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PlllLOiNEXIDES

PHILOSOPHIE

PfiiLON DK Byzancb, (uï vivait également à l’époquo alexaiidriiio oi qui est lauU^ur tl’uuo œuvro sophisliquo lutilulèo : Sur /t* sept merveilles du monde.

PHILONEXIDÉS n. m. pi. Funiillo do mollusques ct^plialopoJcïili branchiaux, curiiprcDunt les argonautes et goures voisins. (Lo mot do philonexidés n’est plus gut-ro emptovt ^ ; il rilipund aux deux familles actuelles des argonau’ tidh et dos trématoctopodidés.) — L’n puilonexidé.

Philonide, poète comique athénien, do l’ancienne comédie {* s. av. J.-C.). Ou cite do lui plusieurs pièces, les Cothumet, lo Prélude. (Quelques-unes des premières comâdio 8 d’Aristophane furent représentées sous son nom.

PHILONISME [nissm) n. m. Doctrine philosophique do Philon le Juif.

PHILONIUM{’ii-om’)n.ra. Pharm. anc. Sorte d’élocluairo opiacé, t’réi|uuiuiuent usiié chez les auciens et ainsi appelé du non) du médecio Pliiloii.

FhilONOMÉ. Myth. gr. Femme do Cvcnos. Elle se prit d’nno viulenio passion pour son bcau-tlls Ténus. Colui-ci ayant repoussé ses avances, Philonomé 1 accusa auprès de Cycnos d’avoir attenté à son liunneur. Lo père, trop crédule, fil enfermer son lils dans un colFro et ordoima do le jotor dans la mer ; mais Poséidon poussa lo colFre jusqu’à l’ilodo Louoophry^, qui prit lo nom d’Ile do Ténédos, et où Ténés devint roi.

PHILONTHE n.m. Genre d’insectes coléoptères Itrachélylros, do la famille des btaphylinidés. (Les philontlios sont des staphyliûs de formes assez robustes, à belles teintes méuilliques, bronzées, comme dans philonthe Xts philonlhus .meus, commun partout dès le {gr.d’iiD tiers). prmtomps ; bleues ou vertes [philont/ms eyanipennis], dans les bolets, agarics, des grandes forêts).

PhilOPAPPOS (TOMBiîAU de), monument d’Athènes» situé sur la colline du Muuscion, au .S.-O. do l’Acropole, élevé par les Ailiéniens, entre ll-i et iiO do noire ère, pour les services rendus ù la cité, au prince C. Julius Antiochos IMiilopappos, petit-lils d’AnliocIios IV Kpipliano, roi do Commagèno. Construit on marbre du Pentélique et en piorro du Piréo, il avait 13 mètres do haut. La raçado, concave, formait un arc de cerdo et présentait trois niches garnies do statues entre quatre pilastres corinthiens. Le monument so conserva presque intact jusqu’au xv* siècle. Il on reste aujourd’hui les niches du centre et de l’est, des débris dos statues des bas-rolicfs, ainsi (jue la dédicace.

PHILOPATRIDALGIE n. f. Méd. Syn. de nostalgie.

PhiLOPŒMEN, général grec, né à Mégalopolis, en Arcadie, en îlO av. J.-C, mort à Messèno on 183. Formé dès sa jounes>o à la vio do soldat et à la pratique des devoirs civiques, il prit pour modèle Kpaminondas, restaura la ligue Achéenne, et fut le dernier héros do la liberté hellénique :

