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OXYCnLOROCACODYLE

OXYCHLOROCACODYLE {klo) n. m. Chîm. Produit obtenu on «lisiillant l’uxvtio do cacodylo avec l’acido chlorhydrujiio. (C’est Voxi/chlurtire de cacodyle.)

OXYCHLOROFORMYLE v/c/o) n. m. Chira. Liquide lôgor. mobile, produit par raction du chlore sur l’oxvde do méthylo gazeux. (Cost Voxyde de luéthyle tétrachloré.)

OXYCHLOBOCACODYUQUE [Ido, lik’) adj. So dit d*un acide obtenu en concentrant sur la chaux et l’acido sulfuri’ |uo une solution d’acido cacodyliquo dans l’acido chlorhydrii |ue. (C’est lo percfthrure de cacodyle borique.)

OXYCHLORURB iklo) n. m. Composé do chlore, d’oxygène et d’un iroisiênio ùlèmont.

— Encycl. Los oxychlorures doivent ôtro considérés commo dos composés do substitution, l’oxygôno remplaçant doux atomes do chloro dans le chlorure correspondant. Ainsi lo porchlorure do phosphore PCI’ donne naissance àl’oxychloruro do phosphore POCl». Los oxychlorures prennent "naissance dans la décomposition par l’eau do certains chlorures, dans la précipitation incom)>lèto des chlorures par une base, dans la décomposition, à température élevée, dos chlorures par l’oxygène.

L’oxychloruro do zinc sert au plombage dos dents cariées, A cause do sa propriété de gonfler en durcissant : l’excès du gonflement peut faire éclater la dent, lorsque la carie est très grande. L’oxychloruro do fer est un astringent proposé commo succédané du porchlorure do for.

OXYCHOLALATE {ko) n. m. Soi dérivant do l’acido oxycholaliijuo.

OXYCHOLALIQOE(/iO,/tA-’)adj.Seditd’uuacidoC**H"OS qui renferme un atome d’oxygène do plus (jue l’acido chn- ]alit|uo. (On l’obtient en traftant la cholcsterino par lo dichi-tjmalo do potassium et l’acido sulfuriquo.)

0XICH0LE5TÉRATE {ko,sté) n. m. Sel dérivant de l’acido oxychûlesii-riquo.

OXYCHOLESTÉRIQUE(A-o,s((ï-nA’)adi. So dit d’un acide C"I1"0 obtenu on môme temps (luo acide dioxycholcstèrif /ue C"IJ*’0', on oxydant la cholestériuo par lo pox’manganato de potassium.

OXYCHRYSAZINE (/tn) n. f. Isomèro do la purpurine, que l’on obtient par l’action do la potasse foudauto sur 1 antliraruliiie.

OXYCINCHONATE {siii-ko] n. m. Sol dérivant do l’acide oxycini’liouii|iio.

OXYCINCHONINE {sin-ko) n. f. Produit d’oxydation de ïa cincliunnio «fhtcnu par Strecker en essayant do transformer la ciuLhuuino on quinine.

OXYCINCHONIQUE(si«-/iO-»iA’) adj. Soditde l’un quelconque dos acides do formule brute C’^H^AzO’ corres-

Oxycoccos : a, fruit.

nul

I’ondant aux acides oxy-

lenzoiques.

OXYCLADE /du préf.

oxy, et du gr. klados, ra-

meau) adj. Bol. Qui a des

rameaux aigus.

OXYCLADE. ÉE (du

préf. oj-y, et du gr. kla-

dox, rameau) adj. Bot.

Qui a dos ramilications

pointues.

— n. f. pi. Tribu do

champignons à rameaux

aigus. — Une o,,ycladi’<e.

OXYCOCCOS {ko-koss)

n. m. Genre d’éricacées.

— Encvcl. Voisin des

vaccinium, le genre oxy-

coccos renferme deux ar-

busculos, ordinairement

couchés et radicanis, qui

habitent généralement

les marais. Leurs feuilles

sont petites, isolées et

persistantes ; leurs fruits sont charnus. La canneberye des marais d’Europe {oxycoccos pnlustris) a des fruits astringents, qui servent à préparer une sorte de coulituro.

OXYCOMANIQUE adj. Chim. Syn. do coméxique.

