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Dombroux. Sa râpuialioo uo lui a ^uèro survécu. On peut, cependant, citer do lui : A/arius à Mintumes (1796) ; Convoi É(’A(a/a (1800) : Napoléon à Ratisbonne ; Entrevue de Tilsit (1810) ; Saint Louis donnant la sépulture aux soldats de êon armée et Saint Louis pansant tes malades, qui décora longtemps la chapelle do Louis XVIII.

Gauthey (Emiiand-Mario), ingénieur français, né à Chalou-sur-Saôuo ou 1732, mort on iSûC. Elàve do l’Ecole des ponts et chaussées, il a construit le canal du Centre et celui du Doubs à la Saône. On lui doit lo pont do Ravillo sur lo Doubs et les quais de la villo do Cbalon. Il est, de plus, l'autour do noml>roux écrits, parmi Icsquols on doit citer : Mémoire sur l’application de la mécanique à la construction dus voûtes et des dômes (1772) ; Traité complet de la construction des ponts et des canaux navigables (1809).

Gauthier, dit Sans avoir, l’un des chefs des premières bandes indisciplinées qui partirent pour la croisade avant lo départ des chevaliers, né au village des Noyers, prés do Langrcs, tué on 10i)7. Il partit en mémo temps que Pierre i’Ermilo pour la Palesiino, reçut lo commandement do l’avant-gardo, s’avança à travers l’Allemagne, la Hongrie, ta Bulgarie ; eut à. lutter contre les populations rendues hostiles par lus désordres que commettaient les croisés ; arriva à Constantinople, où l’oniporeur Alexis Comnéue lui fit bon accueil, et, après avoir réuni les débris dos bandes do Pierre l’Ermite, attaqua los musulmans. Il périt dans une embuscade prés do Micéo, ot son armée fut presque outiôremont détruite.

Gauthier (Martin-Pierre), architecte français, né à Troyes en 17yo, mort à Paris on 1855. EIÔvo de Percier, il entra à l’Ecole dos beaux-arts et obtint le grand prix d’architecture on 1810. 11 fut nommé membre do l’Institut on 1842. Architecte de l’Assistance publique, il restaura la chapelle du château de Vincennes, construisit lo quartier neuf do l’hospice de Bicêtro, l’hospice des Orphc- 1ms, l’hospico do la Reconnaissance, à Garches, termina l’hôpital Lariboisière ù. Paris, éleva les monuments de Fônelon à Cambrai, de Du Guesclin à Monde, l’égliso Saiut-Jean ot l’hospice Saint-Nicolas à Troyes. La construction de ce dernier monument l’entraîna dans un procès. Enfermé i Clichy pour dettes, il y mourut de chagrin.

GAUTHITE n. f. Miner. Variété d’orthite.

GAUTIER (gâ-ti-é) n. m. Navig. Espèce de vanne on d’arrêt pratiqué dans les rivières où l’on flotte à bois perdu.

— Métall. Planches qui ramènent l’eau sous une roue hydraulique.

GAUTIERS (gâ-ti-é) n. m. pi. Nom que l’on donna à des paysans armés qui, vers 1587, se soulevèrent dans le Perche et dans presque toute la basse Normandie pour défondre leurs propriétés et leur liberté contre les gens do guerre. — Un gautier.

— Encycl. Ces troupes de paysans nous sont connues par do Thou, dans son Histoire unirerselle, liv. XCV. Ils étaient ainsi appelés do la ChapoUo-Gautier (département de l’Eure). Los tfautirs avaient commencé à prendre les armes pour se défendro contre les entreprises des troupes qui couraient la province ; leur nombre s’étant accru, ils en vinrent à attaquer. .u son du tocsin, on voyait tous los gens de la campagne abandonner leur travail, courir aux armes et so rendre au lieu qui leur était marqué par des capitaines établis dans chaque village. Quelquefois, ils se trouvaient au nombre de plus do seize mille. A leur tôte était tout ce qu’il y avait d esprits brouillons en Normandie : le comte do Brissac, récemment chassé d’An-

fers, do Mouy do Picrrccour, do Longchamp, le baron Echauti’our," lo baron do Tubœuf, do Ro(|uenval, do Boauliou, ot plusieurs autres gentilshommes ligueurs, qui assombtaiont des troupes pour lo parti, autour do Laiglo ot d’Argentan. Co fut aux environs de cotte doroiôro villo quo les gantiers furent détruits, lo 22 avril 1589, par los troupes royales du duc do Montpensicr.

