Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, supplément.djvu/632

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ZLBKR-BUIILEU — ZYMASE

ZuBER-BUHLER (Fritz), peintre buis-se, né au Loclo (Snissu) eu iKa>, mort à Pans en ïgatî. Klôvo do L. Grosclauilu et de Pjcût el do l’Kcolo des boaux-arts do Paris, où il se rendit vors 1850, il a traité surtout des sujets liislorlquos et al]égorii|Uos : /a Poésie (musée de Noucli&tel) ; la Poupée imuséo do Neuchùtel) ; l’Enfance de liaccftus (1850} ; .Yuma J’ompilnts ci lùijérie ; etc. Il a fait aussi des purtruils. Beaucoup do lius œuvres sool daus les musées do lu Sui :>so.

ZUCGARINIE {zu-ka-ri-ni) n. f. Genre de rubiac( !’es eardéniées, dt»nt une esnôco, ^zuccarinie à Qi’andes feuilles, est im bel arbre do Java, (^es fruits sont dos baios do la grosseur d’uuo pommo.)

ZUCKERKANOL (GLANDE DE). Anat. Potito thyroïde aberrante, f|ui so présente sous Corme d’une masse jaunâtre, grosso comme un «^rain do chènevis, logée quelquefois dans l’intor-slife des doux muscles géiio-liyoïdieiis.

ZuLOAGA Y ZabaLETA I Ignacio ;, peintre espagnol, né à Kïbar (Guipu/cuai t-n isTii. Il fut agfut comptable dans les mmes, avant, de pouvoir se livrer complètement à son çoùt pour la peinture. Fixé à Paris en 1889, on l’y signalait bientôt au nombre des jeunes artistes les mieux doués do ce que Ion appelait alors ■< l’écolo de Montmartre ". Zuloaga exposait au Salon du Champ-de-Mars en I8y3 une page réaliste, qui fut remarquée par sa franchise et sa vigueur tout espagnole : le Xain d’Efbar. On a vu de lui aux expositions suivantes : Mon portrait ; les Jiuines de Somorostro (1898) : Portraits de M. Daniel Zuloaga et de ses filles (1899) ; Promenade après la course de taureaux (1901) ; Préparatifs pour la course de taureaux ; Gitane et And aluuse ; un Mot pii/naut (litOJ). Un tableau qu’il avait présenté à la section espagùolo pour l’Exposition universelle de 1900 (Paris) et que ses compatriotes n’avaient pas admis, la eille des courses, fut actieté par le musée vie lînixelles. L’artiste peint des gitanes, des buveurs, des pay>aus, des toreros, des mendiants et toute la variété dos types populaires.

ZUMBINI (Bonaventural, professeur et critique italien, né à Cosenza(Calabre) en I8i0. Professeur à 1 université de Naples, où il succéda à Do ï^anctis, de 1879 à 1902, il est devenu sénateur du royaume depuis 1905. En face de ta critique d’inspiration sentimentale et patriotique do Settembrini, de la critique impressionniste et délicatement esthétique de F. De Sanctis, Zumbini représente la tendance rigoureusement objective et scientitique qui a partout prévalu. Bien qu’il ait peu écrit, il a exercé une notable influence sur le relèvement des études en Italie. Son grand ouvrage sur Leopardi, Studi sul leopardi ( 1868-1904). est le plus approfondi et le plus suggestif qui ait été écrit sur le sujet ; il a en outre consacré deux importantes monographies à Péirarque(i87S-I895)et à Monli (1886-1894). Ses jugements sur la littérature italienne sont éclairés et affermis par sa profonde connaissance de la poésie des autres pays de l’Kurope, à laquelle il a consacré un volume, Studi ai telterature straniere (1893), où l’on truuve do l)rillants et solides articles sur Rabelais, Milton, Cervantes, Victor Hugo, etc. ZUMMÂRAH SETTAOUiA n. f. Nom d’un

instrument ordinairement ù. anche et formé de deux tuyaux, on usage chez les bergers égyptiens. (H y a quelques variétés. On les désigne par le nombre de trous donf ces instruments sont percés : ainsi, la zurnmdrafi arbaouia a 4 trous, la khanisaouïa a 5 trous, la settaouia eu a 6 et la sabaouia en a 7.)

