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FLEURY — FLEUVE

Fixuht

çaii. V. J.’i

Corpt ft l A

T ^

rançui» JoLT deMnagisirat fran- ■- »• »— ^ ’.itRobert-Fleury,

’ :kiiai^, né à Bor-

i la Faculté de

. t^iaii profps-

V .. UordoAux, puis

un »ip Paris oi fut

it louios consacrt^’S

>■ > . il los a i’oDaigndos

a aussi contiiS & la presse

- I>'liirftii«n cl l’hypi^no

Kt signes llo-

■. à Vftude fU

Lime du, criminel i^WJ’jy, le

Muux, remm. du LfOirot, arr. et 4 4 ki- > do la for^t d’Orlt^aos ; 1.961 bab. PJ&-

FiXURY-LA-HONTAGNE, corom. do ddp. do SaÛDO-et-I. oir(«. arrond rt ;ï io ktlom. S.-O. de Cbarollos, à 3 kîlom. lif» la Koire ; l.llt". Iiab.

FLCURY-LA-RIVltUlE, comm. do la Marne, arrond. et h i<^ kiloiii. • ! K|)rrn.i , au-dessus du vallon du Brunet, afrtnont de la Marne : TU hab. Vipioblo compris danslacdto li Kj’.Tnay et qui produit do bous vins.

T’ V-5UR-ANDELLE, ch. I. de canton du d<^p. do

ei à 15 kilotn. N.-O. îles Andelvs. sur l’An-

■ Oîi.’t liijne de Gisors  Ponl-do-IArobe) ;

s. filatures de coton, imprimeries

|uc en brigues, roconsiruiio en

■ ir pyramidale et contenant uno

(.-a boi^i sculpté, de beaux autels et

rSet, le Couronnement de la Vierge. —

I ■iim. et 13.123 hab.

FlXDRT-TCRNAL (Charles^, ji^suite et <*crivain fran-

■vT^, n-^ a Tam l>auphiné) en 169Ï, mort en 1750. Il se

M’*ni, puis devint prédicateur do la cour.

’ iiernard, arehev^tfue de Vienne [) ;

II ’li de Tournon, ministre de France sous

,. ., !• ■•■ .ir .,-,1 r II llîï*’.

FixuRY- VALLÉE -D- Aillant, comm. du déo. de 1 Yonne, arrond. cl k 17 kilom. do Joigny« sur un arfluent d’i Uavillon ; 1.139 hab.

FLCOVE , du lat. lat. fiuriuM, mAme sens ; do ftuere, con-

■>pr. Cours d’eau, considérable ou non. qui so

■. mer : La Garonne est une riri^re, mais la

.’I Fi.tti’VF. > Grand cours d’eau en général :

’ . t •• se font presque toujours leur lit.

i ..’ T.ii^ér. i^uantité considérable do liquide : /)««  } ^ i-irmes. de vin, de sang.

1’ I Ce qui a un cours continu comme un flouve :

h’ : 1 ■  ! </■ « rirti. de la vie.

— Mtli..l. Dieu oui préside à un fleuve : Hésiode fait l- i n Kl vKs fU de l’Océan et de Téthys. Fleuves des enf’ t A* h- nn. Styx, Cocyte, Phlépéthon et Lélhé.

Géo^ ;r. Pour là commodité des termes, nous

1 s le nom de fleuves tous les cours d’eau, sïins

< ; fondent directement A la mer, sans que

L -iirs en rien de leur importance réelle.

..’^ment le nom do fleuves côtiers à ceux

plus court et le débit le plus Taiblc.

’, -uvo commence à couler est dit source.

’ ■■ dans la mer se nomme embouchure.

I iir pente selon le thatweg. d’amont on

> : rives, droite et gauche, selon la place

[’ar rapport à un obser’ateur placé au

I et tourné vent l’aval. I>^ lit du flouvo

’ ^ eaux remplissent dans leuramptitudo

I .’ le nom ae tit majeur s’applique plus

paii.. i levpace recouvert par les eaux de

crue. I in do l’embouchure, oii la pente cesse,

et *»n ’ !a fa’-nl’é de transport des eaux, est

]•■ ’ I «’ct endroit, le lit s’élargit

’,'•. Amazone’, où le fleuve,

débris, les dépose en un

ions que soulève l’étude

■ l’olle ae tout cours d’eau,

.i rctt^riir l’atiention
lo tracé mémo

r-. le bassin, et son rt^gime.

■rit. il convient de renoncer à l’idée,

ir lo mot bassin, d’une dépression

— es tectoniques internes, où se

et les affluents, strictement

io parta((e des eaux. En Tait, il

i rarte le tracé des grands fleu-

V -_ v-_.,.^|.,^p venant surces-

> de montagnes au

’•'■pf^ssions succes-

irtihiii fk peu

’■ des fleuves
  • par érosion

■ t loin de

’ ' ments.