Gautier d*Antiocbe, chroniqueur du xri* siècle. D’abord chancelier do Roger d’Antioche, il administra ensuite la principauté pour lo compte do Bohémond II. Sa chronique {lieila Antiockcna) a été publiée en 1876 par H. Prutz.

Gautier d*Arras, poète français du xii» siècle, né dans la vilie dont i ! porto le nom. On croit qu’il fut ecclésiastique et qu’il prit part à la croisade de Louis VU. On lui doit deux poèmes ou romans d’aventures, jadis très célèbres : Eracle, composé vers 1155 et qui a pour principal héros lomporour ïléraclius, ot Ille et Galéron, ouvrage postérieur nui so rattache aux aventures des chevaliers de ta Table ronde ot est tiré d’un lai d’origine bretonne. Ils ont été publiés l’un et l’autre par lo Norvégien Losoth (ISUO).

Gautier d*Espinau (d’Epinal), poèto français do la fin du XII* siècle, un des plus anciens trouvères français. Ses chansons, pures imitations dos trouba<lours, sont élé-

fantos ot monotones. Il nous on reste environ vingt-cinq,, ont quelques-unes adressées à Philippe, comte de Handre.

Gautier de Lille ou de Chàtillon. poèto latin du XII» siècle. Né à Lillo, il voyagea on Italie, puis devint secrétaire do l’archovéq^uo do Reims et cbanoinod’Amiens. Il est l’autour de plusieurs traités théologiquos et d’un poème héroïque latin en boxamôtros sur Alexandre (A/exd/jdi ^is sivo (îesta Alexandri magni), qui fut très apprécié au moyen ûge, au point qu’on l’o.vpliquail dans les écoles au mémo titro que les ouvrages do l’antiquité classique.

Gautier de Metz» poète français du xiii» siècle,

autour d’une vaste composition cosmographiquo et géographique, l’image du mnndc, compilée en crando partie d’ajjrès l’Imago jnundi, d’ilonorius d’Autun. l’une dos plus anciennes encyclopédies scientifiques on langue vulgaire. Il en existe doux rédactions : la première (12^6) est dédiée à Robert d’Artois, frère do saint Louis ; la seconde (1248), à Jacipies do Lorraine, évfquo do Metz.

Gautier illubert), ingénieur français, né à Nîmes on IIÎ6Û, mort ù Paris en 1737. Inspecteur général dos ponts et chaussées, on a do lui nombre d’ouvrages ; los principaux sont : Traité de la construction des chemins, tant de ceux des Romains que des modernes ; Traité des ponts et chemins des Romains et des modernes ; Histoire de la ville de Nimes et de ses antiquités.

Gautier D’AgOTY, famille française qui a fourni cinq artistes distingués. Citons : Jacques Gautier d*Agoty,

IV.

M,

^-^

peintre, graveur, physicien et anatomisie, né à Marseille en 1710, mort & Paris eni78S. Il s’est distingué dans l’exécution do ses planches d’anatomie, dont il a formé plusieurs recueils estimés : Essais d’anatomie (n* :»), réimprimé sous lo titre do Aîyologie complète (174fl) ; Anatomie complète de la tête et de toutes les parties du cerveau M 746} ; Lettre concernant le nouvel art d’imprimer les taf/teaux avec quatre couleurs (1749) ; Aouveau système de l’univers (1750) ; Chromogénësie ou Génération des couleurs, contre le système de Newton (1751) ; Observations sur la peinture et sur les tableaux anciens et modernes et Observations sur la physique, l’histoire naturelle et la peinture (1752-1755), curieux documents qui donneront naissance au • Journal de physique • • Jacques d’Agoty serait mort, dit-on, do chagrin à la suite do son exclusion de l’académie de Dijon] ; — Arnaud-Eloi Gautier d*Agoty, fils du précédent, mort en 1771. [Il succéda à son père dans ses entreprises ot ses procédés. On lui doit ; Observations périodiques sur l’histoire naturelle, la physique et les arts, avec dos planches on couleurs naturelles (1771), ouvrage continue, après la mort do l’auteur, par 1 abbé Rozior, mais en planches noires ; Cours complet d’analomie, expliqué par Jadelot (1773)] ;

