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la nationaIit<> ’lo ses parents ot produire un certificat cuiiïiatant iju’il a répondu à l’appol sous les drapeaux, conforiiiémont à la ioi iiiititairu du pays doul il so réclamo. On dovionl Français par naturalisation.

On perd la fjuahté de Français : l*" par l’acquisition volontaire de la qualité d’étranger ; 2" par la répudiation de la qualité do Français dans les cas où la loi l’autorise ; 3» par 10 fait de conserver des fonctions publiques, conférées par un gouvernement étranger, malgré l’ordre do les résigner, donné par logouvernemont français ; -t" par le fait d’avoir pris du service militaire à l’étranger sans y avoir été autorisé par le gouvernement français. Lo âémembromcnt dune portion du territoire français ontraino encore la perte do la nationalité, si le Français n’a pas usé des moyens qui lui ont été accordés do pouvoir la conserver. Il en est de mémo du mariage d’une Française avec un étranger. Dans ce cas, la femme suit la nationalité de son mari.

La porte do la nationalité n’est pas absolue pour le Français ; il peut la recouvrer en rentrant en France avec l’autorisation du gouvernement, ot en déclarant qu’il veut s’y tixor, et qu’il renonce à toute distinction contraire à la lui française. Quant au militaire en service non autorisé à l’étranger, il doit obtenir la permission du clief de l’Etat de rentrer en France et remplir les conditions exigées de l’étranger pour devenir Français. Pour ta femme, elle recouvre do pUnn droit sa nationalité si elle réside en B’rance au moment de la dissolution do son mariage. Si, Â cette époque, elle résidait à l’étranger, elle no peut redevenir française qu’à la condition de rentrer en Franco avec autorisation du gouvernement, et de déclarer (|u’ellc veut s’y Jixer désormais.

— Linguist. V. Franci :.

Français (Histoire des), par de Sismondi. publiée do 1821 à 1813. — Cette histoire est plutôt une explication des faits et des transformations polili(iues que lo récit des faits eux-m^mes. Ce qu’elle a do philosopliique et d’abstrait en fait un ouvrage peu accessible à la masse des lecteurs, qui y trouveraient d’ailleurs dos jufjements sévères, quoique justes, sur la France et ses institutions : non que sismondi n’aimât pas ce pays : il a souvent témoigné, par ses actes et ses paroles, de son attacbemont aux principes do la Révolution, mais il était protestant, et sa famille avait fui devant la guerre civile. « On aimerait, dit Mignet, que l’esprit du protestant et du républicain de Genève ne se laissât point apercevoir quelquefois dans les rigueurs de l’historien à l’égard du catholicisme ot do la royauté. » Et, tout en rendant hommage à la pénétration. A l’étendue de l’érudition, qui sont indiscutables dans l’ieuvre do Sismondi, on voudrait y trouver plus d’art dans la composition, de mouvement dans les récits, de couleur dans les peintures, d’élégance dans le langage.

Français des divers états aux cinq derniers siècles (HisTOiRK DKs), par Amans-Alexis Monteil [Paris, 18281. — C’est bien 1 histoire des Français, et non l’histoire de la France, c’est-à-dire celle des rois et des gouvernements, que Monteil a tirée de l’obscurité. Siècle par siècle, il retrace les conditions les plus diverses, tous les métiers et professions, la vie privée et publique des petits des temps passés. L’artitice de la composition fait disparaître l’auteur de la scène ; il donne la parole soit à un religieux qui correspond avec un de ses frères, soit à des bourgeois réunis par le hasard, soit à des pèlerins qui allant do ville on ville, se font raconter les lois, usages et mœurs des villes qu’ils traversent.

