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ritalio et dans l’Afrique, reconquises par Justinien. Dans un sens plus restreint, ce terme désigne la province do l’italiu byzantine, directomenl administrée par l’exarque, c’esl-à-dire la région do Kavenne, et cest dans ce sens que lo mot demeura en usage, après que la plus grande partie dos possussions byzantines dltalie eut passé sous la domination poniilicalo :on le trouve, jusqu’au xii’ siècle, employé dans cette acception. — Mais, c’est dans sa signification première qu’il couvient surtout d"étudiur le terme.

Dans les provinces occidonialos do l’ancien empire romain, reconquises par Bôlisaire et Narsès, JustiniL-n avait rétabli les divisions territoriales el Torganibation administrative romaines. Mais, do bonne heure, les couUitiODS particulières où se trouvaient ces provinces, la nécessité de les protéger contre les envaiiissours, avaient hàtô l’évolution qui tendait, dans tout l’oinpire, à transformer en gouvernement militaire les anciennes provin’-cs romaines. Dès lo règne do Justinien, l’auturité militaire tondait à prendre le pas sur l’administration civile. La transformation déJiuitive s’accomplit, à co qu’il semble, sous lo règne do l’empereur Maurice. Depuis qu’en 569 les Lombards avaient envahi l’Italie, leurs conquêtes, en disloquant les ancicnnesprovinces romaines, avaient causé dos groupements nouveaux de territoires ; en Afrique, les incursions berbères netroublaient pas moins profondément io pays. Remanier les circonscriptions administratives, pour leur donner plus de cohésion et do force défensive ; mettre à la tôto de l’administration reconstituée un fonctionnaire militaire, investi peut*étro à l’origine de pouvoirs extraordinaires et chargé essentiellement d’assurer la défense, tel fut lo but do l’empereur. Do là naquirent les exarchats. Lo premier exarque d’Italie connu ai-parait on 581 ; lo premier exarque d’Afrique en 591 ; il semble que la création des cxaicliats porta ses fruits.

Sans doute, l’administration civile ne disparut ni en Afrique ni en Italie ; mais, soit par l’cxcrcico régulier do leur compétence légale, soit par des usurpations do pouvoir inévitables, les exarques prirent forcément le pas sur les préfets du prétoire, et au-dessous d’eux, la même évolution s’accomplit dans la hiérarchie. Dés la lin du vi’ siècle. l’Italie, comnio l’Afrique, apparaissent partagées en grands

fouvernemonts militaires, tjui bieiitûi prendront le nom e duchés : c’est ainsi qu’on rencontre dans l’Italie byzantine, à la fin du vu" siècle, les duchés de Venise, Forrare, Pentapole. Pérousc, Kome, Naplos, Calabre, auxquels il faut joindre l’exarchat propre (Ravenne), directement administré par l’exarque, et l’Islrie, gouvernée par un magister militum. Dans l’Afrique byzantine, dès !a fin du vi" siècle, on irouvn des duchés en Byzacène (Hadrumètc et Thélepte), en Numidie (Tigisis), en Maurétanic I" (Sitifis), en Maurétauie II" (où le gouverneur se nomme conite et réside à Septem). En Sardaignc. l’exarque, qui résidait à Carthage, administrait directement la Proconsulaire. Partout, le duc prend le pas sur l’ancien gouverneur civil, de même que dans les villes lo iribioi, chef militaire, remplace les magistrats municipaux ; et ce lent elfacement de l’autorité civile est un dos traits les plus caractéristiques du nouveau régime. Par là, l’histoire des exarchats d’Afrique et d’Italie éclaire d’une vive lumière l’histoire de la grande réforme qui renouvela, au vu’ siècle, l’organisation administrative do l’empire d’Orient el créa le régime des tkèmes.