il mérita d’être appelé 

le • dernier des Grecs ». Do

bonne heure, il se distingua

au milieu des guerres intes-

tines où la Grèce s épuisait,

délomiit Méçalopolis contre

Cléomène, roi des Spartiates,

fut élu stratège do la liguo

Achécnoo, gagna sur Ma-

chanidas, tyran do Sparte, la

bataille de Mantinée, obligea

les Lacédémoniens à entrer

dans la liguo, et punit leur

révolte (ld8). Mais les Ro-

mains avaient déjà étendu

leur domination sur rillyrio

et imposé un iraité humilmnc

àPhilippo de Macédoine. Phi-

iopœmcn ht les plus grands

efforts pour empêcher la rup-

ture do la liL,’ue. seul centre de force (|ui piit servir do

point d’appui à l’indépen-

dance do la Grèce contre

Rome. Elu pour la huitième

fois siratcge, il marcha con-

tre Messèno. que les agonis

(lo Home avaient détachéo do

la confédéral ion, mais fut

fait prisonnier par Dinocraie, chef de la faction romain© do Mcssene. Joté dans un cachot, il y périt empoisonné par dos traîtres A la solde des Romains (183). Ses cendres furent rapportées dans sa patrie, on grande pompe et au milieu do la douleur universelle.

— Iconogr. La mort do Philopœmen a plusieurs fois inspiré bs artistes, notamment David d’Angers, dans sa belle œuvre qu’on voit au musée du Louvre.

PHILOPTERE n. m. Genre d’insectes hémiptères mallophatres, tpe de la famille kW.a pUilopiéridt’s. (Co sont do poliis animaux allongés, aplatis, jaunes ou gris, qui vivent sur les oi>oaux dont ils sucent lo sang.)

PHILOPTÉRIDÉS n. m. pi. Famillo d’insectes hémiptères parasites ou aptères, du groupe des mallophagos. comprenant les phihptêreM ot genres voisins. — Un phi-

LOPTKRIDI^.

PHIL080PHAILLE (fa-ill [U mil.]) n. f. Par dénigr., Tourbe des philosophes.

PeiLOSOPHAILLER f/a-i/M — Tat. pfiihsnphrtille) v. n. Faire do la philosophie à tort ot A travers ; so larguor do

philosophie.

PHIL030PHAILLERIC (fa-itt-e-rt [U mil.]) d. f. Action,

halnlndo de pliilosophaillcr.

PHILOSOPHALEirad. phitoxnp !ir)nâ}.t. !i Alchim./* ;>rrf plitl’.Mnfifiiilr. Pierre ayant la propriété do transmuer en ur ou en argent les divers méranx’ ; Clifirelirr In l’iiiRRE l’Ui-

LOSOI’IIAIB. V. ALCIIIMIK, Cl TKAN-SMITTaTIOV.

— Fam. Chose impossible ou très difiicilo à trouver : Le bien-tUrc universel est la pikkrb PUiLosoi’tlALB des

humanilnirrtt.

PHILOSOPHALISTE {tisst’) n. m. Celui qui chorcbo la pierre pbilosopbalo.

PHILOSOPhAtre n. m Philosophe ridicule.

PtùlopoomeD, d’après David

d’Angers.

PHILOSOPHE (du gr. philosophas, sage) n. m. Celui qui s’applique à l étude des principes généraux, des causes générales et de leur connexion avec leurs effets : Le savant observe les faits et les décrit ; te philosophe les explique et les enchaîne, n Celui qui règle ses actious sur sa raison ot non sur ses passions ; celui qui a une sa !jr<’sse suftisante pour so raeitro au-dessus dos accidents de la vio et des opinions du vulgaire : Vivre en philosopub. (Le mot s’est employé au fera. ; Une philosophe.)

— Adjeciiv. :

Mou IlL’eme eàl philosophe autant que votrr bile.

Moi.it :KE.

— Etudiant, élève en philosophie : La classe des puilo-

SOPHRS.

— Incrédule, libre penseur : De dévot, il devint philosophe. (St-Sim.) Il S’est dit dos écrivains libres penseurs du xviii* siècle, surtout des encyclopédistes.

— Fam. Professionnel qui vit de tricher au jeu. (Devrait

fiout-étro s’écrire filosuphe, le tricheur étant expert k hlitr a carte.) n Chitl’onnior, parce qu’il cherche avec une lanterne comme Diogèno.

