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FLOLRENS — GARGILESSE

À la •■ Hevuo illuBtréo •> ot à dos ptiriodiqiies anglais tels i|UO le ’ Harpcr’s Ma^^n/itic •, lo • Scribners Magazino », le •Graphie». 11 agravt- un billet do baiK|UO pour la Banque de Kraaco. Il a ilfustrô plusieurs ouvrages do luxe. 11 a exposé aux Salons des unistcs fraudais, puis, dès 1890, Â la Société uatiuiialo des beaux-arts, des gravures d’après les anciens maîtres et d après Lopére, Besuard, L.-O. Merson. Forain, Duoz, Keuouard.

FlourenS, comni. de la Haute-Garonne, arr. et à li kil. do Toulouse, près d’un petit sous-affluent de la (îaronne par l’Ilers ; aso’hal). Au petit liaiiieau do Sainte-Aludelcino, source froide sulfureuse.

FLUBSTn-ROCALCTTE {flu-si) a. f. Fluorure naturel.

.S_U. do YTTIÎOCKBITK.

FOJNITSKY (Ivan lakovlivitch), criminalisto russe, né en 1818. Il lit ses éludes à l’université do Saini-Pétersbourg et y devint professeur. Il a publié un grand nombre d’ouvrages, notamment : Cours de droit criminel ; les Peines dans leur nippon avec la prison ; le Si/stème pénal en Jlussie ; les Fadeurs de la criminalilé ; la Femme criminelle.

FoNCIRGDE ou FONTCIRQUE, petit écart de la commune de Baslide-sur l’IIiTS du départ, de l’Ariège, sur l’Hers, affluent do la Garonne ; JOO hab. Source saline.

FoNTAINE-LES-CORPS-NUDS,comni.deroise,arrond. et à IG kiloni. de Senlis, sur la Nonetto, sous-al’Huent do la Soine par l’Oise ; 300 hab. Culture du cresson. Ruines do la célèbre abbaye bénédictine de Chàlis.

FONTENAY, écart do la comm. de Marmagno (Côted Ori, arrond. et à 1» kilom. do Semur, sur le l’ouillon, sous-affluent de la Seine par la Brennc, l’Arniançon et l ’Vonne ; 300 hab. Beaux restes d’une abbaye cistercienne.

roOTÉITE n. r. Oxychloruro hydraté naturel de cuivre.

FORDYCE (Arnold-Jules), acteur français, né à Paris en 1808. Elève do Got au Conservatoire, il y obtint un premier accessit de comédie en 1890. Engagé alors à l’Odéon, il débuta à ce théâtre en 1891 dans la Critique de l’Ecole des femmes et v resta jusqu’en 1893, en se montrant dans quelques rôles du grand répertoire. On le vit ensuite, pendant deux ou trois ans, à la Bodinière (théâtre d Application), où, tout en jouant la comédie, il fit représenter quelques petites pièces, toutes écrites en collaboration : A la chambrée (1895) ; English Taylor ; Au clair de la rampe (1896) ; Paris automobile (1897).

    • rORÊT n. f. — Enctcl. Code forestier. Coupes extraordinaires

de bois. Dans les bois des communes et des établissements publics, une «lécision du ministre de l’agriculture (et non plus un décret) autorise des coupes extraordinaires portant : 1" sur la réserve disponible dans les bois aménagés en futaie ; 8° sur les quarts en réserve dans les bois aménagés en taillis simple ou en taillis composé quand I ago du peuplement a atteint ou dépassé de terme d’exploilabilité dos coupes ordinaires. (Loi du 18 juiU. 1906, portant addition à l’article 90 du Code forestier.)

Aux termes d’une seconde loi en date du lojulllet 1906 :

P La contrainte par corps ne sera plus exercée contre I adjudicataire, ses associés ou ses cautions ;

2» Les amendes pour introduction de porcs en surnombre, pour défaut de marque de ces animaux et dos bestiaux’ pour pacage illégal de chèvres, brebis et moutons, pour extractions non autorisées de produits accessoires pour coupe ou enlèvement d arbres de 2 décimètres de tour et au-dessus, pour animaux trouvés en délit sont sensiblement réduites.

Ces dispositions ont pour effet de modifier les articles

24, 28, 31, 45, 46, 51, 70, 73, 78, 144, 192 ot 199 du Code

forestier, dont 1 article MO est abrogé. Cet article punissait de I amende et de la . ontiscation quiconque était trouvé dans les bois, hors des chemins ordinaires, avec des serpes, cognées, haches, scies et autres instruments de même nature.

