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TROISSY — TROMBON





partwe mét eh ue poils égal d'onn devaient fournir ss parties eve à ve Cartier. Aujourd'hui, ta pla ant « ovcellations © ubées en désuétude ‘ “sx à aisé, mais avec un 8 » . ri àdire qu'elle sert à désigner les alce rectibés à degré élevé (ls à WT" € Trorssy s. de la Marne, arrond, et à 16 kilom Kraruat te La Marne: 649% hab, Ch. de f. Est Farm tra » Javel. Commerte de vins ThOISVILLES, m. da départ Nord, arrond. ai à mi ‘ acbra VE ot de l'Escaut; in sh. Va i Marga




Thoiraza (c'en à à sd), dit auxsi 7 Seryhimabais La » a Trinité-de Saint-Sor célèbre couvent de Russie, sur Le territoire du boury

Sargieve, à 60 kilom. environ au N. de Moscou. C'est, avec




Couvent de Troltza.

le grand couvent de Kiew, le plus important de toute la Russie. Il renferme dans son enceinte fortifiée troize églises, ane académie de théologie, une école de peinture religieuse, etc. Chaque année, plus de 100.000 pélerins y viennent vénérer les reliques de saint Serge, _ e fonda ea Le. Ce couvent était tellement riche qu'il possédait Jasqu'à 120.000 paysans ec pouvait mettre 20.000 hommes sous les armes

Tnofrax, ville de Russie (gonv. d'Orenbourg), en plein stoppe: 22.000 hab. Ch.-1. de cercle. Vaste marché.

Taotrzu, ville de Russio (gouv. de Penza [distr. de Kraanoslobodsk]) ; 4.000 hab.

TaoïrzosAvsK, bourg de Sibérie c<h.-L. de cercle, sur la Kiakhta ; 9.000 hab,

TaogJA, ville d'Italie (Pouilles [prov. de Foggia|) ;

2.069 hab. Evéché. Huïles, pâtes alimentaires. Très belle cathédrale, du style normand (xi* et au* s



Transbaïkalie),

Tao, !le volcanique de la mer Tyrrhénienne, sur la côte de Toscane {lialie), à 19 kilom. à l'E. do 1 Elbe ; 2 kilom. de longueur, pour une largeur à peu près égale.

Tarot [Voryid), ville de la Russie d'Europe, ch:1. d'un disurier du gouvernement de Vilna, non loin de la Vilia, affluent du Niémen: 2.500 hab. Elle fut quelque temps la

spitale dés grands-ducs de Lithianre.

TRÔLE (aubat. verb. de tréler) n.m. Vente par l'ouvrier lui-même des meubles qu'il a fabriqués et qu'il offre aux


marchands en boutique ou aux passants. & Ouvrier à la

tréle, Ouvrier qui fait un commerce de co-genre. - Péch. Filet à la trôle, Filet en forme de chalut que l'on tralne en mer dans différentes directions, au hasard. TRÔLÉE 0. f. Bande : Une ruôLËk de femmes. (Vx.)

ThôLER (de l'allem. trollen, courir) v. a. Pop. Trainer partout « soi: [1 rnôLE partout ses moulards. Avoir pour Vx.) ener et, ot plus spécialement un petit


nséquence



ar les Aller de-ci de-là : Ve f'uire que TRÔLER. TRÔLEUR n. m. Ouvrier qui fair la trôle. à Vagabond TAROLL n. m. Espèce de gnome ou d'esprit follet, chez les peuples scandinaves TROLLE 0. m. Cien, prenant des plantes | est le


F 1.


