Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VII.djvu/1481

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YARD YEOMAN TARD any asp.). m. Métrol. Mesure de longueur maitée en Angleterre, et valaat 0,914381. YAREMLYS . Meansie d'argent turque, valant une YARI YARY (mo), rivière de l'Amérique du Sud, dans le Brésil septentrional (ancion Contesté franco-bré- allion). Në dans les moots Tamuc-Hamac, il coule vers le 8.-E., baigne Carets et Opomoc et atteint l'Amazone en aval de Villanova. Cours 100 kilom. YARKAND, ville de l'Asie centrale (Chine (Turkestan oriental, dans la prov. do Kan-sou-sin-Tsian, intendance de Kachgar, à 1.100 metres d'altitude, sur une dérivation du Yarkas Daria: 80.000 hab. Ch. 1. de préfecture. Ville forte, entourée de mars Jadis grand contre pour l'indus- trie de la sole. Yarkand fabrique encore quelques soie- ries, feutres, tapis, cotonnades, papier de fibre de ma- rior. Capitale d'un royaume indépendant au commence- ment de xv siècle, Yarkand fut prise par les Chinois en 1754; elle fus la capitale du royaume éphémère du kan kachgar Yakoub-Beg.- Le département a 200.000 hab. YARKAND-DARIA, rivière de l'Asie centrale (Turkes- tas oriental), qui nali d'immenses montagnes du Pamir, arrose de ses canaux les campagnes de Yarkand, reçoit FAk-Sou, pread alors le nom de Tarim et va s'épandre dans le Lob-Nor. Cours 1.700 kilom. YARMOUK, rivière de Palestine, née au versant occi- dental de l'Anti Liban, en plusieurs branches, qui drainent la partie méridionale du llaouran, coule, en direction gé- nérale vers 10, et so jette dans le Jourdain, dont c'est le principal afdaent, au S. du lac de Tibériade. Cours 158 kilom, environ. YARMOUTH, ville d'Angleterre (comté de Norfolk), sur ane petite péninsale à l'embouchure de la Yare dans la mer du Nord; 32.000 hab. Assez bon port, défendu par des ouvrages fortifiés, protégé par une jetée, mais sujet & s'eosabler. Arsenal, constructions navales. Eglise Saint- Nicolas Commerce actif de céréales, bestiaux, produits agricoles. Pécheries. Stations balnéaires fréquentées. YARMOUTH, comté du Canada (Nouvelle-Ecosse), à l'extrémité sud-ouest de la presqu'ile néo-écossaise, sur l'Atlantique, frangée de fjords; 23.000 hab. Ch.-1. Yar- mouth (6.500 hab.). .YAROU-DZANGBO. Géogr. V. TSANG. YARPOUT on IARPOUS, bourg de la Turquie d'Asie (Syrie prov. d'Adana), sur le Kara-Tchai, affluent du Djihan. Ch.-I. de district; 6.000 hab. YARRA-YARRA, fleuve d'Australie (Victoria). Il naît da versant sud da Dividing Range et, devenu estuaire de 800 mètres entre rives, se perd à Melbourne, dans la baie du Port-Philipp: 240 kilom. YARSOUAT on MOUHADJIRIN, ville de la Turquie d'Asie (Anatolie [prov. d'Adana)), non loin du Djiban; 5.000 hab. La région voisine, fertile (céréales et tabac), est malsaine. Raines de curieux monuments assyriens. Anc. Hostoprakli. YASKA, grammairien indien, auteur du seul Nirukta (genre d'ouvrages traitant de l'explication étymologique et de l'interprétation des mots et passages difficiles des Védas) qui nous soit connu, bien que lui-même cite les noms de dix-sept autres auteurs de traités de ce genre, ses prédécesseurs. Il vécut probablement vers le v siècle antérieur à notre ère, et certainement avant Panini. YASNA, nom de la partie liturgique des livres sacrés des Guébres. YASODA, la nourrice de Krichna, femme du berger Nanda, dans la mythologie hindone. YASSA, code législatif promulgué par Gengis-Khan. (Il comprenait aussi bien des préceptes religieux que des prescriptions sur l'ordre social. Le code de lois de Gengis- Khan fat observé pendant à peu près un siècle.) YASSIN, principauté de l'Asie centrale (Yaghistan), entre l'Inde et le nord-est de l'Afghanistan, vassale du Tehitral. Ch.