Français d’aujourd’hui (les) : tes lupes sociaux du midi et du centre, par Edmond Demolins (1898).— L’auteur, suivant en cola la méthode de Le Play, prétend faire comprendre, par l’analyse des faits ot leur comparaison, comment s est formé chacun des types sociaux que 1 ou trouve dans les diverses régions de la France Les causes qui agissent le plus profondément pour les produire sont la nature du lieu et le genre du travail Ce système d analyse fournit au moins, s’il ne les donne pas tous, cerlaïus dos traits généraux du chaque tyj.o.

  • Trance. — Présidence d’Armand Fallières.

" MI.MSTt K K SA RRl K N

(f J mura — 10 oclolire 1900).

Le mifiislire Sarrien eut à régler, au mois de juillet lloc 1<"î

If li 1 " ;'>■".■ ' MidtjJnc Dreyfus fut nommO ehcf d’escadron cénérirdè’i ?r° ;;iT’°"’J P^’l'""-’. P’-'-mu, par une loi spécial" YUM à l^.,nS’li,r""°’ ""^Sf ■"""■•" disciplinaires furent fi-irïfiL. . ■ ’^ , .^° *"’"" ""Icier» comprom s dans la eaniDa"ne •nlUïvisionnl.t... Au mois d’aoOt. le pape Pie X envoyait à PénPs’

Jiî^. _,. ’"'f ^’«"l ’» ’Tuiolion d’associations eulluclles Au f.„Ti.T ?"’l'f’"'"""""’ f»"»" applique,- la lo sur le repos heMomadalre. yoKe par les Clmmbro». l7e 20 octobre %oc le président du conseil, pour dc« raisons de sanie, ahandonnaî ;

Ul.MaTtlRIi CLEUENCEIU

i)i ocloire 1906)

nnâ’n'î.e".’^ "" "^°""" " ’"""-’eur. Clemenceau ; Sonnui.

(iurr™ faillaux.

MÎr ?né ï£"*"’ P’^lUttrl ; Cliéron.

TravaU et prévoynnco looialo Vivian !

»».,’, !i" A." I"'"'"1<> «l CullCi Briaud.

Co’Simercè™"»’™' "-='">"■ ,

ïiî- ;p^".. :: :: :: :: :: ;: : g="- "’"«’•• Agriculture . . .’ .’ ." ; .’ .■.■ ;: :: ;: «"„ ; "

le ,„,„>.,..... ..... V."

plci "■« a^fe un programme Irfs cornait ’ "t d abord i se défendre des .lai. r.Md.nt du Conseil. r.>p..ndant à «i ;s •.-■^.mals utoinques. Il demanda te^i ’ budpot. obtint le maintien inpr. . ■ "’■■■l»<s. du proRranuiic naval revisiui. a, . ,,. .i,- ...,’.„■’ ,’^"’- V ilai’ora un i.iojet sur la

procéder. .«,.a..orare ;gravV. ;rx’."nvï„7rr,^-iï ;£i’cl !.a’

effectuer ; puis, le pape ayant formeUement condamné les associations eultuclles ou loule autre forme d’association destinée a entrer en rapport avec l’Etat, le ministre Briand déclara vouloir adapter aux cérémonies du culte la loi de 1881 sur la liberté de réunion moyennant une déclaration annuelle, faite par le elercé des paroisses. A la veille de l’échéance du 11 décembre. Pie X défendit aux prêtres de lo soumettre ft cette formalité. Le Bouvern.-ment après avoir fait constater, par des contraventions, le refus d’obéissance du clergé décida de restituer immédiatement aux communes et 4 1 Ellnt. selon les cas, la Jouissance des presbytères evéchés, etc., et de supprimer, en certains cas délinis de rébellion a m loi, les allocations temporaires accordées aux prélrcs (Loi du :> janvier 1907.) - i^-o»

Au point do vue extérieur, le Bouvernemenl eut à signer .ivce 1 An»lelen-e et 1 Italie la convention de décembre 1900 relative aux accords ctbiopieas. V. Etuiofie.

  • Franck (César-Auguste), organiste et compositeur

IraïK-ais j 1822-1890). — Le 22 octobre 1904, fut inauguré a Pans dans le square Sainte-Clotilde, un monument à la gloire de César Franck, œuvre du sculpteur Alfred Lonoir.