» renonculacées helléborées, com- rhacées vivaces, (L'espèce d'Eu- {le d'Europe on dont le port rappelle

acules


TROLLE st. verb. da (rot

TnoiLe prélat e l veille far Suède an gra l'Evat. 1 San Sture le j concilier ave 7 nommer archevéq 15) Mais Upaal, il entame nos lotte ach et pris da het (151 m4 abandonner son siège archiép Christian 11, ayant 0 l'excommunicnt Sture, rontra en Suët vtua le régent, restanra T ef, après le + bain de sang » de Stockholm, qui le + odieux aux Snédais, ainsi que l'archevêque, confia à re dernier, assisté de cinq délégués, la régence en Su Trolle ne put résister an soulèvement national et, battu par Gustave Vasa, il dut se retirer en Danemark. H de

vint évêque de Fionie, mais fat mortell th 6 bataille d'Œxnebjerg. ce À rail


à peine de rer










rnoLLen (tro-lé) v. a. Econ. rur. Munir, entourer d'une

trolle : Thoctan wné étable v. n. Vènor. Chassor à la trolle.

TROLLEY (tro-lé — mot angl. ; de to troll, rouler) n. m, Petit chariot roulaut le long d'un câble. # Organe de prise de courant, formé d'une tige flexible munie d'une petite rouletio où d'un contact glissant, qui, dans les véhicules wus par l'électricité, sort à transmettre le courant du câble conducteur au moteur de la voiture

Exevrez. Dans lo système du tolphérage, los objets à transportor soNt # adus à des trolleys qui roulent le long des câbles convenablement ee

© système de contact le plus employé pour les trolleys los tramways éloctriques à câble aérien ost la roulette à gorge profonde, qui embolte le câble et se trouve appuyée constamment couvre lui par la tige flexible. Celle-ci, fixéo au toit de la voiture, peut prendre différentes inclinaisons, tout on rostant constamment sollicitée vers la position verticale par l'effort de plusieurs ressorts à boudins dis- rosés en rayons. Dans les contacts à frottement, la rou- ette est remplacée par un petit sabot renversé, dont l'in- térieur ost garni d'un alliage mou, ce qui diminue l'usure du conducteur.

TROLLHÆTTAN, ville industrielle de la Suède méri- dionale ; 6.500 hab. Chutes de la Güta, rachetées par les ouxe écluses d'un canal; énorme force motrice.

TROLLIET (Emile), poète et critique français, né à Saint Victorde:Morestel (Isère) en 1856, mort à Paris en 1903. Universitaire, il professa suce ement au collège de Châtellerault, aux lycées de Laval et de Nimes, enfin au collège Stanislas (Paris). Couronné par l'Académie fran- çaise pour son Eloge de Heaumarchaïis, il ft paraître, en 1886, sa première œuvre poétique : les Tendresses et les Cultes. 1] publia, par la suite, deux autres volumes de vers : la Vie silencieuse (1891) et la toute fraternelle (1900). Comme critique, il donna des articles au « Moniteurs ect surtout au «Téléphone », qui devint, en 1898, la « Revue idéa- liste « et dont il était, à sa mort, le rédacteur en chef. Îla composé pour le Nouveau Larousse illustré des notices de poètes. Trolliet a écrit deux volumes de prose : l'Ame d'un résigné (1894), qui est une sorte d'autobiographie très touchante, et des Médaillons de poètes (1900). Son talent poétique est fait surtout de délicatesse et dé demi-teintes.

TROLLINGER n. m. Variété de cépage rouge cultivée en Allemagne. (C'est lo frankenthal des jardins et des serres de Franco, cultivé aussi dans les serres de Bel- gique, Hollande, Angleterre.

TROLLOPE (Frances Milton, mistress), femme de lettres anglaise, née en 1780, morte à Florence en 1863. Fille d'an recteur de Heckfeld, elle débuta assez tard dans la littérature, par les Mœurs elcoutumes des Américains (1832)













