Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VII.djvu/1496

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1419 d'elles, ils poussèrent avec trois navires jusqu'à l'Engroe- land (Groenland). Nicolo, malade, regagna la Frislande, où il mourut, et Antonio, après un séjour de quatorze ans en Frislande, rentra dans sa patrie. La relation des voyages des frères Zeno, a été publiée en 1558. ZENO (Caterino), voyageur et diplomate vénitien du xv siècle, petit-fils d'Antonio Zeno, mort en Orient vers la fin du xv siècle. Son père, Pierre Zeno, dit il Dragone, était mort à Damas après avoir visité l'Arabie et la Perse. Lui-même fut envoyé en 1472 en ambassade par la répu- blique de Venise auprès du roi de Perse, Il visita ensuite une partie de l'Arabie, puis regagna Venise et retourna dans le Levant, où il termina ses jours. Il avait durant son séjour à Venise, publié la relation de son voyage en Perse; mais ce livre n'avait pas tardé à devenir introuvable, car ni Ramusio ni le neveu même de Caterino Zeno, Nicolo, ma- thématicien distingué (1515-1575), ne purent s'en procurer un exemplaire. Aussi ce dernier se décida-t-il alors à rédiger à l'aide des lettres écrites par son oncle à ses amis au cours de son voyage, l'ouvrage intitulé: Dei commentari del viaggio di Persia di Caterino Zeno (1558), dans lequel on trouve aussi l'histoire des voyages des frères Zeno dans les régions septentrionales. ZENO (Apostole), poète, littérateur et critique italien, né et mort à Venise (1668-1750). La lecture des classiques latins, de Dante et de Pétrarque, l'amena à faire une guerre acharnée au mauvais goût. C'est dans ce but que, de concert avec Salvini, Redi, Magliabecchi, il fonda à Venise, en 1691, l'académie degli Animati (des coura- geux), puis entreprit en 1710, avec Vallisnieri, la publi- cation du Giornale de litterati, dont il publia vingt vo- lumes dans l'espace de huit ans, et qui parut jusqu'en 1733. Il fut appelé à Venise par Charles VI, qui le nomma poète et historiographe impérial (1718). Il entreprit éga- lement de donner plus de gravité et de style aux livrets d'opéras et écrivit un grand nombre de ces sortes d'ou- vrages, qui, pour la plupart, furent mis en musique par Caldora. Il a laissé soixante-trois pièces de ce genre, pu- bliées sous le titre de: Poesie dramatiche (1744). Il a com- posé aussi une vingtaine de mélodrames sacrés sur des sujets bibliques (1735). Il retourna à Venise en 1728. ZENOBE (saint), prêtre de Sidon et martyr, mort à Tyrlan 310. Il était médecin. Il confessa la foi, d'abord à Antioche, durant la persécution de Dioclétien, sans souf- frir la mort, puis, six ans après, à Tyr en Phénicie, où il fut déchiré par des ongles de fer pendant le règne de Maximin Daia. Fête le 20 février et le 29 octobre. ZÉNOBE (saint), évêque italien, né vers 334, mort vers 415. Converti au christianisme par Théodore, évêque de Fiesole, il convertit lui-même sa famille, prêcha la foi avec éloquence et devint un zélé défenseur des doctrines de Nicée. Il s'opposa aux tentatives de Julien l'Apostat pour rétablir le paganisme. Sur la recommandation de saint Ambroise au pape Damascène, il fut appelé à Rome, nommé diacre de l'Eglise romaine, envoyé comme légat à Constantinople et sacré évêque de Florence. ZÉNOBIE (bi) n. f. Genre d'éricacées andromédées, comprenant des arbrisseaux qui croissent dans l'Amérique du Nord, et qui sont cultivés comme ornementaux. ZÉNOBIE (sainte), martyre à Eges, en Cilicie, l'an 303. Soeur de l'évêque d'Eges, qui s'appelle saint Zénobe, comme plusieurs autres martyrs, elle fut martyrisée avec lui sous Dioclétien.