Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VII.djvu/13

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

p pdrr de druit, de pollique, e ): PRADIER- P.RAGMATIQUE la seplee de son taleat. Mais il s'attacha aurtont & Tetsle de la bnaute feinine Paryn (collection Deles- ser) la de Mealpelliers Ziphire la T eAlante; Mede, Pandore, He bria Leda, iroire (Expesiti de Londres, 18) Citons ecore trie, Vietires, du au cuchies de peaier, pur janda d Tuleriesle ppe, assi, le Mariehat Soslt, dans les galeries de Ver- sailles, t Son frere alnd, CasRLES-SMON Pradier (1750-1045), Nut un dessinateur et graveur de mérite PRADIER - TODÉRE (Paal-Louis-Eruest), jurisceusalte fracais, aveu du précelent, ne a Straabourg en 17. Avocat a Paris, pis professeur de droit publie au col- ge armolea de laris, d fut appelé, ea 1874, A Lima par le goveroeaent peruvien, pour y organiser l'enseigne- t des sciences politiques De retour ea France, il fit m coseiller & la cour d'appel de Lyon. Parmi ses ewrages, on cite Trailé de droil eommereial (1854-1862 Core de druit polihge et d'éconme soeiale (1859): El mesla de drest eteonoe politige son Reyula (1488), le hdros montre parfois une grandeur d'ame vraimeot cornélienne. ENCYCL. Prasepe ou la Crèche est un groupe situd entre les étoiles y et 8 Ecrevisse, qu'Aratus, Ptolémée et les astronomes arabes appelaient les deuz Anes. Presepe semble otre la créche dans laquelle les deux Anes prennent leur nourriture, d'oà leur nom. PRAET (Jules VAN), diplomate et historien belge, né a Brugos en 1806, mort à Bruxelles en 1887. Il fut adjoint, en 1831, a la mission belge envoyée a Londres et qui eut pour résultat de fare monter Léopold de Saxe-Cobourg sur le trône de Belgique. Pais, il devint secrétaire du cabinet du roi et, en 1s 40, ministro de la maison du roi, fonctions qu'il conserva sous Léopold II. On lui doit : Histoire de Flandre depuis le comte Gui de Dampierre jusqu'aur dues de Bourgogne, de 1280 a 1383 (I828): De lorigine des com- munes lamandes et de l'époque de leur établissement (1829); Essaia sur l'histoire politique des derniers atéclea (1867 1874). PRÆTORIUS (Michel ScnULZ, dit), organiste, composi- teur et musicographe allemand, né à Kreuzbourg (Thuringe) en 1571, mort a Wolfenbüttel en 1621. 11 a montré une fócondité prodigieuse. Son principal ouvrage est Mus Sionta (les Muses de Sion ou Chants spirituels concer- tants), euvre importante (1605 à 1610), qui ne contient pas moins de 1.244 chants. Mais il est surtout fameux comme l'auteur du Syntagma musicum, source presque unique à consulter, surtout en ce qui concerne les instruments en usage à cotte époque. PRÆTORIUS (André-Guillaume), colonisateur hollan- dais, fondateur des républiques du Fleuve Orange et du Transvaal, né au Cap en 1799, mort au Transvaal en 1853. Ayant quitté, en 1829, la colonie anglaise du Cap, il alla s'établır près de Littakou, puis, après avoir lutté contre les indigénes, prit avec Potgieter, en 1837, le commande- ment de la colonie de Natal et contribua plus tard à orga- niser les associations batavo-africaines du Natal et du Vaal (1840). N'ayant pu défendre le Natal contre les préten- tions des Anglais, il se retira en 1845 dans le territoire du Fleuve Orange, qu'il défendit contre les Cafres Zoulous, puis contre les Anglais, et, après avoir opposé à ces der- niers une résistance opiniatre, organisa la république du Transvaal avec Potgieter. En 1853, les Anglais rendirent aux Boers le territoire du Fleuve Orange, qui s organisa alors en république et prit Prætorius pour premier pré- sident. Il mourut quelque temps après. - Son fils, WIL- LIAM Prætorius, né en l818, mort à Potchefstroem en 1901, fut président du Transvaal, puis fit partie, avec Krüger et Joubert, du triumvirat élu le 15 décembre 1881, de la guerre avec l'Angleterre, qui avait annexé le Transvaal, et qui dura jusqu'en 1883 1l vécut depuis lors dans la retraite. - Un de ses enfants, J.