Français (i-kV Divers journaux ont été publiés sous ce titre : /*■ Français ou (iuerre atix abus (1790) ; le Bon Français, avec cette épigraphe : Dieu et le roi (1816-1818) ; le Français, Dieu, la France et le roi, la loi, l’fiunneur et les dames, etc. (1829) ; le Français politique et littéraire (1831) ; le Don Français {liZ2], politique, hebdomadaire ; un autre Bon Français (I836| ; tf Vrai François, journal mensuel, politique, philosophique et littéraire (I830-1831V. le Français, journal quotidien, politique et littéraire, fondé à Paris en isr.7 par un groupe de catholiques libéraux, tids que le duc de Broglie, Butfet, etc. Il réclama, à la lin do l’Empire, les libertés nécessaires, cessa pendant la guerre sa publication, t^ui recommença en 1871 ot devint, sous l’Assemblée nationale, un organe militant do la monarchie et du catholicisme. Après le ’H mai 1873, lo • Français » fut le journal officieux du gouvernement. Il disparut on 1887.

Français (Antoine), pins connu sous If nom de Français de Nantes, hommo politique et publicisto. né à Beauropairo (Isère) en 1756, mort à Paris en 1836. Il était 1 directeur des douanes à Nantes (d’oi" ! son surnom) lorsno éclata la Révolution. Député de la l.oire-Inférieuro à la Législative, il montra do remarquables q^ualitês financières, condamna tous les excès, devint président de l’Assomhléo, mais ne fut pas réélu à la Convention. Il devint, peu après, membre «lu Directoire de l’Isère, où il fut élu, en 1798, député au conseil des Cinq-Cents. D’abord hostile au coup d’Ktat du 18 Brumaire, il se rallia à Bonaparte et devint directeur général des droits réunis (1804), comte de l’Empire. Kemarquablo administrateur, il était, en mémo temps, un ami clés lettres. Après les Cent-Jours, il rentra dans la vie privée. Do isi9 à 1822, il siégea comme dé-

Suté de l’Isère A la Chambre et fut nommé, on 1831, pair e Franco. On lui doit un certain nombre d’ouvrages anonymes ou signés de pseudonymes dans lescpiels on trouve de l’humour et de loriginablé ; entre autres : le .fanuscrit de feu Af. Jéi’ôme (1825) ; /Iccudl de fadaises par M. Jérômr (186Î) ; Voyaf/c dan^ la voilée des originaux, par feu M, du Coudrier (1828) ; etc.

Français (François-Louis), peintre français, né à Plombières ^Vosges) en 181-i. mort à Paris en 1897. Il éiuilia la peinture sons la direction de Gigout et do Corot, et débuta au Salon de 1837, Ses premières toiles trahissaient une sorte de pesanteur native, dont il se débarrassa peu à peu. Son premier paysage : une C/ianson 90US les saides, qui a été point en coflaboration avec Baron, fut remarqué. On lui doit depuis : Jardin antique, le Parc de Saint-Cloud (&vec des tigures do Meissonier) ; Soleil couchant en Italie, la Fin de l’hiver, le Ravin de Nepi, Vue des environs de ^ome(l8J3). Il reparut à lExposition universelle de 1S55 avec ces quatre dernières toiles «l un Sentier dans les litt’-s , qui révèle un paysagiste do premier ordre. Indiq^uons ensuite le Ruisseau de Xeuf-I

  • ré, et, parmi plusieurs loiles do moindre importance.

U grande page Orphée {^ù3). Après Orphée, la toile la

Français.

plus importante de Français est son Bois sacré. L’artiste a essayé de rendre uno félc de la nature, une aube do printemps. Vinrent ensuite : F^nvirons de Pari*. Environs de Jtome (I8(i6j ; les Regains (1868) ; le Mont Blanc, vu de Saint-Cergues (1866) ; Vue prise aux Vaitr-de-Cerna ;/ 1 iS’i) ; Souvenir de Nice (1873) ; une Source, uuo Terrasse à Ai«  (1874) ; le Ravin du Puits-Noir,

leRuisseaudu Puits-Noir {1%’ôi ;

le Miroir de Scey. En 1878, Fran-

çais a achevé, dans l’égliso do

la Trinité, à Paris, deux com-

positions, représentant Adam

et Eve chassés du paraxUs et le

Baptême du Christ.