Bien des causes, cependant, allaient ébranler la solidité des institutions établies par Maurice : soulèvement des gouveruours aspirant à se rendre indépendants, mécontentement et insurrections dos populations écrasées par l’administration, querelles religieuses qui font naître une agitation dangereuse, la contlance publique qui va d’elle-même à 1 Kglisc chaque jour plus puissante, toutes ces causes préparèrent le terram aux envahisseurs. L’exarchat d’Afrique, envahi une première fois par les Arabes on 647, succomba en 709 par la chute de Septem. L exarchat d’Italie, sans cesse eu butte aux attaques des Lombards, qui conquéraient dès GiO la Ligurie, oien réduit ensuite par les conquêtes do Liutprand, succomba en 751 sous les coups d’Astolf. L’intervention des rois francs, appelés par les papes, porta lo dernier coup à la domination byzantine, on donnant à l’Eglise romaine (754) la plus grande partie des possessions impériales.

— BiBLtOGR. : Ch. Diehl,r/l/ri^»eô*/caH/ine (Paris, 1896, ot Etudes sur l’administration ht/za"titie dans l’exarchat de Havenne (Paris, I888k Hartmann, Unlcrsuchunyen zur Geschicftle der byzant. Verwaltung (Leipzig, 1889).

EXARdC ièff-zar-s( — du gr. exarlaô, j’attache) n. f. Mar. anc. Partie extérieure quelconque d’un navire ou de son grêemont.

EXARCOLE [è-gzar") n. f. Sorte do coiffure militaire des anciens.

EXARQUE {è-gzark’ — du lat. exarchus ; gr. exarchos, mémo sens^ n. m. Celui qui commandait, en Italie ou en Afrique, pour les empereurs do Constantinople.

— Encycl. Co titre qui, à la tin du iv» siècle, désigne lo préfet commandant une ala ou un numerus, (joit, après s’être, à l’époq^uo de Justinien, appliqué à toute personne ayant rang d’oliii’ior. par être, à la tin du vi» siècle, réservé à dos personnages investis d’un grand commandement militaire ; et, s|iécialement, il désigne les gouverneurs militaires mis par Maurice à la tête de l’Afriquo et do l’Italie. L’exarque no tarda pas à prendre la première place dans l’administration. Kenréseniantdireci de rempcreur, revêtu de la haute dignité -le patrice. ayant sa garde, sa cour, son palais, il fut un véritable vice-roi. Au commandement eu chef des troupes, à la direction de la diplomatie, il joignit une autorité fort étendue sur l’adminisi ration civile et le gouvernomout des linances, un droit do surveillance constant sur les atTairos ecclésiastiuues, en particulier sur les éleetions pontificales. Investi u’un pouvoir absolu, presque sans contrôle, responsable devant l’empereur seul, rexar(|ue avait fatalement la tentation de la révolte, et il semble ipi’on sentit, à la lin du vu* siècle, la nécessité de réduire ses pouvoirs en Italie.

Le titre d’ « exarque » se rencontre aussi dans la hiérarchie ecclôsiastinuo. Il semble désigner, à partir du V" siècle, un dignitaire inférieur au patrianche, mais supérieur aux métropolitains, élevé au-dessus de ces derniers par la délégation patriarcale. Plus tard, lo titre fut plus tréquemment concédé, ot un assez grand nombre de métropolitains (Cesarée. Ephèso, Héraclée. etc.) portent lo titre d’c ;ap) ;o ; itai ûr.ipTiiio ;. On appelait Vexnrque des monastt’Tes un higoumèno élevé au-dessus des autres abbés ©t chargé do surveiller la discipline monastique.

EXARCIE

EXCELLENT

EXARRHÈNE (ê-gza-rèn’ — aagr. er, hors do, ot arrhên, mâle ; n. f. Genre de plantes, do la famille des borraginées, tribu des anchusées. comprenant une seule espèce, voisine des myosotis, qui croit à Van-DiémoD, ot daos lariucllo les éiamincs sortent do la corolle.

EXARTÉRITE {ègzar — du préf. cjc, et do artère) o. f. Méd. Inllanunaiion do la tunique externe des artères.