fruit d'un séjour de trois ans en Amérique. Le livre, très satirique, eut beaucoup de succès. D'autres relations de voyages écrites dans le même esprit suivirent bientôt : la Belgique et l'Allemagne de l'Ouest (1834); puis Paris et les Parisiens (183 Vienne et les Autrichiens ;une Excursion en Italie (1842), et Voyages et voyageurs (1846). Ses romans va- lent par une peinture fidèle de l'humanité vulgaire et par un humour parfois un peu bruyant. — Son fils aîné, THo- MAs-AnoLPue Trollope, né à Londres en 1810, mort à Clifton en 1892, a laissé aussi des descriptions de touriste : un Eté en Bretagne (1840); un Eté dans la l'rance occiden- tale; des relations sur l'Italie, l'Espagne et la Suisse et diverses œuvres historiques : la Vie de Pie IX ; la Jeunesse de Catherine de Médicis ; des romans où l'auteur étudie les mœurs italiennes ; Marietta; la Beata ; un Regard sur les coulisses de Home; etc., tout cela écrit d'une façon assez vive, mais confuse. — Axroxy Trollope, frère cadet du récédent, né et mort à Londres (1815-1882), entra dans ‘administration des postes et fut chargé de missions assez importantes en Egypte et dans les Indes occidentales. 11 visita aussi l'Amérique et l'Australie, et chaque fois il donna une relation de ses voyages : les Indes occidentales et le Continent espagnol (1859); l'Amérique du Nord (1862); l'Australie et la Nouvelle-Zélande (1873); etc. Le premier de ses romans, Les Macdermots de Baliycloran (1847), n'eut aucun succès, mais il prit sa revanche, avec ce qu'on a appelé la Série du Barsetshire, sortes de romans publiés de 1855 à 1867, et qui renferme ses meilleures œuvres. Il y a de l'humour et de la vérité dans ses peintures. TROMBA ({ron — mot ital.) n. f. Nom que l'on donne parfois à la trompette, dans les partitions. || PI. rRoMBE.

TROMBE ({{ronb'— peut-être du lat. srombus, gr. strom- bos, spirale, tourbillon) n. f. Météor. Masse de vapeurs ou d'eau soulevée en colonne et animée d'un mouvement rapide. 1 On a employé aussi la forme TROMPE. #

— Mar. et techn, Syn, peu us. de MANCHE À VENT. || Ap- pareil de ventilation, (On dit mieux TRoMPR.)

— Milit, Trombe à feu, Artifice employé au xvi' siècle, dans les sièges, pour chasser les défenseurs du rempart au moment de l'assaut.

— Musiq. Caisse de bois percée de trous et portant une grosse corde tendue, sur laquelle on frappe avec des ba- guettes garnies de fils à leur extrémité.

ncyez. Météor. On désigne sous le nom de trombes

15 de vapeurs épaisses, animées souvent d'un mou- voment rapide de üon et de translation, ayant, la plu- art du temps, forme d'un üne dont le umet serait irigé vers la La trom-













vio-

t, soufflant te mpête et 10 nverso Trombe, tout sur son passage, Les trombes sont fréquentes surtout en mer, par- C rement dans la région des calmes tropicaux, et leur mouvement de rotation est toujours dirigé dans le sens cyclonal. En fait, les trombes ne sont d'ailleurs que des cyclones à mouvement trés accéléré, à aire très restreinte,

Avec, par cobséquent, un très fort gradient. Elles se com-


«

liquent le plus souvent d'un mouvement très carai ‘aspiration, qui peut, dans certains cas, desséchorde} cours d'eau, des maros, eto,, quand la trombe cireule le continent, et, quand elle se forme à la surfac soulover, avoc un bruit caractéristique, uno

lonne d'eau, très dangereuse pour les navires qu' drait à rencontrer; la trombe est d'ailleurs accomy on général de phénomènes électriques : grêle, foudre, Les marins d'autrefoi ient souvent recours au pour rompre la colonne d'eau soulevée par la trom voyuit alors la trombe se séparer en deux par! d'ailleurs, ne tardaient généralement pas à se arrivait aussi que le boulet faisait jaillir l'eau d côtés du cône, par les ouvertures qu'il avait détes sans rien changer d'ailleurs à tout le reste du ph Le mieux est d'ailleurs pour le bateau qui seu gone d'une trombe de manœuvrer de man oigner du centre du cyclone en regagnant Ia 0 hautes pressions du gradient. 0h

TROMBETAS, rivière du Brésil septentrional (E& d'Alto Amazonas et du Grño Para), qui descend duve sant sud des monts de la Guyane, È coule vers le S.-E. et se perd dans l'Amazone, rive gauche, en amont d'Obidos. Cours 800 kilom.