Kn 1878, il envoyait au Salon

deux pointures ; le Mont Cervin

et le Lac de Némi, et deux

aquarelles : un Sentier à Rome

et uno Lisière de bois en au-

tomne. L’artiste exposa ensuite

la Vallée du Roussitlon (1879) ;

le Soir et la Grand’-Route à

Combs-ta-Ville, une de ses plus

belles toiles (1880) ; l’Àve Maria

à Castel Gandolfo, un Lavoir

à Pierrefoiids (1881). En 1884,

Français envoya l’Etang de

Clisson, paysage plein de fraîcheur et de poésie ; en I88S, une Vue du bord du lac de Némi, d’une admirable transparence aérienne, et un ]ict’il Dessous de bois. Kn 1890. Français entrait à l’Institut, en remplacement do Robert-Fleury.

Excellent peintre de portraits à ses heures. Français a exécuté lo sien pour la galerie des Offices de Florence. Ce fut un artiste robuste, vigoureux, plein de sève et de finesse à la fois, réunissant dans un bel équilibre les qualités de justesse et d’habileté dans la composition.

FRANC-ALLEU n. m. Féod. Syn. de allko.

Franc-ALLEU, nom appliqué, avant la Révohition. à une région très restreinte delà France centrale, située entre la Haute-Marche et la Basse-Auvergne. Elle avait pour chef-lieu Bellegarde et pour villes principales Croq et Mainsat. Ce territoire fait aujourd’hui partie du département de la Creuse. Il lirait son nom du privilège qu’il posséilait de n’être soumis à aucune charge ni redevance.

FrancaSTEL (Marie-Pierre-Adrien), homme politique français, né à une date inconnue, mort à Paris en !83I. Il fut élu suppléant à la Convention, fit partie du comité de Salut public, et partit en mission dans l’Ouest. Ses actes furent moins cruels que ses lettres ne lo faisaient supposer. Après la chute de Roltespierre, dénoncé comme terroriste, il réussit à se justifier, et ne fut pas inquiété. Sous le Directoire, il fut employé au ministère de la guerre, et quitta son emploi au départ de Bernadette. Il vécut alors obscurément, et sollicita, pendant les Cent-Jours, une place dans un ministère comme ex-conventionnel.

FRANCATU n. m. Hortic. Espèce de pomme de garde.

FranCAVILLA. nom de plusieurs villes d’Italie, dont les plus importantes sont ; Franca villa al Mare i Abruzzes [prov. de Chietij}, sur l’Adriatique ; 4.777 hab. Petit port de caboiaçe ; — Francavilla di Sicilia (île de Sicile [prov. de Messine]), sur lAlcantara ; 4.369 hab. Importante indu.strie de soieries et de toiles : mines de plomb, d’argent et d’antimoine ; — Francavilla Fontana ( Apulie [prov. de Lecce]) ; 18.314 hab. (avec la comm.). Belles églises, ancien château ; industrie assez prospère (tannerie, toilerie, bonneterie, etc.) ; — Francavilla sal Sinoi (Basilicalte [prov. de Potenza]), près du Sinno ; 3.030 hab.

FRANC-BÂTIR n. m. Dr. cout. Droit de quelques communautés do prendre dans une forêt du bois pour leurs constructions.

FRANC-BLAQUET (ké) n. m. Nom vulgaire d’un petit poisson, la melette commune {meletla sprattus), appelée

aussi ESPROT, FRANCHE BLANOHB, CtC. «PL DeS FRANCS-

Bl.AyUKTS.

Franc-Boisy (le Sire de), chanson burlesf|ue, com-

Sosée par E. Bourget et Laurent de Killé et qui fut renuo populaire, vers 1855. par la fantaisie folle avec laquelle la chantait, au théâtre des Folies-Nouvelles i,aujourd’hui théâtre Déjazeti, un acteur comique nommé Joseph Kelm. Elle fit bientôt la joie do tout Paris, fit le tour de tous les cal’és-concerts, se chanta dans tous les carrefours, et enfin se répandit en province, où sa vogue ne fut pas moins complète.

iLipf ! pi f Jvippp r Hf p r P I

A-vatt pris femme le Sir’ de Fraiw-Boisy Avait pris remme le Sir’ de franc Boi-sy l.ï pril trop jeu- ne ...

bientôt son repen-til La pnl Iropjeunc bientôt sten repen lit

Olto chanson, dont nous no donnons que lo premier couplet, se terminait par cette moralité :

De cptf histoire l.n miml’ la voiri : <f>i.i) A ioniit- ffiiimo, il fniitjtfiine mari. (A’n)

FRANC-BORD n. m. Mar. Bordage oxiérienr de la coque. allant do ta quille â la première préceinto. Il Partir sur franc-bord, Quitter un mouillage sans avoir son doublage en place, n Hauteur de franc-bord, Hauteur tlu pont au-dessus de l’eau, il Construction à franc-bord, Bordages juxtaposés et réunis intérieurement l’un â l’autre par des couvre-joints.

