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• do renipirc romain, lo grec

niim» à tout l’Orient. Apres la prise

1 M53, îl so mainiiiu sous la clomi-

rt’hui encore, il est parlé dans tout

t ’iaos uno foule do villes de Tur-

^ t1unii{ue, à Constautinoplo, àSmyrne,

t Mexandrio. Il prdsoate do ’nom-

^uo sous lo nom générique do

. et qui, tous, dérivent plus ou

• ni if vs lanijue commune fies Alexandrins

romain. Lo vocabulaire y est très mêlé,

■>i's <l'f>rii :in'îraacore. La prononciation y

I le l’accent d’intensité à

10 riy/aci>m ? (v. ce mot).

modirîée par la simpli-

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n. thez les Grecs, est in-

••t -lu développement des pen-

i.)UO. Elle est roDdêo entiéro-

. iircsurla succession réguliéro

V la poésie épique et didactique

— ;â la poésie élégiaquc, le Ois-

l’iibique, a été réservé d’abord

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1 i"s. av. J.-C. au VI* s.

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M 11-^us est

la plupart des Dymne* homérique» et lus épopées burlesques de la liatrachomyomixchxt ot du Maryités.

Au vu* et au vi* siéclu so constitueront les divers genres do la puésto lyrique : los nomes, avec Olvnipos, Torpandro cl l’ioiias ; la’poosio élégiaquo, avec Caflinos, Archiluque, Tvrtéo, Miiimormo, Solon.Tbéognis, Phooyhdo ; la poésie ambiquo, avec Arcbiloquo, Stmonide d’Amorgos, llippoDttx :

lu chanson, avec Alcée, Sappho. Anacréon ; lo 

Ivrisme cliural, avec Alcman. Arioii, ^tésichore, Ibycos, Simonido do Céos, Bacchylido. Curiuna, Findaro ; oulin, les oracles, les poésies orphiques, les épopées mystiques.

Pans lo courant du vi’ siécio so dessinent lapologuo avec Ksope, la pliitosophie avec les Sept Sages, avec les Ioniens {^Thalé.s, Anaxiiiiandre, Anaxiniénei. avec Pythagore. avec les Klcates (Xéuophane, Heraclite, Parniénidel, et los philosophes indépendants (Empédocto, I)iogéne d’Apollonie).

Lo V* ot lo IV* siècle sont par excellooco l’ftgo classique, celui des grands chefs-d’œuvre en toat genre. Sous sa double forme, sérieuso et boutTouDe, lo tnéàtro son des féies de Dionysos, du dithyrambe ot du kômos. La tragédie se dessine à Athènes avec Thospis, Chœrïlos, Praiiuas, Phryoichos ; elle se perfectionno et produit ses chofs-d’teuvro avec Eschyle, Sophocle, Euripide ot leurs contemporains. La comédie s’osquisso dans los farces doricnnos do Mégaro et do Sicile, dans les parades des bourgs do l’Attique. puis dans les pièces d’Ëpicharmo et los mimes do Sophroo. A Athènes, se succèdent la comédie ancienne ou politique (Cratinos, Craies, Phérécrale, Eupolis, Phryuichos, Aristophane) ; la comcdio moyenne nu intermédiaire (Antiphaiio, Eubule, Alexis) ; la comédie nouvelle ou do mœurs (Ménandre, Philéraon, Diphile). Lo dithyrambe et le nome, l’élégie, la poésie légère ou satirique, sont aussi représentés.

Parallèlemeni au théâtre, s’était constituée la prose littéraire. Elle apparaît à la fin du vi* siècle avec les chroniqueurs ; elle so perfectionne avec les orateurs, les savants cl les médecins (Hippocrate), les rhéteurs ot les sophistes (Protagoras, Gorgias. Prodicos).

