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CYPRINODON — CYRENE

et sillonné en dessous, à coquille épaisse avec valves égales, non nacrée à Tintérieur. — Un ctprinidé.

Icht^’ol. Famille de poissons physostomes, comprenant les carpes, les tanches, les ablettes, et autres poissons d’eau douce, à corps épais, comprimé latéralement, à mâchoires faibles, sans dents, celles-ci n’existant que sur les os pharyngiens.

— Encycl. Nioli. Les cyprimdcs sont répandus dans les mers de l’hémisphère boréal, les formes fossiles apparaissent dans le crélacé. Genres principaux : cyprine, pyqocardia, veniella, vetiilicardia, isocaraia, Ubitina, coraÛiophaga, etc.

Ichtyol. I^es ct/prinidés sont abondamment répandus dans les eaux douces de l’ancien monde ; ils les aiment calmes, qu’elles soient courantes ou dormanies. Généralement herbivores, sans moyen d’attaque, ils sont la proie des autres poissons et ieur’espèce ne subsiste que grâce à leur fécondité prodigieuse. Cest pour cette raison que la carpe fut consacrée à Vénus, dont on lui donna le nom. Dès l’époque tertiaire, les cyprinidés sont représentés par les genres actuels et aussi quelques-uns éteints. Les genres principaux des cyprinidés sont : carpe, carassin, tanche, oarf/eait, goujon, ’aidopyge, bouvière ou rhodeus, brème, blirra^ peiecus, aspe, leucaspius, ablette, leticiscus {gai’don et chevesne), telesles,vairo7i, choridrostome, catostome. CYPRINODON {si^ n. m . Genre de poissons phvsostomes, famille des cyprinodontidês, comprenant de petites formes à bouche horizontale, étroite, à dents pointues sur une seule rangée, à écailles larges.

Encycl. Les cyprinodons sont des habitants d’eaux saumûtres : on en connaît une dizaine d’espèces, répandues dans les régions désertiques et arides de l’hémisphère boréal, en Europe comme en Syrie et en Ethiopie, en Californie et au Texas. Les nageoires ventrales, comme pour beaucoup de poissons des sables, disparaissent souvent. petits et oxtraordinairement agiles, les cyprinodons nagent par troupes : ils sont vivipares. CYPRINODONTIDÉS {si) n. m . pi. Famille de poissons phvsostomes, caractérisés par l’absence de barbillons, la Îtrèsence de dents au pharynx et aux mâchoires, la tête et corps couverts d’écaillés. —

Un ctprinodontidr.

Enctcl. Les cyprinodontîdcs sont ordinairement vivipares ; leurs dents pha-

ryngiennes sont seules

en velours ; leur nageoire

dorsale est très rejetée

en arrière ; ils habitent

les eaux douces des ré-

gions chaudes et tempé-

rées. Genres principaux :

anableps , psecilia, ores-

lias, cyprinodon, liaplo-

chilus, fundulus.

Cypriot, OTE n. et

adj. Syn. de Chypriot,

orE.

CYPRIPÈDE (si) n. m .

Genre d’orchidées, type

de la tribu des cypri-

pédiées, comprenant une

vingtaine d’espèces, qui

croissentdans les régions

chaudes et tempérées de

l’hémisphère nord. (Les

cypripèdes ont des fleurs

de grande taille, d’un©

beauté remarquable ; ils

sont recherchés comme plantes d’ornement. Ils doivent leur nom scientifique, comme leur nom vulgaire [sabot de Vénus], à la forme de leurs fleurs.) GYPRIPÉDIÉ. ÉE {$i) adj. Qui ressemble ou qui se rapporte au cypripède.

— n . f . pi. Tribu de plantes, de la famille des orchidées, ayan : pour type le genre cypripi- .dc ,

caractérisée par trois élamines et Vi1i

un stylo divisé en trois régions. vWWMM^ f ,

Une CTPRIPÉDIÉE.