OXYCORYPHE n. m. Genre d’insectos orthoptères sauteurs, do la famille des acrididés, répandus dans l’hémisplièro nord. L’oxycoryphtis coitipressicornis, long de 15 à 20 millimètres, vit dans le midi de la France.

OXYCRAT (kra — du gr. oxtis , vinaigre, et Icratos, m^é) n. m. Boisson vinaigréo rafraîchissante. (L’oxycrat du formulaire des hôpitaux do Paris se prépare avec 30 gr. do vinaigre pour 1 litre d’eau ; on lo rend plus agréable en y ajoutant du sucre ou du miel [100 gr.]. L’oau vinaigrée était la boisson habituelle des soldais romains. C’est un désalléraut, dont l’emploi prolongé semble dangereux.)

OXYCRATER frad. oxycrai) v. a. Pharm. anc. Dissoudre dans lo vinai ;.’rn.

OXYCROCONATE n. m. Soi dérivant do l’acide oxy-

crocuniqiii !.

OXYCROCONIQUE (nik’) adj. Se dit d’un acide C’H'O’, que l’on oliiient par oxydation do l’acido croconiquo. Syn.

LBOtONlyCK.

OXYCUMINAMIQUE adj. Chim. Syn. amidocuminique

Ot CU.MtNAMIgl i :.

OXYCUMINIQUC (nik’) adj. So dit d’un acido C’*H"0». qui dérive de l’acido cumlniqun par la substitution d’un oxhvdrylo OU à un atome dhydru^’une. et que Ion obtient on dissolvant l’arido amido-cùmini(|Uo dan» do l’acide azotii |ii« de concentratirtn moyouuo. iOn fait traverser la liqueur p.’ir un courant do bioxydo d’azote.)

OXYCYANOBENZOYLS (ji, bin) n. m. Cyanure do benzoylo.

OXYCYANURE («i) n. m. Combinaison d’un cyanuro avec un oxyde, donnant des corps analogues aux oxychlorures : A’oxviVANLRK df mercure fIg’OCy*c«/ très toxique.

OXYDABIOTÉ n. f. Caractère de ce qui est oxydable, susceptible d’être combiné avec l’oxygenc.

OXYDABLE adj. Susceptiblo do s’oxydor. de se combiner avec roxyffèno : L’Hain, le zinc et te plomb sont de» métaux plus o^vdaules que le cuivre.

OXYDE

OXYDACTYLES n. m. pi. Zool. Sous-ordre do batraciens anoures, renfermant les formes pourvues d’une langue, do doigts pointus et d’orteils réunis plus ou moins complètement par uno membrane. (Il com^ïrend les ranidés, les bufonidés et familles voisines.) — On oxydactyle.

OXYDANT idau), ANTE adj. Qui oxydo, qui a la propriété d’oxyder : TraïU-mctil oxydant.

— n. m. Corps oxydant : Quelques acides agissent sur l’alcoul comme oxydants.

— Encycl. Les oxydants ont reçu dos applications nombreuses ot importantes, tant on chimie industrielle que dans les laboratoires. Ceux qui sont lo plus fréquemment employés sont : l» l’oxygène et l’ozone ; 2" un grand nombre do composés oxygénés cédant facilement do l’oxygène, soit parce qu’ils "sont très fortement oxygénés, soit parce qu’ils résultent de la combinaison, avec l’oxygène, d’un corps ayant pou d’aftinito pour lui, tels que l’eau oxygénée, le bioxydo de manganèse, l’oxyde cuivrique, rannvdrido chromiquo, l’acide azotique ot les azotates, les chlorate, permanganate, bichromate do potassium ; 3" des ensembles de corps tels que l’un peut décomposer l’autre avec mise en liberté d’oxygène (par exemple, le chlore et l’eau, le chlore s’emparant de l’hydrogène de l’eau, ce qui lihero l’oxygène).

I^es oxydations pavioxygéne do l’air sont lellemcuit nombreuses que nous citerons seulemeutles plus importantes : la respiration (oxydation lente des matières organiques du corps) ot toutes les combustions, avec leurs applications au chaurt’ago, à l’éclairage, à la préparation des o.ydes. V. oxyde, etc.

L’ozone est un oxydant plus énergique encore. "V. ozonk.