Trois grands genres on prose poursuivent alors leur développement. L’histoire s essaye avec les logographcs (Cadmos de Milet, Hécatée, Charon de Lampsaque, Hella-

dévo- I |ue : s. I^

oguea,

4le Groj^Ué Lie*, olc. A la môme période apparieoaioDt

iiicos) ; ello s’illustro ou se renouvelle avec Hérodote, Thucydide, Xénophon, Ctésias, Philistos, Ephore, Théopompe. La philosophie prend dans la littérature unoplaco ce plus en plus grande avec Démocrile, Anaxagore, Socrato ot ses disciples, Phcdon et l’école d’Elis, Euclide et l’école do Mégarc, Anlisthène et l’école cynique, Aristippo et l’écolo do Cyrène, Platon et l’académie, Aristoto et le lycée. L’éloquence est représentée, à chaque génération, par do grands orateurs : d’abord Autiuhon, Andocido et Lysias ; puis Iséo et Isocrale ; eulîn, Dômosthèno, ses contemporains et ses rivaux, Eschinc, Hypéride, Lycurguo, Déniado, Hégésippe, Dinarquo. Athènes est devenue peu à peu lo centre littéraire do tout le monde grec. 2» Littérature alexandrine. On appelle ainsi la littérature grecque du temps d’Alexandre et ae ses successeurs jusqu’au i" siècle av. J.-C. Grâce à la conquête macédonienne, I hellénisme s’étend sur tout l’Orient. A c6té d’Athènes apparaissent de nouvelles capitales littéraires : Alexandrie, Antiochc, Tarse, Pergame, Syracuse. I^a langue se transforme, de nouveaux genres se développent, Térudition les envahit tous. La philosophie reste vivante et brillante : ancienne académie i^Speusippê, Xénocrate, Polcmon , Cratès, Crautor) ; lycée (Théophraste, Aristoxène, Dicéarque, Straton, Lycon, Ariston, Critolaos) ; école cynique (Diogène, Ménippc) ; stoïcisme (ZénoD.Cléanthe, CÎirysippo, Panœlios, Posidonios) ; Epicure et ses disciples ; Pyrrhon et le scepticisme ; moyenne et nouvelle académie (Arcésilas, Carnéado). Los rhéteurs sont nombreux encore : Démétrios de Phalèro, Démocharès, rhéteurs de l’école de Pergame et do l’école de Rhodes. L’hisloiro est brillamment représentée : mémoires do Plolémée, de Pyrrhos, d’Aratos ; nombreuses chroniques ; ouvrages de Dicéarque, do Callisthène, do Cinéas, de Douris, de Timée ; surtout la grande histoire do Polybe. Citons encore les géographes Néarque, Mégasthène,’ Pythéas, Polémon, Eratosthèue ; les philologues Zénodolo, Callimaque, Aristophane do lîyzance. Aristarnue ; les mathématiciens, physiciens ou astronomes, Euclide, Archimèdo, Héron d’Alexandrie, Hipparquo : les Contes milésiens et les premiers essais de ruman. Enlin, l’âgo alexandrin a produit la poésio savante do Théocrite, Léonidas do Tarente, Callimaque, Aratos, Apolloniosde Khodes, Lycophron, les premiers poètes do VAntholofiie.

3* Littérature (precyue d’époque romaine. Pendant cotte longue périodo do six siècles (de César à Justinien), les écrivains grecs sont innombrables ; mais la valeur des œuvres esi rarement en rapport avec le nombre. La plupart des auteurs sont des grammairiens, do lourds crudits ou do maladroits compilateurs. Pourtant, les œuvres intéreb&anlcs tio man<|ueiii pas. Citons les historiens Diodoro do Sicile, Denvs d Halicarnasse, Nicolas de Damas, Juba, Josèphe, l3ion Cassius, Ilorodien, ïïosime ; V t-pourapho Stral»on ot lo vovageur Pausanias ; les

hrs stoïciens ou néo- platoniciens, les Sexlii, Kpictète, Marc-Aurèle, Philon lo Juif, Diogèno

l’ioiin et ses disciples. Porphyre, Jambliqut*, l’fiulu ;» ; les philosophes de 1 écolo d’Athènes ; les poètes Oppion, Quinius do Sravrne. Nonnos. Coluthos : los romanciers Jambli((ue , Xénophon d’Ephèso , Héliodore, Ijongus. et les innombrables rhéteurs, dont beaucoup curent du talent : Dion Chrysostomo. Plutarque, Hérode Atticus, Maxime do Tyr, Lucien de Samosate, Alciphron, Herniogène.’Philostraie, Elien. lA)ngin, Libanios, I empereur Julien. Depuis lo il’ siècle so développe, pleine de sève, une littérature rhrétirnnodo langue grecque. D’abord les apulo^istes : Aristide. Justin. Tatien, Ariston, M iltiade, Irénéo. Ifermia". ri^-ment d’Alexandrie ; puis les pulémist’ "> : Hii •-ne, Athanasc ; les historiens : Julius