CYPRIQDE adj. Antiq. Syn. de

/^^^^^^W/

CVI’KIAQLK.

CYPRIS (si-priss) n. f . Genre de crustacés, type do la famille des cypridés, comprcnantdcs formes d’eau doaco ou salée, caractérisées par leurs antennes supérieures à Ion-Cypris (gr. 15 fois).

gTies soies, la brièveté du palpe des pattes-mâchoires. fLes cypris sont représentés en Europe par de nombreuses formes, fréquentant surtout les eaux douces. Les cypris sont les monocles des anciens auteurs.) Cypris. Myth. gr. Un des surnoms de l’Aphrodite grecque, dont hérita la Vénus latine. On appelait ainsi cotte déesse, parce que. suivant la légende, elle était née de l’écumo des flots, près de Tilo de Chypre ou Cypre, et parce que, dans cette île, plusieurs sanctuaires célèbres lui étaient consacrés (à Papbos, Amathonte, etc.). [Certains poètes français ont écrit Cyprine ; mais la vraie forme est Cypris (gr. Kupns).]

CYPRITE n. f. Miner. Syn. decnAi.cosiNE. Cypbus, nom ancien do l’Ile de Chypre. CYPROSITE [Si) a. f . Miner. Sulfate hydraté naturel de fer.

CYPSËLE ’ii) n. m . Ornith. Nom scientifique du martinet. CYPSÉLÉE ’si) n. f . Genre d’herbos annuelles de la famille des Hcoidéos, tribu des aizoïdées, renfermant une seijlo espèce, qui croit à Saint-Domingue. GypsÉLIDES (dynastie des), dynastie corinthienne, fon’lée par Cvpsélos au milieu du vu* siècle av. J,-C . Le plu^ célèbre ’/es Cypsélidcs est Périandre, fils de Cypsélos. CYPSÉL1DÉ3 (*0 n. m . pi. Famille d’oiseaux passereaux lissirostres.comprcnant les martinets et salanganes, girnrcs ressemblant aux hirondelles, à ailes longues, étroites, falquécs, ù. tarses courts et emplumés, à queue n’ayant que dix rectricos. — Un cypsrliijk.

E.scvci.. Par la forme do leurs ailes à bras court et à main très longue, comme par celle de leur queue, les cypsélidcs «o rapprochent iMjaucoup pins dos trochilidés que des hirundinidé». Tous sont criards, volent très bien et trèM vite, et vivonl et nichent oo grandes troupes ; Cj-pripèdes : 1 . Calceolus ;

2. Sanâerianiim.

leurs nids, maçonnés ou faits de débris végétaux, sont agglutinés avec leur salive visqueuse. On divise les cypsélidés en deux tribus : cypsrlincs et chxturinés. CYPSÉLINÉS (si) n. m . pi. Tribu d’oiseaux, famille des cypselî’lrs. roiiiprenant les genres martinet ^rypse/its), salangane {coloculia) et dendrochélidon. — Dn CYPsriLiNÉ. CYPSÉLODONTE (si) n.m . Genre de sou-s-arbrisseaux, de la famille dos composcos-inuloïdées, qui croit au Cap. CYPSÉLOMORPHES (si) n.m. pi. Groupe d’oiseaux passereaux, qui réunit les oiseaux-mouches, les engoulevents et les martinets. ( Cette division des cypsélomorphes, dite aussi i < des macrochiros », n’a pas été généralement adoptée.)