    • FRAUDE n. f. - Dr. Fraude dans ta rente des marchandises.

La loi du 1" avril 1905 sur la répression des traudes dans la vente des marchandises avait laissé à un règlement d’administration publii|uo lo soin de prescrire les formalités à ob.servcr ])our les prélèvements d eeliautillons, do fixer les méthodes d’analyse à emiilover de désigner les autorites qualiliées pour rechercher les infractions et de déterminer leur compétence. Rendu en vertu do cette délégation, le décret du 31 juillet 1906 confie la recherche do la fraude aux commissaires de police ordinaires et spéciaux, aux agents des contributions indirectes et des douanes agissant à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions, aux inspecteurs des halles, foires marchés et abattoirs. En outre, les employés d’octroi, les vétérinaires sanitaires et les agents spéciaux peuvent être commissionnés à cet effet par les prél’ets (art "1

Les prélèvements d’échantillons, obligatoires lorsque les boissons, denrées ou produits, paraissent falsifiés corrompus ou toxiques, sont opérés d’office, en toutes’ circonstances, dans les magasins, ateliers, voitures servant au commerce, ainsi que dans les entrepôts, les abattoirs et leurs dépendances, les halles, foires et marchés et dans les gares ou ports de départ et d’arrivée. Les entrepreneurs de transport sont tenus de n’apporter aucun obstacle aux réquisitions du service et do représenter les titres do mouvement, lettres de voiture, etc., dont ils sont détenteurs (art. 4).

Chaque prélèvement comporte quatre échantillons, autant qtie possible identiques. Il fait, séance tenante, l’objet de a rédaction d’un procès-verbal administratif dans lequel le propriétaire ou lo détenteur de la marchandise peut faire insérer toutes les déclarations qu’il juge utiles L intéressé est mis en demeure do déclarer la valeur des échantillons prélevés et un récépissé, détaché d’un registre à souche, lui est immédiatement remis avec mention de cette valeur (art. 5 à 8).

Les échantillons, placés sous scellés, sont transmis au protêt -- à Pans, au préfet de police - qui en adresse un exemplaire au laboratoire dans le ressort duquel le prélèvement a été effectué. ’^

Le laboratoire procède â l’analyse d’après les méthodes indiquées par une commission permanente instituée près

les ministères de l’atyri^nlf nm at ^.. .,.^„ j- Y

— .,..^^„ ,.„. uuw ,.«,niiii.,aiou periiiaueiiie instituée prè les ministères de l’agriculture et du commerce, de l’industrie et du travail (art. 3 et 12).

Le résultat de l’analyse est consigné sur un rapport envoyé au prelet. Si ce rapport ne relève aucune infraction le prélet en avise 1 intéressé et délivre à son nom en vue du remboursement dos échantillons, lorsqu’il a été demandé, un mandat dont le montant égale la valeur desdits échantillons au jour du prélèvement. Ce mandat est payé à 1 ayant-droit sur représentation du récépissé qui lui a été remis au moment de la constatation. -- Au cas d infraction à la loi, le préfet transmet le rapport au parquet, en même temps que le procès-verbal de prélèvement et les échantillons restants. Le procureur de la République informe l’auteur présumé de la fraude qu’il est 1 objet d une poursuite, qu il peut prendre commuilication du rapport du laboratoire et qu’un délai de trois jours lui est imjiarti pour faire connaître s’il réclame l’expertise contradictoire. S’il y a lieu à expertise, le juge d’instruction désigne un expert, l’intéressé en désigne un autre à moins qu d ne déclare s’en rapporter aux conclusions de 1 expert designé par le juge.

Chaque expert est mis en possession d’un échantillon et reçoit communication de toutes les pièces du dossier I es experts sont choisis sur les listes spéciales de chimistes dressées, dans chaque ressort, par les cours d’appel ou les tribunaux civils. Aucune méthode officielle d’anaivse ne leur est imposée. Ils 0|>èrent à leur gré, ensemble" ou séparément, cbarnn deux étant libre d’employer les procèdes qui lui paraissent le mieux appropriés

Leurs conclusions sont formulées dans des rapports nui sont déposes dans le délai fixé i>ar l’ordonnance du iuile S Ils sont en désaccord, ils désignent un tiers expert pour les départager. i i ’

