouard), peintre français, né à Paris en 1799, mort en 1877. Il montra un goût" égal pour tous les genres. Parmi ses nombreux tableaux, on peut citer : les Deux mères, le Passage d’un torre7}t, la Vie intérieure, Louis XV et i/"« d’Humiêres, une Chaîne de forçats en i788, Galilée inventant le pendule, Raphaël et le Péruqin, Frédégonde et Prétextât, Anne de Boieyn à la Tour àe Londres, les Amours des anges, Diane de Poitiers posant pour Jean Goujon ; une AnnoJiciation aux bergers, une Sainte Aime et la Vierge enfant en prière, une Assotnption de la Vierge, une Sainte Thérèse, la Charité, l’Jdylle. la Vallée de Sceaux, les Châtaigniers d’Aulnay, la Vallée de la Bièvre, une Vue prise à Bochefort, et le Gouffre pris à Morsant. Cibot s’est fait une place distinfuée parla pensée, vigoureuse ou tendre, qui se dégage e ses compositions historiques. CIBOTION {si-on) n. m . Genre de fougères arborescentes, comprenant quelques espèces qui croissent aux îles Sandwich. CIBOULARD [lar’) ou CIBOULOT {lo) n. m . Pop. Tête ; Avoir une idée dans le ciboulot. CIBOULE (du provenç. cebola ; du lat. caepulla] n. f . Nom vulgaire d’une espèce du genre ail, employée dans les préparations culinaires. — Prov. Marchand d’oignons se connaît en ciboules, Chacun connaît ce qui regarde sa profession. — Encycl. On pense que la ciboule {ailiiim fistulosum) est originaire de Sibérie. C’est une plante vivace, mais cultivée comme bisannuelle. Les feuilles sont j nombreuses, d’un vert glauque, et longues de 0", 30 environ ; de leur milieu s’élève une tige de O’^.so, renflée dans sa partie médiane, et se terminant par une ombelle globuleuse de fleurs d’un blanc verdâtre. Telle est la ciboule commune. La variété dite ciboule hdlive diffère de la précédente par ses bulbes O’un blanc rosé et ses feuilles glauques plus foncées. Elle est moins productive, mais plus tendre et d’un goût moins fort. Quant à la ciboule viimce ou ciboule de Saint-Jacques, elle paraît être une espèce distincte. Ses bulbes sont d’un brun rougeâtre plus foncé que dans la ciboule commune, et ses feuilles sont vert bleuâtre. La ciboule réclame de préférence uno terre légère et riche, un climat tempéré. On la multiplie par la division des bulbes. On choisit, pour la propager de ses graines, les semenceaux parmi le plant de février ou de mars. Les bulbes, et surtout t’iooule. les feuilles de la ciboule, servent à condimenter certains mets et à assaisonner des salades. Pour avoir de la ciboule pendant tout l’hiver, on arrache en novembre de la ciboule commune semée en février ou en mars, on la replante dans une petite tranchée de 0",20 à 0’",25 de profondeur, et on la recouvre de litière sèche au temps des gelées. CIBOULETTE (^è/’ — d imin. de ciboule) n.f. Nom vulgaire d’une espère du genre ail. li On dit aussi civette, et quelquefois APPiniTS, à cause do ses propriétés apéritives. — Enctcl. La ciboulette, cire ou civette, est uno espèce d’ail, Vallium sckxnoprasum. Celte plante est vivace, et croît naturellement en France. Elle a de nombreux bulbes ovoïdes ; des feuilles gazonnantes, cylindriques, creuses, longues d’environ ô’°,20 ; une tige ou hampe nue, de même hauteur, terminée par une ombelle compacte de fleurs purpurines. On multiplie cette plante en séparant les bulbes ou ca’ïeux, que l’on repi(|ue eu place, vers la fin de l’hiver, à une exposition ombragée. Elle n’exige ensuite aucun autre soin. En automne, on coupe les feuilles au niveau du sol, et Ton répand sur le reste une légère couche de terreau. ^’ CiBOURE, comm. des Basses-Pyrénées, arrond. et à 15 kilom. de Bayonne, à l’embouchure de la Nivelle, dans le golfe de Saint-Joan-de-Luz et on face de cetie localité ; 2.174 hab. Poche du thon, salaison de sardines ; fabriques de chocolat, d’espadrilles, do spartes. Bains de mer. Les l>êcheurs de Ciboure sont appelés cascarots ou cascarotacs, CiBRARIO (Giovanni Antonio Luigi), historien et économiste italien, né et mort à Turin (1802-1870). Il fut l’un des conseillers les plus libéraux de Charles-Albert, dont ses travaux hi5torii|uos sur la maison de Savoie lui avaient valu les sympathies. En 1848, il prit possession de Venise au nom do Charles- Albert. Il s efforça, après la défaite do Novare, de ramener le roi à Turin. Ministre dos affaires étrangères (i855), sénateur, membre de l’Académie do Turin, il est l’auteur d’une histoire de l’^'conomie politique au moyen âge (1839), qui a été traduite en français en 1859. GiBYRA, ville grecque do l’ancienne Asie Mineure (Carie), non loin des limites de la Pisidie et do la Phrygio