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r.IACr.IANO — GIBBON

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li(j esifu.U, ^r Dolajtalm© ; do l’fhieau pl do ilmtctf. do Mlcbolvt ; do .-’^ouj 6011 ot .Vo«  ot««aux. do André Theurtot, et les auitps do compositions ayant pour litre : /« J/ou. Ai7r« ft GUeomeUi.

fitun, Uê Stdt, Jûtes et miteret

dêÊ pthtê oi*faus,U Gluant et l’Oiseau, etc. Ajoutons oueGiAcomelti a publié sur Hoffol un livre niodèlo : Haffet, «on cruvre hthographniue et ses eaux-fortes, suivi de la bibliographie complète des ouiTages illustres de vignettes, d’après set desiins (1862), et qu’il s’est fait coQualtre comme colleciiounotir dosiampos du xix’ siècle.

GlACOMETTI ^Paul). auteur dramatique italien, né à Novi en 1817. mort à Rome on 18S2. Fils d’un st^natour, Giacotnetii était destiné à la magistrature : des revers do fort’ !"« ’■* ■’■' ’ t’^rent ùt chercher dos ressources au ihoâlre. 11 .1 .ter un i^rand nombre de pièces sur des

suj’ i-’nt histori«iues : Camofns ; Louise Strozzi ;

la f-u’uur r M.iri ; Isabelle de Fiesgue ; Charles II Stuart ; Elisabeth, reine d’Angleterre ; Torquato Tasso ; Marie-Antoinette :

àlichet’Ange Buonarroti ; cc. 

GlACOMOm (Félix-Henri peintre français d’origine iulienoe. né à Quingey iDuubsi en Ï82S. naturalisé en 184». Prix de Rome eû’l8S4, il envova au Salon, en 1859, les portraits do About et Jules Darut. Depuis lors, il a exposé dos tableaux (tableaux religieux et mythologiques,

rortrmits) qui so recommandent par des qualités de style, élégance àes formes et le coloris. Citons do lui : le Martyre de saint Hippolyte. Symphe et sat>jre, l’Amour se désaltérant, Agrippine guittele camp, au musée de Lillo ; le Christ 6>^nissant Us enfants, la hentecàte, l’Amour et Vénus, la Suit, une do ses meilleures toiles ; une importante peinture décorative, destint^e au musée du Luxembourg, et représentant : la Gloire de Hubens ; Coin d’atelier ; etc.

GlAGOSA (Giuseppe), auteur dramatique italien, né à Colleretio-Parella (Piémont) en 1847. II débuta au théâtre de Turin, par un proverbe : A chien qui lèche les cendres ne donnez pas de la farine à garder ( 1872), puis fit représenter : Vieille histoire, comédie (U72) ; la Partie d’échecs (1873) ; Affaires de banque (1875) ; les Fils du marquis, Arthur, et Triomphe d’amour, comédie ; Teresa, le Mari amant de sa femme ; les Frères d’armi-s ; le Comte Rosso (I880>. Une de ses pièces, Tristes amours {1887 traduite CD français, a été jouée au Vaudevillo sous le titre de la Provinciale (1893) ; un do ses drames, traduit aussi on français, ta Dame de ChaUant, a éic joué à New-York. GlAGUINTO (Corrado, peintre italien, né à Mol fe tu,

Srés de Naples, vers 1690, mort en 1765. Elève, à Naples, e Soliméne, puis, à Rome, de Sebasiiano Concha, membre de l’académie de Saint-Luc (1735), le roi d’Espagne, Ferdinand VI, l’appela & Madrid (1753). I^s principales fresques qu’il exécuta dans le palais de Madrid sont : la riaistance du Soleil, Hercule, la Sainte Trinité^ la Passion du Sauveur, la la Heligion et l’Egltse ; etc.

GlA-DIMB. arrond. de l’Indo-Cliino française (Cochinchine’, peuplé do 175.344 hab. Ch.-l. Saigon.

GlAPAR ou GlAFTAR, forme donnée quelquefois au nom du Harni-’-'ido Itjafar.

