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passages isme. Après la résurrection de leur maitre, les G Saba (1648); la lumière en est merveilleuse. 437 SAB SABBAT ou frondes palmées, multifides, généralement glauques. Le fruit est une baie noiratre, reafermant trois noyaux. Le sabal acaule est un des plus petits palmiers connus. On cultive en serre tempérée le aabal glaucescent, lo sa- bal prince et le sa- bal d'Adanson. On trouve ce genre dans le tertiaire et le crétacé supé - rieur. de la littérature française on Tableau de l'esprit de nos écrivains depuia François I juaqu'en 1772. Citons encore: Dietionnaire de littérature (1777: les Sièceles palena (1784), et le Véritable Esprit de J.-J. Rousseau (1804). Il a traduit, après Antoine Le Maçon, les Contes de Boccace (1779). SABATIER (Louis-Auguste), théologien protestant et publiciste, né a Vallon (Ardeche) en 1839, mort à Paris en 1901. Il fit ses étades a la faculté de théologie protestante de MontaubaD, pais en Allemagne, et fut Dommé pasteur A Aubenas. En 1867, il fut appelé a la chaire de dogme ré- formé a la faculté de théologie protestante de Strasbourg. Pendant la guerre franco-allenande (1870-1871), il orga- nisa, avec de la Loire. Expalsé de Strasbourg en 1873, il travailla alors a fonder à Paris une école libre des sciences religieuses, puis se consacra a la création, dans la capitale, d'une faculté de théologie protestante. La nouvelle faculté fut créée en 1877. Sabatier en devint immédiatement profes- seur. Il en fut nommé doyen en 1895. Il collabora a plu- sieurs journaux. Ses ouvrages sont : le Témoignage de Jésus-Christ nur de la vie de Jérua REA (1863): Essai sur les sa vie, la grandeur de sa personne (1867); l'Apotre Paul (1870); Guillaume le Taciturne (1878): De l'inftuence des (emmer sur la littérature française (1872); les Oriyines littéraires et la Composition de l'Apocalypse de saint Jean (1888): De la eie intime des dogmer et de leur puistance d'évolution (1890): Essai d'une théorie de la connaissance religieuse (1893); l'Erangile de Pierre (1893); la Religion et la Culture moderne (1897): Esquisse d'une philorophie de la religion (1901); les Religions d'autorité et la keli- gion de l'esprit (1903). SABATRINE n. f. Chim. Composé de plusieurs alca- loides que l'on extrait de la graine de cévadille. SABAYE (ba-i ou bè) n. f. Cordage servant à haler un canot mouillé près de la côte. Amarre de terre d'un canot Hotel de ville (1559). Culture du houblon. Fabrique de ma- chines; raffinerie de sucre; conserves; brasserie. Aux environs, sources minérales. SAB n. m. Nom indigène des Bosjesmans. PL. Les SAN. - ENCYCL. Linguist. La langue des Sản possède, comme celle des Hottentots, des consonnes claquantes ou clics (quatre claquements palato-dentaux et un claque- guttural). Elle présente, en outre, un phonème par- ment ticulier, qui consiste dans des expirations brèves et répé- tées de l'air à travers les rangées de dents à demi ouvertes Le sab est agglutinant comme le hottentot, mais la pa renté des deux idiomes est contestée. SABA ou SABAK, territoire de l'lle de Bornéo, dans la Malaisie (Océanie), au N.-E. do l'ile. Il se compose prin- cipaloment Kina-Balon et s'étend sur 60.000 kilom, carr. environ. Grandes richesses végétales, mais surtout minières : char- bon, fer, cuivre et or. Il est peuplé d'environ 200.000 hab. et a pour chef-lieu le bourg de Sandakan. SABA ou SABEA, ville de l'Arabie ancienne, dans la. contrée appelée depuis Yémen, près de la côte occiden- tale. Elle fut la capitale " est d'aprées les traditions Grees l'appelaient arabes, de cette ville que vint la reine Balkis qui visita Salomon. Auj. Mahrib. SABA (la reino de), souveraine d'une ville d'Arabie qui, attirée par la réputation de sagesse de Salomon, fils de David, roi des Juifs, se rendit en Israel vers l'époque où Salomon venait d'achever son palais, c'est-à-dire å l'époque de sa plus grande gloire. Elle lui fit connaltre tout ce qui était dans son ceur; et Salomon lui expliqua tout ce qu'elle lui avait proposé, et il n'y eut rien qu'il ne lui éclaircit.