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CORYZADENIE COSENZA

gras à la racine du nez, le badmeonnage (ou instillation) des fosses nasales avec une solution de nitrate d’argent

m trentième, ou de cocaïne au vingtième, les fumigations

ù. l’eau chaude pure ou aromatisée, les irrigations nasales. Le coryza des nouveau-nés, qui expose ceux-ci à la suffocation pendant les tétées, exige une attention spéciale. Les formes chroniques sont souvent sèches, caractérisées par la respiration difticile, bruyante, surtout la nuit, par de l’enchifrènement, par la formation de croûtes sur la muqueuse gondée. L’état chronique peut être coupé par des poussées aiguës, Los causes en sont très diverses. A citer, en particulier, Vozène des enfants lymphatiques et la rhinite syphilitique qui peut amener l’effondrement de la cloison du nez (nez en lorgnette). Dans tous les cas, on recommande, outre les médications indiquées pour l’état général, les irrigations antiseptiques (eau salée, boriquée, iodée). On fait aussi, contre l’obstruction des fosses nasales par épaississement de la muqueuse, priser des poudres où entrent le borax ou l’acide borique, le camphre ou le salol, le menthol, l’orthoforme.

Art vétér. Le coryza consiste, chez les animaux, dans l’irritation et l’inflammation qui tapisse les cavités nasales ; il est caractérisé par une couleur rose plus vive de cette muqueuse et récoulement par les narines d’un jetage liquide, noconneux. blanc, plus ou moins épais, qui se détache facilement des ailes du nez pour tomber à terre. Tous les animaux domestiques sont sujets au coryza, particulièrement le cheval et le chien. On traite cette affection par des fumigations de vapeurs émollientes d’abord, puis excitantes au goudron si le coryza tend à passer à l’état chronique. C0RT2iADÉNIE n. f . Bot. Syn. de illigère. CORYZORHAPms {fiss) n. m . Genre d’insectes hémiptères hétéroptères, famille des pentatomidés, comprenant des punaises terrestres de taille moyenne, à corps court et ramassé, à. tète large, presque carrée, à rostre élargi en son milieu, etc. (Les coryzorhaphis habitent l’Amérique centrale et méridionale ; on en connaît quatre espèces. Le coryzorhaphis Spinolx du Pérou est d’un rose vif, légèrement taché de noir.)

GORZÉ, comm.de Maine-et-ïjoire.arrond. et à 23 kilom. de Baugé, sur le Loir ; 1.325 hab. Dolmens. CORZOLA ou CURZOLA(laC"orct/rrtiVi9’rrt des Romains), ile de la mer Adriatique, près des côtes de la Dalmatie autrichienne, dépendant du cercle de Itaguse ; 16.160 hab., surtout pêcheurs et marins. Son chef-lieu est Curzola, sur la côte occidentale, peuplée de 6.095 hab. Siège d’un évèché ; belle cathédrale, port, chantiers de construction. Cette ville fait un commerce assez important de vins, de sardines et de pierres à bâtir.

Curzola est la capitale

d’un district peuplé de 24.381 hab. COS. Trigon. Abréviation de cosinus. COS {kùss ~ du bas lat. cucutiare, commettre un adultère ) n. m . Mari qui nourrissait les enfants adultérins do sa femme, it On disait aussi cods, ou ceux. COS {koss) n. m . Métrol. Mesure pour les liquides, usitée chez les Hébreux et les Egyptiens, valant un 0" du log ou o’,042, et après la réforme philétérienne, sous les Ptolémées, oi,08l.

CoS ou Ko, île de la Turquie d’Asie {archipel des Sporades), non loin de la côte sud-ouest de l’Asie Mineure, située entre les îles Stampalie à l’O., Nisyro au S.. Ka-Jymno au N., et à l’entrée du golfe profond qui porte son nom ; un simple bras de mer la sépare de la péninsule do Boudroun (Halicarnasse). Sa superficie est de 250 kilomètres carrés, et sa population, d environ 10.000 habitants. Très étroite,

cette île s’al-

longeduS. -O.

au N.-E. Son

sol est plat

dans toute la

partie ouest-

nord ; au S., il

se relève en

une chaîne de

petite éten-

due. Il donne

Monnaie de Cos.

des figuiers,

des orangers et des citronniers, des vignes, dont !e produit était fameux chez les anciens ; il nourrit de nombreux troupeaux de moutons, dont la laine sert encore à fabriquer aes étoffes teintes. Cependant, l’industrie de Cos est aujourd’hui insignifiante. La capitale porte le nom de l’ile ; elle s’abrite dans un repli de la côte, à l’extrémité nord-orientale, en face le continent, mais son port no peut recevoir que des barques. Fortifications construites par les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem (xiv* s.) .