-1. Farsin, à 2.367 mètres d'altitude. Défendu longtemps par ses montagnes, le pays devint tributaire da Cachemire, puis du Tehitral. Il est actuellement sous la dépendance de l'Angleterre. YASSONTHON on MUONG-IOTT, ville de l'Indo-Chine (Siam), ch.l. d'une prov. laotienne, près du Nam-Si, af- fonat de Sé-Moun (bassin du Mékong): environ 3.000 hab. La province compte 10.000 à 15.000 hab. YATAGAN (y asp.-da tare yataghan) n. m. Sabre turc, arme de combat et d'exécution : Le YATAGAN tend à être remplacé par les armes européennes. EscreL Le yalagan à une lame de 50 centimètres environ, qui décrit one li- gne courbe, en rents, le tras- chant de l'armo étant d'abord Yatagan persas. setlement.com cave en allant de la poignée vers la pointe, puis deve- nant au contraire convexe en approchant de celle-ci, avec courbures inverses du côté du dos. YA-TCHEOU-FOU, ville de Chine (prov. de Se-Tchonen), sur le Ya-ho (bassin du Yang-ts6-Kiang): 50.000 hab. envi- ron. Ch.-I. de département. Thé, tabac, cotonnades, opium. YATELEY, bourg d'Angleterre (comté de Hants); 3.200 hab. YATENGA, prov. de l'Afrique occidentale française, dépendant de deuxième territoire militaire, comprise entre le Macina, l'Aribenda, le Massi, le Caidi. Le chef- lien, Ouahigouya, est un poste télégraphique sur la ligne de Kayes à Say. YATES, comté des Etats-Unis (New-York), sur le lac Seneca et le canal Crooked Lade; 27.000 hab. Elevage considérable. Ch.-1. Pennyan. YATREB, som primitif de MEDINE. YATSI n. m. Chez les Turcs, Heure de la nuit à laquelle on se couche, deux heures environ après le coucher da soleil. (C'est le moment où l'on récite la dernière des cinq prières canoniques, la yatsi namasi.) YATSOUSIRO, ville du Japon (lle de Kiou-Siou (prov. de Higo], sur le delta du Kouma-Gava; 10.000 hab. Port actif. YATUDHANA, nom d'une race de démons de l'Inde, êtres monstrueux, ennemis de la prière et des brahmanes. YAULI, ville du Pérou (prov. de Tarma [départ, de Janin), à 4.188 mètres d'altitude, dans la cordillère des Andes; 5.300 hab. Aux environs, sources thermales. YAURI, ville du Pérou (prov. de Canas [départ. de Cuzco), près du rio Apurimac, affluent droit du rio Ené- Tambo; 10.000 hab. YAUTEPEC, ville du Mexique (Etat de Morelos); 9.000 hab. Ch.-1. de district. Indigo et cochenille; oran- gers, grenadiers. - Le district est peuplé de 22.000 hab YAUTEPEC ou SAN BARTOLO, ch.-1. de district du Mexique (Etat d'Oaxaca); 23.000 hab. YAVANA, nom par lequel les anciens Indiens ont dé- signé les Grecs, avec lesquels ils paraissent avoir eu des relations bien avant l'invasion d'Alexandre le Grand dans leur pays. YAWL (i-aoul) n. m. Cotre de course des Shetlandais, d'un assez fort tonnage, genre dundee, por- tant un tapecu à l'extrémité arrière, der- rière le gou- vernail. YAWS (i- aouss) n. m. Maladie cuta- née conta- gieuse, analo- gue au pian, qu'on observe chez les nègres de Guinée. (Elle est ca- ractérisée par des pustules qui font place à des fongosités et se succèdent Yawl. à plusieurs re- prises pendant six à dix mois, laissant de légères cicatrices. La mauvaise alimentation paraît une cause prédisposante.) YAZATAS (persan mod. yesdan, sing. ized) dieux inférieurs ou génies bienfaisants de la religion des Perses, au nombre de plusieurs centaines, suivant l'Avesta. YAZOO, comté des Etats-Unis (Mississipi), sur la ri- vière homonyme, affluent du Mississipi; 47.000 hab. Ch.