Un cypsklomorphe. V . fissirostres, et ti ;nuirostkes. Cypsélos, tvran de Corinthe (vn« s. av . J .-C). Par son père Eéiion, il était d’humble origine ; mais, par sa mère Labda, il appartenait à la famille royale des Bacchiades. L’oracle de Delphes annonça que l’enfant né de Labda serait fatal aux siens. Aussi les Bacchiades résolurent-ils de tuer cet enfant dès sa naissance. Sa mère le cacha dans un coffre (gr. xu^-i). !]) ; c’est l’origine de son nom, suivant Hérodote. Devenu grand, Cypsélos se mit à la tôte du parti démocratique, chassa les Bacchiades, et s’empara du pouvoir (vers G5S). II rendit Corinthe très puissante, régna plus do trente ans, et eut pour successeur son fils Périandre (vers G28). On consacra à Olympie, dans le temple de Héra, le coffre où Cypsélos avait été cache à sa naissance. Au second siècle de notre ère, Pausanias vit encore à Olympie ce singulier ex-voto. En raison de la beauté du travail, et aussi de son ancienneté, le coffre de Cypsélos était célèbre chez les Grecs.

CYPSELUS (si-psé-luss) n. m . Nom scientifique des oiseaux du genre martinet.

GYPTONISME [si, 7tissm’ — gr. kiiptonismos ; de kuptein, être penché) n. m . Antif(. Supplice qui consistait à placer le patient dans une cage de bois de petite dimension, où il était obligé de tenir son corps courbé. Cyr ou Gyrique (saint), martyr de Tarse, en Cilicie, au IV" siècle. C’était un enfant de trois ans. Arraché des bras de sa mère, sainte Juliette, la tradition rapporte qu’il no cessa de crier : « Je suis chrétien ! » jusqu’à ce que le bourreau lui eut brisé le crâne, en le précipitant à terre. Fête le 16 juin. —

Un autre saint Cyr, d’abord médecin, puis moine, souffrit le martyre à Alexandrie, en 311. Fôto le 31 janvier.

Cyrano de Bergerac (Savinien de), cinquième enfant d’Abel I"dc Cyrano, sieur de Mauvières, Bergerac et Saint-Laurent, écùyer, et d’Espérance Bellanger, naquit à Paris en 1619, dans la paroisse Saint-Sauveur. A sept ans, en compagnie de Henri Lebret, plus tard prévôt du chapitre cathédral de Montauban, qui se lit son biographe, Cyrano commença ses études chez un curé do campagne, et les conti-

nua au collège do Beau-

vais jusqu’en 1637. L’an-

née suivante, il assista

au siège do Mouzon, en

qualité do garde-noble,

sous les ordres du capi-

taine Carbon de Castel-

jaloux, fut blessé, se ré-

tablit promptement, et

entra dans les gendar-

mes du prince de Conti.

Mais, en 1640, il reçut

devant Arras un terrible

coup d’épée à la gorge et

termina là sa courte car-

rière militaire. De retour

à Paris, il suivit de vive

force le cours privé de

Gassendi, dont les leçons

firent de lui un libertin.

En 1653, entré comme do-

mestique chez le duc d’Ar-

pajon, qui le logea dans son hôtel du Marais, il fut frappé à la tête par une pièce de bois détachée de la toiture, accepta l’hospitalité de Tanneguy Regnault des Bois-Clairs, grand prévôt do Bourgogne et de Bresse, passa chez lui quatorze mois et, se sentant mourir, se fit transporter chez un de ses cousins, Pierre, où il s’éteignit cinq jours après (1655).

Cyrano emprunte ses tendances aux groupes des libertins, ici philosophes hardis, là galantms de ruelles, là encore goiutres do cabarets ; et de ce mélange de libertinage, de précieux et de burlesque, naît sou œuvre souvent bizarre, mais toujours intéressante. Ses Lettres, parfois jeux d’esprit sans grande valeur, se haussent en certaines rencontres à l’article polémique virulent [contre MontflrAiry, contre d’Assoiicy, contre Scarron), ou au plaidoyer éloquent {contre les nu’deciiis, pour et contre les sorcih’s, contre les Frondeurs). —

Sa comédie, le Pédant joué, dans laquelle il drapo son ancien régent Granger, est à noter en ce qu’il a introduit au théâtre le pay.san ; sa tragédie, la Mort d’Agrippine, en ce qu’il a pris la scène pour une tribune, d’où Séjanussert do porte- paroles aux libertins de son temps. Son Autre monde, voyage imaginaire aux régions do la Lune, du Soleil, et dans le royaume des Oiseaux, pose et parfois résout avec hardiesse de graves questions sociales et scientifiques. Il a laissé un Fragment de physique et quelques Poésies. Cet homme, dont on a voulu faire un matamore, et même un fou, fut aimé de tons ceux qui le connurent pour sa bravoure, sa haute intelligenc* ;, son grand cœur, sa nature enthousiaste.