ZUMPC (^Hermann), chef d’orchestre et compositeur allooiand, né à Taubeuheim (Lusace saxonne) en 1850, mort à Munich eu 1903. Destiné à l’enseignement, il fut un instant instituteur à "Woigsdorf, doil il s’enfuit pour se rendre & Leipzig et se livrer à sa passion pour la musique. Là, tout en prenant des leçons do TottmauD, il accepta les fonctions do triangle à l’orchestre du théâtre municipal. Employé par /ummârnh Wagner à Bayreuth pour la préparation des settaouia/ représentations do YAnneau du iVibelunt/ (1873- 1876), il devint ensuite chef d’orcliesLro successivement & Salzbourg, Wurtzbourg, Magdebourg, Francfort et Hambourg. Appelé on la mémo qualité au théâtre do la cour, à Stuttgart, an bout do quatre ans il se rendit à Munich pour prendre la direction des concerts Kaim, puis devint chef doreheslro du théâtre de la cour à Schweriii, et cnlin retourna à Munich comme directeur général de la musique à l’Opéra de cette ville.

Zumpe était un chef d’orchestre remarquable, et fort habile à diriger tous les genres de musique, sans aucun parti nris d’écolo. II s’est produit aussi comme compositeur. Il a fait jouer deux opéras : Anarha (1880) ot la Prin-

cesse maudite, et jilusicurs opérettes : Farinrlli (1886) : Jûirin (1888), et l Auberi/c polonaise (I89I|. On connaît aussi de lui une ouverture : la Mort de Walleuslein, et quelques lieder.

ZUMPT (Charlcs-Timothée). philologue allemand, no à Berlin en 1792, mort à Carlsbad en 1819. Il fit ses éludes secondaires aux gymnases du Cloitre-Gris et do Joachimsthal à Berlin, passa ensuite un an à l’université de Heidelberg, puis retourna à Berlin ot acheva ses études à l’université nou elleinonl ouverlf dans la capitale prussienne. Il débuta comme professeur au gymnase Frédéric-Vorder à Berlin, passa de làau gymnase’de Joachimsthal, puisa l’Académie militaire et entin(1827)à l’université, où il fut chargé do l’enseignement de la littérature latine. En 1837, l’académie de Berlin lui ouvrit ses portes. Zumpt est surtout connu comme lauteur d’une Grammaire latine ( !’• édit. 1818 dont la réputation fut univorsello. 11 y ajouta uu recueil de Thèmes talius (1829). On a encore de lui do bonnes éditions d’auteurs latins. (Juinle-Curce (1819), les Diicours de Cicèron contre Verres (1831) ; le De Officiis du mémo auteur (1838) et une série de dissertations, où il traite avec beaucoup do compétence diverses questions relatives à l’antiiiuité romaine.

Zumpt (Augusie-Ouillaumo), archéologue allemand, neveu et en même temps gendre du précédent, né à Kœnigsberg eu 1815, mort a Berlin en 1877. Il lit ses études au gymnase de Francfort-sur-Oder, puis à l’université de Berlin, fut reçu docteur en philosophie avec une thèse sur Uutilius et professa successivement aux gymnases de Joachimsthal, Frédéric-Werder et Frédéric-Giiillaume. En 1876, il prit sa retraite. On a de lui une biographie en latin do son oncle Charles-Timothce Zumpt, un traité dépigraphieromaine en deux volumes ;Commt-«/o^(0)ie5(’p/(/cn/i/i(c* (1850-1854) ; des éditions du Pro Murena ot du De lege af)raria de Cicéron, dont il traduisit en allemand le £"6 officiis et le De legibus, ainsi que deux traités estimés sur le Droit criminel et la Procédure criminelle sous la république romaine ; etc.