EXARTHROSE [è-gzar’ — du gr. ex, hors de, et arthron, articulation) n. f. chir. Déplacement des articulations, luxation, ii On a dit aussi i ;xartmrb.mb n. m.

EXARTICULATION [è-gzar, Hi-on — rad. pxarlicuté) n. f. f’iiir. Amputation daos l’articulation, il On dit plus ordinairement DliSAHTlCf I.VTION. (InUS.)

EXARTICULÉ, ÉE (é-’/car’ — du préf. priv. ex, et do articuli’)ii>ïj. Uist. nat. Qui n’a pas d’articulations visibles.

EXASPÉRANT (è-gzoss, ran), ANTE adj. Qui exaspère, qui irrite à l’excès.

EXASPÉRATION (è-gzasn, si-on — rad. exaspérer) n. f. .Vctiun d exaspérer, il État d’une personne exaspérée ; étal de violente irritation.

— Extrême aggravation : /.’exaspération d’une matotfic. La fureur est /’exaspération de la colère.

EXASPÉRER [è-gzass — lat. exfw/)erar( ?, irriter ; formé du prei . i-x. et de aspcr, âpre. Change ^ en é devant uno syllabe muette : J’exaspère. Qu’ils exaspèrent ; excepté au fut. do l’ind. et au cond. prés. : J’exaspérerai. Ils exaspéreraient ) V. a. Irriter à l’excès, aigrir extrêmement : lout EXASPÈKB les »Kr«s//i^«jV/i(e5. Il Aggraver extrêmement ; rendre plus intense, plus âpre, plus puissant : Exaspéreb le mal, l" douleur.

S’exaspérer, v. pr. Tomber dans l’exagération ; s’aigrir davantage, ii S"a ;rgraver extrêmement.

— Anto.n. Calmer.

EXAUCEMENT {è-gzô-sc-man) n. m. Action d’exaucer ; état do celui qui est exaucé.

EXAUCER iè-gzâ-sé — doublet du verbe exfiausser. Prend uno cédille sous lo c devant a ou o : J’exauçai. .uus exauçons) v. a. Satisfaire quelqu’un en lui accordant ce qu’il demande : Hi j’ai gardé l iniquité au fond de mon cirur, le Seigneur ne ïh ’exaucera pas. (Saci.) il Accueillir favorablement et exécuter ce qui est demandé : Exauces les vœux de quelqu’un.

— Anton. Rejeter, repousser.

EXAUGTORATION {è-gzô-kto, SI-OU — lat. exauctoratio,

même scnsi n. f. Uist. Licenciement des soldats, chez les Romains, soit après leur temps de service, soit comme punition.

£XAUDET (Joseph), violoniste français, né à Rouen vers 1710, mort à Paris vers 1763. Il fit partie de l’orchestre de l’Opéra à partir de 1749. Il a publié un recueil de six sonates pour violon et basse. Cet artiste serait resté complètement obscur s’il n’était l’auteur d’un très agréable menuet sur lequel on ajusta dos paroles de couplets dans un nombre incalculable de vaudevilles, et qui servit ainsi do timbre sous le nom do " menuet d’Exaudet. »

EXAUDI (mot lat. signif. exauce), premier mot do l’introït de la messe du cinquième dimanche après Pâques. lOn dit quelquefois : le dimancfte de Texaudi.j

EXAUGURATION {è-gzô, si-on — Is^t.exauguratio, même sens) n. f. Antiq. Cérémonie religieuse, accomplie parles augures dans l’antiqui.é, et qui avait pour but d’annuler la consécration d’un temple ou d’un autel.

EXCALCÉATION {èkss, sé-a-si — du lat. excalceare, déchausser ) n. f. Antiq. hébr. Cérémonie dans laquelle uno veuve déchaussait son beau-frère, en signe de mépris, lorsqu’il avait refusé de l’épouser selon les prescriptions do la loi.

EXCARNER {èkss — du lat. ex, de, et carno, nis, chair) v. a. .’Vnat. Enlever, détacher les chairs qui entourent un organe.

