Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VII.djvu/1471

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XENOPHORE-XIPHODYME romactivres, fatiralé les phisiaques ou Récits Apes relatifs à Anthein et Halenés, et où l'on trouve des trains de saurs bien observés et quelques portraits asser vivant, quelques récits asses vifs, d'un tour élégant. XENOPHORE (in in Genre de mollusques gastéro- les prospbranches, type de la famille dite des zno- pride, randas dans les mors chaudes. XENOPOL (Alexandre Démètre), historien roumain, né en 1847. Cites, parmi ses remarquables travaux : les Gerres catre les Husses et les Tures et leur conséquence sur les page romans (1852); les Romains au moyen dge; se digne Aixlorique (1885) Histoire des Roumains de la Decio frajase (1890); les Principes fondamentaur de l'his- XENOPS (d-opas) n. m. Geare d'oiseaux passereaux téauirostres, de la fa- taine d'espèces, pro- Amérique XENOPTERE (AM) s plectognathes gymnodontes, de la famille des tétrodon- tidés, répandus en Malaisie XENOS (k-nors) Xénops. tes rhipiptères, fa- mille des stylopides, qui vivent en parasites dans le corps des polistes et des guêpes. XENOTIME (ke) n. f. Phosphate naturel de cérium et d'yuria. C'est une substance brunâtre, d'éclat résineux, isomorphe avec le zircon et que l'on trouve associée à cette espèce minérale.) XENURUS. m. Zool. Syn. de LYSIURE. XENYLAMINE (ka) n. f. Chim. Base isomérique avec la diphenylamine CH (Az H), que l'on obtient en ré- duisant le paranitrodiphényle à l'aide de l'étain et de l'acide chlorhydrique. XÉNYLE () a m. Chim. Radical hydrocarboné univa- leat du xénol CH CH. XÉNYLENE (kré) n. m. Chim. Radical hydrocarboné divalent de xénol CH CH. XERANTHEME (kré) n. m. Geare de composées, compre- nant des herbes annuelles, dres- sies, ramenses, à feuilles li- néaires on oblongues, à fleurs groupées ea capitules termi- naux, solitaires, rosés on blan- chaires. (Le zéranthème rayand ou annuel, vulgaire- ment nommé immortelle an- selle ou de Belleville, est cul- tivé dans les jardins.) XERANTHÉMÉ, ÉE (ks) adj. Bot. Qui ressemble ou se rap- porte au xéranthème. -a. f. pl. Groupe de plantes, de la famille des composées, ayant pour type le genre zerantheme. -Une XERASTHEMER Xéranthème: a, fleur cen- trale isolée. XERASIE (kd, zt- du gr. zdrasia - de zéros, sec) n. f. Pathol. Maladie des cheveux et des cils qui les em- piche de croître et les rend semblables à un duvet cou- vert de poussière. L'alopécie qui en est parfois la suite. XERASITE (ke) n. f. Roche amygdalaire, à base d'apha- XERES (rss) n. m. (Enol. V. JEREZ. XERES. Géogr. V. JEREZ. XERODERE (Aé) n. m. Genre d'insectes orthoptères, de la famille de sphasmidés, répandas de l'Inde à l'Australie. XERODERMIE ki, deri-da gr. zdros, dur, et derma, peau) . f. Affection entanée congénitale, mais n'apparais- sant que plusieurs mois après la naissance. (Elle consiste en une sécheresse de la peau avec desquamation conti- pselle et formation d'écailles.) V. ICUTYOSH. Xino KAMPI, ville de Grèce (Péloponèse [prov. de Laconie, sur le Rasina, tribataire de l'Eurotas; 3.710 hab. XEROKHORION, ville de la Grèce insulaire (Eubée), ch-1 d'éparchio, sur le Xerias; 3.030 hab. XEROMYS (ké, miss) n. m. Geare de rats d'eau, famille des marités, tribu des hydromynés, comptant quelques espèces répandaes dans la région australienne et malaise. XEROPHAGIE (ka, ji do gr. afrophagia) n. f. Antiq. Nourriture composée d'aliments secs. Régime végétarien wlopté par certaines classes d'hommes on certaines sectes, telles que celle des pythagoriciens, pour