Atri.am (Jésarée, Socrate, Sozomèuo, Théo-

’ - t : « ; is docteurs du iv» siècle : Dasilc, Gré-

N.i.- u./i’, (irépoire de Nysse, Jean Chrysostomo ;

V. révAfjiie de CyrèDO, Syoésios, el uue foulo de

’IIS ou de polémistes. l L :t’-rature tn/snnline. Ello a duré plus do huit siècles, «tu VI* au XV*. Elle a produit d’innombrables œuvres et 11- .1 I .Mji> le fatras. Mentionnons seulement un© série I’ rrompue d’historiens ou de chroniqueurs :

i’^ lias. Jean Malalas, SvDcello. Constantin

P’ :, :.„ ...te, Pachvmère, Jean Vf Cantacnzèno, Doucas, etc. i quelques philosophes : Jean Damascène, Michel

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Psotlos , beaucoup d’érudits ot de compilateurs, parmi lesquels Ilésychios, /onaras, Phutios, Tzetzès, Eustatho, Planudo, Suidas ; un grand noiubro d’œuvres poétiques, parlois intéressantes : les hymuos do Romanes ; des drames chrétiens, uno tragédie sur la Passion du Christ ; los poèmes diver :^ do Théodore Prodrome, de Constantin Mauassès ; des épopées natioualcs et des romans.

— BiBLiOGR. : O. Millier, Histoire de la littérature tjrec’ que, trad. Hillebrand (Paris, 18}<3) ; Christ, linechtsche Littrraturueachxchte (Munich, 181*0) ; A. et M. Croiset. Histoire de la littérature f/rccque (Paris, US ? - i8y9) ; Susemihl, tii’schiehte der griech. Litttratur i»i der Aiexandhuerseit (Leipzig, 1K90) ; Krunibaclior , Oeschtchte der ôyzantintschen Litttratur (Munich, ISOIV

— Littérature t/n-eque uiodrrne. Elle commence & la prise do Constantiuople par les Turcs, ou U53. Ello comprend deux périodes distinctes : 1* du xv* siècle au détail du xix* ; S* do la guerre do l’Indépendance à nos jours.

Après la couauète turquo et l’émigration vers l’Occident d’une grande partie des savants grecs, lo grec resta en usage chez presque tous les chrétiens d’Orient, ol l’hellénisme se défendit, mémo dans les pavs soumis aux Turcs, grâce i ta tolérance relative des sultans. Dos centres déiudos se formèrent â Constantinoplo, à Snivroo, à Palmos, au mont Athos, â Jaiiina, â Xante, & Corlou. Do ces écoles, où l’on s’etforçait do parler ol d’écrire lo grec ancien, il no sortit qu’une littérature assez pauvre, tnéologiquo, historique ou purement érudite. Jusqu’à la lin du xvii’ siècle, les seules œuvres qui présentent quelque intérêt sont dos poésies populaires, ou des romans do chevalerie souvent imités de la littérature française. Citons pourtant, vers la lin du xv* siècle, les poèmes do Gcorgillas sur ItéUsaire. sur la Peste de Ithodes, ou ses La’ mcnlntions sur la prise de Constantinople. Au xviii* siècle, des Grecs lettrés s’efforcent, par un compromis entre la langue populaire ot le grec classique, de reconstituer uno langue fittéraire. Le centre des études est alors à Constantinople. La littérature grecque du temps no comprend guère que des traductions, des ouvrages do science ou d’érudition. Parmi les auteurs de cette périodo, citons Panajotakis, Alexandre Mavrocordato, Eugène Bulgaris, Nicéphorc, Theotokos, révê(|ue Maltcios, lo patriarche Samuel. A la tin du xvm* siècle ou aux premières années du XIX* appartiennent le poète Uhigas ; Lambros Photiadès, Néophyte Doukas, Clireslary do Janina, Daniel Philippidis, Vardalachos, Vpsilanti et lo célèbre Adamaotios Coray (l7-t8-1833), qui vécut surtout en France.

