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FLEURDKLISER — FLEURON

iiior lie

inem. on ^cnv.i

ucjf tliMif «jc ils. ■ Sf lit f*iicurc lie i eau un d’urip pt^c0 srmàe de dcurs de 1 :

t. Sfi ^^

•iirs ol

. : t. r- ’

1 ti les flouroiis sont

t’, . . ’ contre- fleurontu^e.)

rLSURÉE n. f. Ecume h^^^ro (jui ao forme sur la ctivo du i»U’ii .1 in.|,i>rt. d«n« 1rs lointurorios.

’ '• ! V. n. Autref. Flairer : //< KLKC-

1 ;iar/i. (Ghor*rdi.) ;V. klairivR]

-li’ur :

Je t^oiia t «oa nrx, a «m l^rrr» d^olosea,

tJv’U /lrHr«ii bien plui fort, mata dod |>u miteux que roift.

M. RfdNIKK.

FLEimCT frrf — rad. fleur) n. m. Escrim. Arme à lamo quatlraogiitairc. duut on !>o sert pour proudro la lo^ou

I

lou, -If — Te

le rii’ti’

Fleuret.

d’armos. B Fleuret démoucheté, Flenrol dont on a onlové te boulon.

— Cliort^gr. Ancien’pas do danse, formé d’un domi-coupé ot de deux pas sur 1« pointe dos pieds.

— Coinui. Soie tirée do la bourre enveloppant le cocon, beaucoup plus commune i|UO la fantaisie, et (lui exige une (brte torsion pour avoir uuc consistance suhisanto. (On l’appoUc aussi frison. [V. ce mot^.) ti Taffetas tait avec des déchets • !*» sot*» cordas et moD*és en fleurets très retors.

  • ’ -^ le nom de ulancaro, dans la com-

ntrcnt de la bourre do soie et do laine. ■• taine, de fil, Preraiôro qualité de courre d’acier, en forme d’aiguillo, dont ur percer des trous dans le roc. 1 Au moyeu âge, co mot, synonyme

> ! '>ait dans la mercerie pour désigner

U les rubans en soie tressée. En tant

  • ; le mot est assez moderne. On se

s- d’épéos d’exercice aussi longues et

)’ ■ • i ces communes, mais dont la garde

é’ - et dont la lamo rabattue, c’est-à-dire

  • .- ■^. avait son extrémité mor-
!>’ :iie balle do cuir appelée 

c< ’■'-•u les plus anciens dont

or. exemptes dans les coUec-

t. i’.ontdu règne de Louis XIV.

1- ’-ourle, étroite, plate ; leur

g ■ lo tlnix anneaux do côté

a :is, se continue

p-i verrous réunis

in’ ^ r une corbeille

ajuuruc. Ccuo turinc ’Icmi’ura en usage

jusque sous I^uis XV ; alors apparaît une

forme presque en tout semblable à celle

’ies fleun^is modernes. La forme ancienne

■lu rnjt est fïoret ; elle apparaît dans los

luxi jiies en 161 1.

riXDRETÉ, ÉE adj. Blas. Syn. do

rLEi RK, Y.r,.

FLEURETCR (rad. fleurette. — Double la Intre / cicvant un c muet : Je fleurette. Qu’ils fleurettent ) V. n tomor fleurette, courtiser : Flrcrktkr pour le bon motif arec une drmntselle. (Ce mot est ancien : il n’a aucune parenté avec l’anglicisme flirter [to flirij qui a un »cns parii-’ulier. V. furtkr.)

nxURETlS tt — «le l’anc. verbe fleureter) n. m. Mus. anc. Sorte de contrepoint que les chantres improvisaient sur le plaio-chaot. I Fig. Langage fleuri ot plus brillant que solido.

  • ■■ f n. de fleur) n. f. Petite fleur :

, troles tendres et amoureuses : À . -■ ’• Fi.BURjrrTK aux damei.

. dans 1 ouest do la France, en

^ ■■’•■■■ ’J.ie crémo très fluide quisoformo

»’^ II’, avant que la crèmo épaisse ne se pro-

■ ■ d un loni.’ repos do co lait dans une jatte.

