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POMPE

l’OMCE :* : I. Schéma de pompe aspLraDle : A, A, soupapes d’Aspiration ; B, tuy&u d’asplratioa. — 2. Pompe aaplrnn(«. — 3. Schéma de pompe foulante : A. «oupape de rcfoulrment du pUlon ; B. koupapfl du

tuyau lie refoulement 0. — 4 Pompe louLinte à main. - R. Schéma de pompe aspirante et foulante : A. soup ;ipc d aspiration ; B, tuyau d’atptratloD ; 0, piston plrin ; D, «oupape du tuyau de r’fouicmeni E. —

6. Pompf aspirante et êlévatoire. — 7 Schéma de pompe h piston plongeur : A, .-.oupape d"a»ptralion ; B, piston plongeur ; C, «oupape de rofoulcment- — 8. Pompe ft piston plonijeur. — 9. Pomp^ drml- rotative.

— 10. Sch«-in ;i île pompe centrifuge : A. aspiration ; B, refoulement ; C. piston excenrré. — 11. Pompe centrifuge. — IS. Srh^ma de pompe rotative & pidiÉOiK : A. aipiration ; B. refoulement ; C. plgnoat- —

]li. Pompe rutativt !. — H. Schéma de pompe rotative fi ailettes : A, aspiration ; B, refoulement ; C. pititon à alletten. — 15- Pumpe à vapeur. — Ifi. Pompe à mouvement «phérique : P. piston.

métal au moyen diiquol on aspire le vin dos tonncatix, lor^ qu’on veut le goûter, m Couteau à pompe, Couteau donl lo ressort est fendu, pour loger une bascule, n innifàpampe, Canir dont la lame

Clioisy, rKi-miiago de Versailles, Ménars. la Celle, Montretout. où elle ai-cnniula à graiiils frais les nieubles do Boulle, les porcelaines do Saxe, les » magots » do tout genre, les spécimens les plus curieux de l’art oriental, à côtù des manifestations élégantes et un peu nianiérées do co qu’on a appelé plus tard l’art Pompadour. Kilo fit créer la manufacture ao Sèvres, protégea les peintres et les littérateurs Bouchardon, Carie Van Loo, Marmontol, Bcrnis, Créhillon, Duclos, Gentil- Bernard, Helvétius, Quesnay. Voltaire lui dédia TancrMe. C’est le côté brillant

— lo seul bon côté — do son influence.

Car celle-ci, en dehors dos questions d’art, fut déplorable. Avide et prodigue, elle dissipa, gru.ce au jeu des ac(|uiis au comptant, l’argent du trésor. KUe ne laissa approcher du roi que ses créatures : Rouillé, Saint-Florentin, Huisieux, Bernls, Berryer, Soubise, d’Argenson, Machault. Exception laite pour le duc de Choiseul, elle no couvrit do son appui, pendant la gucrro do succession d’Autriche et la guerre de Sept ans, que des diplomates médiocres et des généraux sans valeur. Séduite par les flatteries de Marie-Thérôse qui, dit-on, l’avait appelée sa cousine, et celles do Kaunitz, elle fit accepter par le roi ralliance autricliienne. En 1758, malgré Bernis, elle la (it maintenir, continuant ainsi la guerre désastreuse qui devait s’achever au traité do Paris.

Elle mourut, on possession encore, extérieurement, de tout son crédit, à Versailles, où elle avait voulu qu’on la iiciuot^ui tat.. i^.,- roi la ri’i.’reita. et o est a tort qu’on lui a prêté ces pariilcs, qu’il aurait dites en voyant lo cercueil s’éloigner sons la pluie. « Madamo ia mariuise, aura un mauvais temps pour son voyage. » l^e prêtre chargé do son oraison funêbro rai)pola<iue lainar(|uise,anprôs do ia reine Marie Leczinska, avait été à l’école do tomes les vertus : et ce sont les vertus do la reine qu’il se conieuta do louer.

— BiBLiOGR. : E. et J. de Concourt. .Unrfa/He de Pompadour ; P. de Nolhac, la Marquise de Pompadour (Paris, 190 :1). Sa Corresporid’ince authentique a été publiée par A. -P. Malassis (Paris, 1878) et nar II. Bonliomuio, dans Miidniin> de Pumpadotir (/ént-ral d’armée- {Paris, s. d.).-

POMPE {ponp’ — lat. pompa ; du grec pompé, procession pubti(|ue, niarclio pompeuse, escorte) n. f. Appareil solennel et somptneux : Les pompios du catholicisme.