- Fête le 30 octobre. ZENOBIE, épouse de Rhadamiste, roi d'Ibérie, rille de Mithridate, roi d'Arménie (1er s. de notre ère). Quand son mari eut fait périr Mithridate, elle dut s'enfuir avec lui devant les Arméniens soulevés. Comme elle était en- ceinte, elle fut bientôt incapable de continuer sa route. Pour échapper aux outrages des poursuivants, elle se fit égorger par son mari, qui jeta son corps dans l'Araxe. Des pâtres la recueillirent et s'aperçurent qu'elle vivait encore. Elle fut conduite chez le roi d'Arménie, Tiridate, qui l'accueillit avec bonté. Cet épisode a fourni à Cré- billon le sujet d'une tragédie: Rhadamiste et Zénobie. ZENOBIE (Septimie), reine de Palmyre ( s. de notre ére). Fille d'Amrou, prince arabe de Mésopotamie, elle épousa en secondes noces Odénath, chef des tribus du désert de Palmyre. Elle partagea les fatigues de son époux dans sa lutte glorieuse contre Sapor. Il reçut de Gallien le titre de général de l'Orient et peut-être d'Au- guste. Après sa mort, à laquelle Zénobie ne fut sans doute pas étrangère, celle-ci prit le titre de reine d'Orient (267), n'accepta pas la domination romaine et étendit la sienne de l'Euphrate à la Méditerranée. Elle joignait la simpli- cité de moeurs des Arabes à la culture grecque et à la science militaire des Romains. Sa cour était le rendez- vous des poètes et des philosophes. Elle accordait un grand crédit au rhéteur Longin. Durant les cinq années de son règne (267-272), Palmyre fut la capitale de l'Orient, et les monuments dont elle l'orna ont fait, tout ruinés qu'ils soient, l'admiration des voyageurs. Aurélien ne vou- lut point supporter cette indépendance. Elle marcha au- devant de lui; mais, après une défense héroïque, dut se retirer dans Palmyre, qui succomba après un siège meur- trier. L'échec la trouva moins grande que le succès: elle livra tous ceux qui lui avaient conseillé la résistance. Em- menée à Rome, elle se laissa mourir de faim pendant le trajet, ou, suivant d'autres, orna le triomphe d'Aurélien. ZENOBIOS, sophiste grec (1 s. de notre ère), contem- porain d'Adrien. Suidas lui attribue un Genethliacon, ou horoscope » de cet empereur, et une traduction grecque des Histoires de Salluste. Nous connaissons en partie son Abrégé, en trois livres, des recueils de proverbes com- posés par Didyme et Lucillos. Zenobios y avait reproduit le texte des proverbes, avec de courtes explications. ZÉNODORE, géomètre grec, qui vivait au ve siècle av. J.-C., un peu avant Platon. Il est l'auteur du plus ancien ouvrage de géométrie connu, qui a été conservé par Théon dans son commentaire sur l'Almageste. ZÉNODORE, tyran de Panias et d'une partie de la Syrie, mort à Antioche en 20 av. J.-C. Il reçut de l'em- pereur Auguste la tétrarchie de Chaldée, mais il excita de tels murmures par la protection qu'il accordait aux brigands nomades de la Trachonitide, qu'il fut dépossédé par l'empereur, en faveur d'Hérode le Grand. ZÉNODORE, statuaire grec du r siècle de notre ère, sous les règnes de Claude et de Néron. Appelé en Auvergne par le préfet Vibius Avitus, il exécuta en bronze une statue colossale de Mercure, à laquelle il travailla dix ans. Néron le fit venir à Rome et le chargea de fondre la sta- tue qu'il avait résolu d'ériger à sa propre gloire. Ce nou- veau colosse, qui n'avait pas moins de 33 mètres de hau- teur, fut placé dans le vestíbule du palais d'Or. Vespasien consacra cette statue au Soleil, dont la tête, ornée de sept rayons, fut substituée à celle du fils d'Agrippine. ZÉNODOTE d'Ephèse, poéte et grammairien gree (111 s. av. J.