— P. et chauss. Espace do terrain de lO mètres de largeur, libre de propriétaire, qui borde une rivière ou un canal, au delà des digues ou du cheram de lialago. ^Pl.

Des FRANCS-BOROS.)

FRANC-BOURGADE n. m. Féod. Héritage roturier, & l’abri de tout droit seigneurial ou coutnmier.

FRANC-BOURGEOIS n. m. Au moyen ftge, Celui qui, dépendant dun soigneur, dun ecclésiastique ou du roi. ne participait pas aux charges municipales, il PL Des francs-

BOl/RGEUIS.

FRANÇAIS - FRANCE

— Arg. Filou qui qnéie pour de préu.>ndues œuvres de charité.

— Encycl. Arj ?. Pauvres honteux dans les siècles derniers, dont .Mercier a tracé un spirituel j’Ortrait, vêtus de noir et poudrés, les frann bonryoïs s efforçaient de provoquer la pitié en simulant la plus grande douleur. A l’origine, on désignait sous <-c nom let» pauvres qui, vu leur misère, étaient exemptai de taxes et d’impositions. Une maison fondée au Marais, eu leur faveur, a donne sou nom à l’une des rues du vieux Pari ?. : rue des FrancS’ Bourgeois. Vers 1350, un hôpiiat y avait été con^trull pour donner asile àquarante-buii pauvres tiourgcoisde la ville, francs de toute imposition. Elk* a gardé prcs(|ue complèlcmcnt sa phvsionomic pittorescjue d autrefois, bien que l’industrie et le commerce l’aient envahie, et la plupart des édifices importants qui la bordaient s’y sont conservés : le palais .SouLiso est maintenant crlui des Archives nationales ; l’établissement principal du Moni-de-Piété s’est installé dans les bâtiments du couvent des

Blancs-Manteaux, dont l’église est devenue la paroisse du quartier : il rest«  quelques vestiges de l’hûtcl Barbette ; les hùtcls I>amuignon et Carnavalet, la jolie tourelle d’angle de la rue Vieille-du-Temple, restés debout, se recommandent toujours à l’admirationdcs passants.

FRANC-CANTON n. m. Blas. Pièce

héraldique qui est un canton occupant la

D’argent au frane-

cantoQ d^ gueules.

cinquième partie de l’écu, et qui se place toujours à deztre.

France, grand Etat de l’Europe occidentale, situé entre :,i’^'2Z" (près de Dunkerque) et 42»20’ 'près de Prats-de-MoIloj de latitude N.. puis entre î’^'sc" long. O. (pointe de Corsen’i et 5*11’ 15" long. E. iprès de Nice, au pont Saint-Louis). Il est délimité par l’ucéan Atlantique et ses mers secondaires (mer du Nord. Manche) à l’ouest les Pyrénées et la Méditerranée au sud. les Alpes, le Jura. les Vosges à lest ; une ligne conventionnelle la sépare de l’Allemagne et de la Belgique au nord-est et au nord. Sa superficie totale est de 536.408 kilom. carrés, avec une population de 38.517.975 hab. (Français, aises.)