’ ■ ’ ■ ’ • ’n temps do Charles VI :

■^ ’ Charlet Vt d’une fali~

/J irctteou PLECBBTTK, 7MÏ,

"’ ' ’ f’ " : :. h. .Mornand.)

r*^^’* lu jardinier du ch&teau do Nérac,

’ '■■’ ? Elle avait seize ans lorsque

■ fuiur Henri W t s’éprit délie

■ lit les Mt^muires de la reine

me si amusante peinture.

iCe rhronologKjiiernenl

■ ■•ll’*d*-.f’"- !’-I{MmHrs,

r urrite

Poi| ;Dé« de fleuret (xvii« 8.).

né*- le

A

K :.

tit’iij r<^ 1" I

temps l’jintaii

FZXUIIEUR, I.JJ61. Celui, colle qui flaire Vieux ; on dit auj. i : <

^ larl, ’rr.- ;,Q j 4,.,£i jicre, au > la haute société.

’ -^i. de lOAiRBR) n. uc/ccui4ine.(Mol.)

FLEDR-rcoiLIX n. f. Bot. Ua dus noms vulgaires do l’hormin lalvta /lorminum).

FlXORIAD

Paris en H» ;?

tré^nn-r !■■’ !.. eir

"),. Ln [ir-’iiaiit ji.’s-Ai SN...II de

rendit À la liberté him cent

rs pour dettes, et oo cessa do

se distinguer par sa charité. Il a laissé : Ordonnancei,

réilrmfnti rt avis at/nudaux, ouvrage publié en 1736.

FlEURIAU (Charles-Jean-nnpiiste). comte dk MorviLLK, diplomate français, né u Paris en ICHiî, mon ù Versatiles en l ?Jî. Successivement avocat du roi nu Châlelet (ITOtl), conseiller nu parlement de Paris, procureur giMK^ral au grand conseil, il obimt. en 171«, l’ambassado de Hollande. Après avoir détorintné les états gén<>raux à •ii^-ner la quadruple alliance, il devint ministre pléniputenitaire au congrès de Cambrai. U succéda A son père comme ministre de la marine 11722). rei.’ul ensuite le portefeuille des affaires étrangères (17 :’3 A 1727). A celle epo4|ue. le comte de .Morvillo et son père tombèrent en »lis-

f :ràce. 1^ roi lui accorda une pension de 20.000 livres et un ogement ù Versailles. U avait été élu membre do l’Académio fran< ;aiso, eu i723.

Fleurie, comm. du KtiAne, arrond. et A 27 kilom. «le Villelranrhe, sur un sous-aflluent de la Saune par lOnby ; 2.ii ;ia hab. Vignoble compris dans le Beaujolais ot fournissant d excellents vins, légers, lins ot délicats ; les principaux climats sont : la Chapelle des bois, le Garant^ les Muners, Poncié, la Jtoilette, le Vivier, etc.

Fleuriel, comm. do l’Allier, arr. ot à 24 kil. do flannat, non loin de la Voauvre, affluent do la Bouble ; 963 hab.

Fleurier, comm. do Suisse (cant. do NeuchàteH, dans lo val do Travers, sur ta Keuse, tributaire du lac de Neuchàlel.

3.3«i0 hab. Fabrication do dentelles ; centre important

pour la fabrication do l’horlogerie. Aux environs, la Grotte aux Fées, l’uuo dos plus belles do la Suisse.

Fleurieu (Charles-Piorro Clarkt de), homme politique, administrateur ol ingénieur hydrographe, né A Lyon en 1738, mort A Paris on 1810. Après avoir débuté par un Mémoire sur la construction des navires, s’appliqua a la détermination des longitudes en mer, et construisit, en 1766, avec le concours de l’horloger Ferdinand Bcrthoud, la première montre marine. Promu capitaine de vaisseau en 1776, Fleuriou fut appelé, en 1779, par Louis XVI, à la direction des ports et des arsenaux. A ce titre, il fut chargé, pendant la guerre do l’indépendance dos Etats-Unis, do tracer le plan dos opérations navales, et, plus tard, il rédigea les instructions du voyage de La Pérouso. Il devint ministre de la marine en 1790. Démissionnaire on 1792, il fut nommé gouverneur on Dauphiné. Enl795, Fleurieuentra à l’Institut, puis au Bureau des longitudes. Membre du conseil des Anciens on 1797, il fut appelé au conseil d’Etat par Bonaparte, après lo 18-Brumaire. Ministre intérimaire do la marine en 1803, il devint, en 1804, intendant général de la liste civile, puis, on 1805, sénateur ot gouverneur des Tuileries. Il se signala dans ces fonctions par son habile administration, ol fut créé comte on 1808. Les principaux ouvrages scientitiques do Fleurieu sont les suivants : Voyage ejttrepris pour éprouver en merles horloges marines (17731 ; Voyaije autour au monde {nus l- lil) , ieptune du Catégat et de la lîaltique (1809).