A défaut d’entente pour le choix du tiers arbitre, il est désigné par le président du tribunal civil, qui peut lo choisir en dehors des listes officielles. En cas de non-lieu ou (lacquittemonl, la valeur des échantillons est remboursée ^&r t, 1 ,î il 24 1,

— Conserves. La loi du il juillet 1906 dispose que les conserves do sardines, de légumes et de prunes de provenance étrangère ne peuvent être introduites en France y circuler, y être exposées, mises en vente ou détenues n."'i>"’V ".^î^’" ’•"’"'"<=’»•• ’l"e dans des récipients revèoulefoôl „’„'**’"""" ?/" ,"•’■" -l’origine, sur le couvercle ou le fond, on caractères latins d’au moins 4 millimètres estampés en relief ou en creux. ’""""".iri.»,

La mémo indication doit être inscrite en letlres tidliérentes sur les caisses et emballages servant aux cxpédilions I art. 1 ""i, *

L’importation des boites de conserves do sardines

h’béê’^(art%)" ’""<’* =*"1’*"<»"- * 1 kilogramme est pro-

o„vf ,’^'""*Vi''°"^ ’*""’ constatées dans tous les lieux ^ . il/" l'>"r’,P»’- 1« «f’Iciers de police judiciaire et tous les agentsde la lorce publique.des contributions indi- ,.^’L : r octrois, des postes et des douanes. Elles sont punies d une amende de loo a 2.000 francs. Au cas de ré-’ idive dans les cinq ans, lo tribunal peut élever au double ’r„ T^’iV’™ *^’""’ •’""’"'<’^' et prononcer en outre, con- 4 un an ’àîl’Ta’sr" ’"""*’ '^’""P""’""^’"^’"'^ o "■> «"ois

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„i"I./'"’"'f f *’"■ " »’""’•«»■ Si, indépendamment des objets regulièrenient manifestés ou comiîosant la cargaison, e des iirovisions de bord, dûment représentés avant la visite de la douane il est découvert, â I ord d’un navire se trouvant dans les limites des ports, des objets prol’i ! bes, taxés à 20 francs et plus les loi kilogrammes ou passibles de taxes intérieures, ces objets sont confisqués et le capitaine est condamné à une amende égale à leur an ’«M ^’"' " *" ™’°'"""«’- (L- duioavrrme.

L’amende no peut être récupérée en tout ou en partie par lo capitaine sur l’ensemble, un groupe ou une unité du personnel du navire, sauf le cas où les objets en litige °.^<,^.^ diicouverts dans un local affecté à l’usage exclusif, ■uAf /l" ’"'1’^'-’"'^’ du personnel ; mais le capitaine est déchargé do toute responsabilité s’il administre la preuve ■iu 11 a rempli tous ses devoirs de surveillance, oti si le de inquaut est découvert. (Même loi, art. 5 et 3 ) Jf.T,Z,iTZ’i'î ^’ *PI’li<^able à ceux qui ont débarque ou tenté do débarquer en fraude les mêmes objets. L auteur de I acte frauduleux constaté à bord ou au débarquement est en outre passible de la peine d’emprisonnement de trois jours â un mois édictée par les articles 42 et 43 du 28avnl 1816. Les peines sont doublées si le délinquant appartient au personnel du bord et s’il est en état de récidive. (Même foi. art. 4’ à 7.)

Le navire peut faire l’objet dune saisie conservatoire pour sûreté du payement do l’amende encourue ; mais la douane ne peut se refuser à en donner mainlevée s’il est lourni une caution ou versé une consignation iusnu’à concurrence du montant de l’amende. (Même loi, art 7.) FRAULEIN n. f. Mot allemand qui signifie mademoiselle et qu on emploie souvent, absolument, dans les familles trançaises, pour désigner l’institutrice, la gouvernante allemande qui s’occupe des jeunes filles : Jeune fille oui ne sort jamais f/uaccompni/née de FRÀVLEiy.

Fredrikson (Jehan Gustafj, acteur suédois, né â Stockholm en 1832. 11 étudia à Upsal, débuta M862) au Iheatro royal de Stockholm, où il reçut les’ conseils dAug. BournonviUe, devint (1879) intendant, puis (1901) seul directeur du théâtre dramatique royal . Il créa avec succès un très grand nombre de rôles, acclamé au cours de ses tournées dans toute la Scandinavie, remarquable surtout dans les Daisonneiirs, du répertoire français. On lui doit diverses traductions ou adaptations de pièces étrangères.