TKOMBIDIIDÉS (ron) n. m. pl. Fa- mille d'acariens comprenant les érom- bidions et genres voisins. — Un rRoM- BIDIIDÉ.

TROMBIDION (/ron) n. m. Entom. Genre d'acariens, type comptant de ALES espèces répandues sur le zlobe,

“ee Excycz. Les trombidions sont petits, rouges, veloutés, et vivent à 4 _ terre, ou sur les plantes basses. Une Trombidiün espèce très commune, en été, est le "+ trombidion soyeux (trombidion sericeum). Ses Im gairement appelées rougels, aoftuts, vendangeons automnaux, grimpent sur les animaux et sur Mio CAent par leurs piqûres des démangeaisons tables. Le

[

TROMBINE ({ron) n. f. Pop. Tête, figure.

TROMBLON (/ron — orig. inconn.) n. m. Mar. espingole montée sur chandelier, qu'on charge depli HUE ou d'une seule balle d'un demi-kilogrammes W gole portative à canon évasé : Ze TROMBLON/ qu'en Espagne. — Pop. Chapeau évasé par le haut : Se TROMBLON. || Adjectiv. : Capeau TROMBLON. — ExcyeL. Le tromblon avait pris ce nom parc son embouchure évasée ressemble au pee une g1 trompette. L'arme fut employée en ltalie dès las moitié du xvri siècle dans les sièges et en France, on la voit au com- mencement du xix* siècle portée par les mamelucks de Napoléon Ir. A la même Tromblon (1802). époque, les , « contrebandiers espagnols et les brigands: ital saient usage. Le tromblon avait l'avani être chargé facilement, soit avec des b: posles, soit avec des pierres ou des projee sorte, que son tir n'envoyait pas loin, mais tous Cétss d'où pour le tromblon le nom . Streubüchse (fusil à dispersion). «

TROMBONE (fon — mot ital., augment. de fo pette) n. m. Instrument à vent, Composé EUR x | recourbés et emboîtés l'un dans l'autre, face l'instrument puisse s’allonger et se raccourcir, pol duire les différents tons et demi-tons : TRo: (I y a aussi le trombone à pistons. V. la parti — Musicien qui joue du trombone : Un TROMBON (On dit rarement TROMBONISTE.) ee.

— Excycz. Le trombone, au son mâle et m est la puissance la plus formidable de l'orche l'engin le plus profondément dramatique de le symphonique et celui qui, sous ce rapport, peut produire les plus grands effets.

Le trombone, instrument à cou- lisse, dérive de l'ancienne saque- bute, connue dès le 1x° siècle. (En Allemagne, on l'appelle po- saune.) Il est difficile de préciser d'une façon exacte l'époque de son origine. On sait cependant qu'il existait déjà au xvi° siècle, et Monteverde en employa cinq dans son Orfeo, représenté à Man- toue en 1607. Il ne semble pas qu'en France il ait été usité avant Gossec, qui le fit entendre pour la première fois dans son opéra de Sabinus (1774).

L'instrament est formé de deux

arties principales, qui sont ainsi décrites : le pavillon, dont la perce s'élargit progressivement, et la coulisse, faite de deux tubes cylindriques disposés parallèle- ment et sur lesquels glissent, sans déperdition d'air, deux au- tres tubes communiquant à leur extrémité inférieure par un tuyau courbé en demi-cercele. L'embou- chure s'adapte à l'ün des bouts supérieurs de la coulisse, le pa- s É F villon à l'autre. Lorsque la coulisse que fait mouvoir, main droite est à fond, l'instrument est à son diap plus élevé; le son baisse au fur et à mesure qu'on 4 a colonne d'air en tirant la coulisse, Le jeu du trombon( comprend sept positions, à l'aide desquelles l'exé obtient, par le plus on moins de pression des lèvres, 10 les notes de l'échelle. ‘






















Es +

LS










Trombones : 1. À 2. A pistons.









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