- Je ne voulais pas croire, lui dít-elle, tout ce qu'on m'avait rapporté de votre sagesse, mais ce que je vois ici surpasse encore la renommée. Après s'être fait de mutuels présents, la reine retourna dans ses Etats. Sur ce récit de la Bible, les commentateurs antiens et modernes ont essayé toutes sortes d'hypothèses. Ils ont d'abord cherché quel était le nom de la reine; les uns l'ont appelée Makeda, d'autres Balkis. Lorsque les Abys- sins so convertirent au christianisme, ils prétendirent rattacher à cette reine la maison royale quí régnait sur eux. Ils soutinrent qu'elle s'appelait, conformément à l'E- criture, Neghesta-Azeb, la reine du Midi, et qu'elle ap- partenait a leur race. Pendant son séjour à Jérusalem, elle serait devenue, disent-ils, la femme de Salomon; elle retourna enceinte dans son pays, elle y accoucha d'un fils qu'elle éleva jusqu'à ce qu'il fai en état d'avoir des maitres et de profiter des leçons de son père. Elle l'envoya alors a Jérusalem, pour y être élevé auprès de Jui; il y passa plusien ot, en mémoire de et sacró dans le son aleul, il prit le nom de David. Etant de retour duisit la religion des Juifs dans ses Etats, et c'est de la, toujours d'après les Abyssins, que sont venues tant de cérémonies juives qui se conservent encore parmi les Abyssins ee des étudiants, une ambalance qui suivit l'armée SABANALARGA, ville de la répu- blique de Colombie (dép. de Bolivar), qu'entourent de belles et vastes prairies d'élevage; 10.000 hab. SABANDJA, ville de la Turquie d'Asie (Anatolie [prov. de Constan- tinople ]), sur la rive sud du lac Sabandja (anc. So- phon); 4.000 hab. SABANILLA ou SAVANILLA. Géogr. V. SAVANILLA. SABAOTH ou ZEBAOTH, qualification que les Hébreux donnent à leur dieu Jéhovah, et qui signifie proprement des armées : Jéhovah Zebaoth, Jéhovah des armées, c'est-à- dire des astres, considérés comme des armées célestes rangées sous le commandement de ce dieu. SABARA, ville du Brésil (prov. de Minas-Geraes), sur le rio das Velhas; 5.000 hab. Mines d'or. SABARMATI ou SOUVARNAMATI, fleuve de l'Inde, dans le Radjpontana et le Goudjerat, né sur le plateau du Mévar. Il reçoit le Vatraka, arrose Ahmedabad, et finit son cours de 400 kilom. par un estuaire, dans le fond du golfe de Cambaye (mer d'Oman). SABAS (SAINT), moine et solitaire palestinien, mort en 531, å l'âge de plus de quatre-vingt-dix ans. Il fut, avec son contemporain saint Théodose, l'un des principaux or- ganisateurs des communautés monastiques en Palestine, et il fonda en particulier, au désert de Juda, le célèbre monastère ou laure de Saint-Sabas, qui existe encore. On a conservé des fragments curieux du Typikon ou règle de la région montagneuse et volcanique du Jénus de Nazareth, le dources drame de d'un État du même nom; les Sabal : a, fleur. es du ri- vage. SABAYÉ ou SA- BAIE, ville du Ja- pon (ile de Nippon (prov. d'Etsízen, ken d'Isikava)); 3.750 hab. A, sabaye. SABAYON (ba-i - de l'ital. za- baione) n. m. Art culin. Mélange de jaunes d'eufs frais, de sucre, de vin et d'aromates que l'on fait cuire en le battant pour l'épaissir. Le sabayon s'em- ploie pour masquer un entremets. Il peut aussi se servir dans des verres à la façon des sorbets. SABAZIES on SABASIES (el) n. f. pl. Fetes que célé- braient les Phrygiens et les Thraces en l'honneur de leur grand dieu Sabazios. Fêtes célébrées chez les Grecs, en Phonneur de Dionysons Sabazios. en l'honneur de - ENCYCL. Sabazios, dieu sauveur des populations de Thrace et de Phrygie, délivrait les hommes de tous les maux et pouvait exaucer tous leurs væux. Son culte se répandit dans le monde grec, où l'on identifia Sabazios avec Dionysos, et où l'on fit de lui un fils de Zeus. Sa- bazios jouait un role important dans la religion des orphi- ques et fut introduit en Attique au v siècle. Démostbéne, dans le plaidoyer Pour la couronne, a décrit plaisamment les cérémonies bizarres du culte de Sabazios. Les sabazies se célébraient en divers pays grecs; d'abord interdites à