Fremantle (sir Charles William), admistrateur anglais né à Swanbourne en 1834. Entré dans l’administration de la Trésorene en 1853, il fut, en 1806. secrétaire particulier de Disraeli, alors chancelier de l’Echiquier puis, en 1868, premier lord de la Trésorerie. De 1870 à 1894, il dirigea l’établissement royal de la Monnaie et fournit des rapports très étudiés sur la frappe et la circulation, non seulement en Angleterre, mais dans toutes les nations du monde. En 1896, il fut nommé un des directeurs de la Compagnie du canal de Suez.

Frontera de Tabasco, bourg du Mexique (prov. de Tabasco), sur 1 estuaire du rio Grijalva ; 2.500 hab. 1 etit port de cabotage et de pèche. Exportation de bois.

FURIES (rf) n. f. jil. Section des chauves-souris, de la sous-tamille des emballonurinés, comprenant les genres (uriaet amorphochiliis. (Ces animaux sont tous propres à I Amérique du Sud. La furia horrens est une chauve-souris assez grande, d’un gris bleuâtre, remarquable par l’aspect hideux de sa face, de son museau garni de lames, etc. Elle est commune à la Guyane et au Brésil. L’amorpAochilus bmablii est propre au Pérou.) — Une fcrie.

G

Gabriel (Paul-Joseph-Constantin), peintre paysagiste hollandais ne à Amsterdam en 1828, mort à ta Haye en 1903. Il excellait à rendre les nuances du ciel et de atmosphère vaporeuse des sites hollandais. On a vu de lui à 1 Exposition universelle de !S89 (Paris) : Dans les polders de l reeland, une Tourbière en Overi/ssel, les Chaumières de Zunic, et, en 1900, Paysage en Hollande, qui valut a 1 auteur une médaille d’argent.

Gabriel (Joseph-Marie-Justin), peintre et aquafortiste français, ne à Bngnoles ( Var) en 1838. S’étant rendu à Paris en 1800 11 y reçut les leçons de Gleyre et les conseils da zieni. Il a exposé de nombreuses toiles dans les Salons. (-lions : (a llentrée à la ferme (1877) ; les Vaches dans la prairie a andeuil (1879), et différentes vues du pays de Bray et de la Landelle : A félable (1892) ; Bords de ta .Méditerranée le .loir (1893) ; lue de Itouen (1894) ; Uontmajour (1896) ; Des hauteurs de Meudon ( 1897 ; Bords de la .Seine àConflans (1903) ; Vue de Tours (1905) ; la Vallée de l Oise ; Fécamp (1906) ; etc. Gabriel s’est montré, dans ses œuvres diverses, paysagiste délicat et habile graveur.

GalIUBERTI (Tancredil, homme politique italien, né à Cunco en 1S57. Docteur en droit (1880), avocat au barreau de Home, publiciste, il fut, en 1887, élu député de l-unoo. Eu 1896. il entra dans le cabinet di Rudini comme sous-secrétaire d’Etat au département de l’instruction publique : il démissionna le 13 octobre 1897. Lo 15 février 1901, il était |)ourvu du portefeuille des postes et télégraphes dans le cabinet Zanardelli, avec lequel il se retira le 29 octobre 1903.

GardthauseN (Victor), historien et paléographe allemand, né à Copenhague en 1843. Il fit ses études aux universités do Kiel ot de Bonn, vovagea beaucoup, surtout eu Orient, fut . docent . à Goéitinaue, puis à Leipzig, où il devint, on 1877, professeur à l’université et bibliothécaire. Il a publié : Conjectanea Ammianea (1869) ; les Sources géographiques dAmmien Mareellin (1833) ; Paléouraphie grecque (1878). le plus connu do ses ouvrages ; J/asIania ou Sereius Tullius (18831 ; Auguste et son temps (1891-189C). On lui doit, en outre. un( ! édition do l Histoire d’Ammien .Marcellin (1874-1875)01 uo Ca<a/offue des manuscrits grecs du Sinai (1886).

GarGUXSSE. comm. de l’Indre, arrond. et à 37 kilom. de La Châtre, sur la rivière homonyme, sous-affluent de la Vienne par la Creuse : 765 hab. liclle église du xii- siècle. Château féodal ruiné. Les /’romenades autour d un lillai/r, do G. Saud, ont pour théâtre les environs do Gargilusse.