BiBt.iooR. :

A. Jal, Dict. crit. {Paris, 1872) ; Th, Gautier, les Grotesfpies ;Paris, 1882) ; Pierre Brun, S. de Cyrano de Bergerac (Paris, 1S93).

Cyrano d8 Bergerac, comédie héroïque en cinq actes, en vers, do Edmond Rostand, représentée à Paris, sur lo théâtre do la Porte-Saint-Martin, le 28 décembre 1897. Elle obtint un très vif succès, grâce à.sa fantaisie comique, à sa grâce morale, à sa fleur chevaleresque, qui sont comme les qualités distinctivos do lïimo française. Nous suivons Cyrano à VHôtel de Uourgogne. où se coudoioiu précieux, burlesques, ivrognes, tiro-laino, comédiens, soigneurs, tons gens chers au public ; nous entrons dans la Jlôtisserie du pàtissier-poèto Rapuonoau, où Cyrano apprend que Roxano, qu’il adoi-o, aime Christian de Noiivillette, et il se dévoue à co rival, lui permettant do rire do son npz, l’approvisionnant do concetll ot rédigeant ses


Cyrano de Bergerac.

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lettres d’amour ; nous assistons au Baiser de Boxanr, après que Cyrano a soufflé les paroles de Christian au pied du balcon adornô de glycines ; nous pénétrons dans le Camp des cadets de Gascogne, où Roxane rejoint son mari et ravitaille l’armée ; ot, quand Neuvillette a été tué, emportant dans la tombe le secret de la tromperie sublime do C^’rano, nous le retrouvons, quinze ans après, toujours épris, toujours spirituel, se trahissant sans le vouloir et, jusque dans la mort, gardant son panache. On pourrait bien objecter que cette comédie, écrite en vers souples et étin^elants (le couplet du nez, la ballade des cadets, etc.), et qui a fait prononcer les noms de d’Urfé, do Scarron. de Regnard, de Marivaux, de Dumas père, de Victor Hugo, de Richopin, s’écarte de la vérité historique ; que Cyrano fut Parisien, non Gascon ; que Roxane est travestie, ainsi que Christian, et Ragueneau, et Guicho ; qu’il y a foule d’anachronismes et trop de faiblesses. Mais ces réserves n’empêcheront point que > •

la presse » fut unanime à s’en-

thousiasmer pour la comédie héroïque de Rostand. CYRBASIE {.tir, zl) n. f . Antiq. Nom que l’on donnait à la coiffure appelée aussi cidaris. CYRBE (sirb’ — du gr. kurbis, même sens) n. f . Antiq. gr. Colonnes tournantes, pyramides tournant sur un pivot, où étaient gravées les anciennes lois d’Athènes. GyrÉNAÏQUE, nom donné autrefois à la partie orientale de la Tripûlitainc, qui tirait son nom de la ville do Cyrène. Cette dénomination désignait, tantôt l’ensemble du pays actuel de Barka, du fond de la grande Syrte au gollo de So-

loun, et des

rivages de

la Méditer-

ranée au

groupe des

oasisd’Aoud-

jelah et de

Djalo, tantôt

dans une ac-

ception plus

restreinte, le

plateau de

forme ovale,

qui s’étend

Monnaie do Cyrénaïque.

entre lo 32" et le 33" degré N. Ce plateau accidenté, montueux, large de lio à 125 kilom., long de 180 à lOO, a uno superficie d’environ 21.000 à 22.000 kilom. carr . Il formait, avec le littoral adjacent, la Pentapole cyrénéenno, la région dos cinq grandes villes de Ja Cyrénaïquo : Cyrène ( Qrennah), Apollonie ( Marsa Sousa) , Ptolémais (Tolmetta), Teuclieira (Tokra), Bérénice (Benghazy). La Cyrénaïquo correspond au pays actuel de Barka et forme lo vilayot de Benghazy.