L’eaif oxygénée, qui n’a été utilisée pendant longtemps quo dans les laboratoires, a maintenant dos aiiplicatious industrielles. V. eau.

Lo bioxyde de manganèse doit à sa propriété oxydante ses applications dans la préparation du chlore à partir do l’acido chlorliydriquo (procédé Weldon), dans la fabrication du verre pour enlever la teinte brune due aux particules charbonneuses, dans la préparation des huiles siccatives, dans la construction des piles Leclancbô, où il joue lo rôle do dépolarisant, etc.

L’oxyde cuivrique ot Vanhydride chromique sont utilisés en chimie organique

,’acidc rt ;o//(yuf ! intervient comme oxydant dans la préparation do l’acide sulfurique, dans la construction dos piles Bunsen, etc.

L’action oxydante exercée à chaud par les azotates et les chlorates sur le soufre, lo charbon, les métaux en poudre, la gommo laque, est mise à proHt dans la fabri< :alion des poudres explosives, des feux do pyrotechnie, etc.

La décoloration du pcrmanyanate de polassiurn, par réduction, permet, dans l’essai des eaux potables, d’y déceler la présence des matières organiques et do les doser.

Les bichromates alcalins, grâce à leur pouvoir oxydant, sont utilisés dans la fabrication do l’alizarino ot d’autres couleurs artiticielles, en teinture commo rongeants, dans la construction des piles au bichromate comme dépolarisants, etc.

Enlin, les actions oxydantes du chlore, du brome, on présence do l’eau, sont surtout employées dans les laboratoires de recherches.

OXYDATION [si-on) n. f. Phénomène chimique dans lequel un corps est modifié par l’action do l’oxygcuo ou d’un oxydant.

— Encyci>. Chim. h’oxydation d’un corps peut non seulement produire uno fixation d’oxygène, mais aussi une scission de la molécule en plusieurs parties, dont une au moins (sinon toutes) s’unit à l’oxygène.

L’oxygéno est simplement fixe, d’abord toutes les fois quo lo corps sur lequel il agit est un corps simple, par exemple dans les combustions du soufre, du phosphore, de l’arsenic, à l’air, dans l’oxydation des métaux, etc. ; en outre, certains composés peuvent aussi se comporter de même, dans des conditions expérimentales convenables ; ainsi, l’anhydride sulfureux SO’ peut s’unir à l’o-xygène pour donner l’anhydride sulfuriquo SO* ; lo sulfure do baryum BaS devient par oxydation du sulfate SO’Ba, etc.

Mais souvent, dans lo cas des composés, le corps qui serait susceptible do so former par fixation d’oxygène no peut pas exister dans les conditions expérimentales où so fait l’oxydation ; il so produit alors le second modo d’action, plus complexe que lo précédent ; la molécule du corps primitif se séparo en plusieurs parties s’oxydant diversement suivant leurs affinités pour l’oxygène ; ainsi, l’acido chlorhydri<|UO IlCl donne, par oxydation, do l’eau et du chloro (principe de plusieurs procédés do préparution du chloro) ; l’aiiido sulfhydrique H’S brûlant dans l’aii" donne do l’eau et du gaz sulfureux ; les sulfures dos métaux communs, grillés, c’est-à-diro chautfés fortement dans un courant d’air, <lonnent l’oxyde du métal ot du gaz sulfureux (principe de la métallurgie, dans lo cas dos minorais sulfurés), etc.

Deux considérations sont essentielles lorsqu’il s’agit do transformer, par oxydation, un corps on un ou plusieurs autres déterminés : le choix de l’oxydant ot celui des conditions expérimentales. Commo conditions d’expérience, on peut opérer soit par voie sèche, soit par voie humide, à température plus ou moins élevée ; dans certains cîxs, il est nécessaire do faire agir, eu mémo temps quo l’oxydant, certains auxiliaires, soit minéraux (noir ou mousse do platine), soit organiques et mémo organisés (ferments).