-L. Prætorius, se distingua pendant la guerre anglo-boer (1899-1902), sous les ordres du général Botha. PRÆTTIGAU, riche et pittoresque vailée de la Suisse romande. C'est proprement le sillon qu'a tracé, en mainte inondation, le Lanquart, affluent du Rhin La population, allemande de langue, est partagée entre les deux districts de Haute-Lanquart et Basse-Lanquart. Nombreuses sour- ces minérales. Fromageries. PRÆVALI, bourg d'Austro-Hongrie (Carinthie [distr. de Vælkermarkt), sur le Missbach, 5.016 hab Métallurgie; aux environs, mines de houille, sources minérales. PRAGA, ville de Russie, dans l'ancienne Masovie (roy. de Pologne), en face de Varsovie, dont elle est regardée comme un faubourg, sur la rive droite de la Vistule; 3.000 hab. En 1691, victoire du roi de Suède, Charles-Gus- tave, sur les Polonais. Le 4 novembre 1794, Praga, où s'étaient entassés les défenseurs de Varsovie, fut prise d'assaut par les Russes de Souvarov : 20.000 personnes pé- rirent dans le massacre qui suivit. Lors de l'insurrection de 1830, les Polonais remportèrent à Praga sur les une victoire sans lendemain. Pie legre (wosde de Nimes), Nyia (musée Saph, en broaze Chlarsa caressie par PRADT (Doninique Georges - Frédérie DE RIOM DE PHOLAIAC DE FOURT de), dit aussi l'abbe de Pradt, ar- cheveque de Malines, né près de Saint-Flour en 1759, mon a Paris en 1837. Il entra dans les ordres en 1783, et fut nommd ehanoine et vicaire général à Ronen, dans le diocese du cardinal de La Ro chefoucauld, son grand-oncle. Député aux dtats genéraux de 1759 par le bailliage de Caux, Il emigra eo 1791. Rentré en France aprés le 18-Brumaire, présenté à Bonaparte par Du- re, son parent, il devint aumo- nier ordinaire de lEmpereur apres le sacre, puis évéque de Foiuers. Charge, en 180s, de servir les desseins de Napoléon aupros da roi d'Espagne et de son fils, il y gagna l'archeve che de Malínes. Moins heureux en Pologne, oa il fut envoyé ea 1812 on qualité d'ambassa- deur, il fut exilé dans son ar- chevocho de Malines: il s'y prépara alors a seconder les efforts de Talleyrand, en vue d'une restauration monarchique. Louis XVIII lui donna le titre de grand chancelier de la Légion d'honneur, quil échangea, devant les protestations de l'entourage da roi, contre une pension de 8.00o francs. Forcó de renoncer à son diocese, tl en fut dédommagé par une pension de 12.000 francs. Richement renté, il vécut dans ses proprié- tés d'Auvergne, écrivant des brochures libérales. Elu dépaté de Clermont en 1827, il démissionna l'année d'après. eiterons de lui : les Trois Ages des colonies (1801): Histoire de l'an boasade dane le grand-duche de Varsovie en 1812 (1815), Des progrès du gourernement representa France (1817): les Quatre Concordats (1817); Parallele de la puiasance anglaise et russe relativement à l'Europe (1823); De l'esprit actuel du clerge français (1834); ete. a palais de la Bourse, les Doute abeas de Napoldon 1 ax lovalides les dee de Pesthidere et de M de Mont- chapelle fandraire de Dreux Phedas due dOrlass, Bis de Louis-Phi- r (186): Princi- pohtique, de ligislation (189): ge des agente politiques nr de druit de droit diploati Cour ige a de minsatere dee faire dirangptres des Biate europlens et amiricain Is Trte de dreit international publie eu- repies et aericais (1s85-1894 PRADINAS, comm. de l'Aveyron, arrond. et à 27 kilom. de Rode, 1.es hab. PRADJAPATI (seigoear on maltre des crelatares ), pishate appliiquie par la Rig-Vada a plusieurs dieux, no- tament a Agii, Soma, Indra, Savitri, Roudra, etc. (Souas la forme plarielle, les Pradjapatix sont les gonérateurs des dieux, des bommes et des dires, fils de Brahma et assimilés sE sept grauds Richis, ou bien ce soat les dix grands sagen, kis de Manan Srayambhouva.) PRADO (le) (le Pr (de SaintJérome), célébre pro- meade de Madrid. Sa partie principale s'appelle Salon del Prada. Au ceotre seleve la Fontaise dApollon (1780. Pradt. en PRADURO E SASSO, comm. d'Italie (Emilie [prov. de Bologne]), sur le Reno; 7.800 hab. PRÆDES (mot lat. signif. garants, cautions) n. m. pl. Dr. rom. Sortes de cautions qui étaient reçues par l'Eiat ou par des cités pour leurs creances. ENCYCL. Les prades s'engageaient, à ce que l'on pense, sur une interrogation du magistrat dans cette forme : Pras es?- Pras aum. Leur intervention parais- sait avoir pour effet de libérer le débiteur antérieurement Prado (Mie De) ou Musée National, à Madrid, comprenant une galerie de peinture et une galerie de scalpture Commence sous Charles 11I par l'architecte Juan de Villanueva, cet édifce fut termine sous Ferdi- Aod VII. La celelire galerie de peinture est formée des collections de Charles-Quint, enrichies par Philippe II, Philippe IV, Philippe Vi des tableaux que Ferdinand VII St apporter de differents palais; de ceux qui constituaient le musée de la Trinité. La galerie est surtout riche en uvres de Velasques, de Murillo, de Ribera, du Greco et de toute l'ecole espagnole, et aussi en tableaux des peintres de fltalie (Raphael, le Titiea) et des Pays Bas (Rabens, Van Dyck). La alerie de sculpture comprend des cetavres réunies ARome par Christine de Saéde et apportées en Eapagne par Isabelle Farnése. PRADO (lel, aParis. Ancienne salle de danse, située dans la Cité, en face du Palais de Justice, sur l'emplaceneat de l'église Saint-Barthólemy, dont les origioes remontent a l'époque mérovin- gieane, et quai fut supprimée en i701. La salle de bal, enée en 1807, eat une vogue très grande, et sabsista jusqu'an momentoà le percement de la rue de Lutece, en 1853, en nécessita la démolition. La Closerie des Lilas était sa succursale d'été. PRADO, ville du Portagal (Entre-Douro-e- Minho prés du teave cotier Cavado: 2.550 hab. PRADO del Rey,ville d'Espagne (Andalousio (prov, de Cadix dans un pays montagneux; 3.395 hab. | tenu; aussi doit-on les regarder plutôt comme des débi- PRADO (Mariano Ignacio), président de la république du Péroa, n à lHuanuco en 1826, mort a Paris en 1901. Colonel, il prit part au soulèvement dirige par Elias et Castilla contre le président Echenique. Nommé préfet d'Areguipa, il fomenta, en 1865, une insurrection contre le les Musée du Prado, A Madrid. teurs corréaux que comme de véritables cautions adjointes à une dette principale. L'exécution sur la personne à la- quelle ils étaient tenus comme les débiteurs de particu- liers fut de bonne heure remplacée pour eux par l'exëcu- tion sur l'ensemble du patrimoine. Les przdes n'existent plus sous Justinien. PRÆMISSIS PRÆMITTENDIS (mots lat. signif. Ce qui doit tenir en téte y. ayant été mis), Formule de politesse, employée le plus souvent en