— Littcr. et b.-arts. Recherche des grands mots, des procétiés solennels, do l’apparat : Dans les paysages de l’ancienne école, il y a plus de pompe (/ne de vérité.

— n. f. pi. Rclig. Vanités, faux plaisirs du monde : Renoncer à Satan, à ses pompics et à ses œuvres.

— Sy.n. Faste, luxe, etc. V. fastk.

— Encycl. Pompes funèbres. Le service des pompes funèbres, régiemento par les décrets du 23 prairial an ,II et du 18 mai 1806, constitne un monopole pour les fabriques et consistoires ; dans le cas, cependant, où les fabriques no l’exploitent pas. il est à la charge des communes. Le monopolo peut être directement exercé par les fabriques (régie simple), soit conlié à un entrepreneur moyennant certains bénélices déterminés (régie intéressée), soit enfin affermé par adjudication ou traité de gré à gré ; dans le premier cas, les l’at)rii]ues d’une grande ville se réunissent en syndicat pour l’exploitation en commun. Lo produit net do "l’entreprise est partagé entre les fabriques et consistoires ; on co qui concerne les paroisses catholiques, le dixième de la part qui leur est attribuée est réparti entre les églises les plus nécessiteuses.

Les tarifs des fournitures relatives aux funérailles, délibérés par les conseils municipaux, sont approuvés par l’autorité supérieure. Ils se divisent en tarif du service intérieur, c’est-à-dire du service à la maison mortuaire et

à l’église (exposition du corps à la maison, draperies du portail extérieur de l’église, ornements do l’auteL catafalque, draperies intérieures, musique, sotmeries do cloches, etc.j, et on tarif du service extérieur, c’est-à-dire du transport et do l’inhumation (brancard, corbillard, cercueil, maître des cérémonies, etc.). Ces deux tarifs se subdivisent eux-mêmes en tarif ordinaire et en tarif extraordinaire. Le tarif ordinaire no comporte qu’une classe et une taxe fixe (par exception graduée ù Paris). Il consiste simplement dans la fourniture do la bière en volige, lo transport du corps et l’inhumation. Lo tarif extraordinaire comprend plusieurs classes ; il est gradué suivant l’appareif plus ou moins luxueux commandé par les familles ; les tarifs sont réduits pour les entants au-dessous do sept ans. Les funérailles des mdigonts sont gratuitestdecr.de 1806. an. 4).

POMPE {ponp’ — orig. inconn.) n. f. Mécan. Machine propre à élever ou à refouler un liquide, il Appareil au moyen duquel on aspire l’air contenu dans un récipient, pour y faire le vide, il Pompe à feu, Nom que l’on donnait autretois aux machines à vapeur fixes, n Pompf de compression. Appareil au moyen du |uel on comprime les gaz.

— Arg. des tiilleurs. ’l'ravail des ouvriers.

— Artill. Pompe de frein. Appareil servant à charger ou recharger lo frein liydropneumatiquo des canons de 120 court et des canons ù tir rapide en y envoyant lo liquide nécessaire à son fonctionnement.

— Mar. Pompe brisée, Pompe destinée à extraire l’eau des caisses à eau. il Pompe d’clrave ou de pnulnine. Pompe qui prend do l’eau à la mer pour le nettoyage du pont et Je la poulaine. ii Pompe royale. Forte pompe do cale, aspirante et foulante, il Allumer une pumpe, La nioitro en lonction. n Armer i-ne pompe. Disposer son personnel sur les bringucballes. il Franchir une pompe, Lui faire assécher l’endroit dans lequel elle aspirait, n Gréer une pompe, Disposi-r les manches et ustensiles nécessaires à son fonctionnement, li L’ne pompe est prise ou chargée. Elle commence il envoyer de l’eau.

— Môd. Pompe à sein. Petit bocal do verre terminé par un tube, et servant à dégorger le sein d’une femme, en aspirant la surabondance du lait. Syn. tirk-lmt.

— Milit. Terme employé par les Saini-Cyriens pour désigner le travail intellectuel, par opposition avec I tnsiruc* tien militaire, il Coj-ps île pompe. Personnel de la direction des études, il Mois de pompe, Mois des examens de fin d’année.

— Musiq. Partie des tuyaux de cuivre do certains instruments à vent, qui peut s’allonger ou se raccourcir à volonté, pour baisser ou hausser le ton. ii Petite embouchure de métal, ([UÎ sert au même objet dans la âûte. la clarinette et lo basson.