— Pop. Vieux soulier.

— Alchim. Alchimiste : Les philosophes, en cherchant le secret de faire de l’or, ont h’uuvé la c/iiuiif.

— Joux. Nom donné, pendant la Révolution, par certains fabricants de cartes, auxrigures qui remplaçaient les rois, et parmi lesquelles on trouve les portraits, vrais ou supposés, de Voltaire, de Jean-Jacques Rousseau, de Molière, do La Fontaine, même celui du chevalier Bayard.

— Ornith. Nom vulgaire des marabouts.

— Iconogr. Ribera a peint un grand nombre de figures d’hommes dans l’attitude de la méditation ; on donne lo nom

<’8 Rembrandt.

de philosophes â ces personnages ; il y en a deux au musée de Vienne, qui ont été désignés comme représentant Pytliagore et Archimède. Le Louvre en a deux qui proviennent de la collection LaCazc. Les philosophes les plus célèbres do Rembrandt sont au Louvre ; ils sont connus sous los titres : le fhdosophp en médilatwn et le Plnlosojihe en conlemplalion. Lo Louvre a un Philosophe en nu’-ditation point par Ferdinand Bol. Mentionnons encore Ici l’hilosophes, do Rubens (palais Pitti, à Florence), oii le peintre s’est représenté lui-même entouré do son frère, de Grotius ot de Juste Lipse ; le Philosophe mairie, gravé par Dupuis, d’après Lancret ; le Phtlosuphe en lunettes, gravé par Cl. Kohi, d’après L. Kohi ; les Philosophes, gravé par Iloin. d’après G. Boichot ; les Philosophes, tableau de Ribot ; le Philosophe sans le savoir (scène orientale), tableau do liOcomto-du-Nouy (1873). Sous ce dernier titre, Joseph Stovons, le peintre d’animaux, a exposé, en 1S55, une intéressante potnturo : un chien découvrant un os dans un tas de détritus.

Philosophe marié ^lkI, comédie en cinq actes et en vers, par l)osfouches iTbéàtrc-Francais, 1727). — Durant une mission diplomatique en Angleterre, Destouchos avait épousé une jeune Anglaise, mais, comme il s’était souvent moqué des maris, il voulut nue lo mariage domeurit secret. Mais l’événement fut divulgué par la nelle-sœur de Dostouches. C’est cotte situation plaisante de mari malgré lui. qu’il a voulu nous montrer dans sa comédie. II représenta sa femme dans lo personnage do Mélite, sa belle-sœur dans celui do Céliante, son père dans celui do Lisimon et luimémo sons lo nom d’Aristo. Il a réussi à peindre de faeon assez plaisante, mais en moralisant un peu trop, la confusion du célibataire dont les théories abslentionistos s’évanouissent brusquement.

Philosophes (les), comédie on trois actes et en vers, deCli. Palissot (Théâtre-Français, 1760). Kilo censure avec àpreté les idées des philosophes et parodie leur personne sans retenue. Lo personnage central de la comédie est une femme ; Cidalise, philosophe elle-même. Elle fait sa compagnie ordinaire de trois philosophes : Dortidius, ThéoiibrasteolValère ; à les fré<|uenter, elle perd tout bon sons. Elle no veut plus du maria^’o projeté entre sa fille Rosalie ot un ofiieicr, Damis, qui l’adore et quello aime : elle réserve sa fille à Valèrc, le plus fripon des trois philosophes. Mais quel. lues braves gens so liguent contre les philoso-

fdies. Cidalise, détrompée, retrouve soji indépendan<to, et os trois philosophes partent chercher fortune ailleurs. Bien dos situations ont été empruntées par Palissot aux Femmes savantes, au Tartufe et au Misantrophe. Mais les contemporains, préoceupés surtout des allusions satiriques, reconnurent Diderot dans le personnage de Dortidius, Diiclos dans Tliéophraste, Ilelvétius dans Valère ; Rousseau, sous lo nom do Crispin, était représenté sur la scène marchant à quatre pattes.

