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Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, supplément.djvu/186

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DAIIRA - DALZIEL

— Suppression du roi/auwe dWhufiien. Par un aiTÔtô du 12 février 1900, !o eoûveriieiir du Dalioniey supprima le royaiimo ilAbomoy et lit inicrucr lo roi Ago-li-Agbo à Pôrto-Novo.

— Chemin de fer. Lorsque lo Daliomcy eut son deboucno assuré sur le Niyer, lo gouverneur Ualfot se préoccupa de compléter son œuvre par la construction d’une voie ferrée de pénétration do la côte au grand Ileuve. Une mission, ayant à sa téio le commandant du génie Guyon, fut envoyée en 18i»y au Oalioniov ; ello étudia le tracé d’un chemin do Ter jusqu’à Atclieribé sur 180 kilomètres et elle t’a la lecoiinaissanco du terrain jusqu’à Tchaouron, à la laiiiude do Carnotvillo. Un décret du S6 juin r.too concéda à un particulier la construction de la superstructure et de l’exploitation du chemin de for ; par un autre décret, du 30 août lîtoi, la Compagnie fran<.’aise de chemins do for du Dahomey » lui fut substituée.

La ligne partant du wharf do Kotonou, dans la direction do rOucst, pour francliir ta lagune à Paliou et se diriger ensuite vers le Nord, fut ouverte à l’exploitation, sur 65 kilomètres, entre Kotonou et Attogon, en sopicmbro 1902. Par arrêté du 30 octobre, 23 kilomètres furent encore inaugurés cnire Aitogon et Tofo. L’embranchement sur Ouidah fut également achevé.

Le 2t août 1901. fut signée une convention entre lo gouverneur do l’Afrique occidentale et la Compagnie Irançaiso do chemins do for du Dahomey, par laquelle la colonie rachète les travaux de superstructure exécutés par la compagnie sur les parties de ligne Kotonou-Toffo et Pahou-Ouidah alors exploitées et d’une longueur totale do 102 kilomètres. La colonie devra continuer les travaux d’infrastructure jusqu’à Parakou (iiO kilomètres de Kotonou) ot sur l’embranchoment de Ouidah au lac Ahenié, destiné à relier la région d’Athiemé et du ContTo à Ouidah et à Kotonou. La Compagnie devra exécuter, comme entrepreneur, les travaux do superstructure de la ligue et en ouvrira successivement les diverses parties à l’exploitation à mesure qu’elles seront exécutées.

Le 1-1 juillet 1905, la section comprise entre Toffo ot Ban (,kil. 143) a été ouverte à l’exploitation, traversant la as(e dépression du Lama et dépassant Abomey, et peu de temps ajirès fut ouverte la section de Dan à Paouignan (kil. 204). Do Paouignan, la ligne sera prolongée jusqu’à Parakou, et ensuite jusqu’au Niger.

  • DaHRA. — Dans son acception la plus commune, ce

nom désigne la région do I Algérie (départ. d’Alger et dOran} comprise entre la mer Méditerranée et la dépression du Chelitf. Mais on nomme aussi Da/ira les hauts plateaux marocains compris outre les deux grands soulèvements de l’Atlas ot qui reproduisent, par leurs productions et par leurs climats, les hauts plateaux d’Algérie. Ils sont d’ailleurs plus élevés que ces derniers (1.200 à. 1.300 m. d’attitude) ; leur zone s’étend davantage en largeur du N. au S. et les lacs salés y sont très rares.