abrégé P. P., dont les Alle- mands se servent en tête des circulaires commerciales. PRÆMUNIRE (corrupt. du mot lat. præmonere). Hist. Statuts de premunire, Nom donné, en Angleterre, à des statuts qui eurent pour objet, à partir du xIV siècle, d'em- pecher les empiétements de la juridiction ecelésiastique sur le pouvoir civil. a Dans le langage courant, le délit lui-même visé par ces actes. - ENCYCL. Le nom donné à ces actes vient des premiers mots du serit ou mandat par lequel le magistrat sommait les délinquants de répondre a l'accusation : præmoneri facias. Le premier act portant officiellement ce nom est celui de 1353. Les acts postérieurs prévoyaient un certain nombre de délits, notamment l'affirmation qu'une personne antre que celle investie suivant les prescriptions des Acts of settlement avait un droit à la couronne du Royaume- Uni. Les actes de premunire prohibaient aussi T'intro- duction des provisions papales, l'intervention du pape dans les élections, etc. PRÆNESTE (Ilat. Civitas Pranestina), ville de l'ancienne Italie, dans le Latium, à 34 kilom. de Rome, au S. de Tibur. Après avoir fait partie de la confédération latine, elle devint municipe après la guerre Sociale. Le jeune Marias, en 85 av. J.C., y fut assiégé par un lieutenant de Sylla et s'y donna la mort. Auj. Palestrina. PRÆSCRIPTIS VERBIS (ACTIO). Dr. rom. Action qui, dans le dernier état du droit, a été donnée pour servir de sanction aux contrats innomés. (On l'appelait actio cirilis incerti, a canase de son intentio, qui était l'intentio ordi- naire des actions de bonne foi, et actio cinilis in factum, a cause de l'exposo des faits qui la précédait.) PRÆSENTE CADAVERE (Le cadavre étant prfaent), For- mule latine encore en usage dans la jurisprudence cano- nique. ( Lorsque le pape meurt, le cardinal camerlingne doit donner lecture de ses dispositions testamentaires, s'il ea existe, prsente cadavere, en face du cadavre. ) PRÆSEPE (s-pd- mot lat. signif. enclor) n. m. Im- portant amas d'étoiles. PRAGA (Emilio), poète italien, né en Lombardie en 1839, mort à Milan en 1875. Il s'adonna d'abord à la peinture et en même temps à la poésie, et publia, en 1862, un recueil de vers : Tarolossa, où l'on trouve beaucoup de fraicheur et de sentiment. Peu après, il fit paraitre Pénombre, où il se révèle naturaliste (1864), puís il publia des poésies sur des légendes du moyen åge : Frabe e leggende (1867); des comédies : le Madri galanti, en collaboration avec A. Boito, il Capolavoro d'Orlando, et une scène drama- tique : il Fantasma. Durant les dix dernières années de sa vie, il fut professeur au Conservatoire de Milan. PRAGMATIQUE (tik - lat. pragmaticus, gr. pragmati- kos ; de pragma, atos, action, affaire) adj Qui est fondé, qui fonde ses théories sur l'étude des faits en eux-mêmes : Histoire PRAGMATIQUE. Historien PRAGMATIQUE. - Polit. Pragmatique sanetion, Acte public qui est à la fois l'euvre d'une assemblée et d'un souverain, et qui, le plus souvent, est relatifà l'ordre ecclésiastique. Absolum. La pragmatique sanetion ou substantiv. La pragmatique, Ordonnance de Charles VII. V pl. bas (Encyel.). - ENCYCL. Littéralement, pragmatique sanction signi- fie: ordonnance sur les affaires. Les ordonnances des rois de France sont souvent ainsi appelées, et de même les déci- sions de la diète germanique. La pragmatique sanetion de Francfort (133s) est célébre dans l'histoire de l'empire d'Allemagne; elle consacrait la situation des électeurs allemands, s'engageait à défendre leurs droits et