FleurignÉ, comm. dllle-ot- Vilaine, arrond. otà 7 kil. de Fougères, près du Coucsnon ; 910 hab.

FLEURIN n. m. Archéol. Plumo do basse qualité, qui ser’ait A fourrer los couettes, les coussins. (Tandis que le duvet fin valait, au xv* s., 5 sols la livre, le Ûouhn n on

coûtait que 3.)

Fledriot (Zénarde-Marie-Anne)» femme de lettres française, née A .Saint-Briouc en 1829, morte A Paris en i890. Elle a écrit d’un style simple et facile, soit sons son nom, soit sous lo pseudonyme d’ANNx Edianez dk Saint-B.. un grand nombre de récils pour los jeunes filles et (luelqucs comédies et proverbes réunis sous le titre de Théâtre chez soi M873). Elle a collaboré au « Journal de la jeunesse * et A la « Bibliothèque rose « .

FLEURIOT-LESCOT(Jean-Bapliste-Edouard),cinquiômo mairo de Paris, né A Bruxelles en 1761. guillotiné A Paris en 1791. Il prit une part active à la révolution du Brabant et so réfugia A Pans, où il embrassa les idées révolutionnaires et devint membre du club des Jacobins, substitut do Fouquior-Tinville ot membre do la commission des travaux publics. Il essava de sauver Kobespierre, son ami. au g-ïliormidor. Rendu responsable des troubles de cette tournée, il fut arrêté avec Robespierre et exécuté comme lui le lendemain.

FLEURIR v. n. Pousser des fleurs, se couvrir do fleurs épanouies, en parlant d’une plante ; s’épanouir, on parlant des fleurs : Chaque plante fleurit à theure gui lui a été fixée. (A. Karr.)

— Par anal. Ro couvrir do poils, en parlant d’une partie du corps ; so développer, en parlant du poil : Menton gui commence à fledrir, Fiù dont te poil va flei’RIR. (Boil. ;

— Fig. Se former, so développer, prendre son éclat : L’honneur des hommes croît au soleil, celui des femmes FLKrRiT à l’ombre. (Ch. do Bussy.) il Prospérer, ètro en progrès ou en honneur ; briller, être dans sa fleur, A son apogée. (En co sens. Iimparf. do l’indic. {iiit je fiorissais, et le part. prés, florissant) : Sous tous les rénimes, on n’a vu Fi,K(’RiR qu’un seul art : l’art de perdre le temps. (E. de Gir.)

— Se dit du tan oui. longtemps exposé A l’air humide, so couvre des fnictîûcalioDs d’un champignon do l’espèce des myxomvcètes.

— v. a. Fam. Parer de fleurs, en parlant d’une personne ou d’uno chose : FLRrRiR une manée, une boutonnière.

— Fig. Orner : Fleurir *on esprit, son langage.

— Aston. Déneurir.

Fleuri, ie part. pass. ii La saison fleurie, Lo printemps. ~ Par ext. Frais et vif, en parlant du teint, ii Par plaisant. Qui bourgeonne, qui a des boutons : L’n nés flbl’ri.

— Anciennem. Blanc commo les arbres fleuris : Charlematjne a la barbe flrl’RIR.

— Riant, séduisant, n Chemins fleuris, Routes fleuries. Moyens agréables d’arriver A un nul : Les cubmins de la science ne sont pas flkcris.

— Archit. Homan fleuri, .Style qui appartient aux derniers temps du roman, et dans lequel toutes los parties sont surchargées d’ornements sculi’tés. ii Gothique fleuri. T>ernier Age du gothique, également caractérisé par une profusion d’ornements.

— Blas. So dit des plantes qui sont chargées do fleurs.

— Chronol. Piignes fleuries. Nom que l’on donnait autrefois au dimanche des Rameaux, A cause des palmes ol des brauchos vertes que l’on bénit co jour-lA dans los églises.

Anciennes armoiries

corporativi>s des Ileu-

ristc» de Paris.

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— Comm. Jaspe fleuri, Jaspo panaché oii domino le vert.

— Littér. Orné, recherche, en parlant du style ou du langage : L’aristocratie romaine parlait un fatin pur, _ KLifUiti, plein d’harmonie, le latin de Térence. (Nisard.)

— Mus. Contrepoint fleuri. V. contrepoint.

— Série. Druycres fleuries , Bruyères abondamment chargées do cocons.