’ ■ 1 , .. s/>ul sens

nt. c’est-A-dîre l’étude des variations

t. en un mot le réifin..^ il f.iiu kc^ -mu-

^ il Ci e^i en étroit rapp - i-

..es aux sources du c- ,.-

> crues, et aurtont :-* ■ ,^, ,,„

1 ^ du sol, qui en r - o oi la

■is souvent. le r- _ , crand

l’. ■■■ ■"■ - ’aconiîMu.n^.ij ■■ - ,-. ;.■ -. ’Iivors.

etiaque atfl -.*ble venant mo-iiij.T laU’ir’^ ot

l’aspect du [ ir^ d’nan ]a S/*iu<», p^r oyem’ ). ’

rivi»’re d’aï- ’ " - ;,

«’t décrues i-

• i.’iires. von

t’-ur de Moi, t. T. ai par Li .’iiiio -’.r-^ oanT i.- l V.i.nn

6*1^9 rt lorrcntueuses. dévalant en crues brus.iues et ra

piilo^ dos graoïts imperméables du Morvao. Mais, d’une

Il raie, on peut distinguer un certain nombre

, ; ;• fleuves. »>ftnt chacune leur type de ré-

^ ’- - Ainsi, les //ciirci de iilnme dos régions teiii-

I • alimentés par les pluies et croissent

j cllrs h lautomne et au printemps. Kn K ’ iives sont nombreux, leur régime est

nu'M>ii<- par la por.Mstance sur le sol des neiges d’uuiomiio et d’hiver, dont la rapide fusion, eu avril et niai, donne lieu à de brust^ues et hautes crues. 1.^5 fleuves de mvntaqne et de glaciers (Rhône, Uhin, Garonne^ sont bas en hiver et hauts dés la fonte des neiges et dos glariers, do mai à septembre. Kntln, dans les régions tropicales et équatoriales. soumises ù des alternatives de séchorosse et do

Iduies diluviennes, les fleuves tels que lo Mékong, lo Ni^er. e Congo et surtout l’Amaione passent par dos alternatives correspundantes de maigres ci de crues aussi régulières que considérables, dont le type est la crue du Nil. — Dr. Au point de vue du droit des gens, les fleuves so distinguent on deux grandes catégories : i" les fleuves nationaux, parcourant lo territoire d’un seul Etat ; 2* les fleuves internationaux, séparant deux Etats ou traversant le territoire de plusieurs Etais ditrerents.

1. Fleuves nationauj :. Ces fleuves sont la propriété exclusive do l’Etat qu’Us traversent ; ils sont soumis ù. sa juri-

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travaux nécessaires à ce fleuve et uno commission riveraine, composée dos comnllS^aire^ des Etais traversés ou longés par le fleuve, chargés d»* rédiger les règlements do navigation. ]..e traité do Londres du 11 mars 1871. celui do llerlin du 13 juillet 1H78 et celui <le Londres du lo mars 1883 se sont occupés du Danube : le règlement annexé à ce dernier traité proclame le droit, nour tout navire de commerce, de transporter librement les passagers et les marchandises et proclame tout péage uniquement basé sur lo fait do la navigation. Los diverses conventions conduisent À ce résultat ijue la navigation du Danube est soumise à trois autorités différentes : au contrôle do la commission européenne, dan» sa partie basse, dos embouchures _’ * " — "- ■ * —t-- >■ :-_ :-_

mixte présit

bouchures iusqu & Ibraïla : à celui d’une commission mixte présidée par l’Autriche, dans sa partie australe, d’ibraila aux l’ortes de Ker ; & la surveillance des ICiats

riverains, dans sa partie /i/im/c ; 4’ Congo. Le traité do Uerlin du 2tî février 1R85 admet la liberté de navigation et le libre accès pour tous les pavillons ; les affluents sont traités comme lo fleuve lui-nièmo (art. 13t. En temps do guerre, la navigation de tous les Etats, neutres ou belligérants, demeure libre pour l’usage du commerce, sauf la contrebande de guerre ; le flouvo est neutralisé ; 5’ yiger. Le traité do Uorlin du 26 février 1885 a appliqué -au Niger

Volga ,

Danube i Don

Rhin ,

Dniester , EIbo

Vistuie I

Loire I

EUROPE

_ ItibO

_ 1200

Tago

Oder

Rhône

Ébre

Seine

Garonne *>.

Tamise

r ’^^

f 1 7Rn

, TnfK.

.Ron

__400

Yangtsékiang i Obi M.

