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socitîtô. 8" Saintc-Beuvo fait do la criliouo uno éludo do psychologio 6t de physiologie individuolles. a’Taino veut en faire uno scioDce. Tels sont, d’après BrunctitTo, les divers « moments » do l’évolution. Il les caractérise avec beaucoup de netteté, avec beaucoup do force. On regrette seulement ce que son système a d’un peu raide et ga logique d’un peu étroit.

Évolution de la poésie lyrique en France au XIX’ siècle {i.’l. Lrçoui proftasécs a la Surhuntu’, par F. Hrunoiiùro (l’aris, IK’JIl — On peut rapporter cet ouvrage au proi^’rannno que se traçait l’auteur dans l’Avantpropos du précédent. Ce n’est point ici l’histoire du lyrisme. K. lirunoiièro ne raconte pas, mais il explique. IL ne veut pas nous donner comme un tableau complet de notre poésie lyrique dans ce siècle, il veut en déterminer les « moments nécessaires u. Aussi les chapitres les plus importants du livre ne sont pas ceux qui caractérisent tel ou toi poète, mais ceux qui développent dos idées générales sur les principales phases do l’évolution : par exemple, la quatrième leçon (Kniancipation du mvi par lo romantisme), la huitième (Transformation du lyrisme par lo roman), la douzième (Renaissance du naturalisme), etc. Aussi bien, Brunetiére no s’est pas contenté de traiter étroitement son sujet propre ; il a lié au mouvement du lyrisme celui des prmcipales idées du siècle, et, par là, cette série de conférences est comme l’ébaucho d’un cours complet sur la littérature contemporaine. On peut trouver que la méthode do l’auteur prête trop à l’arbitraire. Par exemple, il est assez étrange de voir A. de Vigny détacliè des autres romantiques pour la raison, d’ailleurs très contestable, que sa poésie est impersonnelle, et considéré comme le précurseur, sinon linaugurateur du naturalisme. Mais, après avoir fait dans ce livre la part do l’esprit de système, qui fausse parfois jusqu’à la chronologie, il faut y reconnaître aussi la fermeté du plan, la netteté des vues, la rigueur des déductions. C’est un des plus beaux ouvrages qu’ait écrits Bruuetiôro, un bel ouvrago do doctrinaire et de dialecticien.

ÉVOLUTIONNAIRE (si-o-nèr) adj. Art milit. Qui a rapport aux évolutions : Théorie évolctionnaire. Il Qui fait exécuter des évolutions : Officier’ evolutionnaire.

— Biol. Qui a rapport à la doctrine du transformisme.

— n. m. Partisan de la doctrine do l’évolution. ÉVOLUTIONNER {si-o-nf’-) v. n. Faire des évolutions

militaires, ii On du plutôt évoluer.

— Fig. Parcourir la série de ses transformations.

ÉVOLUTIONNISME {si-o-nissm) n. m. Biol. Théorie surannée, en vigueur il y a deux siècles environ, ot d’après laquelle un animal aault.e était représenté en miniature dans le germe d’où il provenait.

— Philos. Système de révolution.

— Encycl. Biol. D’après la théorie do Yévohitlojuiisme,

f)0ur grandir et devenir adulte, le germe où était contenu polit animal minuscule n’avait qu’à se développer, d’où lo nom d’évulution qui rappelle la manière dont on déroule un papier roulé. Les évolutionnistes se divisaient en deux camps : QSspcnHatistesci lesovistes. Les premiers voyaient Vhoinunculiis minuscule dans le spermatozoïde, auouel la femme fournissait seulement un terram de développement ; les seconds voyaient, au contraire, Vhomtuiculus dans l’œuf, auquel le "mâle apportait seulement un pou d’énergie, uno mise on train. Ces théories no présentent plus aujourd’hui qu’un intérêt historique. [On ne devrait pas conloudre, en principe, mais on confond, on pratique, l’ovolutionnisme avec la théorie do l’évolution, m les évolutionnistes avec les transformistes.]