GlAFTEfU iDon Luigi :. patriote corse, né à Talasani (Corse) vcrn I680, mort à Naples eu 1745, un des héros du la guerre d’indépcndant’.e dn 1729. En 1735, il fut, avec Giacialo Paoli, proclamé primat du royaume par la junte nationale. 11 sacntlason ambition personnelle aux intérêts du baron Théodore de NeuholT, qu il crut appelé à sauver la Corso et qui fut proclamé ruï. Créé marquis et généralissime de l’arméo corso, GiatTcri tomba aux mains des Gé-Doiv qui, a^aiic vainement tenté d’acheter son concours, l’exilèrent.’— Son tlls. AfOCSTiN. fut général au service du roi do Naples ; ayant pris part à l’insurrectton do 1797. il fut fusillé & Ba-stia en 1798.

OIALOCR ’ ;■’. dir) n. m. Dans les pays du Nord, Cabane de laiica h. clairo-voie, pour faire sécher le poisson.

GlA-LONG, empereur d’Annam, né vers lo milieu du Xviu’ ftiécli’, mort en 1820. Neveu et héritier du roi Dué-Tong, de la dynastio dos Ni^uyen, dépouillé par la rébellion des Tay. il dut, en lin succédant, d’abord sous lo nom do Nguyen-Anh, eu 1775, entreprendre la conquête de son r^vs’itri" ^^-ir !- ? ro^s** !! d,) Nir Pigneaui do Béhai .1. en 1787, une alliance

av ^ français vinrent disci-

p ; ' OTiT >>-% rebelles. Ainsi

lu.- . vnnam cl la

Fr . 1802 — rc-

cori. ^ _ j, les catho-

liques t,l il .» uif.Aiiefvr.».

GlAMBULUiRI fUernardin^. poète italien, né à Florence, vers W V ’i Vîon’a di sanio Zanobi,

légende rim*V’ le donne, poémo sar les

Inconvénients

GlAMBULLARl né a Kl’tr-Ei.i" vers l i un 'It's ftiniialpurs >[<

à l’épuration de la laii^’uc ilaiicimu. 61. s [•riat.i^^ux ouvrages sont : Origine de tti lanmte florentine ’ 1544 ; ; Itègle* pour bi^n porter et bien écrira te toscan (1549) ; Leçons sur qurl’iiicM pasi’iges de Dante (1551).

GlANDOJA, masque ou type de la comédie italienne, originaire do Tunn, populaire ccalument à Gènes, à Milan, 01 qui se nommait 4 abord Girolamo i.Jérômc). Les iinpro-

Giaogurgolo.

sarii lui enlevèrent son nom, en 1802, par respect pour le roi. Jérénie ; le boulfun dut nrondro le nom moins compruiiiftiaiit de Gmnduju (Jean Je la ohopine). C’est un paysan tinaud, faisant la béte, un faux ni :iis, ou plui6t un îiiais malin. Dubéche prit son costume. V, uuoàciiK.

GlANGUROOLO, type calabrais des capitans, dans la comédir italieiHiu. l.è caraitère particulier do ce porsonii : ige, coninio son nom i’iudii |iio (Jean lo Goulu), est une l’iTroyable voracité. U est libertin, poltron, vantard et voleur. Voici, maintenant, son signalement : long nez do carton, moustaches a faire peur aux moineaux , feutre largo et pointu, interminablo rupiéro pleine de toiles d araignées et pourpoint écarlato aux manches jaune pMe rayées do rouge.

GlANNONE (Pierre), historien napolitain, iiôà Iscliilclla (Capitanate) en 1676. mort à Turin en 1748. Son principal otivrago est l’Histoire civile du royaume de A’^p/c* (1723), qui lo fit excommunier. Il so réfugia à Genève (1735) ; mais, ayant ou l’imprudence do s’aventurer sur la frontière de Savoie, il fut saisi par la police sarde, renfermé au château do Miolans, puis Jans la ciiadollo do Turin, où il mourut, bien qu’il so fût réiraclé. GlANNOTTI (Donalo), historien italien, né à Florence en 1 l’.»i, mort «m 1563 à Venise, oii il s’était retiré. On a de lui : Vella republica de Veneziani (1540) ; Vita di Tiicolas Capponi (1620) ; Délia republica fiorentina (1721).

GIAOUR n. m. Nom que les Turcs donnent & tous les intîdolos Cl parliculiôremont aux chrétiens, (Co mot dérive du persan gavr, que les osmanlis prononcent gtnyr et qui est un doublet do gabr ou guerb, nom sous lequel les Orientaux connaissent les Mazdéons, adorateurs du fou.)