des raisons d'hy- Hist. relig. Dans l'ancienne Eglise, Jours de jeune rigoareas, où Ton ne peavait manger que des aliments secs, on platét non cuits: pain, sel, eau, legumes crus. -Mod. Usage exclusif des aliments secs. XÉROPHILE (Aid-du gr ziros, sec, et philein, aimer) adj. Se dit des plantes qui aiment les climats secs. XEROPHTALMIE (ke, ml-da gr. zéros, dur, et ophthal- mox, mil) s. f. Atrophie et sécheresse de la conjonctive (zdrosis) et de la cornée (aérophtalmie proprement dite), résultant de l'oblitération des glandes. (Le xérosis peut atre glabro on squameux; le premier est moins étendu que le second, qui peut aboutir au symblipharon. La xéroph- talmie détermine parfois l'opacité de la cornée et la perte plus ou moins complète de la vae.) XEROSE (k-du gr. aros, dur) n. f. Modification de la structure des organes par une prolifération généralisée des éléments conjonctifs. (V. VIEILLESSE.) XEROSIS (k, zis-da gr. zéros, dur] n. m. Atrophie de la conjonctive. V. XÉROPHTALMIE. XÉROSOME (ké) n. m. Genre d'insectes orthoptères, famille des phasmidés, propres à l'Amérique tropicale. XEROTE (4) n. m. Bot. Genre de liliacées, tribu des zérotées, qui croissent en Australie. u Genre de champi- gnons du groupe des agaricinées. XÉROTÉ, ÉE (ksé) adj. Bot. Qui ressemble ou qui so rapporte au xérote. n. f. pl. Tribu de la famille des liliacées, ayant pour type le genre érote. -Une XÉROTÉE. XÉROTIDÉ, ÉE (ks) adj. Bot. Qui ressemble ou qui se rapporto au genre xérote. n. f. pl. Syn. de XEROTÉES. XÉROTINE (kad- du gr. zérotés, sécheresse) n. f. Pro- duit chimique à l'aide duquel on transforme l'huile de lin en vernis, sans avoir recours à la chaleur. XERTIGNY, ch.-1. de cant. des Vosges, arrond. et à 15 kilom. d'Epinal, sur l'Amercy, sous-affluent du Rhône par la Saône et le Coucy; 3.525 hab. Ch. de f. Est. Fa- brication de jouets, scieries, carrières, métallurgie du fer. - Le canton a 8 comm. et 13.474 h. XERUS (ksé-russ) n. m. Genre de mammifères ron- geurs, de la tribu des sciurinés, ré- pandus en Afrique et en Asie. Xérus. - ENCYCL. Les zerus sont des écureuils de taille médiocre. Le genre se trouve depuis l'Algérie (rerus getulus) jusqu'au Cap (xerus Capensis), et du nord de l'Inde jusqu'aux îles de la Sonde. Lo zerus palmarum, de l'Inde, et autres espèces à robe rayée, sont vulgairement appelés rats palmistes. XERXES I (en perse Khshayarsha), roi de Perse de 485 à 465 av. J.-C. Il était fils de Darius Ier et d'Atossa. Il avait trente-quatre ans, quand il succéda à son père en 485. Il était peu intelligent, orgueilleux et faible. Il voulut d'abord renoncer aux projets de son père, qui avait préparé la revanche de Marathon; mais il se laissa entraîner par ses conseillers. Il commença par réduire l'Egypte révoltée, réprima durement (481) une révolte de la Chaldée, puis entreprit une grande expédition contre la Grèce et réunit, dit-on, plus d'un million d'hommes. Il partit de Sardes en 480, pendant que sa flotte suivait les côtes de la mer Egée. Il établit sur l'Hellespont un pont bateaux, qui fut brisé par la tempête, et fit châtier la mer de trois cents coups de fouet, comme il eût fait d'un esclave révolté. Il s'avança ensuite à travers la Thrace et la Macédoine, fut arrêté quelque temps aux Thermopyles par Léonidas, dévasta la Béotie et l'Attique. Athènes, aban- donnée par ses habitants, suivant le conseil de Thémistocle, fut livrée aux flammes. Mais là se bornèrent les conquêtes du Grand Roi. Il eut l'imprudence d'attaquer la flotte des Grees coalisés dans le détroit de Salamine; du haut du