— Philos. Au point de vuo philosophique. Vévolutionnisme, parti do la loi de causalité, qu’il apjjlique dans sa rigueur, embrasse ot relie entre eux, sous un point de vue unitaire et niécanisto, l’universalité dos êtres et des phénomènes do la nature, faisant ainsi du monde un tout qui, par un changement continu et graduel, par uno translormation progressive dont il porte en lui-même le principe, déroule spontanément la suite do ses états et a produit dans lo temps la série des formes inorganiques d’abord, vivantes ensuite, chacune étant rattachée aux autres par un réseau d’étroites afrinités qui on fait comme uno immense famille. Dès lors, origine commune et variation, tels sont les deux soûls faits qui, pour les évolutionnistes, rendraient compte du problème do la vie comme do tous les autres phénomènes. Quant à la création, que uiont en son nom la plupart des philosophes mêcanistes, l’évolutionnisine, répliquent les adversaires, en laisse intacte la certitude, la façon spontanée dont s’organise l’univers ne prouvant non contre l’origino surnaturelle des premiers éléments dont il sort. C’est ainsi qu’il y a, à côté dos évolutionnistes matérialistes, les évolutionnistes spiritualistos, lesquels placent un créateur à l’origine de la matière.

Quoi ((u’il en soit, ces principes do cosmologie et do biologie, aux(iuols est dii le vaste mouvement d’entiuêto

3ui,de nos jours, entraîne toutes les sciences vers le point vuo histori(|ue, c’ost-à-diro vers la rochorcho, en toute chose, do son origine nécessairement rudimontaire et des lois qui président à son évolution graduelle, ces principes avaient déjà naguère été appliqués aux sciences les plus diverses par Turgot, Condorcet, Kant, La|>lace. Aug. Comte, et surtout par Lamarck et Ch. Darwin à l’hypothèse transformiste.

Mais c’est Herbert Spencer qui a tenté, par une syntlièso hardio fondée sur la science positive, de tout "ramener, dans le mon^le moral comme dans lo monde physique, à la loi d’équivalence des forces, en tàch.’int d’établir que tous les phénomènes sont convertibles entre eux. depuis la passi voté des corps bruts los plus humbles jusqu’aux manifestations les plus hautes do la psychologie. L’évolution consiste, d’après lui, dans lo passago do V homogène à Vhétérogène, du simple au co>nptexe par différenciations ot intéijrationx succcssivos, selon uno norme rt/lhmique nécessaire, et dont il trouve partout la contirmation. Kt ainsi, dans sa théorie, grâce à la irar.sition continue de la matérialité cusiniqne à la matérialité physi(iuo do notre glol)o, do la matière brute, physi(|ue ou chimique, à la matière organique non vivante, et de celle-ci à la matière organist’o ou vivante ; do cotte dernière, entin. aux faits de conscience ot do pensée, apparaît l’unité do la scienco devant l’unité de l’univers.

— BiBLioc.R. Les œuvres de Spencer (v. à ce nom). Consulter aussi : Carrau, Kliides sur la fhénrie de iéroliilion ; Renouvier, Kssais de critique générale [l et ÎII) : Th. Rihot. la Phpsiologie anglaise contemporaine ; Guyau, la Sjoralc anglaise contemporaine.

IV.

Evomphole.

ÉVOLUTION NISTE {si-O’nigsf) D. et adj. Biol. et Philos. Partisan de 1 évoluiionnisme , du syslèmo do révolution ou transformisme ; qui so rapporte à. ce système.

EVOLVULUS {é, luss — du lat. evolvere, so dérouler) n. m. Genre do convolvulacées, tribu des convolvulécs, comprenant de petites plantes herbacées, dont on connaît plus de soixante espèces, qui croissent dans les régions chaudes des deux continents.

ÉVOMPHALE [von) ou EVOMPHALUS [é-von, lusf) 0. m. Paléont. Genre de mollusques gastéropodes, famille dos solariidés, comprenant des coquilles en disque plat, à large ombilic, à tours do spire convexes avec carèno dorsale. (Los évomphalcs sont fossilosdans les terrains paléozotqiies ; leurs nombreuses espèces ont été groupées on plusieurs sous -genres. On peut prendre comme type do ces coquilles fossiles, souvent assez grandes, Vevomphalus pentngulatus, mesurant G centimètres de diamètre, du carbonifère d’Irlande.)

ÉVONYME n. m. Bot. Nom scicn-

tilique du genre fusain.