-1. Yazoo (1.000 hab.). YBA. Géogr. V. IBA. YBAAN. Géogr. V. IBAAN. YBERVILLE (LEMOYNE d'). Biogr. V. LEMOINE D'YBER- VILLE. YBICUY. Géogr. V. IBICUHY. YCHIBOUM ou YECHBOUM, ville d'Arabie (Hadra- maout [territ. de Beled-Yafia)), sur le Rachiyeh, tributaire du Mossileh; 10.000 hab. Dattes. YCHOUX, comm. des Landes, arrond. et à 65 kilom. de Mont-de-Marsan; 1,186 hab. YDES, comm. du Cantal, arrond. et à 24 kilom. de Mauriac, sur la Sumène, affluent gauche de la Dordogne; 2.140 hab. Exploitation de houille. Source minérale. Châ- teau du Châtelet (xvI s.). Débris préhistoriques et gallo- romains. Sources minérales purgatives. YÉ n. m. Gramm. arabe. Vingt-huitième et dernière lettre de l'alphabet arabe (meskhi), équivalant à notre y consonne. Lettre correspondante de l'alphabet turc. YEARLING (ieur'-lin'gh'- mot angl. signif. d'un an ») n. m. Turf. Cheval de pur sang, âgé d'un an. Pl. Des YEARLINGS. YÉBISSOU n. m. Mot japonais qui désigne les gens du peuple, par opposition aux yamato, personnages nobles. YÉBISSOU, divinité japonaise, d'origine shintoïste. C'est l'un des sept dieux du bonheur: celui de la nourri- ture. Patron des commerçants et des pêcheurs. YEBL, ile de l'Ecosse septentrionale, dans l'archipel des Shetland, au N. du 60 degré de latitude N.; 27.500 mè- tres de long, largeur maximum 10.500 mètres; 2.600 hab. YEBLE n. f. Bot. V. HIEBLE. YEBLERON, comm. de la Seine-Inférieure, arrond, et à 18 kilom, d'Yvetot; 1.415 hab. Ateliers de constructions mécaniques. Eglise avec clocher carré du xrº siècle et chapelle du XVI". YÉBOUS, YABOUS on ISÉBOUS, peuple nègre qui ha- bite une région comprise entre le Bénin, le pays des Eg- bas, le Yorouba et le Lagos. Autrefois chasseurs d'escla- ves, les Yébous font aujourd'hui de l'agriculture et du com- merce. Ils ont accepté en 1892 le protectorat anglais. YECLA, ville d'Espagne (Murcie [prov. de Murcie]), sur un petit aflluent du rio Segura; 21.000 hab. Vignobles. Nombreux restes archéologiques, pour la plupart d'époque romaine. Ch.-1. de district. YED (ied) n. m. Etoile de deuxième grandeur, de la constellation de Pégase. YEDINA, habitants des lles du lac Tchad (Soudan). YEDO. Géogr. V. TOKIO. YEGRAIS, YOGRAÏS ou YEUGRAIS, peuplade nomade de la prov, dn Koukou-Nor (Chine) et des montagnes de Tan-la (Thibet). De taille au-dessous de la moyenne, les Yegrals ont le teint bronzé, les cheveux noirs, la barbe rare, les traits heurtés, avec des pommettes saillantes. Ils vivent sous des tentes carrées, de couleur noire, et élèvent des yaks, des moutons et des chevaux. YEKKEN (Kalbara), l'un des plus féconds écrivains ja- ponais, né en 1630, mort en 1714. Il a laissé plus de cent 1404 ouvrages sur des sujets très divers : traités de morale, commentaires sur les classiques chinois (king), ouvrages de philologie, de sciences, récits de voyages, etc. YELDIC (iel-dik') n. m. Alchim. Mer- cure philosophal. YELDIS (iel-diss du gr. ualos, verre) n. m. Alchim. Verre. Il On dit aussi VÉLION. YÉLEK (lèk) n. m. Longue veste, ressemblant au caftan, et qui est por- tée par les femmes égyptiennes. YELL, comté des Etats-Unis (Arkan- sas), sur la Fourche la Fave (bassin du Mississipi par l'Arkansas); 27.000 hab. Ch.-1. Dauville. YELLOW-ROOT (ièl-lo-rout <<- mots angl. signif. racine jaune) n. m. Nom vulgaire: 1 de l'hydrastis Canadensis; 2° du xanthorhize à feuilles d'ache. YELLOWSTONE (PARC DE). Géogr. V. PARC. A, yélek. YELLOWSTONE, rivière du nord des Etats-Unis, en Wyoming et en Montana. Elle procède du versant oriental des Rocheuses, coule dans le parc national du Yellowstone, s'amortit, par 2.374 mètres, dans le lac Yellowstone, tombe par trois cascades de 43, de 110, de 60 mètres, coule dans des cañons formidables et gagne le Missouri, rive droite, par 600 mè- tres d'altitude. Cours 1.075 kilom. Un de ses affluents, le Big Horn, en a 740. YEMANAH, région de l'Arabie centrale, au S. du Nedjed, mal connue; peut-être 140.000 hab. C'était