Giaour (le) [fragment d’une histoire turque], poème anglais de lord Byron. — Co sont les aventures d’une esclave turque, Leila. enfermée dans un sac de cuir et jetée à la mer sur lo seul soupçon d’une inridélité. Un jeune Vénitien, le Giaour, vongo sa maîtresse on tuant, dans un combat singulier, Hassan, lo maître de Leila. Pris d’ennui de sa solitude, il se fait caloyer. Lo poème, paru en 1813, était dédié au poète Samuel Kogers, et Byron usait d’une forme renouvelée du Christophe Colomb do son ami. Il abandonnait le lyrisme personnel pour la narration poétiquo et le granî hexamètre classique pour lo vers imité do Colcridge et do Walier Scott. L’œuvro est roniarquablo par cotte originalité do forme et aussi pour l’exaclitudo des peintures orientales, éparses dans co poème, tout plein de couleur locale, do souvenirs des vieux contes arabes et persans, et traînant comme un peu de fatalisme musulman au détour de ses strophes barmoniousos, coupées irrégulièremont et capricieusement.

Giaour (le), tableau d’Ary Scheffer (1833), qui s’est inspiré d’un passage du poèmo de Byron et adonné une œuvre traitée avec beaucoup d’énergie. Avant Scheffer, Horace Vernet avait déjà traduit un épisode du Giaour de Byron. Delacroix a ff- prése n 1 6 !<■ Combat du Giaour et du Pacha (1829). Au Salon de 1850 paraissait un autro tableau de Delacroix, te Giaour, dans lequel lo peintre retraçait l’épisode du Giaour poursuivant les ravisseurs de sa maîtresse, et arrivant j’is-

r)u’au bord do la mer, tout frémissant do no pouvoir s’élancer après la barque qui les emporte.

GlAiU) (Alfrcd-Matliiou), biologiste français, né A Valcnciennes en 1840. A peine sorti do l’Ecolo normale il adopta les idées do l’écule transformiste ; son enseignement à la faculté do Lille d’abord (1873-1887), puis â l’Ecole normale (1S87-1892 . puisù laSorboniiu apn-s l»y2, comme profess(*ur île zoologie, n’a pas peu contribué à répandre en Franco les théories darwiiiicnnos. Il a, de plus, fondé en 1874, àW’imoroux, un laboratoire de zoologie maritime. Giard a introduit dans la science plusieuidécs fécondes, dont la pi 1 ingénieuse est peut-être tir^o de la Castration parasitaire. Sous ce titre, le savant professeur a réuni un ensemble dobscrvations et d’expériences, montrant lo rôle très imfMirtaot des orcranes génitaux dans la production des formes lodividueUoa ; gr&ce à ces observations on a pu

Combat ^^l (Jiauur et ilu Pacbi. d’aprit Delacroix.

Glanl.

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comprendre la nature des caractères sexuels secondaires et pénétrer au fon<l do plusieurs grandes questions biologiques à peine effleurées jusque-là. Giard a été élu, en 1900, membre do l’Académio des sciences. Il fut député de Valencionnes do 1882 & 1885.

GlARDINI (Fûlico), violoniste et compositeur italien, né ù Turin en 1716, mort à Moscou on 1796. Il publia quelques compositions pour le violon, puis lit représenter des opéras : Fuea e Lavinia ; l’Amour au village ; Jiosmita ; tleonicc ; Siroe.

GlARDINI, comm. du royaume d’Italie (lie de Sicile ’prov. do Messine]), près do" la mer Ionienne ; 2.795 hab.

GiAROLA ou Gerola (Antonio dit le chevalier Coppa, peintre italien do l’école bolonaise, né à Vérone i-n 1594, mort i Milan vers 1665. Elève du Guide, il fut, uses débuts, l’un do ses imitateurs. Dessinateur savant, il n’a jamais eu grand souci do la couleur. Son Repas d’EmmaU» grand séminaire de Vérone) est d’une exécution magistrale. Giarola fut appelé à la cour du duc do Mantoue pour exécuter divers panneaux décoratifs ; puis il alla so fixer à Milan. On voit, au musée de Milan, la Vierge aux Saints, et une Conception.

GlARRC. comm. du royaume d’Itaho (île de Sicile [prov. de Catanej), près do la mer Ionienne ; 20.781 bab.

GIARRET iji-a-rè) D. m. Pôch. Nom donné, à Marseille, au picarel commun.