— Chim. Syn. do évonymink.

ÉVONYMÉ, ÉE (rad. évonipne) adj. Bot. Qui a des caractères propres au genre fusain.

— n. f. pi. Tribu de plantes, de la famille des célastracées, ayant pour type le genre évonyme on fusain, et comprenant uno vingtaine do genres. — t’ne evontméb.

ÉVONYMINE n. f. Extrait alcoolique de Vévonymu* ah-opurpureus, repris par l’eau ; c’est un corps brun soluble dans l’eau, employé en pilules de 0^^,05 (l à 2 dans los 24 heures) comme purgatif et cliolégogue. n On l’appelle encore wahoo, suplindletrée, bl’umng-bcsk.

ÉVONYMOÏDE (du gr. euùnumos, fusain, et Cic/os, aspect) aiij. Bot. Qui ressemble au genre fusain.

ÉVOQUER [ké — lat. ei’ocrtre ; du préf. e, et de vocare, appeler) v. a. Faire apparaître par des prières, des incantations, dos sortilèges : Evoquer les âmes des morts, il .Appeler à son aide par les mêmes moyens : Evoquer Dieu.

— Par ext. Faire apparaître à l’imagination, rappeler au souvenir : Evoquer le passé. Il Citer, apostropher, interpeller d’une manière oratoire : Evoquer les mânes de ses aïeux.

— En T. de dr., Se réserver le jugement de : retirer la connaissance de : Evoquer une affaire d’un tribunal à un autre pour can-^e de suspicion léi/ilime.

— Sy.n. Évoquer, appeler, invoquer. V. appeler.

— Anton. Chasser, conjurer, exorciser (en parlant des démons).

EvORA, ville du Portugal méridional (prov. d’AIcmtejo), sur lo Xarrama, affluent du Sado ; 13.460 hab. Ch.-l. de district. Archevêché, bibliothèque, musée, fabriques do toiles de fil et de coton, de chapellerie, de quincaillerie. Fabrication de corbeilles en paille et en roseaux et de nattes. La campagne d’alentour est couverte d’orangers, de figuiers et de vignobles. Aux environs, carrières de marbre. En 1832, dom Miguel, fuyant devant dom Pedro, chercha un refuge dans Evora. DÔm Pedro l’y poursuivit ot l’y força à signer son bannissement à perpétuité.

EvoRA de Alcobaça, bourg du Portugal (Estrémadure [distr. de Lcira]) ; 2.300 hab.

ÉVOTE n. f. Genre d’orchidées, comprenant des herbes à feuilles linéaires, à fleurs en épis, originaires du Cap.

ÉvRAN, ch.-l. de cant. des Côtes-du-Nord, arrond. et à M kiIoni.de Dinan. sur le canal d’IUe-et-Kance et sur lo Linon, affluent de la Rance ; 3.874 hab. Tannerie. .Sablières de Saint-Juvat, château de Beaumanoir(xvii’s.).

— Le canton a 7 comm. et 10.007 hab.

Evrard ou Érard (Guillaume), théologien français, né à Langres, mort en 1444, recteur du collège do Navarre (1429). Dans les guerres contre les Anglais, il prit parti pour eux et prêcha à Rouen, où il devint chanoine ot doyen du cliapitre, contre Jeanne d’Arc, qu’il traita de magicienne. Il prit part au traité d’Arras,en 1435, on qualité d’envoyé des Anglais.

Evrard (Simone), maîtresse do Marat, née à Tournus (Saone-et-Loire) en 1764. C’est en 1790 que commença sa liaison avec lo révolutionnaire, de vingt ans plus iigé ((u’elle, et c’est des deniers do son amie que celui-ci fonda « r.mi du peuple ». Simone Evrard n’est guère connue quo par lo rôlo qu’elle joua lors des derniers moments do Marat. EUo guida Charlotte Corday auprès do Marat, so tint défiante dans l’antichambre, et put ainsi accourir au premier cri de son amant mortellement frappé.

ÈVRE, affluent gauche de la Loire, arrosant dans lo Maine-et Loire uno bonne partie do l’arrondissement do Cholet. L’Evro baigne Beaupréau et so grossit do l’Esvo ot de la Vrêmo. Longueur do son cours, 91 kilom.