cap Colias, il assista à la déroute lamentable de ses es- cadres. Il s'enfuit aussitôt jusqu'à l'Hellespont, qu'il fran- chit sur une barque de pêcheur, et, de là, jusqu'en Perse. Darique de Xerxes Iet, Ruines de l'apadána de Xerxès, à Persépolis. Il avait laissé en Grèce une armée de 300.000 hommes, sous le commandement de Mardonios. L'année suivante, il apprit que cette armée avait été détruite à Platées. tandis que son escadre était anéantie près du promontoire de Mycale (479). Il s'enferma depuis lors dans ses palais somptueux, occupé seulement d'intrigues de harem. Vers 166, de nouveaux coups furent portés à la Perse par l'Athé- nien Cimon, qui détruisit une armée et une flotte près de l'embouchure de l'Eurymédon, puis une autre escadre dans les eaux de Chypre. Xerxès ne survécut guère à ces défaites; il fut assassiné à Suse, en 465, par l'eunuque Aspamithrès et le chef des gardes, Artaban. Il eut pour successeur son fils Artaxerxès. On visite encore, à Persé- polis, les ruines du palais de Xerxès, avec ses vastes pro- pylées et sa magnifique apadána ou salle du trône; à Suse, une autre apadana de Xerxés. XERXES II (en perse Khshayarsha), fils d'Artaxerxes Ier et petit-fils de Xerxès I, roi de Perse en 425 av. J.-C., assassiné la même année, après quarante-cinq jours de régne, par son frère Sogdianos, qui lui succéda et fut tné lui-même, six mois plus tard, par Darios Nothos. XESTES (ksé-stèss - mot gr.) n. m. Métrol. anc. Me- sure de capacité grecque, correspondant au setier romain. Nom donné par les Grecs à une mesure de capacité égyptienne, qui valait oli, 486, et qui s'appelle aussi LOG. XESTOBIE (ksèss, bf) n. m. Genre d'insectes coléoptères térédiles, famille des anobiidés, répan- dues en Europe. (Le restobium rufovil- losum se trouve en France.) XI (ka) n. m. Gramm. gr. Lettre dou- ble de l'alphabet grec, dérivée du sa- mekh phénicien et correspondant au groupe ks. BE Xi: 1 Majuscule. 2. Minuscule. ENCYCL. Le ri n'existait ni dans l'alphabet chalcidien, ni dans l'ancien alphabet attique. Athènes l'emprunta en 403 à l'alphabet ionien. Comme signe numérique, le zi accentué en haut et à droite (E) valait soixante; accentué en bas et à gauche (E), il valait soixante mille. 1398 XICONTEPEC, XICOTEPEC ou JICOTEPEC, bourg du Mexique (Etat de Puebla); 4.200 hab. XICOTLAN on JICOTLAN, bourg du Mexique (Etat de Puebla); 7.025 hab. XIENG ou XIANG (suivant l'orthogr. portug., souvent adoptée en France), mot de la langue laotienne du Nord, qui signifie chef-lieu et se rencontre dans de nombreux mots géographiques. (Les Anglais l'orthographient khieng, les Chinois siang ou kiang. Il équivaut au mot muong de la langue laotienne du Sud.) XIENG-HAI, ville de l'Indo-Chine (Siam), ch.-1. de la principauté laotienne, sur la rive droite du Mé-kok ou Nam-ho, affluent droit du Mékong. XIENG-HONG, ville de Chine (prov. du Yunnan), an- cienne capitale des Sip-Song-pan-na, sur le Mékong, à l'embouchure du Nam-ha. L'ancienne ville, détruite en 1857, était plus importante; ses ruines, visitées par de Lagrée (1867), sont perdues dans la brousse. XIENG-KHENG ou MUONG-YOU, ville de l'Indo-Chine anglaise (Etats Chans birmans [principauté de Xieng- Tong]), sur le Nam-Leuf, affluent du Mékong. XIENG-KHOUANG ou NINH-KOUANG, ville de l'Indo- Chine française (Annam [prov. de Vinh]), ancienne capi- tale de la principauté de Tran-Ninh, dans la vallée du Nam-Hia on Nam-Nhiep, afluent de gauche du Mékong. XIENG-MAÏ on ZIMMÉ, ville de l'Indo-Chine centrale (Siam), sur le Mé-ping, affluent du Mé-Nam; 50.000 hab. Exploitation