-C.). Il Tut l'élève de Philétas de Cos. Il fut chargé de l'éducation des enfants de Ptolémée Soter. Son ancien élève, Ptolémée Philadelphe, le nomma directeur de la grande bibliothèque d'Alexandrie. Zénodote est connu surtout comme grammairien. Son oeuvre la plus célèbre était une édition critique de l'Iliade et de l'Odyssée. ZENON d'Elée, philosophe grec, disciple de Parmé- nide, né entre 490 et 485 avant notre ère, célèbre par ses arguments contre la croyance à la réalité du mouve- ment. Il ne reste de ses oeuvres que des fragments. Les arguments de Zénon d'Elée ont pour objet la con- tradiction que les éléates croyaient inhérente à la con ception du mouvement naturel; il s'agit de montrer que l'espace et le temps étant divisibles en une infinité de points et d'instants, et « l'infini ne pouvant pas être parcouru », tout mouvement implique cette contradic- tion de l'infini effectivement parcouru. Les deux arguments les plus célèbres sont celui de l'Achille et de la tortue, et celui de la flèche qui vole. Achille ne pourra jamais atteindre la tortue, quelque petite que soit l'avance que celle-ci ait sur lui; la flèche qui vole est immobile, car à chaque instant elle est en un point défini, ce qui équi- vaut à être au repos. Zénon a même, au dire d'Aristote (Physique, IV, 3) et de Simplicius (in Physic., 562, Diels) essayé de montrer la non-exis- tence de l'espace, en montrant que Zéron (buste antique). l'espace suppose un espace le conte- ZHNSIN nant et ainsi de suite. Les arguments de Zénon d'Elée ont exercé la sagacité des plus grands penseurs de tous les temps. La méthode de réduction à l'absurde y a trouvé de très bonne heure une éclatante application. ZÉNON de Citium (Chypre), philosophe grec. Elève du cynique Cratès, du Mégarique Stilpon et de Xénocrate, vers l'an 308 avant notre ère, il fonda l'école stoïque, grâce à une synthèse de la cosmologie d'Héraclite, de l'éthique cynique et d'une partie de la logique aristoté- licienne. On prétend qu'il mourut volontairement vers 264, quand il s'estima parvenu au terme de sa carrière. Rien ne nous est parvenu de ses écrits; Diogène Laërce parle de sa République, de ses Traités de la vie selon la nature, des désirs ou de la nature humaine, des passions, du de- voir, etc. (VII, 4). C'est vers 810 qu'il installa son école sous le portique (Etoà nouxian), qui donna aux stoïciens leur désignation commune. Diogène Laërce lui attribue le fa- meux précepte: Vivre conformément à la nature. » ('Opodoyounévous que Cav.) ZENON (saint). Il y a bien des saints de ce nom. La plupart sont des martyrs. Signalons saint ZENON, soldat qui fut martyrisé à Alexandrie, en Egypte, pendant la persécution de Dèce, pour avoir, avec quatre de ses compagnons, excité au courage un chrétien qui paraissait hésiter, sous l'atrocité des supplices; tous les quatre pé- rirent avec celui qu'ils étaient chargés de conduire à la mort. Fête le 20 décembre. - Saint ZENON, qui souffrit à Philadelphie, en Arabie, avec saint Zénas, son esclave, vers la fin du me siècle, sous Maximin Daia. Fête le 23 juin. - Saint ZENON, qui fut mis à mort à Gaze en Palestine, avec ses frères saint Eusébe et saint Nestable, sous Ju- lien l'Apostat, l'an 362. Fête le 8 septembre. - Saint ZE- NON le Courrier, solitaire, né dans la province du Pont, mort près d'Antioche avant le milieu du ve siècle. Il se retira dans une sorte de sépulcre, sur la montagne la plus voisine d'Antioche. Théodore