Depuis 1821, la guerre do l’Indépendance a donné uno vio nouvelle à cette littérature. La Grèce moderne possède d’abord uno riche poésie populaire, historique, patriotique et romanesque, souvent très originale. Kilo a aussi une poésio littéraire, des historiens et des érudîts. Athènes est dcvcnuo un contre d’études assez important. Son université, est très florissante ; et, la capitato renferme do nombreuses sociétés littéraires, hèlairies ousylloques. La poésie, le plus souvent lyrique, mais parfois dramatique ou satirique, a ou pour principaux représentant, après Rhigas, Athanase Christopoulos, Rizos, Rangabé, Gcorgo Zalokostas. Orphanidis, Panagiotis ol Alexandre Soutzos, Denys Solomos, Aristoto Valaoritis, Zanib<’lios, Vlaclios, Bcrnardakis, Vasiliodis, Mauromiclialis, Coromilas, etc. Parmi les écrivains en prose, citons les historiens Schinas et Paparrigopoulos. le critique Rizès Néroulos, lesérudits Minoide ^finas et Constantin Salhas, les romanciers Xenos et Bikélas, les archéologues Sakellarios , Pittakis, Koumanoudis, Karapanos, Kavvadias, etc. Une bonne part do l’œuvre des prosateurs grecs n’est que traductions du français, de l’anglais, do l’allemand, ou du grec antique. L’instrument mémo dont ils se servent est médiocre, très intérieur à la langue poétique. Cependant, une prose littéraire so forme pou & peu, grâce aux progrès do l’instruction, sous l’influence de l’université, des journaux cl dos revues ou des salons athéniens.

— BiBLiOGR. : FauricI, Chants populaires de la Grèce morferne (Paris, 1824-1825) ; Bibliographie hellénique (Paris, 1886-1888} ; NicoIaY, Geschichte der neugriechischen Litleratur (Leipzig, 1876) ; Rangabé et Sauders, Geschichte der neuqriechischen Litteraturil,cmç, 1885).

IX. Histoire dk la philosoi’Uir. La réflexion philosophique a commencé, en Grèce, par un etTort pour expliquer 1 universalité du monde visible. Elle a produit, dans celte période, quatre écoles : celle d’/onie, celle de /’/ythagore, cello d’Elée, celle de ïatomisme. Les Ioniens cherchent lo principe des choses dans la nature sensible elle-même : Thaïes (vu* s. av. J.-C.) lo voit dans l’eau, Anaximène dans l’air, Anaximandrc dans l’inlini ou plutôt dans un état indétini, indéterminé des choses, Iléraclilo dans lo feu. Anaxagoro ajoute aux éléments matériels un principe d’ordre, qu’il appelle vo^î finlolligenco).

Lo pylhagorisme, qui s’est développé surtout dans la Grandc-Grèco (vi* s.), frappé par l’harmonio des choses, s’efforco de l’exprimer par des rapports numériques. H soutient des théories religieuses et morales qui sont en rapport avec le culte des mvstères et peui-êire avei’ les religions de l’Inde. L’écolo tf’Elée, avec Xéuophane, Parniénide, Zenon, déclare que la multiplicité dos choses n’est qu’une apparence ol qno le fond des choses e.st l’unité immobile. Enlin. Démocriio rend compte de tout par lo mouvement éternel d’atomes en nombre incalculable.

L’échec do toutes ces métapli siques décourage la spéculation sur les choses. Les révolutions morales, sociales et religieuses, amènent peu ù peu l’iiommc à s’intéresser â lui-niêmo. Do toutes ces causes naît la sophistique (lin du VI* s.), qui so plaît surtout dans les discussions qui intéressent la vio pratique. Ce mouvement n’aboutit guère qu’a des négations. Socrate se rattache aux nièlucs prooccupations ; mais, tout en renonçant aux investigations sur l’essence de l’univers, il prétend, â l’euconiro des sophistes, fonder une science do la morale et établir sur cette science la pratique de la vertu.

Do Socralo dériwnt d abord (pielques écoles seconlaires : cello do Mégare, fondée par Euclide, qui combine les principes do Socrato avec ceux de l’école d’Elée cl qui inérito le nom d’(Ti*/iV/i(C ou disputense ; cello d’A'/i» et A’Lrétrie, qui eut pour chefs Phédon eiMénédème (m* s.), et qui semble ne se distinguer de la précédente que par des nuances ; celle de Cyrène qui, avec Aristippc. ramène la morale à la poursuite du plaisir : celle des cyniques (x, avec Anlisthène, fonde la morale sur l’eflTort et l’indépendance des conditions extérieures.

Mais le grand héritier do Socrate est Platon. Tout en prônant son point de départ dans la penséo de son maître,