— n. m. Tochn. Qualité du bois veiné : Quant A la çualité si précieuse du klburi, il est tien rare qu’elle soit reconnaitsable à l’extérieur. (P. Dosorracaux.)

— Anton. DéOeurt, le.

FLEURlSME [rissm’ — do fleur) n. m. Passion pour los

fleurs. (Vx.)

FLEURISSANT fri-san), ANTE adj. Qui fleurit, dont les fleurs s éjKiuouissent, en parlant des plantes ; qui so couvre ou qui est couvert de fleurs, en parlant d’un terrain : jRosier FLKURissANT. Prés fleurissants.

— Rem. Aujourd’hui on distinguo ce mot de florissant, qui no s emploie qu’au figuré ; au xvii» siècle, on employait encore fleurissant avec lo sens fig.ré réservé aujourd’hui A florissant : La réputation toujours fleurissante de ses écrits. (Boss.)

FLEURISTE {risst’) n. Celui, celle qui aime les fleurs. (Vieilli.) Il Auj. Personne qui cultive dos fleurs, soit pour los vendre, soil pour en jouir.

Il Personne qui vend des fleurs.

Il Flfuriste artificiel ou artificielle, ou simpicm. rleuriste, Celui ou celle qui fait ou vend dos fleurs artiticioilos.

— Adjoctiv. Qui s’occupe do la culture dos fleurs, en parlant d’un jardinier, il Où l’on cultive des fleurs, en parlant d’un jardin.

FLEURON (ra’l./7cur)n. m. Bol.So dit, chez les plantes do la famille des composées, des flours A corolle actinomorphe ou régulière, symétriques par rapport A un axe ; par exemple, des petites Heurs jaunes qui occupent la région centrale d’un capitule do marguerite, ii Demi-fleuron, Corolle ligulée ou on languette dos fleurs des composées : Les DH-Mi-FLEDRONs de la chicorée, du pissenlit.

— Par anal. Fleuron d’une couronne, Chacune des parties qui s’élèvent isolées au-dessus du cercle d’une couronne, et figurent une feuille ou une fleur : Les fleurons de ljl COURONNE des rois de France étaient des fleurs de lis.

— Fig. Objet d’un grand prix, personne précieuse :

Ahl que sont les granJcurs que la victoire enfante, Près des fleurons divins du savoir et de l’art ?

A. Bardier.

— Plus beau fleuron d’une couronne on simplom. Plus beau fleuron. Ce qui a un très grand prix pour une personne, ot particulièrem. pour un prince couronné : Louis XIV, devenu vieux, vit détacher les plus beaux fleurons de sa COURONNE. Maison qui est le plus beau fleuron d’un héritage, n Co qu’il y a de plus excellent, do plus remarquable : Les Géorgiquos sont le plus beau fleuron de la poésie latine.

— Archit. Ornement sculpté, roprésenlaot une feuille ou une fleur, n Oruomeut d’architecture, qui termine un couronnoment.

— Comm. Etofl’o légère, composée do fils de soie, do laine, do chanvre ou do lin.

— Harnach. milit. Sorte d’ornement en cuivro, de forme ovale, placé dans la bride d’ordonnance, de chaque côté du frontal, A l’endroit où s’y rattachent lo dessus de tête et la sous-gorgo. et qui fut sans doute, A l’origine, un bouton servant A maintenir réunis ces trois éléments.

— Roliur. Ornement en creux ou en relief, que le relieur imprime sur lo dos d’un livre, n For avec lequel on fait cet ornement,

— Typogr. Ornement représentant des feuilles et des flours, et qui so place, soit dans un en-téio. soit dans l’espace blanc qui reste A la fin d’un chapitre ou d’une autre division do l’ouvrage.

— Encycl, Archit, Les architectes du moyen Age firent un fréquent usage de cet ornement. A partir du xii* sièclo, ils en décorèrent toutes les parties anguleuses et saillantes. Les //etiro/is do colle époque représootenl des fleurs, des feuilles entrelacées ou simplement épanouies. Les tiges des

Fleurons : I- CathMrale d’Amiens (xni* t.) ; 2. Notre-Dame de Pari» ’xin* •.) ; 3. Du xiv» ■. ; 4. Abba>e de Wi^iitmin<ii«>r[xv*>.j ; K.Caibédrale de Cologne {xf

prennent plus d’importance en hauteur et porieut deux rangs de teuilles ; ils croissent en raison de l’augmentalion de hauteur donnée aux édifices de cotte époque.