jadis un Etat qui s'étendait jusqu'au golfe Persique. Capit. Salemiyèh, YÉMEN, contrée de l'Arabie, dans le sud-ouest de la péninsule, entre l'Hedjaz et le Nedjed au N., la mer Rouge à l'0., le golfe d'Aden et le détroit de Bab-el-Man- deb au S., et l'Hadramaout à l'E. C'est la partie principale de l'Arabie Heureuse des ancens. Ainsi délimité, l'Y6- men constitue une bande côtière de 750 kilom. de long, pour une largeur moyenne de 250 à 300 kilom.; 2 millions 500.000 hab. environ (Yéméniens, ennes), en partie nomades. La partie occidentale de l'Yémen, ou pays de Thama, offre près des côtes de la mer Rouge des plaines basses, sablonneuses, desséchées. La partie orientale et centrale, mieux arrosée, dite le Djebael, renferme des collines boi- sées, des plaines d'une remarquable fertilité. L'Yémen fournit des plantes aromatiques, du café très estimé, des dattes, de l'indigo, du séné, des grains, du vin, du tabac, des fruits exquis; gisements de cornaline, soufre, sel. Sur les côtes, pêcheries de corail et de perles assez pros- pères. L'industrie consiste dans la fabrication de tissus de lin et de coton, du savon, des cuirs et de la poterie. Au point de vue politique, l'Yémen forme, dans sa plus grande partie, la province turque d'Yémen, dont Moka est le chef-lieu. YÉMÉNIQUE (nik') adj. Qui se rapporte au pays nommé Yémen. YEMMA, le dieu des enfers et juge des morts des boud- dhistes japonais. YEN (i-èn) n. m. Monnaie japonaise qui, théoriquement, vaut 5 francs ou 100 sen, le sen équivalant au sou français. YENI-CHEHR, ville de la Turquie d'Asie (Anatolie [prov. de Khodavendikiar]), sur le Gheuk-Sou; 4.850 hab. Vignes, vergers renommés, coton. YÉNIDJÉ-FOKIA ou NEA PHOKAIA, ville maritime de la Turquie d'Asie (Anatolie [prov. de Smyrne]), sur le golfe de Tchanderlik; 8.000 hab. Aux environs, restes de l'antique Cumes d'Asie Mineure. YÉNI-MALATIA. Géogr. V. MALATIA. YÉNI-TCHÉRI ou IÉNITCHÉRI (du turc yéni-chéri, non- velle milice) n. m. Nom ture de la milice des janissaires. V. ce mot. YENNE, ch.-1. de cant. de la Savoie, arrond. et à 20 kilom. de Chambéry, sur le Rhône; 2.371 hab. Serru- rerie mécanique. Le canton a 14 comm. et 7.157 hab. YÉNOTTE n. f. Sorte de gazelle. YEN-WANG, roi de l'enfer, dans la mythologie chinoise. YEOLA, ville de l'empire anglais de l'Inde (présid. de Bombay [prov. du Deccan, distr. de Nassik]); 17.600 hab., dont 4.970 musulmans. Fabrication d'étoffes. YEOMAN (16-man' [y asp.] - mot angl., de l'anglo-sax. gaman, geaman; de ga, district, et man, homme) n. m. En Angleterre, Franc tenancier, petit pro- priétaire rural. Roturier. Bas offi- cier de la maison du roi. (Pl. YEOMEN.) Yeomen de la garde, Vétérans qui figurent dans les cérémonies où paraît le souverain. (Etablis en 1485 par Henri VII, ils portent encore le costume de cette époque.) - - ENCYCL. Au temps de la féodalité, le yeoman, possesseur en propre d'un franc fief, était l'homme de la com- mune; plus tard, ce fut un homme libre pouvant tirer de son revenu annuel la somme de 40 livres sterling. Il ne pou- vait posséder de terre que jusqu'à une certaine valeur et n'avait le droit de remplir que certaines fonctions (com- missaire, marguillier, juré); il avait voix aux élections du Parlement. La troupe d'archers que formait la corpo- ration des yeomen (yeomanry) consti- tuait un corps d'élite. Dans un règle- ment de Henri IV, il est porté que nul yeoman ne pourra endosser la livrée, sous peine de prison ou d'amende, à la volonté du roi. Au XIXe siècle, on don- nait le nom de yeoman, à la cour, à un roturier dont la charge tenait un peu de celle du groom. Le mot yeo- man est devenu un titre d'honneur donné aux gros fer- Yeoman de la garde.