  • DahSHOUR, petit village d’Egypte (prov. de Gizèh}.—

Le site de Dahshour avait été exploré en tS82 et 1883 par Maspéro, qui avait essayé de pénétrer dans la grande pyramide on briqiies, mais avait dû suspendre les travaux faute d’argent. De Morgan les reprit pendant l’hiver de i893-l894 et les prolongea jusqu’au milieu de l’année 1895 ; il put ainsi explorer une grande partie de la nécropole et en retirer quantité de monuments précieux qui lui permirent de déterminer exactement l’âge des ditférents quartiers dont elle se compose. Près de la pyramide du Nord, un souterrain long do iio mètres renfermait les sépultures do douze femmes du harem d’Ousirtasen III, ses sœurs, ses épouses ou ses filles. Les chambres où elles reposaient avaient été violées dans l’antiquité, mais les voleurs, après avoir ramassé les bijoux, les objets précieux qu’ils V rencontrèrent, n’avaient pas eu le temps de les emporter. Us avaient creusé dans lo sol même de la galerie deux trous oCi ils enterrèrent lour butin, dont on a retrouvé les j>rincipa1cs pièces. Plusieurs tombeaux isolés découverts en 1895, près de la pyramide ruinée qui fut alors attribuée au Pharaon Amenomhaît II, rendirent des trésors comparables à ceux des femmes d’Ousirtasen III. Les fouilles, arrêtées par do Morgan à la lin de 1895, sont demeurées suspendues, mais lo site n’est pas épuisé.

Les bijoux découverts par do Morgan à Dahshour sont conservés au musée du Caire, à l’excoptioD d’un petit nombre, qui ont été volés par les ouvriers au cours de la fouille. l.a plupart dos pièces qui composent co trésor sont d’un travad admirable et peuvent soutenir la comparaison avec les plus Ijeaux bijoux de ranti(|uité classiijue. On les trouvera reproduites, partie en couleur, dans Morgan. Fouilles à D<ihsfioui’ (1895-1903).

DaÏA (monts i>k}, petit massif montagneux do TAIgérie. dans le département d’Oran. Les monts Daïa font parlio de l’Atlas septentrional, dont ils constituent en quelque sorlo lo dernier talus au-dessus do la dépression des iiauts plateaux, qu’occupe à cot endroit lo chott Ech Cliergui. Ils s’étendent entre la vallée de l’oued Messou-Icn, a l’Ouest, et les monts do Saida qui les prolongent dans ta direction de l’Est ; 1.400 mètres d’altitude ; massifs calcaires, boisés, avec do prospères pâturages. Do nombreux cours d’eau en descendent, tributaires do la Macta par l’oued llabra, et utilisés en irrigations.

Daillion (Horace), sculpteur français, nô à Paris en 1854. Elève de Dumoni et d’Aimé Millet, il a exposé au Salon depuis I8" !6. Talent souple et ingénieux, il est Tauleur d’un j^rand nombre do groupes ot de figures décoratives, parmi lesquelles : le Ih-veil d’Adam (Petit Palais) ; les Joies de la famille (jardin du Luxembourg) ; le Génie du Sommeil éternel (cimetière Montparnasse) ; le Coucher de l’enfant (muséo de CbarleviMc) ; le Monument Pasteur (à .rbois). Il a exécuté la statuaire extérieure do la chapoUo de la ruo Jean-Goujon (Paris), ot à l’intérieur. !a Vierge colossale de la Pitié-, Il a obtenu des médailles d’or en 1889 ot 190i>. Au Salon do 1906, il a donné Jeune mère, groupe on pierre, et /(’.• ; /tirs, groupe en plâtre.

Daily Chronicle(TiiR), journal anglais, fondé en 1855. C’était à l’origine une fouillo locale no s’occupant que des intérêts londoniens. Edward Lloyd, en 1877, en fit un grand journal d’intérêt g<inéral, avec une ligue d’action libérale et indépendante. Ce journal o.^t libre-échangiste, s’intéresse au progrès social, au bien-èiro et à l’iiygiène dos classes laljoriousos, à l’instruction primaire et aux écoles, qu’il veut sous le contrôle du public qui on fait les frais. Depuis le 20 février 1904, lo Daili/ Chronicle est devenu journal à un sou (domiponny). Il ad’ailleursgardé

ses traits distinctifs, particulièrement sa Uterary page, où la critique littéraire, dramatique et artistique, s’est acquis une réputation de sincérité et do justesse. Il publie des illustrations intéressantes. Le premier rédacteur en chef, depuis la transiorination ojiéréo par Edward Lloyd, a été Hobert Whelan Hoyle 1877-1800), et, après lui, A. F. Fleti-hor (1890-1895), 11. W. Massingham (1895-1899), V. J. Fisher (1899-1903) et Robert Donald.