— Jean-Baptistk Gautier a’Agoty, frère du précédent, mort en 1786. [U s’adonna également à la gravure ; mais il n’a laissé quo des ouvrages inachevés, comme la Galerie française des hommes et des femmes célèbres qui ont paru en France (1770) ; la Monarchie française (1770)1 ;

— Jkan-Fabien Gautier d’Agoty, frère aîné des précédents. [Il suivit la mémo carrière artistique, mais ne so révéla quo par quelques planches à’ Anatomie, d’Histoire naturelle et des Portraits, notamment ceux de Louis XV ot du cardinal Fleury] ; — Edouard Gautier d’Agoty, frère des précédents, né en 1745 à Paris, mort en 1783 à Florence. [Il chercha à perfectionner l’art de la gravure en couleurs. Cet artiste a laissé douze ostampos (1780) gravées sur les tableaux de la galerie d’Orléans.]

Gautier (Théophile), écrivain et poète français, né à. Tarbos en 1811, mort à Neuilly en 1872. S’étant rendu de très bonne heure à Paris, il s’essaya d’abord dans la peinture, puis il aborda la poésie et cisela artistemont quelques vers à l’imitation des poètes de la Pléiade, qu’un livre récent do Sainte-Beuve avait remis en ïionneur. Présenté à V. Hugo, il devint l’apôtro enthousiaste du romantisme. Dès lors, il occupa uno

place import.Tnto dans lo

mouvement littéraire des

quarante années qui sui-

virent. Il collabora à une

foule do revues et de

journaux ; 11 publia un

grand nombre do livres :

tour à tour poète, roman-

cier, autour dramatique,

archéologue, critique lit-

téraire et critique d’art.

Bien que certaines in-

tempérances se fussent

calmées en lui, Th. Gau-

tier demeura toujours

jeune, ardent, enthou-

siaste, épris d’art et de

beauté. Il mena jusqu’à

la fin une existence bril-

lante et un peu factice :

ses costumes, ses attitu-

des, ses douze chats fa-

voris, le musée exotique au milieu duquel il vivait, enfin tout le mystère d’art dont il aimait ù s’entourer contribueront à faire de Th. Gautier une des physionomies les plus originales du temps. Il survécut peu â la chute du régime impérial, auquel il s’était rallié. Do ses deux filles, l’une, connue dans les lettres sous lo nom de Judith Gautier, épousa le poète Catulle Mondes, l’autre Em. Bergerat.

L’œuvre do Th. Gautier, immense et dispersée, ne saurait C-tre énuméréo ici ; on a calculé quelle remplirait environ 300 volumes. Citons seulement les livres les plus marquants. En poésie : Albertus (1833) ; la Comédie de la mort (1838) ; Espaîia (1845) ; Emaux et camées (1852), véritables bijoux littéraires d’une fantaisie raffinée et d’une ciselure de style achevée. — Dans le roman : les Jeune-France {l$33)^ où Vantcur raille spirituellement les juvéniles aroours de son romantisme ; ^1/"* de Maupin (1835), dont la préface fit sensation ; V^oWunio ( 1838) ; dos nouvelles, dos contes (entre autres le Roi Candaule ot Arria Marcella) ; le Roman de la momie (1858), et celte admirable reprise du Roman comique de Scarron. si gaie, si pittorestiue, si truculente, qui est le Capitaine Fracasse (1863). — Dans la critique littéraire : les Grotesques (1833), ingénieux essai de réhabilitation des Saint-Amant et des Scarron ; le Rapport sur la poésie en France en fS6S ; l’Histoire du romantisme [HT i) : l’Histoire de l’art dramatique depuis vingt-cinq ans (1858) ; recueil do feuilletons, diverses Notices, notamment sur Balzac ot sur Baudelaire.