ZUPITZA (Jules), pliilologue allemand, né à Kerpen. près de Oberglogau (Haute-Silésie), en 1844, mort à Berlin en 1895. Il étudia la pliilologie germanique àBreslauetà Berlin, et se Ht habiliter en 1869 à l’université de Breslau, où il fut nommé professeur ordinaire en 1872. La mémo année, il fut appelé à Vienne avec le titre de professeur ordinaire de langues germanieiues septentrionales. Eu 1876, il devint professeurdo langue et littérature anglaises à Berhn. Ses princij>ales publications sont : Introduction à l’étude du moyen lia ut-alle7uaiid (l^fisj ; Exercices d’ancien et 7no !/en anglais [ISl A) ; Grammaire et glossaire de l’ancien frison (1880) ; lieowiilf (J882) ; le Prologue de Cliaucer (1882) ; etc., sans parler de nombreux articles de revues.

ZURBANO (D. Martini, général espagnol, né eu Aragon en 1780, mort en 1845. Il fit la guerre aux Français, comme chef de partisans, de 1808 à 1814, et fut contrebandier sous Ferdinand VIL A la mon du roi, il offrit ses services à la régente Marie-Christino, contribua à la défaite des carlistes et gagna le grade de général. Après le départ de Christine, Zurbano s’attacha au parti d’Espartero. En 1843. lors de l’insurrection do Prim ODonnell et Narvaez, Zurbano et Seonane rassemblèrent un corps d’armée à Saragosse et essayèrent do disputer aux insurgés la route de Madrid. Rejeté dans les montagnes et proscrit, Zurbano essaya de reprendre la lutte contre Narvaez (1844), fut battu, vit ses deux fils fusillés, et fut à son tour passé par les armes.

ZUYLEN VAN NyeveLT {Hugo, baron de), homme d’Etat liollaudais, né à Rotterdam en 1781, mort en 1853. 11 entra dans la diplomatie, fut nommé secrétaire du ministre hollandais à Paris (1805), secrétaire de légation, puis chargé d’affaires [1S07) en Espagne et se retira lors de l’annexion do la Hollande à la France. Il devint ensuite commissaire général près des généraux des armées alliées en Belgique (1814), ministre à Stockholm (1815), à Madrid 1817-1822), où il se distingua dans lo règlement des affaires commerciales de la Hollande. Ambassadeur à Constautinople (1825), il négocia la reprise des relations diplomatiques entre la Turquie et les puissances victorieuses à Navarin. De retour à La Haye (1829), il rendit d’actifs services à son gouvernement lors do la révolution belge ainsi qu’à la conférence de Londres, dont il fit partie jusqu’en février 1833. Il fut promu ministre d’Etat, fut ciiargé par intérim, à diverses reprises, du portefeuille des aff’aires étrangères ot reçut le portefeuille des cultes pour la confession protestante (18^2-l8iS).

ZUYLENVAN Nyevelt (J.-P.-P., baron DE), homme d’Etat ot diplomate hollandais, né à Dordrocht on 1816. mort à Amsterdam on ist>0, fils du prëcédont. Il lit de

G14

brillantes éludes, fut élu dépuK’-, soutint la politique couscrvatnco ot so distingua dans la discussion ties quostions oxtérioures. En octoVe 1852, il lut nommé ministre uos anaiios étrangères dans le cabinet Thorbocko, qui se retira 10 15 avril 1853, à la suite du rétablissement de la iierarclue épiscopalo catholique dans les Etats hollanua s. 11 renrit le portofeuille des affaires .■trangèros dans la cabinet V^an Halï(f6vr. 1800) et lo conserva dans lo ministère niodoré que lui-même forma et présida (mars 1861) mais dut se démettre par suite de dissentiments avec ses collègues plus libéraux (oct. 1801). Do nouveau président du conseil (30 mai 1866) et ministre dos affaires étrangères. Il prit une jiart essentielle aux négociations relatives à la cession projetée du Luxembourg à la Krancc. Ministre plénipotentiaire des Pays-Bas à Paris (1808 . il conserva ceslonttiousjusqu’en 1885, fut ensuite promu membre de la première Chambre cl miiiisiie d’Ktat.