Daily Express (tue), grand journal quotidien à un sou (demi-penny), publié à Londres. Il a été créé en avril 1900 par M. C. Artliur Pearson. connu par ses autres publications, lo Pearson’s Magazine, lo Pcarson’s Ve.ekly, Home Notes, etc. L’originalité du Daily express, c’est que les annonces sont partout mêlées aux articles et quo la première page est consacrée, le roclo aux nouvelles importantes, et lo verso aux choses de sport. Ce journal fait profession d’être, en politique, indépendant et impérialiste.

Daily Mail (THK),grandjournal quotidien anglais, à un sou (demi-penny), p,iraissant le matin. Il a été fondé en 1896 par Alfred C. Harmswortb, l’éditeur du ffannsiporth’s Magazine, des Evening News, des Answers, etc. Sans autre ligne politique que ta défense des intérêts anglais et l’extension de Ir. puissance anglaise dans le monde, le Daily Mail tire quotidiennement à plus d’un million d’exemplaires. Depuis 1904, il publie une édition " continentale « à Paris, qui dessert l’Europe méridionale avec une avance de plusieurs lieures sur les journaux de Londres. En 1001, il a commencé la publication d’un annuaire, le /’aZ/yJ/a// Year Donk.

DalbeattiE, ville du Royaume-Uni (Ecosse ^comté de Kirkcudbrigbt j), à quelque distance de l’Urr Waler, tributaire du golfe de Sohvay ; 4.300 hab. Fabrication de cordages, toile à voile, petit port do pèche et do cabotage assez animé ; minoteries.

Dalb, comté des Etats-Unis (Etat d’Alaliama), traversé par ta rivière Choctawhalchee, tributaire du golfo du Mexique ; 20.000 hab.

DALÉE n. f. Genre de légumineuses-papilionacées, tribu dos galégées.

— Encycl. Los dalêes sont de petits arbrisseaux, parfois des herbes, à feuilles composées imparipennées pourvues de stipules et do

stipelles, et présentant

souvent des points glan-

duleux translucides. Les

fleurs, généralement

bleues ou rouges , ont

cinq pétales ongulés ; les

ailes et la carène sont

souvent soudées parleur

base au tube formé par

la concresccnce des dix

étamines. L’ovaire con-

tient do trois à six ovu-

les. Ce genre, mal connu,

comprend plus de cent

espèces, toutes améri-

caines.

DALÉNIE (ni) n. f.

Genre de niélastomacées.

— Encvcl. La dalénie

belle, de Bornéo, est un

petit arbrisseau grim-

pant, à grandes feuilles,

dont les rameaux sont

couverts de racines adventives. Les fleurs roses, en panicules terminant les rameaux, sont tétramères, avec calice formant calyptre et étamines inégales. Le fruit est une baie contenant des graines ailées.

Dalhem, comm. de Belgique (prov. et arrond. de Liège), sur la Herwinne, affinent de la Meuse ; 1.500 haï). Cette commune était autrefois le chef-lieu d’un comté, qui comprenait une vingtaine de villages et formait l’un des trois cantons du Limbourg, connus sous le nom do pa>/s d’oulrc-Mciise.

DaligÉ de FontenAY (Léonard-Alexis), peintre français, né et mort à Paris (1813-1892). 11 exposa pour la première fois au Salon de 1833, où il avait envoyé : Etude iruprt’s nature faite à Caen. Les toiles qui suivirent témoignent do voyages en Suisse, en Allemagne, en Espagne. Ses paysages d’allure classique lui valurent des médailles aux Salons. On citera : Vue prise sur le chemin de Maladetla (musée do Marseille) ; l’Ile d’Elbe dans le lointain ’musée de Montauban) ; Vue prise dans la vallée de /.autrrbrunnrn (muséo de Montpellier). 11 est l’auteur d’une notice sur la vie et les travaux du peintre J.-C. Ducornet (is^Cil