— Oisell. Auget qu’on met dans une cape d’oiseau, et qui a une ouverture vers son milieu, pour donner passage à la tête do loiseau.

— Techn. Pompe à rnbarer. Pompe à chapelet destinée autrefois à enlever ce qui sortait de la cuve matière, dans les brasseries. (Elle est remplacée aujourd’hui par la pompe dickmaische. (V. dichmaischb).) ii Pompe à pneumatifjueSf Petite pompe à air, aspirante et foulante, destinée ù gonfler les bandages pneumatiques des roues de bicyclettes, d’automobiles, etc. ii Pompe à jeter trempe. Tuyau de bois placé debout dans la cuve-matière, et qui traverse le faux fond, il Pompe de liobinet. Appareil destiné au soufflage des grandes pièces, ii Armer une pompe , Placer sur le balancier d’une pompe à incendie, dans la b&che et sous le chariot, les agrès nécessaires au sauvetage des personnes et à lexiinctloD du feu. Pompe de cellier, Tube do

retire dans le manche,

au moyen d’un bou-

ton. Il Seri-ure â pnmpe.

Serrure de sûreté dans

laquelle on est obligé

de repousser avec la

clef un ressort quand

on veut introduire cette

clef dans la serrure.

itCompa* ù pompe.

V. COMPAS. Il Travail à

la pompe, Travail des

ouvriers tailleurs qui

exécutent les retou-

ches. 1 ! Organe du mé- Pompe»à pneumat..(uei : I. A main ; tier à lacet qui sert 2- D’atelier, avec pied ; 3. A T’^lant et k à arrêter lo métier en distribution dair automatique.

cas de rupture du fil.

Il Pompe d’appel. Sorte de fourneau qui permet dans un poêle de construction d’établir le courant d’air nécessaire pour maintenir la combustion.

— Encyci,. Mécan. Les pompe* se classent on plusiears catégories, suivant leur utode d’action, la nature de leur construction, leurs applications. Dans la première catégorie sont comprises les pompex aspirantes, foulantes, oipiranti-s et foulantes. La seconde renferme les pompes à pistons pleins, rrcux, plongeurs ; les pompes centrifuge* ; les pompes rotatires, semi-roiatwes ; les pompes agricoles ; celles d’rpuisement et d’^j/iau-se ; les pompes à vapeur do distribution et d’alimentation ; les pompes à incendie ; etc. Les pompes sont dites a simple effet lorsqn elles n’élèvent l’eau que pendant la montée ou pendant ta descente du piston, et à double effet lorsque I eau est élevée pendant la montée et pendant la descente. Les pompes sont encore verticales, horizontales ou inclinées. On distingue : les pompes mues à bras d’hommes, par manèges ou par moteurs inanimés, vapeur ou électricité ; celles à balancier à action directe, A engrenages et à courroies.

— Pompe aspirante. Dans la pompe aspirante, lo piston, qui se meut dans un cylindre appelé corps de pompe, est muni d’une soupape souvrant de bas en haut. Une seconde soupape s’ouvrant également de bas en haut so trouve à l intersection du corps de pompe et du tuyaa d’aspiraiion dont l’exirémité opposée plonge dans l’eau. En soulevant le piston, lair contenu dans le corps de pompe se rarétie ; celui du tuyau d’aspiration soulève alors la soupape inférieure, vient remplir le corps do pompe et l’eau s’élève dans le tuyau. Si à cet insuni Ion abaisse le piston, l’air situé au-dessous de lui se comprime et soulève la soupape qu’il porre pour séch-ipperà Textérieur : la soupape inférieure se ferme sous la pression qu’elle supporte. Ces phénomènes se reproduisent chaque fois que l’on abaisse ou qu’on élévo le piston. L’eau ne tarde pas à pénétrer à son tour dans lo corps de pompe, à soulever la soupape du pis ;on et â recouvrir celui-ci jusqu’au moment où elle s’écoule en dehors par l’orifice d’écoulement ménagé à cet effet à la partie supérieure du corps do pompe. Parmi ces pompes, nous citerons celles à vin, à purin, etc.

— Pompe foulante. Dans cette pompe, le piston est garni d’uno sounape s’ouvrant de haut en bas : il fonctionne dans un corps de pompe plongé entièrement dans l’eau et fermé à sa partie inférieure. Sur lo coié du corps do pompe se trouve le conduit de refoulement relié avec