— L Géographie physiqck. — Connaissance géographique du sol français. ]^e littoral méridional de la fiaule fut connu des peuples colonisateurs de la Méditerranée : Phéniciens, Grecs, Carthaginois ; mais l’entrée de la France dans la géographie positive ne date vraiment que du IV* siècle av. J.-C.. époque où Pythéas détermina approximativement la position de Marseille. A Strabou (i*’ s. apr. J.-C.) revient le mérite d’avoir le premier, malgré des erreurs considérables, décrit l’a.spect du pays en termes dignes d’être retenus ; mais c’est seulement à la fin du XV* siècle que naquit vraiment la cartographie de la France. Alors apparurent des cartes dressées, les unes conformément aux indications souvent fausses de Plolémée (dom Nicolas d’Allemagne), d’autres d’après les tracés des portulans et des cartes partielles (.Berlingbieri). d’autres utilisant ces différentes sources ( Waldseemûller». Oronce Fine fit mieux encore, et sa carte de 1525 est le monument le plus important de la géographie française au XVI* siècle, le canevas sur lequel Jolivet et Postel ont travaillé. Des cartes de détail mises à jour au xvi* siècle, des observations scientifiques comme celles de Fernel firent aussi progresser la connaissance géographique du pays et permirent à La Guilloiière d’exécuter sa carte de 1613.

Cette belle œuvre suffit à la curiosité des hommes du xvii* siècle jusqu’au jour où l’.Académie des sciences fil procéder au levé général des cotes. Alors commence l’ère de la cartographie de précision, dont le résultat défiiutil est la carte de i’état-major au so.ooo*. Si les travaux de la méridienne de Paris et de la description géométrique do la France n’eurent pas pour objet rétablissement d’une carte, ils n’en ont pas moins servi de base à l’œuvre do Cassini de Thury, exécutée, de I7S0 à 1815, au 86.400’, et donnant la première image fidèle de la France ; aucune comparaison n’est possible entre cette carte et les œuvres antérieures des Sanson, des Delisle et des d Anville.

L’uMivre de Cassini fut reprise par les ingénieurs g>^ographcs de la guerre. Commencée en 1818. la nouvelle carte, dite ■ de i’état-major • ou • du dépôt de la guerre -, donne en deux cent soixante feuilles au so.ooo* beaucoup plus do détails en lettre ©t terrain, et marque un grand progrès. Toutefois, elle est sujette â rectifications sur plus d’un point, et certaines cartes à grande échelle, celle du ministère de l’intérieur (commencée en 1875 ot terminée eu 1898. à l’échelle du lOO.OOO*) lui apportent de très heureuses corrections. Grâce à l’exécution de la carte géologique (au 80.000* et de la carte lithologique des mers de France, de cartes météorologiques et de l’atlas forestier par départements, etc., la connaissance du sol français se précise de plus en plus ; mais elle semble ne devoir être achevée que le jour où uno carte lopographique. plus détaillée que la carte au 80.000*. donnera satisfaction aux nouvelles exigences de la science.

— Géologie. Nous indiquerons seulement les grands traits de l’histoire géologique de ce pavs, en renvoyant aux articles spéciaux pour Vétudo détaillée des étages ou des régions.

Krk pRtMAiRF. fi 1 Extension des mers. Les terrains primaires ai’fieurent seulement dans les massifs anciens et dans qnelques points des Alpes et des Pyrénées. Aussi esi-il très ditficilo de reconstituer la géographie de la France aux différentes périodes do l’ère primaire. L’archéen, avec ses gneiss et ses micaschistes, présenie partout dos caractères à peu près identiques. I-e cambrien. bien représenté dans l’Ardenne ^phyllades de la vallée do la Meuse), le Cotentin, la Bretagne’ischistes. phyllades et poudingues), n"a livré de fossiles que dans la montagne Noire. Le silurien, dans les mêmes régions, est formé par des ardoises (Angersl, des schistes à graptoliihes Normandie, Anjou, Pyrénées), ou des calcaires (Cotentin, montagne Noire). Le dévonien lui est le plus souvent associé : dans les Pyrénées, il est formé par des marbres griottes, activement exploités. Dans tous les massii’s anciens, on retrouve les dépôts marins schistes et calcaires) de l’époque carbonifère ; les dép«'>ts continentaux, riches en anthracite, occupent de grandes surfaces dans le Beaujolais et le Roannais. La houille affleure, dans le nord de la France houiller moven Plateau Central (houdler supérieur). Le régime continental se poursuit â l’époque permienno (schistes dAutun et de Lodève. grès rouiîos des Vosges I.