Dauphard (Edouard), peintre français, né à Rouen en 1833, mort en 1877. Il se consacra au paysage, qu’il traduisit avec compréhension de ta nature vraie. 11 visita la Franco du Nord et du Centre, la Belgique et la llollando et mémo l’Orient, où il lit un long séjour. Il en rapporta de nombreuses études et de remarquables aquarelles. Il débuta au Salon de 1864 avec une Entrée du village de W’int^rslagen iCampine) et une Vue prise à I*ois.<ty, où il a passé une partie de sa vie. Il envoya au Salon do 1873 Souvenir de la forât d’Eu et Ferme inondée aux environs de Poissy. Une do ses dernières toiles. Mélancolie (Salon do 1875), fut aciluiso par lo musée do Rouen, qui possède également de lui un Cimetière an printemps.

Dalldorf, bourg d’Allemagno(roy. de Prusse J^présid. de Poisdam. cercle do Nioderbarnim]), à quoique distance d’un petit sous-affluent de l’Elbe ; 3.198 hab. Asile d’aliénés.

Dalles (Lks Grandes-^ station balnéaire de ta c6lo t’ranraise de ta Manche, dans la commune do Sassetot-lo-Mauconduit (Seinoliiférieure) ; 500 bah. environ. La plage, de galots. formant une petite crique nrotôgéo par doux falaises, est bien abritée, et fort agréable.

Dalles (Lks Petites-), plage de la côte française de la Manche, comprise dans les ileux commîmes de Saint-Martin-aux-Iinncanx et do Sassetoi : 400 hab. environ. Plage de galots resserrée entre de hautes falaises.

DalmaCE (saint), évêque do Rodez, né à Rodez vers la fin du v* siècto, mort dans cette villo on 580. Il fut élu en 524 évoque do sa ville natale. Théodobert, roi d’Austra-

a, fleur ; h, fruit.

■r^ois

Daipayiau

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sic, prenait souvent ses conseils. Il fut célèbre par ses austérités, son amour des pauvres, son zèle pour la beauté des églises. Une paroisse du diocèse de Rodez s appelle do sou nom Saint-Dalmasi. — Fête le 13 novembre.

DalNY (mot russe signif. lointain), nom donné par les Russes à la ville située au fond du golfe de Ta-lien-ouan, après que ce territoire leur eut été cédé à bail par la Chine en 1898. Reliée au chemin de fer transmandchourion, elle avait, au début de la guerre russo-japonaise 40.000 li. Lo traité de Portsmoulb la attribuée au Japon.

■^"Dalou (Jules), sculpteur français, né à Paris on 1838.

— 11 est mort à Paris en 1902. Il envoya à l’Exposition universelle de 1900 (Paris) do nombretîx bustes. En 1901, il exposa une statuette en bronze do Cnvoisier, et d’autres bustes. En 1899 fut inauguré le monument d’ Alphand. à l’entrée du bois de Boulogne. Dalou avait fait la maquette du monument quo les Bleus de Bretagne voulaient élever à Hoche à Quiberon, et il terminait le monument de Gam-Ijetta que lui avait commandé la ville de Bordeaux, lorsqu’il succomba aux suites d’une atîection cardiaque.

Dalpayrat (Pierre-Adrien), céramisto d’art français,

né à Limoges en 1814. Cet ar-

tiste s’est fait une spécialité

des grès flammés auxjaspures

rouges ou verdâtres. L’un des

jiremiers, il a appliqué la facture de ses grands vases dc-

corati fs aux objets mobiliers

de la table (tasses, soucoupes,

tliéières, encriers). Ses grandes pièces sont d’un galbe et d’une

énergie de couleur admirables.

Membre du jury de lExposition

de 1900, médaille d’or en lyoo.

hors concours à Chicago, etc.

Des ateliers de Bourg-la-Reino

sortent les vases Dalpayi’at dont plus d’un modèle se voit dans

les principaux musées de

France et de l’étranger.