GyRENAÏQUE {si, na-ik’) ou’ GyRÉNÉEN, ENNE {si, né-in, é7i), personne née à Cyrène, ou qui habitait cette ville. — Les Cyréna’iques (ou Ctrénékns).

Adjecliv. Qui appartient à cette ville ou à ses habitants : Histoire cyrénaïque (ou cyrilNéenne). GYRÉNAÏQUE {si, na-ik’) adj. Pharm. anc . Suc cyrénniqup. Espèce de gomme que les anciens tiraient de la Cyrénaïque.

CYRÉNAÏQUES {si, na-ik’) n. m . pi. Hist. relig. Nom donné à des sectaires du ii* siècle, qui niaient l’efficacité do la prière.

Un cyrénaïque.

Philos. Se dit des doctrines et des disciples d’Aristippe, fondateur de l’école de Cyrène : Les cvrénaÏques plaçaient le souverain bien dans les plaisirs des sens modérée par la raison. (Complém. de l’Acad.)

Éncvcl. Philos. Les philosophes cyrénaîgues furent ainsi nommés à cause de la ville de Cyrène, qui était la patrie d’Aristippe, leur chef, et ou leur école se développa. (v. Abistippe.) Les préceptes du maître, recueillis par sa fille, Arété, furent systématisés par Aristippe lo Jeune. La théorie fut développée par Théodore l’athée dans le sens d’un individualisme qui secouait toute règle. Hégésias en tira une sorte de pessimi^7me, qui le faisait conclure au désir de la mort. Annicéris s’efforça, au contraire, au nom des mêmes principes, de réhabiliter les vertus morales. L’école disparut dans les premières années du iv» siècle avant notre ère.

CYRÈNE ou CYRENA [sî-ré) n. f . Genre do mollusques, type de la famille des cyrénidés, renfermant plus de quatre-vingts espècesdes régions chaudes. (Les cyrènes sont souvent d’assez grande taille ; leur coquille, ovale ou presque circulaire, prend, par son épidémie, un aspect corné.)

Cyrène, ville principale de la Cyrénaïque, fondée au vil" siècle av. J .- C. par des colons dorions de l’îlo do Thôra (Santorin) que conduisait Battes, lo chef do la dynastie des Battiades. Les Doriens portèrent avec eux ’lo culte d’Apollon, leur dieu national, et donnèrent à leur villo lo nom

do la nymphe

Cyrène, chère

à" Apollon .

Grâce à la ri-

chesse de son

territoire ? ,

grâce au voi-

sinage do plu-

sieurs sources

(fontaine d’A -

pollon), grâce

à la salubrité

de son climat

{600 m. d’alti-

tude), Cyrène devînt rapidement prospère, comme Leptis et Cartilage, ses rivales de l’Afrique du Nord. Enrichis par leur commerce avec l’Afrique intérieure, les Cyrénéons s’adonnèrent au luxo ot à la mollesse. Patrie d’Aristippe, le chef do l’école philosophique do Cyrène, do Callimaqiic, do Carnéado et a’Kralosthôno, Cyrène occupe une place assez brillante dans l’histoiro de riiellénisme. Son ancienne importance ost attestée encore par l’étenduo de ses ruines. Sa nécropolo ost une des plus vastes et des mieux conservées do 1 ancien monde. Les tombeaux, en grande partie creusés dans le calcaire à nummuli tes, sont de stylo dorique. Ruinée par l’invasion arabe du vir siècle av. J .-C, la villo Cyrène.

Monnaie de Cyrène.