a écrit sa vie, après l'avoir visité dans sa cellule. Fête chez les Grecs, le 10 février. ZÉNON (saint), évêque de Vérone, né en Afrique, comme semble l'indiquer le style de ses discours, mort à Vérone en 380. Il avait été nommé évêque de cette ville en 362, du temps de l'empereur Julien, après un voyage en Orient. Plein de zèle, il s'efforça de convertir les ido- lâtres, de combattre les ariens et les pélagiens et de ré- primer, parmi les chrétiens, l'intempérance et la débau- che. En 378, après la défaite de Valens, les Goths amené- rent de l'Illyrie en Italie d'innombrables prisonniers ; les habitants de Vérone, sur les instances du charitable évêque, en rachetèrent plusieurs milliers. Il parait aussi avoir été le premier qui fonda des couvents de femmes en Occident. Ses Sermons, dont l'authenticité est mise en doute par Dupin, Tillemont et Fabricius, ont été réédités avec des dissertations par les frères Pierre et Jérôme Ballerini, Vérone en 1739. On les trouve dans la Patrolo- gie» de Migne. L'Eglise honore saint Zénon comme mar- tyr.- Fête le 12 avril. ZENON, empereur d'Orient (474-491). Isaurien d'origine, et devenu gendre de Léon I, il fut associé à l'empire par son jeune fils, Léon II, et bientôt régna seul. Fort impo- pulaire, il dut fuir d'abord devant les intrigues de l'im- pératrice douairière, Vérine, et ne réussit à ressaisir le pouvoir qu'après une guerre de deux ans (477). Il pro- mulgua, au sujet des querelles religieuses nées du mo- nophysisme, l'Edit d'union ou Henotikon (482), qui amena le schisme avec Rome. En Europe, il lutta avec succès contre les Ostrogoths, exploitant habilement, au reste, la rivalité de leurs chefs, Théodoric, fils de Triavius, et Thésidoric, fils de Théodemir, qu'il établit en Thrace et en Macédoine. Néanmoins, l'empire fut troublé et Constan- tinople même plusieurs fois menacée, jusqu'au moment où, en 488, Zénon décida Théodoric, fils de Théodemir, à aller, pour le compte de l'empire, reconquérir l'Italie sur Odoacre. Zénon mourut en avril 491. ZÉNONIQUE (nik) adj. Qui se rapporte à la doctrine de Zénon d'Elée ou de Zénon de Citium. Se dit surtout du point zénonique, Point indivisible d'après Zénon d'Elée. ZENONISME (nissm) n. m. Philos. Doctrine de Zénon d'Elée, ou, plus souvent, de Zénon de Citium. ZENO ZÉPHYR ZENONISTE (nisst) n. m. Philos. Disciple de Zénon d'Elée ou de Zénon de Citium. En général, Stolcien. ZENOTHÉMIS, citoyen de Marseille, qui vivait au n siècle de notre ère, et dont le dialogue intitulé: Toza- ris ou De l'amitié, dialogue attribué à Lucien, vante le dévouement à son ami Ménécrate. ZENT (pron. allem, tsent) n. m. Unité de poids usitée en Prusse, et qui vaut or, 1666. L ZENTA ou ZENTHA, ville d'Austro-Hongrie (Hongrie méridionale [comitat de Bacs-Bodrog]), sur la Theiss, af- fluent du Danube; 27.000 hab. Fabrication de toiles; com- merce important de céréales et de bestiaux. Zenta est célèbre par la victoire qu'y remporta. en 1697, sur les Turcs, le prince Eugène de Savoie, victoire qui amena le traité de Carlowitz et marqua le recul définitif des Turcs, dans les Balkans. ZENTNER (pron. allem. tsèn'-tner') n. m. Unité de poids usitée en Allemagne, en Suisse et en Danemark, et dont la valeur, après avoir beaucoup différé suivant les pays (Prusse et Saxe: 110 livres: Hambourg, 112; Brême, 116; etc.) a été uniformément fixée à 100 livres = 50 kilogr. [Le zentner a été à partir de 1858, l'unité de poids du Zollverein. L'Autriche (1871-1876), la Suède et la Norvège (1881-1883) ont adopté le zentner métrique (hkg.. q. ou dz) = 100 kilogr.] ZENZILE (cin) u. f. Trirème ou galère du moyen âge ayant deux ou trois ra- mes par banc. -ENCYCL. Les bancas- ses des zen- ziles étaient placées très obliquement, par rapport à l'axe du navire; de même les apostis, au nombre de trois, étaient obliques les uns au- dessus des autres, de Galère armée A zenzile: A, apostis; B, bacalats; sorte que les C, bancasse; D, piedagoe; E, coursie. AAA D D D AAA rames pou- vaient se mouvoir librement en obéissant à la cadence de la musique. L'armement à zenzile a été abandonné, parce que l'armement à une seule rame par banc, plus simple, donnait plus de vitesse. ZÉOLITE (du gr. zed, je bous, et lithos, pierre) n. f. Nom donné à un groupe de silicates hydratés, générale- ment aluminifères et particuliers aux roches amygda- loïdes. Zéolite cubique, Syn. de CHABASIE. I Zéolite tenace, Syn. de OKÉNITE. Zéolité de Borkhult, Anorthite altérée. Zeolite farineuse et Zeolite rouge d'Edelfors, Variétés de laumonite. (L'Académie fait ce mot masc. et l'écrit ZEOLITHE.) ENCYCL. La densité des éolites varie de 2 à 2.5, leur dureté de 4 à 6; on les a classées d'aprés la nature du protoxyde qui entre dans leur composition; c'est ainsi que l'on distingue les zeolites sodiques (mésotype); les zeolites sodico-calciques (analcime, endnophite, gméli- nite, faujasite, thomsonite, féroélite, mésolite, pectolite); les zéolites calcico-potassiques (christianite, gismondine, apophyllite); les zéolites à base de chauz, potasse et soude (chabasie, stilbite, heulandite, épistilbite, lévyne); les zéolites calcifères (scolésite, laumonite, prehnite.da- tolite, homilite) et les zeolites barytiques (harmotome bary- tique, brewstérite). On peut encore rattacher au groupe des zéolites les espèces suivantes: bravaisite, carpholite, glauconie, céladonite, nontronite, chlorophæite, palagonite. ZEOLITIFORME (de zéolite, et forme) adj. Qui se pré- sente comme les zéolites. 2ÉOLITIQUE (tik) adj. Qui contient des zéolites: Roche ZEOLITIQUE. ZÉOPHAGE (faj- du gr. zéa, épeautre, et phagein, manger) n. et adj. Qui se nourrit de mais: Un zÉOPHAGE. Les peuples ziOPHAGES. ZÉOSCOPE n. m Physiq. Syn. de £aILLIOSCOPE. ZÉPHAROWICHITE (vi-chit) n. f. Minér. Variété de wavellite. ZEPHIRE adj. Laine séphire, Sorte de laine filée et retordue avec des fils de diverses couleurs. ZEPHIRE n. m. V. ZEPHYR. ZÉPHIRIEN, ENNE adj. V. ZEPHYRIEN, ENNE. ZEPHIRIN (saint), pape. V. ZEPHYRIN. ZEPHIRINE n. f. Comm. Syn. de ZEPHYRINE. ZEPHIRISER v. n. Faire des pas de zéphire. ZEPHYR ou ZEPHIRE ou quelquef. ZEPHYRE (du lat. zephyrus; du gr. zephuros) n. m. Chez les anciens, Vent qui souffle de l'occident. - Personnification mythologique de ce même vent. (S'écrit avec une majuscule dans ces deux sens.)- Au plur., Zéphirs se dit pour Fils de Zé- phire: Les ZEPHIRS étaient des demi-dieur. Tout vent doux et agréable (avec une minuscule): Au retour des ZEPHYRS. - REM. Le Dictionnaire de l'Académie emploie l'or- thographe zéphire quand il s'agit du vent d'occident, et l'orthographe zéphyr pour désigner tout vent doux et agréable. Mais cette distinction n'est justifiée ni par l'étymologie ni par l'usage. Arg. milit. Soldat des compagnies de discipline en Algérie, parce que les zephyrs volent. Syn. JOYEUX. - Bot. Genre d'hémodorácées, comprenant des herbes qui croissent au Pérou. 1 Chorégr. Pas de Zéphire, Pas que l'on exécute en se tenant sur un pied et balançant l'autre. ENCYCL. Myth. gr. A l'origine, et souvent dans l'Iliade, le zephuros est un vent violent ou pluvieux. Plus tard, on