ceux de l'empire envers et contre tous; par là, Louis V de Bavière, en lutte contre le pape Benoft XII, proclamait l'indépen- dance de l'empire a l'ègard de la papauté. Au xVn siécle, on désigno sous le nom de pragmatique sanction l'acte di- plomatique par lequel l'empereur Charles VI léguait à sa ille Marie-Thérèse la totalité de ses domaines En France, c'est fanssement qu'on a attribué à saint Louis une pragmatique sanction de 1269, qui aurait eu pour but de combattre les abus et la puissance de la cour de Rome, le document est apocryphe L'acte le plus cé- lebre est la pragmatique sanction de Bourges, promulguée par Charles VII le 7 juillet 1438. Cet édit consacre décrets de réforme du concile de Bale, approuvés par une assemblée du clergé français tenue a Bourges. Il proclame la supériorité des conciles sur les papes, rétablit l'usage ancien de l'élection pour les dignités ecclésiastiques, mais admettant les recommandations du roi ou des princes pour les élections; règle et limite les appels en cour de Rome, etc. Cette pragmatique affranchissait du pape l'Eglise de France, mais pour la placer sous l'autorité du pouvoir laique, sous le patronage des seigneurs. Les papes refusèrent de l'admettre, et Louis XI l'abolit entra a Lima, fut proclamé dictateur, s'allia au Chili, d6- clara la guerre A T'Espagne, se fit régulièrement élire president de la répablique (1867), mais ne pat vainere balta et Canseco insurgés à Arequipa. Il s'exila alors as Chili (1). Nommé ambassadeur á Santiago (1873), il fas réela présideat de la république (1876), et ne sut pas éviter la guerre da Pacifiqae (avr. 1879). Devant l'audace de son rival, Tagitateur Pierola, il partit subrepticement pour New-York après les premiers succès des Chiliens. Le président Cacéres l'autorisa a reatrer à Lima (1886). PRADOLUENGO, bourg, d'Espagno (Vioille-Castille [prov. de Burgos) sur le Tiras, affluent de l'Ebre; 2.540 hab. PRADON (Nicolas), poete français, né a Rouen en 163, mort a Paris en 169s. Il débuta en 1674 par une tra- gedie de Pyrase et Thisbd, qui réussit. Co succès donua Pidée ax ennemis de Racine: au due de Nevers, a la dachesse de Bouillon, et a M Deshoalières, de lui opposer le nouveau poete et de faire jouer au théa tre Gudnégaud une Phidre de Pradon, deux jours après qae la Phedre de Racine eut été reprdsentée a l'hôtel de Bourgogne janv. 1677). Dans la plate tragédie de Pra- don, l'action est prise avant que Phodre n'ait épousé Thé- sée, ce qui épure, a la vérité, mais aassi transforme fA- cheusement le sujet. Pour assurer le sucohs de cette pauvreté, la duchesse de Bouillon dépensa 15.00 livres, faisant retenir les loges pour les six premieres représentations des deux tragédies, ain que la salle fat pleine au théatre Guéndgaud et vide a l'hotel de Bourgogne; et, de leur coté, le duc de Nevers ot M Deshoalieres lançaient un sonnet épigrammatique contre la Phédre de Racine, Cinq amis de Racine ripos- térent par un sonnet sar les momes rimes. Ce fut la que- relle des sonnets. (V. soNNET.) Tout en attaquant Racine, Pradon renlait d'aillears un hommage indirect à ses tra- gedies en les imitant de tres près, et tres maladroitement, non seulement dans Phedre et Hippolyte, mais dans Tamerlan (1876), dans la Troade (1679), dans Statira (1679), dans Seipion FAfricain (1697), Si, au lieu de s'attacher a la tragédie amoureuse de Racine, Pradon avait pris modele sur Corneille, il ne füt peut-atre point tombé si bas, car même dans ses pires auvres il y a de la force, et dans les