de bois de teck. XIKOUANI, divinité japonaise, qui prend un soin par- ticulier des âmes des petits enfants et des jeunes gens. XIMÉNÈS (Augustin-Louis, marquis DE), littérateur français, d'origine espagnole (1726-1817). Aide de camp du maréchal de Saxe, il se retira du service avec le grade de mestre de camp. Ses premiers essais au théâtre furent malheureux. De moeurs scandaleuses, même pour son temps, il sut, par ses adulations, se faire accueillir fami- lièrement à Ferney, et prétendit à la main de Mme Denis. Chassé par Voltaire pour le vol d'un manuscrit, il rentra en grâce en acceptant de signer un pamphlet contre Rous- seau: les Lettres sur la nouvelle Heloise (1761). Il se dé- clara pour la Révolution, prit même pendant la Terreur le titre de doyen des poètes sans-culottes, ce qui ne l'empê- cha pas de chanter plus tard Napoléon, puis Louis XVIII. Citons de lui, outre un Choix de poésies anciennes et iné- dites (1806), trois tragédies: Epicharis (1753); Amalasonthe (1754); don Carlos (1761); Lettre à Rousseau sur l'effet moral du théâtre (1758); César au sénat romain, poème (1759); Poème sur l'amour des lettres (1771); Aux mânes de Voltaire (1779); Influence de Boileau sur l'esprit de son siècle (1787); Mon testament en vers et en prose (1787); etc. XIMÉNÉSIE (ksi, zi) n. f. Genre de composées sénécio- nées, comprenant des herbes à fleurs jaunes parfois cultivées dans les jardins. XIMENEZ. Géogr. et biogr. V. JIMENES. XIMÉNIE (ksi, nf) n. f. Genre d'olacacées, dont on fait parfois une famille spéciale. - ENCYCL. Ce genre comprend de petits arbres à feuilles alter- nes, entières, à fleurs isolées ou groupées en inflorescences pau- ciflores, remarquables par le feu- trage de poils longs et serrés que portent les pétales sur leur face interne. L'espèce type est la xi- ménie américaine, représentée en Afrique par la ximénie du Gabon, plante buissonnante et épineuse, dont le fruit drupacé est connu sous le nom de citron de mer ou de prune de mer. Ximénie. XINGU, grande rivière de l'A- mérique du Sud (Brésil [prov. de Matto-Grosso et de Grão Para]). Elle nait du même pla- teau peu élevé que le Paraguay, coule vers le N.-N.-E., puis le N., descend dans la basse plaine amazonienne par des cascades et des rapides et gagne la rive droite du grand fleuve à la tête du delta; 2.100 kilom. XIPHIAS, constellation de l'hémisphère austral, qui n'est pas visible pour la latitude de Paris. (On l'appelle aussi la DORADE.) XIPHIDICERE (ksi) n. m. Genre d'insectes diptères bra- chycères, de la fa- mille des empidés, propre à l'Europe. XIPHIDION (ksi) n. m. Genre d'in- sectes orthoptères sauteurs, famille des locustidés, ré- pandus sur tout le globe. (Ce sont des sauterelles de taille médiocre, étroites, Xiphidion (gr. nat.). à long oviscapte aigu et à livrée généralement verte. Le riphidium fuscum se trouve aux environs de Paris.) XIPHIGORGIE (ksi, ji) n. f. Genre d'anthozoaires alcyo- naires, famille des gorgonidés, répandus dans les mers chaudes et tempérées. XIPHOCÈRE n. m. Genre d'insectes orthoptères sau- teurs, de la famille des acridiens ou acrididés, et qui ren- ferme des criquets répandus surtout dans les régions chaudes du globe. XIPHOCERQUE (ksi-fo-sèrk') ou XIPHOCERCUS (ksi-fo- sér-kuss) n. m. Genre de reptiles sauriens, famille des iguanidés, comptant deux espèces propres aux Antilles et à la Colombie. XIPHODYME (ksi - de ziphoide, et du gr. didumos, jumeau) adj. Se dit d'un monstre dont le corps est double supérieurement jusque vers l'appendice xiphoïde, et qui n'a que doux membres inférieurs.