Rome, elles s'y introduisirent peu à peu, y devinrent po- pulaires sous l'empire et de plus en plus licencieuses. SABAZIOS. Antiq. gr. Dieu thrace et phrygien, dieu sauveur, qui fut identitié plus tard avec le Dionysos des Grecs et le Bacchus des Romains. SABBAT (sa-ba - lat. sabbatum, gr. sabbaton, mot bi- blique; de l'hébreu schabbat, repos) n. m. Repos sacré que, d'après la loi de Moise, les Juifs devaient observer le septiéme jour de la semaine, consacré à Dieu : Les s se scandalisaient de ce que les apotres épluchaient des années; il fut oint parvenu à la couronne, il intro- Sabazios, puis, chez les Romains, Saba (LA RRINE DE), opéra. V. REINE. Saba (LA REINE DE) visitant Salomon, tableau de Paul Véronèse; au musée de Tu- rin. Paul Véronèse a traité ce même sujet dans un tableau qui se voit gadino, à Asolo. Une peinture de Raphaël, dans les Loges du Vatican, représente la Reine de sage des rois. Des tableaux sur le mème sujet ont été peints par P. Marescalco, dit le Spada (musée de Dresde), Léonard Brauwer (musée de Dresde), Louis Boul- longne (autref. au château de Meudon), etc. Un tableau de Claude Lorrain (National ry de Londres) représente l'Emnbarquement de la reine de palais Bra- rendant hommage au plus La Reine de Saba visitant Salomon, d'après Paul Véronèse. qu'il rédigea pour ses moines. Sa biographie a été écrite au milieu du vI siècle, par Cyrille de Skythopolis. SABACON, forme donnée par les Grecs au nom Shabaka, Shabakou, porté par un roi d'Ethiopie et d'Egypte qui vivait dans la seconde moitié du vini siècle av. mourut vers 703. Il succéda a Kashta sur le trône de Na- pata, vers 716 av. J.-C., et, après s'être établi solidement en Ethiopie, il conquit l'Egypte, qui avait appartenu à son aleul Piankhi. Il'fut le premier prince de la XXV dy- nastie éthiopienne, et laissa la réputation d'un bon admi- nistrateur. Il mourut vers 703. SABACTHANI, corruption de l'hébreu azabtani (s vous m'avez abandonné »). C'est le cri du Christ mourant sur la croix : Eli, Eli, lamma sabacthani? ( Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné?) SABADELL, ville d'Espagne (prov. de Barcelone), près du Ripoll, branche du Besos, flouve côtier ; 20.000 hab. Fabrication considérable d'étotfes de laine et de coton. Papeteries, tanneries, distilleries. SABASIES n. f. pl. Hist. relig. V. SABAZIES. SABAT (ba) n. m. Mot arabe qui désigne une chaussure ordinairement appelée babouche, mais qui a toujours le bout arrondi et n'a pas de talon. SABATAÏ-SÉVI, révolutionnaire jaif, né à Smyrne en 1625, mort en 1676. Certaines prédíctions acceptées par les Juifs du xvn siècle annonçaient que l'année 1666 ver- rait l'apparition du Messie qu'ils attendaient depuis si longtemps; un juif talmudiste, de naissance obscure, Sa- batal-Sévi, profita de l'attente universelle pour annoncer à ses coreligionnaires qu'il était le Messie et qu'il était venu pour renverser le monde entier. Chassé de Smyrne, Sabatai prétendit qu'il était en communication avec le prophète Elie, et il réussit à rentrer dans la ville au milieu d'un enthousiasme déli- rant. Peu de tempsaprès, il se rendit à Constantinople, o il fut arrêté et enfermé par ordre du sultan Mahomet IV dans l'une des tours des Dardanelles; convaincu d'imposture, Sabatal se convertit à l'islamisme pour ne pas étre empalé. SABATH n. m. Chronol. V. SCHÉBATH. SABATIER (Antoine), dit Sabatier de Castres, lit- térateur français, né à Castres en 1742, mort a Paris en 1817. Il venait d'être tonsuré, lorsqu'il quitta le séminaire de Castres et se rendit a Toulouse (1761). La, il composa un grand nombre de pièces de vers, un poème, le Tem- ple de la Volupté, des contes licencieux et fit représenter avec un certain succès une comédie en prose intitulée : les Eaur de Bagnères (1763). En 1766, il se rendit à Paris à l'appel du philosophe Helvétius. Sabatier commença par publier un recueil de ses poésies, sous le titre de Quarts d'heure d'un joyeur solitaire (1766), qu'il désavoua plus tard. Bientôt il se mit à faire aux philósophes une guerre