ÉVRCCY, ch.-L de cant. du Calvados, arrond. ot & 12 kil. de Caen, près de la Guigne ; 515 hab. Eglise ogivale, en partie du W siècle ; ruines d’une chapelle du xv< siècle. Evrecy était, an xi* siècle, le siège d nue chfttel-Icnio appartenant aux évoques do Bayeux. — Lo canton a 2S comm. et 9.214 hab.

ÉVREUX (lat. Ehurovices, Ebroicum), ch.-L du dép. do 1 Euro, à lOfi kil. do Paris ; 17.766 hab. {Eburiciens, ennes.) Ch. de f. Ouest. Evêché, grand et petit séminaire, bibliothèque, lycée, tribunaux do l" instance et tio commerce, justice do paix, société libre d’agriculture, sciences, arts et linllos-lottres du département de l’Eure. Grand commerce de céréales ; moulins, usine métallurgique, quincaillerie, papeterie, fabrique do coutils, teintureries, marbreries.

— L’arrondissement d’Evreux a

Il cant., 224 comm. et 110.319 hab. Le canton NordaSjcomm.et M.OUh. ; Arme» d’Evreux. lo canton Sud 22 comm. ot 17.iî2(» h.

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cienne capitale des Aulorques Eburovicos (peuplade gauloise), Evreux devint, au moyen ûge, le chef-lieu d’un

ÉVOLUTION — EWLIYA

comté relevant du duché de Normandie, qui fut cédé à la France eo 1198. En 1307, Philippe le Bel le donna en apanage à son frère Louis. Le fils do celui-ci, Philippe d’Evreux, fut le père du roi de Navarre, Charles le Mauvais. l>cs ducs do BoutJloD. derniers seigneurs d’Evreux au XVII* et au xviii* siècle, firent construire le magnifique ch&tcau dit < de Navarre*, rasé en 1836. Eo 1810, une partie do l’ancien comté d’Evreux avait été constituée, sons lo titre de duché de ^iavarre, en nmiorat pour l’impératrice Joséphine après son divorce. Patrie de Guillaume d’Evreux. savant moine du xui* s., et du girondin Buzot. Monuments historiques : la cathédrale, dont la nef remonte, pour l’étage inférieur, à l’époque romane et, pour les étages supérieurs, à lêpoque gothique (xi’-xiu" s.) ; le chœur daie des xiii’-xiv* siècles, lo transept du xv» [uno restauration trop complcie. entreprise vers 187î, a dénaturé l’édiflcc] ; l’église Samt-Taurin fxv*-x%Ti’ s.), avec quelques restes de l’abbave construite on 1026 par le duc de Normandie, Richard f I ; la tour de la gros.se horloge, befl’roi du xv siècle, haute de 41 mètres, avec cloche de 1406. Au musée, nombreux objets gallo-romains, trouvés dans lus fouilles du Vieil-Evreux.

ÉVRON, ch.-L de canton de la Mayenne, & 33 kil. de Laval ; 4.158 hab. (^rronaiî, aises.) Ch. do f. Ouest. Eglise du xi’ au xiii’ siècle ; dans une chapelle attenante, du xiii* siècle, belles peintures murales.— Le canton a 1 1 comm. et 12.918 hab.

Armes d’Erron.

EVRY-PETIT-BODRG, comm. de

Seine-et-Oise. arr. et à 4 kîlom. de Corbeil, près de la Seine ; 1.131 hab, Ch. de t. P.-L.-M. Port sur la

Seine. Château de Petit-Bourg, du xvii* siècle . ayant appartenu à

M°* de Moniespan.

ÉVULSir, IVE (du lat. evuUus,

arraché) adj. Qui est propre à arracher, qui est fait pour arracher : Effort évulsif.

ÉVULSION rad. éridsifiti f. Chir. Extraction, arrachement : /’ ;M ; K/Mcr TÉvuLsioN d’une esquille.

EVZONE < r-roM") n. m. Eu Grèce, Soldat do l’infanterie légère, vêtu de la fustanelle (v. ce motj nationale.