Pour le choix de l’oxydant et des conditions expérimentales, il est nécessaire de tenir compte à la fois dos propriétés du corps primitif, du corps résultant et do l’oxydant employé ; sinon, l’oxydation peut, ou bien no pas so produire, ou bien conduire ù un résultat dilférent de celui

?u’on désire obtenir. Ainsi, la combinaison du gaz sulureux 

ot do l’oxygène secs ne peut être réalisée qu’en ’ présence de la mousse do platine légèrement chaulféc. I L’oxydation dos sulfures dos métaux communs donno dos I résultats tout dilTéronts, suivant la température ; à une tcmpératuro inférieure à celle où lo sulfate so décom-I pose, c’est ce sulfate oui so forme ; ù uno température ] plus élevée, on obtient l’oxyde et du gaz sulfureux. De I mémo, l’alcool, oxydé à uiîo température élevée par un j excès d’air (combustion), donno. comme toute matière organique, du gaz carbonique et de l’eau ; tandis qu’à froid, en présence du noir do platine ou au contact du mélange bichromate alcalin et acide sulfuriquo légèrement chauffé, il donne l’aldéhyde, et enfin, ù froid, par l’action du ferment mycadcrma aceti, il so transforme en acido acétique (principe do la fabrication du vinaigre).

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— Biol. Oxydations organiques. Chez les êtres vivants, les oxydations dégagent de l’énergie qui est utilisée pour les synthèses assimilatrices, la production de chaleur et do mouvement ; on outre, elles permettent simultanément l’élimination de certains déchets de fonctionnement, toxiques et peu solubles. Chez les animaux, les oxydations, très intenses (surtout chez les animaux à sang chaud), réduisent en eau et en gaz carbonique les hydrates do carbone et les graisses ot leurs produits do dédoublements fermentatifs en gaz cabonique, eau et urée ; chez l’homme, acide uriqueou hippurique oucombinaisousplus complexes encore ; clioz d’autres animaux, les albuminoïdcs et leurs dérivés. Ces oxydations, toutefois, ne so fout pas d’uu coup ot passent, comme les fermentations, par des états intermédiaires qui peuvent avoir un rôle physiologiquo important. D’ailleurs, certains ferments, appelés oxydases, viennent se substituer ù. l’oxygène, en renlorçant son action. Chez les végétaux, les oxydations sont moins intenses, sauf au cours de la germination. La plus grande part de gaz carbonique dégagé revient à la combustion des hydrates do carbone, une autre part aux dédoublements fermentatifs. Quant aux corps gras et aromatiques et aux dérivés albuminoïdes, ils restent, pour la plupart, emmagasinés dans lo végétal sous forme do résines» baumes, huiles essentielles, cires, etc.

OXYDASE (du gr. oxu^, acide) n. f. Ferment soluble, capable de produire des phénomènes chimi(iucs analogues à ceux que détermine l’oxygène ou qui, peut-être, facilite l’action do l’oxygène. Syn. ferment oxydant.

OXYDE (du gr. oxits, aigre, acide) n. m. Corps résultant de l’union de l’oxygène, soit avec un corps simple, soit avec un radical composé.

— Encycl. Il existe dans la nature un certain nombre iVoxydes présentant uno très grande importance ; avant tout, citons Veau (oxyde d’hydrogène IPOj, puis dos oxydes métalliques (combinaisons do l’oxygène avec un métal) constituant les principaux minerais exploités, tels quo les oxydes de fer Fe^O* ot Fe’O*, d’aluminium APO*, délain SnC, de cuivre Cu*0, do manganèse MnO*, etc.

Les oxydes contenant avec l’oxygène un corps simple, et plus particulièrement un métal, présentent un ensemble de propriétés qui ont conduit à les grouper en plusieurs catégories : !*■ les anhydrides, qui, par combinaison avec l’eau, donnent dos acides, et, par combinaison avec les bases, donnent des sels ; l’élément combiné à l’oxygène peut alors être soit un métalloïde, soit un métal ; do plus, les anhydrides sont généralement les oxydes les plus oxygénés ; ex. : les anhydrides sulfuriquo SO’, azotique Az’O*, sfannique SnO’, etc. ; 2» les oxydes basiques, qui, avec l’eau, donnent des bases, et, avec les acides, des sels ; l’élément combiné à l’oxygène est alors toujours un métal (par définition des métaux) ; ce sont généralement les o.xydes les moins oxygénés ;ex. : les oxydes de cuivre CuO, do plomb PbO, etc. ; S"» les oxydes 7ieùtres, qui comprennent les oxydes métalloïdiques non anhydrides ; ex. : les o.xydcs azoteux Az’O, azotique AzO, do carbone CO, etc. ; ■1" les oxydes indifférents, oxydes métalliques pouvant jouer, suivant les cas, le rôle d’anhydrides ou d’oxydes basiques ; ex. : les oxydes d’aluminium Al’O*, de zinc ISnO, etc. ; 5° les oxydes salins, oxydes métalliques qui peuvent être considérés comme des sels dont l’acido est un composé oxygéné du métal mémo ; ex. : l’oxyde salin de plomb Pb’O* (minium), quo sa formule écrite PbO’Pb* fait envisager comme le sel de plomb d’un acido du plomb PbO’H* (ou PbO",2lI’0) ; 6° les oxydes singuliers, oxydes métalliques qui ue sont ni anhydrides, ni oxydes basiques, mais qui peuvent devenir anhydrides en présence d’une base en prenant de l’oxygène, et devenir oxydes basiques en présence d’uu acide en perdant do l’oxygène ; ex. : lo bioxyde do manganèse MnO*.