Philosophe sans le savoir fr.r,), comédie on cinq a. tes ot en prose, de Michel Sedaino (Comédie-Franeaise, 17(iVi. — Un honn/’-te bourgeois, Vandork, va célébrer lo mariatre ’le sa fille lorsque, au matin, il surprend son fils qui, une lioito do pisrolets à la main, se rend furtivement i un duel. Le père, docile malgré lui au préjugé de l’iionneur, romprend qu’il no lui convient pas d empêcher son fils de so battre. Cependant, Anroino, l’homme do confiance de Vanderk, et la fille d’Autoino, Virtorino. sœur de lait du fils Vandork, devinent ou soupvouneni pourquoi leur jeune

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maître est absent si mystérieusement. Lo vieil Antoine se rend au lieu du combat, mais, au moment où les détonations retentissent, il ferme involontairement les yeux, et, lorsqu’il les rouvre, il lui semble voir, gisant â terre, le cadavre de son maître ; il so précipite auprès de Vanderk ot annonce la mort du duelliste. Lo malheureux père et ta tendre Victorino s’en désolent, lorsque Vanderk fils apparaît sain ot sauf et explique comment Antoine a pu le croire mort. Lo i’hilosophe sans le savoir reste lo chef-d’œuvre de ce genre sérieux que La Chaussée et Diderot avaient contribué à établiri Sous une intrigue vraisemblable, pinuante, et par endroits réellement dramatique, se cachent des plaidoyers pour le commerce contre l’orgueil nobiliaire, et contre le duel, et dos tableaux de mœurs qui nous montrent on plein relief l’intérieur d’uuo famille bourgeoise au wiii" siècle.

Philosophes français du XTX* siècle (les), par Taino (Pans, lt*57 ;. Suivant la Préface, l’auteur se proposait do combattre le spiritualisme ot le positivisme au nom do l’hégélianisme. En réalité, son livre est surtout uno critique serrée de l’école spiritualisto et éclectique de V. Cousin. Après avoir montré en Laromiguière le dernier représentant do l’école sonsualiste, il attaque assez vivement Royer-CoUard, Maine do Biran. Cousin et Jouffroy. A la fin, il mot en présence deux philosophes : M. Pierre et M. Paul (Vacherot) qui discutent la véritable méthode. On trouve déji dans co livre les idées que Taine reprendra plus tard en les développant ; son positivisme, son mécanisme psychologique, la théorie de la faculté maîtresse. Le style est net, précis. Taine ne dédaigne pas de manier, assez longuement, l’ironie, ce qui donne à son livre une tournure tout i fait originale.

PHILOSOPHÈME (gr. philosophéma ; de philosophein, philosopher) n. m. Proposition, principe philosophique : Les PHILOSOPHAMES des anciens.

PHILOSOPHER V. n. Raisonner des matières de philosophie, de morale, de scienre ; Philosopheb, c’est apprendre. Il penser comme un sage : 5e moquer de la philosophie, c’est vraiment philosopher. (Pasc.)

— Raisonner subtilement, argumenter, disputer en pure perte : A force de philosopher, on s’éloigne de la vérité.

U Raisonner, réfléchir sur uno choso :

Mirant, sur leur odeur ayant philosophé, CoQclut que c’est uu lièvre.

La Fontaixb.

— Substantiv. n. m. Action de philosopher, PHILOSOPHERIE {ri) n. f. Mauvaise philosophie, prétendue philosophie.

PHILOSOPHES QUE (fèssk’) adj. Qui appartient aux mauvais philosophes. (Inus* A été employé par J.-J. Rousseau.)

Philosophia (mot lat., sigoif. philosophie) n. f. Planète telescopique,n*’227, découverte on 1882, par P. Uenry*

PHILOSOPHICO-THÉOLOGIQUE (do philosophique, et tliéologiffe) adj. Qui lient à la fois do la philosophie et de la théologie. (Voltaire a dit philosopho-théoiogique, co qui est une forme irrégulière.)

