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COQ

CciQs s/.uvAGES : 1. G .iIIiis SonnpratL — 2 . CtUhs lîankiv.i .

3, r.alliii varius. — Coqs noMKSTiqnKS : t. De fr-rmi» nu g.tuloii otsapouïe, — G . Coucou drt Rennes. — 6 . Du Mans. — 7 . Dp La Flè<^he.

fi. De Uouilaii ot sa poule. — 9 . De Crèveco^ur. -

10. I>o M.intc.^.

ii. Brt’tla. — 12 . De eniithar. du Nonl. — Kt. De cniiil)n(, aii{ ;lais.

— U . De eomhat, naiu an ;;Iais et >a poiilf. ~ 1&. Dorkinï. -

16. Leghorn. —

17. Iled-Cap. — 18 . Espagnol. — 19 . De l’adouc. — SO . l’oiile du l’hlli frist’e. ~ ïl. lïraliinapouiro et sa pouK*.

22. Coehiiichinois el su poule.

23. Nègrc-soic e( sa pt’Ulo. — 2 4 . Nangasaki, 6l6 fHudé par un Montmorency et soudé avec celui du Chioj, qui datait du Xii’ siècle.

— Jeux. Combat de coqs, Jou sanguinaire qui consiste à faire battre, jusqu’à ce qu’un dos combattants soit tu6 ou rendait à. l’impuissance par suite de ses blessures, deux coqs dont on a roiniitacô les ergots par des éperons on acier.

Moll. Nom vulgaire de quelques coquilles du geuro térébratulo.

Pôch. Nom vulgaire du zée coq. il Coq de mer. Nom vulgaire do la dorée, du cotte-scorpion et do certains crabes, ii Coq doré, Nom vulgaire du zée vomcr.

Techn. Sorte do crampon, il Chez les serruriers, Arrôt do cbarnièro. il En horlog., Sorte do platine plus ou moins onjolivée, dans laquelle est insérée la lentille du balaurior. Il Sorte d’œuf métallique, supporté par une tigo qui repose sur un pied do bois ot aont les ^^^

blanobisseusos se servent gpur repasser les ^^^

buuiiloimés, les entre-deux, etc.

Vitit :. (Eil qu’on réserve sur un cep, dans quelques vignobles, pour fournir, l’année suivanio, un Dourgeon destiné à remplacer l’argon quo l’on coupera à la taille do la seconde année.

Ijoc. fam. Coq du village. Homme lo fdus huppé, le plus considéré d’une potito ûcalité. I l Coq d’Inde, Hommo prétentieux ^^ et niais, par allusion à l’habitudo qu’ont t*[^ * ^ les dindons de se rengorger on étalant leur queuo à la manière du paon, il Fier comme ^i^

lin rof/. Très lier, il Itouqc comme un coq. So dit d’une porsonno à qui une vivo émotion, ot prlncipalomr-nt la colèro, fait monier le sang au visage, il Jami>es de coq, Janil)es oxtrAmemont grêles, il Au chant du coq, Au point du jour : Se lever ad chant du coq. h A nous le coq, A nous la supériorité.

Prov. et loc. prov. : I Cfrc comme un coq en pdtc. Avoir toutes ses aisos, être entouré de soins ot de bion-ètro. (On a dit autrefois Coq en panier, dans le mémo sens.) il La poule ne doit pas chauler avant {on devant) le coq. L’autorité, dans un ménage, doit appartenir au mari, il Chétive est la maison où le coq se tait et la poule chante. Un ménage no peut être prospère si la femme commande et si le mari obéit.

Allus. iiiST. 1* Renier au premier chant du coq, Allusion à. ceux qui, à l’exemplo do saint l’ierre, renient un maître, une doctrine, à la première apparence du danger.

2» Sacritier un coq à Esculape. Soorale, tout près do mourir, disait ù son ami Criton : <> N’oublie :! pas quo nous devons sacrifier ïin coq à Esculape. o Ces paroles du crand philosophe so rappellent parfois lurs(|ue l’on oonseillo do taire quoique sacrilice, quelque conces-iion â un préjugé, ii une manière <le voir que l’on n’adopte pas, mais dont on veut tenir compte.

Encvci,. Zool. On appelle coq un genre d’oiseaux gallinacés, famille des phasianiiés, comprenant dos formes robustes, ù plumage orné de teintes métalliques brillantes, iï této ornée do créio et do caroncules charnues, à queuo recourbée on panache ot dont les rectrices ont l’aspect do faucilles. Les coqs sont originaires des contrées tropicales de l’Asio, d’où sont venues los races dumesiiques qui abondent aujourd’hui sur tous les points do la terre ; ù l’époouo quaternaire, une espèce aujourd’hui èteinlo habitait l’hiiropo {gallus /iravardi dos tufs volcaniques d’Issoiro), ot ses restes sont abondants dans los cavernes. Mais los races actuelles descendent sans doute du gallus Hankiva, belle espèce A cou orné do plumes dorées et ferrugineuses, avec lo dos brun pourpré, le plastron noir ot la queue verlbronxé. Lo coq Bankiva est répandu depuis rïndo-Chino jusqu’en Nouvelle-Calédonie, où il a été, sans dunie, introduit par lus Malais. On l’appelle coq rouQtu coq df jungle, dans les liides, oi il fré(|uento,dai)s los fourrés, les buis épais, par troupes. Quelques autres espèces des mêmes régions : coq de Stanley ou do La Fayette {gallus Stanlei/i) [montajjnes de Ceyla’n] ; coq de Sonnorat (gallus Sonnrratt) [montagnes de l’Inde, espèce très particulière à caïuail marqueté ] ; coq bronzé ou de Tomminck [gallus .meus) [c’est un hybride du Bankiva et du galhts varius de Malaisie, A créto variée do rouge, do verdàiro et de jaune] ; leurs descendants domosiiauos sont très estimés, comme ceux du Bankiva {gallus aomeslicus, guliu.K giganleus. gallus Tahitutnus), etc. Do tontes ces races locales sont dérivés les coq^s domestiques dont la taille, lo plumage, varient cxlraordinaircniont, depuis los grands coqs do combat hauts sur pattes, à. cuisses nues, jusqu’aux races dites « oochin-L’binoises », à i>altcs complètement ompluméos jusqu’aux doigts.

B. - arts. Los artistes ont représenté fréquemment des combats do cof/s. Ce sujet est ti-’uré dans nue mosaïque du musée do Naplos, découverte A Pompéi. II so trouve également sur les médailles des Oardanions. ot sur un assez grand nombre de pierres gravées. Mais c’est surtout sur des vases peints que ces jeux soûl retracés. Parmi les peintres modernes, lo Klamand Frans Snyders est pi’ul-étre celui qui a représenté lo plus souvent des combats do cotis : lo musée royal do Madrid a deux tableaux de lui sur ce sujet ; il von a un troisième au musée do Berlin, un quatrième dans la galerie Baibi, A Gènes. 1 .0 musée do Madrid possède encore un Combat de coqs, do Jean Fyt. Lo Louvre on a un, d’Oudry. qui est daté de 171’ .» ; fe musée do Turin et celui do l’Académie des beaux-arts do Venise en montrent chacun un de Ilondekoeter. Ce peintre a retracé aussi lo Combat d’un coq et d’un dindon (Munich). Les sculntours ont représenté égalomont dos combats do coqs : il nous suffira de citer lo groupe exposé parCain, au Salon de isni. ot celui do Louis Cana, au Salon do 18(18. Lo t onthut d«