ZuYLEN VAN Nyevelt VAN Haar baronne Hélène

DE), nue ,1e KolhsrluM, liMiMiic autour IVan^aise, née à

I ans en 1808. Son premier olume, intitulé Jiffi-uillemenls, est un recueil do courts poèmes, où des laugueurs mysti(|ues et sensuelles so fondent dans un sentiment do lassitude mélancolique (1904). Un autre, Co//cau« (1904), est composé de nouvelles ingénieuses dans leur maniérisme ei procédant de la môme inspiration. Un roman / Impossible Sincérité (1905), a détinitivement consacré le talent d’écrivain de M°" de Zuylen de Njeveli. Elle a fait représenter au Grand-Guignol un acte dramatique, la Mascarade intervamiiue (19o5)et, la même année, sa Comédie dans unjarilin élait jouée sur le théâtre do l’Âutomobile-Club, dont son mari est lo président.

  • ZwiCKAU, ville dAllcniagne (roy. de Sa.xe). — Les

eau.i minérales de Zwickau. cblorurée"s sodiques, à la température de 14° C, sont utilisées, dans un petit établissement balnéothéra|iif|ue, pour le traiiement du rhumatisme chronique et désaffections cutanées.

ZvtriLLER ( Maiic-Augustinl, peintre français, né à Didenbeim (Alsace) en is5o. Elève de Thiéry, Boulanger et J. Lclébvre, il envoya, pour ses débuts, *au .Salon de 1882, une Télé de vieille ftmme. Ses envois en 1888, /(emor</s de l’ivrogne {mvsée de Strasbourg) et Captive, lui valurent une mention honorable ; celui de 1895, Leçon de inodelat/e â l’Institution alsacienne des Jeunes Aveugles (musée de Mulhouse), une 3* médaille, et l’Industrie en Alsace (1896), une 2" médaille. Il a exposé au Salou de 1901 : Portrait, et ta Femme du lévite d’Enhraim ; en 1903 : la Première Nuit d’angoisse (Adam et Eve citasses du Paradis) et Portrait du général Balaman : en 1905 : liéverie et Joueur de guitare. Cette œuvre, réexposée en 1900. a obtenu une médaille do bronze. A signaler encore : le Hégal (muséo de Mulhouse), Jeune Alsacienne (muséo de Cahors), Alsacienne en deuil (musée de Rochefom. L’influence do son compatriote J.-J. Ilenner a été considérable sur lui.

II l’a glorifié dans une allégorie exposée au Salon de 1906 : les Muses de l Alsace pleu’iant i/enner.

ZwŒTZEN, bourg do l’empire d’Allemagne (principauté de Keuss-Schleiz-Gera), sur lElsler ; 3.506 bab. Fabrique d’harmonicas.

ZWYNAEBDE, comm. do Belgique (prov. de Flandre- (locidenialo jarrond. do Gand]), sur l’Escaut ; 3.400 hab. Huilerie.

Z’YGNÈME n. f. Algue verte de l’ordre des coDJueruées, voisine des spirogyres, mais qui en diffère eu ce que la chlorophylle, au lieu d’être disposée en rubans spirales, forme dans chaque cellule deux masses étoilées. (Les zygnèmes vivent dans les eaux douces ou faiblement salées. Le genre contient environ 25 espèces. ;

ZYGOMORPHE (du gr. zugos, couple, et morphè, forme) adj. Bot. Se dit des a]’pendices tloraux semblables, unis entre euv , soit norinaloment, soit téralologiquemcnt ;

Pétales ZYOO.MORPUKS.

ZYGOMYCËTES u. m. pi. Champignons qui produisent des

zygospores. (Ce sont des végétaux qui uni l’aspect de moisissures et se développent sur les matières les plus variées exposées à l’humidité. Ils constituent le groupe auquel on donne souvent le nom de viucorinées.) — C’n zygomyckte.

ZYGOSÉPALE n. f. Genre d’orchidacécs zygopélalées, avec deux espèces du Brésil et de Surinam. (La zygosé /iaie à rostre est quelquefois cultivée.)

^ZYMASE n. f. — Ziiniase proprement dite, Diastase ou ferment solublo alcoolique, contenu dans le proloplasnia des cellules de levure. (Retirée par broyage et expression des cellules, cette diastase contribue "par sa seule présence au dédoublement des sucres en alcool et anhydride carbonique.)