— Dans la critique d’art, un grand nombre do Salons. — Des Voyages en Espagne, on Russie, on Italie, à Constantinople. — Diverses petites comédies en vers, des drames on collaboration, des livrets do ballet, o(c.

Théophilo Gautier, bien qu’il so soit ainsi dispersé, a laissé quelques œuvres remarquables. Sans doute, il a exprime pou d’idées ot peu do sentiments ; mais il fut un admirable artiste en stylo et posséda une science consommée do la langue française ; fervent adorateur do ta forme, il trouva des couleurs et des harmonies nouvelles ; il rajeunit ot enrichit le pittoresque descriptif ; U fut, on somme, comme l’a dit son anu Baudelaire, • poèto impeccable, parfait magicien es lettres françaises*.

— BiBLioGR. ; Spoolborch do Loveujoul, Histoire des œuvres de Th. Gautier (Paris, 1887). Consulter : Sainto-Bouvo, Nouv. lund., VI : Montégut, Nos morts contemporains ; Faguot, AVA’* siècle ; Brunetièro, Poésie lyrique ; Max. Du Camp, r/i^op/ii/e Gaudcr (Paris, 1890).

Gautier (Judith), femme do lettres, fille du précédent, née à Paris en 1850. Elle compta parmi ses maîtres un Chiuois, qui l’initia aux idées et aux moeurs de lextrémo Orient. Dès 1867. elle débuta sous le pseudonyme do Judith Vai,ter par le Livre de Jade, puis elle épousa le poèto Catulle Mondes, dont elle ne tarda pas à so séparer, et publia, en IS69, le Dragon impérial, sous le nom de Junrrn Mendès. Parmi ses ouvrages postérieurs, signés Judith Gautier, nous citerons : l’Usurpateur (Mis) ; le Jeu de l’amour et de la mort ;lS7ti) ; les Cruautés de

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Th. Gautier.

GAUTUEY — GAUTSCH

l amour (1879) ; les Peuples étranges {m9) ; Isoline et la Fleur-serpent (188ï) ; Richard Wagner et son œuvre poéttoue {%it) ; la Femme de Put iphar {i%%a) ; Poèmes de la libellule, traduits du japonais (1885) ; Iskender (is^e) : la Confjuéte du paradis fl887) ; la Sœur du Soleil (1887^ ; Fleurs d’Onent ’ 1893j ; le Vieux de la montagne (1893) ; Mè’ moires d’un éléphant blanc (1894) ; Koun-Atonou (1898) ; les Princesses d amour (1900) ; etc. Elle a fait représenter à rOdéon : la Marchande de sourires (I888r. la Barynia (1894) ; la Tunique merreilleuse (I899J ; etc. On lui doit diverses autres pièces. Ecrivain au style harmonieux et coloré, elle a collaboré à des journaux, surtout au « Rappel ■ , oii elle a fait de la critique d’art.

Gautier (Jcan-François-^Tuj/ènf ), musicien français, né et mort à Paris (1822-1878). Second grand prix de Romo en 1842, il devint le second chef d’orchestre de l’Opéra-National (1847), et y fit jouer, en société avec Pilati, un opéra de circonstance : les Barricades de iSiS. Gautier donna au Théâtre-Lyrique plusieurs ouvrages, dont aucun n’est resté, sa musi((ue manquant do ver’e. Nommé professeur d’histoire de la musique au Conservatoire, il a publié : un J/iurcien en vacances, volume formé de la réunion de ses articles du « Journal officiel • (1873).

Gautier (Léon), né au Havre en 1832, mort à Paris on 1H97. Entré en 185.i à l’Ecole des chartes, il en sortit on 1855, fut nommé archiviste de la Haute-Marne en 185'>, appelé, en 1859, aux archives de 1 Empire, où il remplaça, en 1893, Siméon Luce comme chef de la section nistori ([uc. Il débuta à l’Ecole des

chartes, en 18GG, par un cours

libre d’histoire de la poésie

latine, et ne tarda guère à y

prendre la chaire de paléo-

graphie (18’îl), qu’il occupa

pendant près de trente ans

avec un éclat extraordinaire.

Il fut élu membre do l’Acadé-

mie des inscriptions en 18S7.