DALRADIEN [di-in] n. m.

Nom par lequel H. O. Geikie

désigne une miportante série de formations précambriennes de l’Ecosse, qui se poursuit sur une étendue de plus de 500 kilomètres.

Dalstein (Jean-Baptiste-Jules), général français, né

à Metz en 1845. II entra à l’Ecole polytechnique en 1864, à l’Ecole d’application en 1S66 et fut promu iieutenanl du génie en 18GS. Il fit la campa-

gne franco-allemande de 1S70,

prit part aux grandes batailles

livrées autour de Metz et lut,

a[)rès la capitulation, prison-

nier de guerre à Brème. Ren-

tré en France en 1871, il fut envoyé comme capitaine en Al-

gérie. Il fut pendant cinq ans

aide de camp du général Mo-

ritz, avec lequel iîfit, en 1881, la campagne de Tunisie et

celle du Sud-Oranais. Clief du

génie à Laghouat, promu com-

mandant en 18S5, il fut, au commencement de 1886, nommé

chef d’état-major du corps ex-

péditionnaireduTonkin. Lieu-

tenant-colonel en 1890, il fut

attaché l’année suivante à la

maison militaire du président

de la République, dont il con-

tinua à faire partie comme colonel jusqu’en 1894. Promu général de brigade en 1897, divisionnaire en 1901, il fut mis en 1903 à la tète du 6’ corps d’armée et conserva co commandement quand, en 1904. il fut nommé membre du conseil supérieur de la guerre. Au mois de juin 190»î, il fut appelé au gouvernement militaire de Paris, eu remplacement du général Dcssiricr, décédé.

DaltON, ville des Etats-Unis (Georgiech.-t. du comté de Wliitlicld. à quet(|ue distance du Comasanga, affluent du Coûsa : lo.ooû liai).

Dalton-LE-DALE, comm. d’Angleterre (comté do Dnrhani), sur ia mer du Nord ; 13-000 hab. Commerce de Ijesii.iux.

Dalwar, nom donné en 1904 par le sirdar do l’armée égyptienne, sir Reginald Wingatc, à. l’ancien village sou-

daiiien de Fachoda.

Daly (John Auçustîn), auteur dramatique et directeur de théâtre, no à Ptymouth (Nouvclle-Carolino [Etats-Unis ]) en 1S3S, mort à Londres en 1899. De 1859 à 1869, il écrivit des articles de critique dramatique dans les journaux de New- York : puis il se fit directeur de théâtre. En 1893, il se fit construire le Daly’s Théâtre, dans Leicester Square, où il monta, entre autres ouvrages, plusieurs pièces de Sbakspeare. et Ihe Forestcrs, do Tenny- •son. Sarah Bernliardt y fut fort applaudie en 1894 et 1895. Paly a écrit pour son théâtre deux ou trois pièces originales et un assez grand nombre d’adaptations de pièces, françaises surtout. Il laisse un livre à la mémoire dune actrice célèbre : Woffington : a JMbulc to the actrcss and the U’oman (1S8S).

Dalziel, comm. d’Ecosse (comté do Lanark sur la Clyde ; 10.000 liab., partagés en plusieurs agglomérations.

Dalziel (aciEnck), agence d’informations télêgrajdii ques, dont lo siège est rue <lu 4-Septembre. à Pans. Elle fut fondée en 18i’l par Dalziel, Anglais d’éducation française, qui en avait déjà créé une semblable à Londres ei À Now-Vork. 11 s’associa avec un rédacteur du Journal des Débafs. 11. Percher Harry Alis), et ils établirent une agence télégraphique au capital de 20 millions do francs. La règle de l’agence est de n’avoir que des informations directes, transmises par ses correspondants au moyen de l’électricité. Tout ce qui y parvient par le télégraphe ou le téléplione est, séance ’tenante, transcrit par lo niicrographe Edison et envoyé aux _journaux abonnés. La presse française se trouve ainsi mise eu situation de no plus dépendre, pour les nouvelles étrangères, des grands journaux anglais et américains.