lAle antique de Cœa ou Nympitxa, patrie d’Hippocrate et d’Apelle, était célèbre aussi par ses temples d’Esculapc et de Vénus Anadyomène (qui sort des eaux). Politiquemont, elle suivit les destinées du monde grec, fut démocratique, aristocratique, puis soumise à des tyrans, à la Perse, à Rome ; au xii* siècle, elle appartînt aux chevaliers do Rhodes, et, dès le siècle suivant, aux Turcs. GOSA (Juan ou Jean de La), géographe et navigateur espagnol, né vraisemblablement à Santona (Biscaye), mort à Tabasco en 1510. Après avoir navigué à la côte d’Afrique, il accompagnaCoiomb dans son premier voyage, remplit, au cours du second voyage do l’illustre Génois, les lonctions d’hydrographe, fut niloie d’Alonzodo Hojeda en 1499, et, en 1504, fut chargé d’aller explorer les terres Douvcllement découvertes. En 1507, Juan de La Cosa fut chargé do défendre Ica côtes d’Espagne contre les Portugais ; puis il lit, vers la mémo éuoijue, un nouveau voyage en Amérique, et reçut, on 1509, la charge d’alffuazil ntayor du territoire d’Uraba (Darien) ; il mourut l’année suivante, dans une rencontre entre les Espagnols et les Indiens, prés de Tabasco. Il a laissé deux cartes très intéressantes, toutes deux sur vélin et on couleurs ; l’une enregistre les données acquises sur l’Afrique en l’an 1500, l’autre indique les découvertes de Colomb et do ses successeurs. GOBALA. ville du Mexique (Etat de Sinaloa), au pied do la sierra Sladre ; 9 .290 hab. Mines nombreuses. Ch. - I . d’an district peuplé de 16.025 hab. GOSALITE Cde Coaah, n. ’ l-^ lien ; n. f. Sulfure naturel do bismuth et df. plomb.

GOSAMALOAPAN ou GOSAMALOAPAM, ville du Mexique fFiat de Vera Cruz), sur lo i’apaloapan, qui s© jette Cosaque.

dans la lagune d’Avarado ; 4 .760 hab. Ch. - l . d’un canton peuplé de 17.587 hab.

GOSAQUE (de kosak, qui, en langue tartare, signifie " p il lard nomade »), membre de certaines peuplades slaves établies en Russie ; cavalier russe appartenant à ces peuplades : Les Cosaques du Don.

Adjectiv. : Cn cavalier cosaquk.

n. m . Par antonomase. Homme dur, farouche, demibarbare : C’est un vrai cosaqdi^.

Encycl. Ethnol. et art milit. Les Cosaques sont des peuplades d’origine slave, mais quelque peu mélangées d’autres éléments ethniques, et réparties en onze groupements dits voiskos (armées) d’importance très inégale, à la tête de chacun desquels se trouve un chef appelé ataman (ou hetrnan). Ces voiskos occupent, tant dans la Russie d’Europe que dans la Russie d’Asie, un ensemble de territoires dont la superficie représente environ 60 millions d’iiectares, et dont la population to-