à outrance, et publia, en 1771, le Tableau l'esprit de M. de Voltaire, pamphlet virulen ique de nna un logement au chateau de Versailles, et quatre pensions, dont une sur le Mercure de France. Il émigra après la prise de la Bastille. Un mémoire sur un nouveau partage de la Pologne et une brochure intitulée Toesin des politiques (1791) lui valurent une gratification de l'em- pereur Leopold, qui l'attira a Vienne. Il s'établit, vers 1803, à Altona et ne put retourner à Parsi qu'a la suite des Bour- bons. Son principal ouvrage a pour titre : les Trois Siècles Juile Pte épis le jour du SABBAT. (Mass.)I Observation du repos religieux : Les Juifs ne gardent plus le SABBAT. (Peyrat.) Chemin du sabbat, Distance à laquelle les Juifs peuvent s'éloigner de leurs demeures le jour du sabbat. - Assemblée nocturne des sorciers, des soreières, sous la présidence du diable : A ller au SABBAT. - Par ext. Grand bruit, grand tumulte, accompagné de désordre, de confusion : Dans les rues de Paris, c'est uN continuel SABBAT. I Criailleries contro une personne que l'on réprimande : Voila ma compagnie qui me fait un sAB- BAT horrible. (M de Sév.) - Hist. Nom que les jacobins avaient choisi, en 1789, pour désigner un comitè formé dans chaque club pour propager rapidement les ordres donnés par les frères La- meth, alors à la tôte des jacobins. - ENCYCL. Hist. relig. La prescription du repos sab- batique fait l'objet du deuxième commandement logue :« Tu travailleras durant six jours et tu y feras toutes tes euvres, mais le septièume jour est le repos du Seigneur ton Dieu. Tu ne feras en ce jour aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans l'intérieur de tes portes. (Ez., XX, 9, 10.) Le texte biblique donne pour raison de cette défense le souvenir du repos de Dieu après la créa- tion, et la nécessité pour l'homme de reprendre des forces après six jours de travail. La défense visait toute aunre servile, c'est-à-dire tout travail où le corps a plus de part que l'esprit. La violation du sabbat était punie de mort. Après le retour de la captivité, les Juifs s'appliquèrent à l'observation de ce précepte avec une fidélito parfois excessive. Ainsi, deux mille d'entre eux, au temps de Ma- tathias, ayant été attaqués un jour de sabbat par les sol- dats du roi Antiochus, aimèrent mieux se laisser égorger que de violer le repos sacré en se défendant. Les phari- siens imaginèrent de dresser une liste de prohibítions, dites des Peres; celles-ci enfantèrent un nombre infini d'autres défenses, dites des Descendants. Dans de sultan Mahomet IV, et règner sur SABADELLE (del) n. m. Nom vulgaire du lactaire poi- ure, grand champignon comestible, à chapeau et à pied blancs. (Cru, il est acre, maisl'acreté disparalt à la cuisson.) SABADILLE D. f. Bot. Syn. de CÉVADILLE. SABADILLINE n. f. Chim. Alealoide que l'on retire des graines de sabadille, où il se trouve avec deux autres alcaloides : la cévadine et la vératrine. Syn. CÉVADILLINE. SABADILLIQUE adj. Chim. Syn. de CÉVADIQUR. SABAILLE (ba-ill [l ml.]) n. f. Nom que les pêcheurs de l'llo d'Yeu donnent à la maitresse ligne qu'ils remor- quent avec leurs barques. SABAKI, fleuve de l'Afrique orientale anglaise, tribu- taire de l'océan Indien. Il nalt sous le nom d'Athi, par en- viron 2* de lat. S., sur la pente orientale de l'escarpement de Kikouyou. Après avoir coulé au N.-E. pendant l00 kilom., il tourne brusquement au S.-E., reçoit a droite le Tsavo, puis il s'infléchit à l'E. et va se jeter dans la mer, à qu ques kilometres au N. de Malindi. Sa vallée même ne peut servir de voie de pénétration vers l'intérieur; aussi le chemin de fer de Mombaz à Port-Florence est-il constrait parallèlement au fleuve, à quelques kilomètres au sud. SABAL D. m. Genre de palmiers, tribu des coryphées. - ENCYCL. Les sabals sont des arbres de l'Amérique du Nord, à tige souvent peu élevée ou presque nulle, à feuilles Déca- La cour lui a quel- nombreax s de l'Evangile, on voit Jésus-Christ s'élever contre ce apôtres firent du dimanche, jour de cette résurrection,