La nomenclature des oxydes est très simple : 1" si l’oxyde n’est pas anhydride, on nomme les mots " oxyde do u, puis lo nom du corps simple combiné à l’oxygène ; ex. : oxydo de carbone, oxyde do cuivre, otc. ; si un mémo corps simple possède deux o.vydes non anhydrides, on les distinguo en donnant la terminaison ique au plus oxygéné ot la terminaison eux à l’autre ; ex. ; oxyde ferriquo Fo*0» et oxydo ferreux FeO ;2*’si l’oxyde est anhydride, on l’appelle « anhydride », puis lo nom du corps simple, auquel on donno la terminaison i^uc ; ex. : anhydride carbonique CO* ; 3** s’il existe deux anhydrides du mémo corps simple, on les distingue comme dans le cas précédent ; ex. ; anhydride azotique Az’O* ot azoteux Az*0’.

Pour la préparation des oxydes, on possède plusieurs méthodes générales ; l» la plus simple consiste à combiner directement lo corps simple à l’oxygène ; pour les oxydes solides à la température do l’expérieuce, on fait l’oxydation par l’air ; pour les oxydes ga^ieux, on obtiendrait dans les mêmes conditions un mélange do l’oxyde avec l’azote do l’air ; si la présence do cet azote est nuisible, on doit opérer l’oxydation dans l’oxygène mémo ; on prépare ainsi l’oxydo de zinc, le minium où oxyde salin de plomb, otc. ; 2" certains oxydes s’obtiennent eu décomposant par la chaleur un sel métallique oxygéné ; ainsi, la décomposition au rouge du carbonate do calcium donno à la fois ta chaux vivo CaO solide et l’anhydride carbonique CO* gazeux ; la décomposition de l’azùtaie de plomb donne l’oxyde de plomb PbO solide et lo peroxyde d azote AzO* gazeux ; 3" les oxydes métalliques hydratés insolubles (ils le sont presque tous) s’obtiennent par voie humide eu précipitant uno solution d’un sel du niéial par la potasse ou la suude.

Les oxydes méialli<jues sont, â la température ordinaire, des corps solides ternes, ce qui les faisait appeler autrefois des terres ou des chaux ; leur température de fusion est généralement très élevée, sauf pour l’oxyde de plomb (lithargo) ; les oxydes des métaux alcalins et alcaliuolerroux sont seuls solubles dans l’eau. La chaleur décompose complètement en oxygène et métal les oxydes des métaux précieux ; les autres sont inattaquables où ne perdent qu’une partie de leur oxygène ; cette action est la base de plusieurs procédés do préparation de l’oxygène.

Certains oxydes au minimum (terreux, stannoux) s*e combinent à Voxf/ijinc en donnant des oxydes au maximum (ferriquo, stanniquoV Les actions des autres corps simples déjiendent des quantités do chaleur qu’ils dégagent on se combinant avec l’oxygène et avec lo métal ; ainsi, l’Aj/droqène, qui, on so combinant à l’oxygéno do l’oxyde, donne de l’eau, décompose les oxydes dont la chaleurde formation est moindre quo colle de l’eau, c’est-à-dire ceux dos métaux communs ot des métaux précieux ; lo charbon. Voxyde de carbone décomposent presque tous les oxydes métal-