tale est d’au

moins 6 mil-

lions d’habi-

tants, sur les-

quels près de

3 millions seu-

lement sont de

’<

condition co-

saque " ; con-

dition qui con-

siste dans la

possession tra

ditionnelle d^^

certains pri-

vilèges admi-

nistratifs et

l’exemption de

diverses rede-

vances, avec,

en échange,

desobligations

militaires plus

étroites et plus

longues que

celles impo-

sées au reste

de la popula-

tion. Ainsi,

d’après la loi

de 1875, les

Cosaques sont

dès 18 ans, ^

dès 17 même

pour ceux de l’Oural, — astreints au service militaire, dont lis passent vingt années dans les trois catégories (préparatoire, active et de réserve), pour continuer ensuite, quel que soit leur âge, à faire partie de la milice lopoltchénié) tant qu’ils sont valides ; tandis que, pour les population ;^ non cosaques, les obligations militaires ne commencent, au’à 21 ans pour finir à 43. Les Cosaques servent surtout dans la cavalerie, dont ils pourraient fournir jusqu’à 894 sotnias ou escadrons, en cas de mobilisation générale. Mais ils donneraient également 19 bataillons d’infanterie et 40 batteries d’artillerie achevai. (V. Russie [Armée.]) Les voiskos les plus importants sont d’abord celui du Don : son territoire constitue plus du quart et sa population plus du tiers de l’ensemble ; puis viennent ceux du Kouban et d’Orenbourg, de i’Oural, du Transbaïlcal, de Sibérie, celui du Térek, et enfin ceux bien moins considérables de l’Amour, d’Astrakan et de l’Oussouri. Jadis pillards et nomades, les Cosaques se livrent aujourd’hui à l’agriculture, au commerce, et exercent également toutes sortes de professions libérales ; jouissant d’ailleurs en pareil cas des dispenses de service militaire prévues parla loi générale sur le recrutement, en faveur des jeunes gens qui justifient d’une certaine instruction. COSAQUE izak’) n. f . Danse dont la mesure est à 2/4, et dont la mélodie a huit mesures et deux reprises, sorte do danse imitée de la manière de danser des Cosaques : Danser la COSAQUE. Il Danse russe encore usitée chez les paysans moscovites, bien qu’elle paraisse d’origine assez ancienne. (Elle rappelle, dit-on, les mouvements brusques de la czarda hongroise, mouvements vifs et bruyants, qu’accompagnent de nombreux coups du talon armé d’éperons.) Cosaques (les), roman du comte Tolsto’i (i870). — Olénine, jeune noble ruiné, a obtenu un brevet d’enseigne dans une " sotnia i > des Cosaques du Térek. Là, il devient amoureux d’une jeune paysanne, que lui dispute un rival, paysan comme elle. Cette rivalité se poursuit à travers des scènes de chasse et d’escarmouches qui sont lo véritable sujet du livre. Les Cosaques, comme le titre l’indique, consistent surtout en tableaux, en descriptions de mœurs, en études pittoresques, reliées les unes aux autres par lo fil d’une très légère intrigue.

GOSAQUERIE {kc-rî) n. f . Incursion brusque d’une bande ennemie, se terminant par quelque pillage. (Inusité.) COSARIE n. f . Bot. Syn. de dorsténie. GOSAUTLAN, bourg du Mexique (Etat de Vera-Cruz), sur le Tlusontla, tributaire du golfo du Mexique ; 3.710 h . COSCATLAN ou COXCATLAN

,

bourg du Mexique (Etat do Puebla), près du rio Salado, affluent du Paliaiuapan ; 2.950 h .

GOSCHUTZ, bourg d’Allemagne

fSaxefcerclo do Dresde]), sur l’Elue ; 2.400 hab. Houillères ; carrières de pierres calcaires.

COSGXNIA n. f . Genre d’insectes

coléoptères carnassiers, famille des carabidés, comprenant do petites

formesallongées, très aplaties, dont l’aspect extérieur est celui des siagones.

Encycl. Les coscinia, dont on

connaît sept ou huit espèces, sont répandues dans les régions chaudes de l’ancien monde ; rousses ou brunes, ou fauves, elles courent rapidement dans les endroits sablonneux, sont surtout nocturnes et paraissent mener une existence souterraine. Ces inserres, toujours rares, semblent Ht» le type d’une tribu spéciale dite dos coiCinîi’Mi-s ; ils sont mal connue.

Cobcioia (gr. b foin}.

Cosécante.

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COSCINIE (si-nî) n. f . Genre d’arbrisseaux grimpants, de la famille des raénispermées, tribu des chasmanthérées, renfermant une seule espèce, qui croit à Ceylan. COSCINODISQUE {si, dissk’) a. m . Genre d’algues microscopiques, comprenant une dizaine d’espèces, la plupart fossiles.

COSCINODON {si) n. m . Mousse de la famille des ptychomitriées, tribu des grimmiacées. (Deux des espèces connues se rencontrent en Europe, la troisième est propre à l’Amérique.)

COSCINOMANCIE {si, man-sî — du gr. koskinos, crible, et manteia, divination) n. f . Divination au moyen d’un crible, d’un sas, d’une poêle percée qu’on faisait tourner et qui, par sa rotation, désignait le coupable qu’on cherchait : La COSCINOMANCIE est citée dans Théocrite. il Vulgairement TOURNE-SAS.

COSCINOPORE ou GOSCINOPORA {si) n. m . Genre d’éponges fossiles, type de la famille des coscinoporidés, comprenant des formes en coupe profonde, avec pied à racines ramifiées. (Les coscinopores sont propres au terrain crétacé, comme le coscinopora infunaibuliformis, petite espèce, de la craie supérieure de Westphalio.) COSCINOPORIDÉS (si) n. m . pi . Famille d’éponçes hexactinellides, caractérisée par les canaux de la paroi et par la nature pierreuse du squelette à mailles fines, irrégulières. (La famille des coscinoporidés renferme les genres coscinopore, guettardie. pleurostovie. leftophragme, répandus dans le crétacé.) — Un coscinoporidé.

GoscOMATEPEG ou San Juan de Coscomatepec, bourg du Mexique (Etat de Vera-Cruz), sur le rio côtier Jamapa et le versant oriental du pic d’Orizaba ; 5.095 hab.