£WALO i^Jcan), poèto danois, né et mort à Copenhague (I743-I7 !tl). Il était étudiant à Copenhague lorsque, dans l’espoir de pouvoir épouser plus tôt une femme qu’il aimait, il alla s’engager à Magdebourg pour passer ensuite aux Autrichiens et déserter 1761). rapportant, avec le grade de sous-oflicier, des rhumatismes qui le rendirent bientôt infirme. Il sourt’rit do la misère, malgré l’admiration qu’inspirèrent à ses concitoyens sa cantate pour les funérailles do Frédéric V (1766’. et son Adam et Eve (1769). C’est seulement après 1777 qu’il trouva les ressources nécessaires pour vivre à Copenhague, où il put enfin jouir du succès. On a do lui, outre diverses œuvres poétiques. des pièces do théâtre : Holf Krage (1770 Adam et Ere. la Mort de ffalder (1773), les Pécheurs. De la dernière, mise en musique par Hartmann, les Danois ont tiré leur chant national.

EWALD (Georg Heinrich August), orientaliste allamand, né à Gœttïnguo on 1803, mort en 1875. Le succès qu’obtint, en 1827, sa Grammaire critique delà langue hébraigue, commeni^a. sa réputation. La publication de le. lirammaire complète de la langue hébraïque et de la Orcanmaire arabe (1831-1833) l’acheva. Appliquant la philologie à l’exégèse, Ewald adopta les principes de l’école rationaliste. Ses derniers ouvrages : histoire du peuple d’Israël (1864), les Livres du Avin-eau Testament expliqués (1872 la Théologie de l’Ancien et du youteau Testament (1874) sont conçus dans un esprit ouvertement liostile à la doctrine et à la tradition catholiques. En 1837. Ewald, professeur à l’université de Gœltingue, protesta contre 1 abolition de la constitution du Hanovre, fut révoqué ot dut se retirer à Tubingue. Rappelé à Gœttïnguo en 1848, il fut de nouveau destitué, en 1867, pour avoir refusé de prêter serment au roi Guillaume, lors de l’annexion du Hanovre à la Prusse. Elu député au Parlement, il ne cessa do lutter contre Bismarck et blàma les procédés du gouvernement allemand envers l’Alsace-Lorraine.

£WALD {Hermann Frederik). romancier danois, né à Copenhague en 1821. Après avoir été cultivateur dans le Juiland. arpenteur dans le Slosvig, il so livra exclusivement aux lettres. Il a écrit des romaos de moeurs et des romans historiques qui ont été fort remarqués : la Jeunesse de Waldemar Arone ;i860i ; /. mécanicien américain, né en Angleterre en 1792, mort en 1870. Il passa aux Etats-Inis en IS19, et s’occupa de la fabrication de tubes métalliques. Outre de très nombreux travaux, on lui doit la publication d’ouvrages importants, parmi lesquels : Aperçu descriptif et historique des machines hydrauliques {$ib) ; Pensées sur la matière et la force (1858) ; etc.

EWELL, bourg d’Angleterre (comté do Surrey], sur la rivière Hogsmill ; 3.150 hab.

EWING {Thomas), homme d’Etat ot jurisconsulte américain, né dans lEtai de Virginie en 1789. mort on 187|. La réputation qu’il acquit, comme avocat, lui valut d’être appelé à siéger au Sénat, eu IS3I. Ewing demanda l’abolition do l’esclavage dans le district de Colombia. devint ministre des finances après léleciion du président Harrison (1840-1841) et prii le portefeuille de l’intérieur sous le président Taylor (IS49 Après la mort do ce dernier (1850), Ewing rentra au Sénat fédéral et, à l’expiration de son mandat, il reprit à Lancastro, dans l’Obio, l’exercice do sa profession d’avocat.

EwUYA-EFrENDI OU TsCHÉLÉBI, voyageur turc, né à Constantinoide en 1611. mort à . drinople vers 1679.

Il s’engagea d’abord dans les sp.-ihis. et fut. rlus tard, chargé par son couvernemcnt de missions qui le conduisirent en Arméme. à La Mecque, en Egypte, dans l’Asie Mineure, en Perse, en Moldavie, on Transylvanie, etc. En 1659. il fit les campagnes do Moldavie et de Transylvanie. Envoyé ensuite à Vienne comme secrétaire

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