EX CATHEDRA, loC. lat. V. CATHEDRA (ex}.

EXCAVATEUR {èkss — rad. excave) n. m. Techn. Appareil servant à faciliter les déblais.

— Chir. Sorte do lithotriteur.

— Encycl. Trav. publ. Les excavateurs sont des sortes

ExcAVHteur.

de dragues, destinées à travailler à sec. Au liou d’ôtro lixées sur un bateau, comme les dragues, ces appareils roulent sur un chariot. Ils sen-ent à l’exêcmion des terrassements de grande importance : creusement de canaux, de tranchées, ou extraction de ballast et de sable pour la construction des chemins de fer. Les premiers excavateurs sont dus à Couvrcux, l’un des entrepreneurs du canal de Panama ; ce sont do puissantes machines mues à la vapeur, dont lo principe est identique, mais dont la forme ditfêro suivant qu’ils doivent travailler dans les terres et argiles compactes, dans les terrains sablonneux ou eoÛD dans les sols pierreux ot rocheux.

EXCAVATION {èkss, si-on) n. f. Action d’excaver, de creuser en terre : L’excavation d’un puits. ii Creux pratiqué ou existant Daturollement dans le sol ; creux quelconque : Tomber dans une sxcavation. Pierre remptie (^’excavations.

Exc^cùre : a. fleur mAle ; i. fleur femelle.

EXCAVER (èkss — du lat. exearare ; du préf. er, et do C’iru.i, ereux, cave) v. a. Pratiquer uno excavation : E.xcavkr la nol. ËxcAVKB une grotte, un tunnel.

EXCÉCAIRE {è-k»é-kèr’) n. m. Genre d’arbres et d’arbh ^seaux. de la famillo des cuphorbiacées, compreaacl plus de cent vingt espèces,

qui habitent l’Asie et l’A-

mérique tropicales, n Ou dit

aussi KXrECARIIf U. f.

— Encïcl. Les excvcairet

laissent couler, quand oo

les incise, un latex irritant,

aui a fait donner le nom

’ • arbre aveuglant " à l’ex-

cxcaria agallocha , connu

encore sous lo nom de • faux

bois » d’ • atoès ■ ou de • calambac ». Quelques autres

espèces {excxcaria spinosa,

hioemica, sglvatica) four-

nissent un latex qui est,

dit-on. dépuratif et anti-

syphilitique. Entin, ou cul-

tive dans les serres Vex-

crcaria sebifera, de l’Amé-

ri(|UO du Nord, remarqua-

ble par la couche de matière grasse, blaocbe, qui recouvre ï-es graines : c’est le glutlier a suif.

EXCÉDANT (è’ksé-dan), ANTE adj. Qui excède, qui est de surcroît : Sommes bxcedantes. b Qui est plus grand. f|ui contient un excès : Dans ta soustraction, il faut fu U y ait une sonw}€ excédantk et plus grande que l’autre.

— Qui excède, qui importune extrcmcmeot : Mtitetirs ennuyeux, E.cÉnANTS, insuppurtoMles.

EXCÉDENT [è-ksé-dan — lat. excedens ; do excedere, d. passer) n. m. Surcroit, ce qui excède, différence en plus : /^s budgets se soldent rarement par des excèdknts de recettes.

— En T. de mar.. Quantité dont les dimensions d’une pièce de bois brute surpassent celles que cette pièce doit avoir quand elle sera travaillée.

— Syn. Excédent, excès. Excédent est un terme concret ; il désigne les choses mêmes qui sont en excès. Excès, dans le sens où il est synonyme d’exc*^dent, est un terme abstrait, qui ne désigne que la quantité ou le nombre trouvé en plus : Quatre est /’excès de dix sur six. On a dix francs dans sa bourse, et, après en avoir dépensé six, on donne /’excédent aux pauvres.

— Anton. Déficit.