Hoang ho mm_ Lena WH

Amour ^MH

Mékong ^^ Ienisseï ■■«  Indus M^

Gange t^M

tuphrate ^^ Amou OariaiH—

ASIE

-.««-so

_|3I80

-,3000

Nil M.

Congo ^^ Niger ^^ Zambese i^h Orange w_ Sénégal m._

AFRIQUE

.>’l'^ao

4»I80

Missi

Bsipii

AM ERIQUE

Amazone ^h Parana mhi S*Laurent ^u_ Orénoque ^h

H ^700

64â0

_|2500

Échelle des longueurs ■. 2 centimètres pour 1000 kilométrer

tchelle des débits ■ 6 miDimetres pour 10 000 mètres cubes à U seconde

Longueur ot dàblt comparas des principaux fleuves du globe.

diction ot à sa pleine souveraineté. L’Etat peut donc juridiquement déterminer à son gré l’usage de la navigation sur ce fleuve ; en l’absence do coDvoniioos spéciales, il serait strictement dans son droit en le fermant aux sujets des pays étrangers.

n. Fleuve* internationaux. Doux questions se posent : une question do propriété et une question do navigation.

A. Droit dr propbiétk. — Le fleuve qui sépare deux Etats est l’objet d’une propriété mitoj*enne ; d’après l’opinion généralement admise. cba9ue Etat est propriétaire do la partie riveraine du fleuve jusqu’au milieu du cbcnal ou du plus fort courant, qu’on appelle le thalweg. Le fleuve qui traverse plusieurs Etats est la propriété exclusive de chaque Etat dans sa partie so trouvant sur le territoire de cet Eut.

B. Droit de navigation. — Le fleuve qui sépare et traverse plusieurs Etats doit rationnellement étro ouvert à la navigation de ces Etals. Doit-il l’être aussi & la navigation des Etats qui ne sont pas riverains ot qu’il ne traverse pas ? Les autours sont en désaccord sur ce point ; la tenaance moderne est favorable à la .iberté delà navigation. Le congrès de Vienne de 1815 s’est occupé de la

anestion, dans son article loo. Il résulte de cet article que le cuve nui sépare et traverse des Etats différents est ouvert & fa navigation do ces Etats ; mais cet article a été interprété en ce sens que les autres Etats non riverains n’ont pas la liberté delà navigation.

Des dispositions conventionnelles sont intervenues au sujet d’un certain nombre de fleures internationaux : 1* Ithin. La convention do Mannheim du 17 octobre 1866 pose le principe tbéorique de la liberté pour tous les pavillons, mais les stipulations des articles 15 et i2 restreignent ce principe aux seuls riverains ; 2» Escaut. Le traité du 19 avril 1839, relatif à la séparation de la Belgique et de la Hollande, pose le principe de la liberté de navigation sous la police commnne des deux Etats : 3* Danube. jc traité de Pans du 30 mars 1856. après avoir appliqué & ce fleuve les principes du congrès de Vienne, a institué une coounissioo européenne chargée de t’exécutiou dos

un régime analogue à celui du Congo : la navigation est librement ouverte aux navires et aux commerçants do toutes les nations.

— BiBLior.R. : Edouard Engclhardt, Du régime conventionnel des fleuves internationaux (Paris, 1879) ; Vernesco. Des fleuves en droit international (Paris, 1888) ; Pierre Orban, Elude de droit fluvial international (Paris, 1896).

— Iconogr. Les fleuves avaient été divinisés par les Grecs. Ils sont représentés d’ordinaire sous la figure do vieillards à la barbe épaisse, aux cbovcux longs, entremêlés d’herbes aquatiques, tenant d une main un aviron et sappuyant de l’au t ro sur une urne penchante d’où l’eau coule. Chaque fleuve est d’ailleurs caractérisé

Car des attriuls spéciaux choisis parmi lesanimauxdu pays qu’il arrose, les poissons qu’il renferme ou les

plantes qui croissent sur ses rives. Les anciens ont souvent représenté les fleuves avec des cornes de taureau, soit pour indiquer que le bruit de leurs eaux ressemble au mugissement de cet animal, soit parce que les bras d’un fleuve qui se divise donnent l’idée des cornes, soit pour exprimer leur force fécondante.

Fleuve du Taçe. romance tendre, sentimentale et langoureuse qui fut en vogue & l’époque do la Révolution, et (lu’on chantait encore aux environs de juillet 1830. — On Ignore quel fut ce J.-H. Demeur qui en composa les paroles. Quant à l’auteur de la musique, Benoit PoUet, son nom est tout aussi obscur aujourd hui ; mais, artiste

Rcpréaentation âe Heuve 0» Garonne), p»r CoyscTox.