COSCOSSONS {sko-son) ou GOSGOTONS {sko) fn. m . pL Mets que l’on préparait en faisant cuire dans dû bouillon de la farine granulée.

GOSEANO, comm. d’Italie (Vénétie [prov. d ’Udinel) ; 2.200 hab.

GOSÉG. Trigon. Abréviation de cosf.cante. GOSÉGANTE (du préf. co, et de sécante) n. f . Sécante du complément d’un angle, par opposition à la sécante de co dernier, à qui l’on donne exclusivement le nom de SECANTE. (Dans la figure ci-contre, OC est la cosécante de 1 arc AM. On écrit : coséc. AM = OC.)

GOSEGUINA, volcan de l’Amérique

centrale. V . Conseguina.

COSEIGNEUR {sé-gneur [gn mil.]

du préf. co, et de seignew) n. m. Dr. leoa. Seigneur qui possédait un fief conjointement avec un autre, n On dit aussi conshigneur. COSEIGNEUBXE {sé-gneu-r{ [gn mil.]) n. f . Fief indivis entre plusieurs coseigneurs.

Encycl. Cotte forme de la seigneurie fut très fréquente au mo^en âge, particulièrement dans les provinces du Midi et surtout dans les villes. Les historiens fixent jusqu’à présent deux origines qui peuvent avoir, l’une et l’autre, produit ]a.coseiijneurie : ou bien le partage de la seigneurie entre plusieurs enfants avec stipulation que le fief demeurera entre eux indivis, ou bien une convention qui intervenait entre deux ou plusieurs seigneurs, particulièrement entre un seigneur laïque et un seigneur ecclésiastique ; c’est la forme ordinaire du partage. Il faut ajouter une troisième origine pour les coseigneuries des villes : c’est l’agglomération de plusieurs seigneuries, chacune dominant dans une partie du territoire, et dont l’union a formé la ville. Les coseigneurs furent astreints à des devoirs : fidélité, amitié, aide réciproque envers et contre tous. Il y eut des coseigneuries on France jusqu’à la veille de la Révolution. COSÉINE n. f . Chim. V . cosine.

GOSEL, ville d’Allemagne (Prusse [prov. do Silésie]), sur l’Oder ; 4 .800 hab. Tanneries, fabrication de fromages. Ch. - l, d’un cercle peuplé de 70.000 hab. GoSEL (.

ne-Constance, comtesse de), favorite d’Auguste II le Fort, électeur de Saxe et roi de Pologne, née à Deppenau dans le Holstein en 1680, morte en 1765. Elle était fille du colonel de Brockdorf. Mariée en 1699 au baron de Hoym, ministre à la cour de Saxe, elle ne tarda pas à se séparer de son mari, et, pendant neuf anaées, fut la maîtresse reconnue d’Auguste le Fort, qui fit de folles dépenses pour cette favorite. Disgraciée à la suite d’une intrigue de palais à laquelle se trouvèrent mêlés le prince de Furstemberg et le comte do Flemming, elle fut conduite dans la forteresse de Stolpen. où elle mourut dans un âge très avancé. Les enfants qu’elle eut d’Auguste furent légitimésenl 724 : Frédéric-Auguste, comtedeCoseI(i7i2-n70), Frédérique-Alexandrine, comtesse Moczynska (1709-1784), Augusta-Constance (1708-1728).

GoSEL (Charlotte de), romancière allemande, née à Berlin en 1818. Fille du lieutenant général de Cosel, elle compléta son instruction par des voyages, écrivit dans des revues sous le pseudonyme

d’ADÈLAÏDE AuER,et publia, ontro autres rumans : Moderne (1868) ; Traces sur le sable (l8G9) ; Noir sur blanc (1869) ; Dans h labyrinthe du monde (1879) ; etc.

GOSELEY, ville d’Angleterre

(conitédo Stafi’ord) ; 21. 890 hab. Cotte ville importante dépend de la comumuo de Sedgley.

GOSENZA ( ;incicnn. Consentia)

,

ville d’Italie [Calabre, prov. de Cosenza, ou Calabre citérieure], sur le Crati, tributaire du golfe de Tarente, au confluent du Busento ; 20.375 hab. Archevêché. Villo pittoresque, aux rues étroites et tortueuses, dominée par un vieux château ruiné. Quelques monuments méritent d’être signalés (cathédrale. Palais do justice, etc.). La campagne environnante, très fertile, produit des vins, des fruits, de la manne ; les industries de la faïence, de la coutellerie, le tissage de la laine et de la soie y sont actifs. Constntia, capitale de l’ancien Brutium , ’fut prise par

Annibnl, par Alaric, qui y mourut <n in"* et fut enterré

dans le ht du Busento, saccagée par les Sarrasins, los Armes de Cosonza.