EXCÉDER [é-ksé — lat. excedere ; formé de ex, hors de, et cedere, aller. Change é cx è devant une syllabe muette : J’excède. Qu’ils excèdent ; excepté au fut. de l’ind. et au cond. prés. : J’excéderai. Il excéderait) v. a. Dépasser le niveau, l alignement de : Maison, Arbre qui exckde les autres en hauteur, n Surpasser en valeur, en nombre, en quantité : Celui-là est p luvre dont la dépense excède la recette. (La Bruy.)

— Outrepasser, aller au delà, des bornes de : ExcàoEB ses pouvoirs, ses forces.

— Fatiguer à l’excès, exténuer, accabler, épuiser : Excéder son cheval, ii Importuner, fatiguer, tourmenter à l’excès :

Je ne sais ce que j’ai, tout m’excède au^Jourd’hui.

Gresset.

— En T. do dr.. Battre, maltraiter à l’excès. (Vieux.)

— Excéder quelqu’un de plaisir. Fatiguer quelqu’un à force do plaisir.

S’excéder, v. pr. Se fatiguer à l’excès : /^ cheval s’bxcÈDE, et )néme meurt pour mieux obéir. (Buff.)

EXCELLEMMENT {è-ksé-la-man) adv. D’une manière excellente, parfaitement ; avec uno justesse parfaite. |[ Par excellence, à un degré éminont.

EXCELLENCE {è-ksè-lanss — rad. excellent) n. f. Deçrô prééminent d’une qualité : L’approbation affermit et fortifie tes hommes dans l’idée qu’ils ont de leur propre excellence. (Nicole.)

— Titre qu’on donnait, et qu’on donne encore quelquefois, en France, aux ambassadeurs et aux ministres, el & certains autres grands personnages. (Dans ce cas. prend une majuscule) : SU plaît à Votre Excellence. fOn écrit souvent en abrégé S. E., ou V. E., pour Son Excellence, Votre Excellence.] il Fam. Donner de l’Excellence à quelqu’un. Lui donner le titre d’Excellence en lui parlant ou en lui écrivant.

— Prix d’excellence. Prix unique décerné daos les établissements scolaires à l’élève qui s’est le plus distingué, do tous les élèves de sa classe, dans l’ensemble des matières enseignées.

— Loc. adv. Par excellence. Excellemment, an plus haut point, dans toute la force et la vérité des termes : La vertu est si difficile que nous t’avons appelée la vertu, r’est-à-dtre la force par excbi-LKNCE. (Lacord.) il Absolum. Proprement, sans détermination spéciale : Chapeau se dit rvR KXcKLi-KNCE rfu chapeau de cardinal, comme dans cette phrase .* • Il a obtenu le chapeau. >

Excellence Eugène Rougon (Son), roman d’Emile Zola (Paris. 18*6). — C’est le sixième tome de la série des Jlougoti-Macquart. Eugène Hougon, que nous y retrouvons au début vice-président du conseil d’Etat, tombe en dis-

fràce. 01 se trouve réduit à donner sa démission. Devenu loniot ministre de l’intérieur, après lationtat d Orsini. il applique avec une poigne de fer cette loi de sûreté générale qui rit régner la terreur. Une fois la crise passce, on l’accuse de rendre le couvernement impopulaire par des rigueurs excessives. L^empereur, que circonvient son entouraire. le congédie. Trois ans plus lard, c’est lui pourtant, l’ancien ministre de la répression à outrance, qui est chargé de soutenir devant les Chambres la nouvelle politique, et nous l’entendons, dans le dernier chapitre, prononcer au Corps léirislatif un discours où il expose, acclamé de toutes parts, le programme de l’empire libéral. Zola a fortement rendu ce type d’ambitieux à la puissante carrure. Mais la plus grande’ partie du livre se passe en scènes de mœurs ; elles nous peignent ta cour impériale, la haut société de lépoque. et surtout les intrigues et les menées de la bande d’aventuriers que traîne à sa suite Eugène Rougon.

EXCELLENT {è-*J^/<in>. ENTE Hat. excellens, de excellere, exceUerj adj. Qui est suptneur par sa qualité,