PHILOSOPHIE {fi — rad. philosophe) n. f. Science générale des êtres, des principes et des causes : La philosophie est un océan, et les jihilosophes ne sont souvent que des pilotes dont les naufrages nous font connaître les écueils que 7WUS devons éviter. (Condillac.) iiOpinion, doctrine, sysièmo d’un philosophe, d’une école, d’un peuple, d’une époque, d’une collection d’hommes : La philosophie d’Aristide. Il Philosophie première. Ancien nom de la métaphysiijuo. Il Philosoiihie naturelle. Système philosophique qui no s’appuie que sur les seules lumières naturelles.

— l’am. Art de tricher au jeu. il Pauvreté, misère.

— Système de principes que l’on établit ou que l’on suppose pour expliquer ou grouper un certain ordre de faits : Philosophie mécanique. Philosophie de l’histoire.

— Fermeté do raison, élévation d’esprit qui mot au-dessus des accidents de la vio et dos fausses opinions du vulgaire : Supporter le malheur avec philosophie, il Système particulier, qu’on se fait pour la conduite de la vie : Savoir se contenter de peu. c’est la bonne philosophie.

— Enscign. Science enseignée dans les lycées et collèges ; classe où elle est enseignée : Faire sa philosophie.

— Typogr. Caractère qui est entre lo cicéro et lo petit romain, et dont lo corps est de dix points. (Vx.)

— Encycl. I^tsloire de la philosuvhie. On no peut exposer ici le développement ue la plnlusophie dans chatjue

fiays. On ne veut noter que les traits généraux de cette listoiro dans le monde. La connaissance des littératures orientales en a beaucoup étendu le champ. A côté du brahmanisme et du bouddhisme, il y a dans l’Indo lo scn-I sualisme do Kapila, le système logique de Gautama, le

! mysticisme de Patandjali. En Porse, la pensée atteint son 

plus haut degré d’épanouissement avec le mazdéisme ; en Chine, avec Confu< :ius et Mencius. Mais c’est en Europe que la philosophie a en surtout sa vio jiropre etson progrès.

L’inuncnce de l’Orient sur l’origine do la philosophie hellénique no semble pas douteuse. U n’y a pas trace chez les Grecs de philosophie proprement dite, avant qu’ils soient entrés en rapports avec lEgypte. Los fondateurs de la philosophie grecque sont tous iuùicns ; cl la philosophie ionienne, dès ses débuts, est imprégnée d’idées qui. par leur hardiesse, contrastent avec la naïveté relative do la philosophie attiquc des siècles suivants. Une fois maître de lui-même, l’esprit grec a eu une originalité qui a fait oublier ses maîtres, v. Grèce.

Pendant lo moyen âge. la philosophie est au service de la théologie ; mais elle lui t’ait subir fortement son influence. Lo platonisme, plus ou moins mal connu, inspire le réalisme, et Aristote. du moins celui de VOrganon, domino souvent la scolastique. I ^ méthode expérimentale est entrevue par Roger Itacon, et Guillaume Occam a pu être appelé tantôt le précurseur do la philosophie criticisto, tantét le père de l’enipirismo anglais.

La Renaissance est caraciéri-ée par la réapparition de tous les systèmes antiques. Les textes authentiques éiant rotrouvés, il y a dos platoniciens, dos péripaiéticiens, dos néo-platoniciens, des pythagoriciens, des épicuriens, des stoïciens. En mémo lèmns, lo mysticisme, qui avait uno belle floraison à la fin au moyen âge, se combine avec les premières découvertes ph^’siiiucs ot les traditions de la kabbale, ot aboutit, avec des hommes comme Paracolse et Cornélius Agrippa, à uno sorte do philosophie rationaliste do la magie. Enfin, la science positive peso ses principes définitifs. Galilée rend inévitablu un