C’est lui surtout qui contribua

à faire mettre au programme

do l’enseignement sccon -

dairo l’étude des auteurs mé-

diévaux. Son édition de la

Chanson de Roland est deve-

nue classique. Son principal

ouvrage de vulgarisation sa-

vante est la Chevalerie, où il

a fait revivre avec enthou-

siasme, d’après des chansons

do geste, la vie du baron féo-

dal (1884). Comme ouvrages d’érudition, on cite surtout de lui : les Epopées françaises (1865-1868, complotées par uno Bibliographie des chansons de geste. IS97 ;; la Chanson de Roland, texte critique (1872) •,Histoirede la poésie liturgique au moyen âge : les tropes (1886 ; Œuvres poétiques d’Adam de 6’amM^’icfor (1858-1859). 11 a, en outre, donné dans les journaux, les revues et ou volumes, de nombreux articles de littérature, d’histoire et de polémique.

Gautier (Armand), médecin et chimiste français, né à Narbonne en 1837. Docteur à l’université do MontpeUicr en 1862, il se rendit à Paris,

fut nommé professeur de chi-

mie organique et médicale à

la Faculté, et élu membre de

r.cadémie de médecine, puis

membre do l’Académie des

sciences. Ses travaux sur les

alcaloïdes d’origine organi-

que , leucomaïnes et ptomaï-

nes, ont eu un grand reten-

tissement ; il en est do mémo

do ses recherches tendant à

démontrer la non-toxicité de

certains sels de cuivre. Enfin,

il a été un des promoteurs de

la médication arsenicale dans

la tuberculose et dans d’autres

maladies, par les injections

sous-cutanées de cacodylate

de soude. Ses principaux ou-

vrages sont : Etude sur les

eaux potables (1862) ; Elude

sur les fermentations proprement dites (1869) : Chimie appliquée à la physiologie, à la pathologie et à l’hygiène (XSH) ; la Sophistication des vins (1877) ; le Cuivre et le Plomb dans l’alimentation et l’industrie (1883) ; Cours de chimie minéi-ale, organique, biologique (i ?88-lS9î).

Gautier (Emile-Joan-Mario"^, publiciste français, né

Hennés en 1853. 11 se fil, dans dos conférences, l’apéiro

des doctrines anarchistes, fut impliqué, en 1883, dans lo procès Kropotkine et condamné à cinq ans de prison. Gracié on 1885, il renonça à la politique active et s est occupé, depuis, do vulgarisation scientifique. Sous le pseudonyme de Raoul Lccbt ou sous son nom, il a collaboré à plusieurs journaux. En 1895. il succéda à Figuier comme directeur de r • .

née scientifique > et on 1897, il prît la direction do la t Science française ■. Nous citerons, parmi ses écrits : le Dartcinisme iociu/ (1883) ; le Parlementarisme S5J ; les Propos anarchistes (1885) ; Heures de travail (1885) ; les Endormeurs ilSS5) : le Monde des prisons (1838) ; les Etapes de la scïtnce (1392) ; etc.

Gautier (Alexandrine Brhmond. M"* Joseph), félibresse connue sous le nom de Brémonde de Tarascon, née â Tarascon en 1860. morte en 1S95. Ses principaux recueils de poésies provençales, où so remarquent un vif sentiment de la nature et une exquise délicatesse do forme, sont : li Blavct de Mountmajour {les Bluets de Mootmajour ) [1883] : Vélo blanco i, Voiles blanches) [1887] : Brut de canéu (Bruits do roseaux) [1891 j. Elle fut, de 1891 à 1S94, conjointement avec son mari, directrice, à Marseille, du journal franco-provençal • la Cornemuse ».

GAUTIÉRIE [gô, rf) n. f. Genre de champignons basidiomycètos. (Voisines des lycopcrdons. les gauiléries ont un appareil reproducteur h5*pogê. demeurant charnu commo celui des irutfes ; leurs spores sont ellipsoïdes et striées.)

Gautsch de FrANKENTHURN ibaroo Paul hommo politique autrichien, né à Vienne en 1851. Nommé, en 1885, ministre de l’instruction publioue et des cultes, il opéra des réformes libérales dans l’enseignement, mais fut

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Armand Giatier.