GlAT, comm. du Puy-de-Déme, arrond. et à 68 kilom. de Riom ; 2.092 hab. Ch. de f. Orléans. Foires importantes, connues dès 1359. Fromages renommés. Tumulus de forme arrondie. Aux environs, vestiges do la voie romaine de Clermont à Limoges. Camp établi du temps de la Ligue.

GlAVENO, ville d’Italie (Lombardie [prov. de Susel), sur lo Sangone, affluent du Pô ; 10.735 hab. Fabriques de soieries et de toiles ; tanneries, usines à for.

GIBBÉRDLC OU GIBBERULA (jib’-bé) n. f. Sous-genre do persicules (mollusques gastéropodes), comprenant des animaux marins à coquille convexe, ovoïde, à spire légèrement saillante. (On en connaît quelques espèces, réparties dans les mers chaudes et tempérées ou fossiles dans le pliocène italien. L’espèce type est la jiô6eru/ain/emipïa, do l’océan Indien.)

GIBBEUX ijib-beù ), EUSE [du lat. gibbosus, mémo sons] adj. Qui est bossu, qui est muni d’une saillie on bosse. Un insecte gibbeux. il Qui a la forme dune bosse.

GIBBIFÊRE Ijib’ — du lat. ^iôôus, bosso, et /err«, porter) adj. So dit de la gorge de la corolle, quand on y remarque des espèces de bosses.

GIBBIFLORE :Jib’ — du lat. gibbus, bosse, et flos, oris, fleur) adj. Bot. Dont les pétales sont gibbeux.

GIBBIUM {jib’-bi-om’) n. m. Genre d’insectos coléoptères térédilcs, famille des bruchidés (ptinidés), comprenant des petites formes extraordinairoment bombées, à antennes et pattes grêles et longues.

— Encycl. L’espèce type du genre est lo gibbium scotias, singulier insecte roux brillant, qui vit, dans les habitations, de débris de toutes sortes. Le ( ;tA6ium£co2ia5 est aujourd’hui devenu cosmopolite ; on le trouve

parfois on quantités énormes dans Gibblwo (gr. 6 fois). certains produits pharmaceutiques,

tels que 16 cubèbo ; on l’a rencontré en masses dans les

Sots vides accompagnant des momies dans les tombeaux ’Egypte. C’est un animal d’origine sans doute orientale. GIBBOCELLE {jib’-bo-sèl’) OU GIBBOCELLUM (jiA’, «^f- /om") II. m. Genre d’arachnides phalangiens. type d’une famillo dite des gibbocellidés, et comprenant "do petites formes très plates avec les yeux dressés sur des mamelons coniques. (Los gibbocelles habitent l’Europe.)

GIBBOCELLIDÉS ijib’) n. m. pi. Famille d’arachnides dont le genre ’jibbocelle est lo type. — Un oidbocellidé.

GIBBON ijib’) n. m. Genre de singes catarrhiniens, liisivemeut asiatiques, type do la famillo des liyloba- 1 us, comprenant des fornies élancées, dépourvues de queue, à bras extrêmement longs et grêles.

— Encycl. Les gibbons sont les plus doux et les plus intelligents des singes ; ils sont do taitle assez grande, noirs,

f^ris ou blan ;cs ; our face nue n’est pas projetée en avant, mais est plutôt plaie, leur cràno est rond, avec do petites oreilles. Ils ont les bras tellement longs que, dans la station verticale, k’S mains touchent presque lo sol. Vivant par troupes dans les grandes forêts de la région indo-malaise et indo-cliinoi :ïC , ils sautent dans les arbres avec la plus

fraude agil 1 té. ,eur nourriture est surtout végétale. Leurs cris discordants s’entendent de très loin. Ces singes s’apprivoisent bien, mais ils sont do tempérament très délicat. On connaît neuf espèces de gibbons ; lo plus grand est Vhylobates syndactylus, de Sumatra et Bornéo, qui dépasse 1 mètre do hauteur ; son nom vulgaire est siamang. Lo hoolok (hytobatt’s hoolok) est propre aux montagnes boisées do 1 Inde continentak-, Vhylohates na»u/i« à celles du Tenkin, Vhylobates Hainanus à l’ilo Haïnan, etc.

Gibbon (Edouard), historien anglais, né à Putney on 1737, mort ii Londres en 179C. En 1761, il publia en français

Gibbon.